J'suis de retour avec cette fic que j'avait carrément oubliée et écrite depuis un moment. ! Elle est courte (que 41 pages en tous), la plus courte de toutes les fics HP que j'aient faites. !

Bon, j'ai décidé de tout reprendre depuis le début avec cette fic qui m'a causé de sacrés problèmes. ! Alors, si vous pouvez lire ça, c'est que j'ai enfin réussi !

Disclaimer : Bon, comme d'hab. les persos ne m'appartiennent pas, mais sont la propriété de JK Rowling.

Titre : Harry Potter et son autre passé (j'sais, c'est con, mais c'était le mieux qui me passait par la tête)

Résumé du chapitre : Dumbledore convoque Harry à son bureau pour lui proposer une petite balade dans le passé, malgré les risques, car il ne voit pas le futur très favorable, et il veut changer ça. !



Prologue

« Assis-toi, Harry ! » l'invita Dumbledore.

L'adolescent obtempéra et s'assis face au bureau directorial. Un bruissement de plume attira son attention sur un gros oiseau au plumage rouge et or, de la taille d'un cygne qui, quittant son perchoir d'or, vint se poser sur le bureau.

« Tiens, salut Fumseck ! » lança Harry, en caressant la tête écarlate du Phénix qui posa sur lui son regard sombre et confiant.

Harry, se demandant toujours la raison de sa convocation, se désintéressa du Phénix et leva les yeux vers Dumbledore qui paraissait songeur. Mais, devant l'air perplexe de l'adolescent, le directeur eut un petit sourire et se décida à prendre la parole.

«Ne t'inquiète pas Harry, je ne t'ai pas fait venir, pour une fois, pour te parler de Voldemort., ou du moins, pas directement. Car, de toutes façons, il y sera toujours impliqué. ! »

Harry garda le silence, ne voyant pas où Dumbledore voulait en venir. Fumseck fit quelques pas sur le bureau et étira ses ailes.

«- L'avenir, tel qu'il s'offre à nous ne me paraît pas des plus favorable, autant pour toi que pour nous tous, sorciers et Moldus confondus. Tu as dû voir par toi-même que Voldemort reprends ces pouvoirs beaucoup plus rapidement que prévu, Harry. ! C'est pourquoi, vu les circonstances, j'ai une petite "mission" à te confier. !

- Une mission ? De quel genre ? s'enquit Harry, intrigué.

- Eh bien, tu vas devoir retourner dans le passé. !

- Et empêcher que Voldemort ne devienne ce qu'il est ? s'exclama Harry.

- Ah non, je ne pensais pas à ce genre de mission ! l'interrompit Dumbledore, amusé. Non, de toute façon, ce serait voué, d'avance, à l'échec. ! ajouta-t-il, plus sérieusement. Je pensais plutôt à un passé un peu plus proche. ! Harry, tu sais que, peu avant leur mort, tes parents avait eu recours à un sortilège de Fidélitas, non ?

- Euh, oui. ! Même que, à l'origine, Sirius devait être le Gardien et que, finalement, c'est Pettigrow quia hérité de la charge. ! Mais, je ne vois pas trop le rapport entre. ! Eh, vous voulez que. ?

- Oui ! Je comptais t'envoyer à cette époque, et faire en sorte que tes parents ne prenne pas Peter comme Gardien. ! Enfin, si ça te dis de le faire car je ne te cache pas que beaucoup de choses pourraient mal tourner et qu'on ne sais pas en quoi ça influera le cours du temps. ! Tu veux tenter l'expérience, ou pas ?

- Bien sûr ! assura l'adolescent, les yeux brillants. Mais qu'est-ce que je vais devoir faire. ?

- Ca, je te laisse décider par toi-même. ! Cependant, il faudrait que tu évites, autant que possible, de leur dire qui tu es vraiment, d'accord ?

- Euh, d'accord ! approuva Harry. Et comment j'suis sensé faire pour y aller ?

-Eh bien, je vais te montrer une de mes "inventions". ! lança Dumbledore, en ouvrant un tiroir de son bureau. Je l'ai baptisé "le Passe- temps", ce n'est pas un nom très ronflant, je te l'accorde, mais bon. ! ajouta-t-il en en sortant une petite sphère argentée recouverte de piécettes multicolores et scintillantes.

- Mais., ce n'est pas sensé être interdit par le Ministère ?

- Oh, si ! Mais personne d'autre que toi et moi ne sera dans la confidence. ! commenta Dumbledore, en tendant l'objet à Harry. Par contre, tu ne pourras l'utiliser qu'une fois, et pour une durée limitée. Tu n'auras qu'une heure pour décider de la manière dont tu t'y prendra et la mettre en application. ! Le "Passe-Temps" est programmé pour t' envoyer dans l'année qui a suivie ta naissance, la période pendant laquelle Pettigrow informait Voldemort des moindres déplacements et projets de "la Résistance". Donc, tu devra te montrer d'autant plus prudent que chaque fois que tu fera quelque chose, tu modifieras le futur. ! Sitôt le délai écoulé, tout se passera en conséquence de ce que tu aura fait. ! Compris ?

- Oui, professeur ! assura Harry, en observant, distraitement la petite boule scintillante. Et, une dernière question, je dois partir quand, et ça marche comment. ?

- Eh bien, il suffit d'appuyer sur la zone "vide" du "Passe-Temps", et tu pourra parti dès que te sentiras prêt. !

- D'accord ! Donc, je peux aller chercher la cape d'invisibilité et ensuite partir ?

- Oui, en effet ! Allez, file, maintenant ! »

Harry se leva, et obtempéra, après une dernière caresse à Fumseck. Arrivé à la porte du bureau, il se retourna.

«Au fait, merci professeur ! »

Sur ce, il quitta la pièce, refermant la porte derrière lui. Fumseck laissa échapper une légère plainte. Dumbledore passa la main sur la tête écarlate de l'animal et soupira, amusé.

«Toujours aussi aventurier.! Comme son père. ! »

* * * * *

La Gargouille de pierre se referma dans le dos de Harry. Là, il rangea la sphère étincelante dans sa poche, et s'avança le long du couloir, désert, qui s'étendait devant lui. Il atteignit rapidement la Tour de Gryffondor. « Carmen ! » lança-t-il, à l'adresse du tableau de la Grosse Dame, qui pivota aussitôt, libérant l'accès de la Salle Commune dans laquelle Harry s'engouffra vivement, perdu dans ses pensées.

Une heure. ? Une heure pour changer un passé qu'il avait crû irrévocable. Une heure pour empêcher Pettigrow de trahir sa famille, une heure pour empêcher les tragiques évènements dont il n'avait conservé, comme seul souvenir, qu'une seule cicatrice et un aller simple pour "l'enfer" (chez les Dursley). Harry soupira. Il avait encore du mal à y croire. Dumbledore lui donnait une chance exceptionnelle. une occasion unique, à ne surtout pas rater.

« Eh Harry, alors qu'est-ce qu'il te voulait Dumbledore ? » l'interpella Ron, le sortant ainsi de ses pensées.

L'adolescent réalisa alors que le rouquin jouait aux échecs version sorcier avec Hermione, près de la cheminée. En ce début de vacances de Noël, la Salle Commune était quasiment déserte car, tout comme dans les autres maisons, la majorité des élèves étaient rentrés chez eux pour les fêtes de fin d'année. Si bien que, à Gryffondor, il ne restait, en tout que six élèves ; Fred et George (les jumeaux), Ron, Ginny, Hermione et. Harry. ! Tous les autres membres s'étaient absentés. Harry remarqua que ses deux amis le fixaient avec intérêt.

«- Oh, il voulait juste me parler de Voldemort. ! prétendit-il, d'un ton détaché.

- Ah ! Eh, tu joue contre le perdant ? l'invita Ron, en désignant l'échiquier. Ou plutôt, devrais-je dire la perdante ! » ajouta-t-il, moqueur.

Hermione était l'élève la plus brillante de toute l'école, mais les échecs était le seul jeu où Ron la battait à tous les coups, ce à quoi Ron ne cessait de se vanter. Celle-ci ne répondit pas, réfléchissant à ce qu'elle allait faire.

«- Euh, non merci ! répondit Harry. Mais continuez votre partie. !

- Où tu vas ? s'enquit Ron.

- Chercher un truc dans notre dortoir. ! répondit évasivement Harry, en partant vers l'escalier en colimaçon, au fond de la pièce.

- Echec et Mat ! lança soudain Hermione, radieuse.

- Ah, j'peux enfin joueeeerrrr.. ! Quoi ? s'étrangla Ron, en se retournant soudain vers Hermione. Mais comment t'as fait ? T'as trichée, j'suis sûre que t'as trichée. ! »

Harry sourit, préférant ne pas se mêler à la querelle qui, immanquablement, allait éclater, dans les secondes à venir, et gravit la volée de marches qui menait à son dortoir. Là, il rejoignit son lit, ouvrit sa valise et en retira la cape d'invisibilité et de quoi écrire, au cas où., car il ne savait pas encore comment il s'y prendrait. S'étant assuré qu'il avait tout ce dont il avait besoin, il se glissa sous la cape d'invisibilité, sortit le "Passe-Temps" de sa poche. Inspirant un bon coup, il prit son courage à deux mains et appuya sur le seul espace "dégagé" de la sphère. L'effet fut immédiat.

Le dortoir disparu et Harry se retrouva soudain dans un endroit qui lui était totalement inconnu. Le "Passe-Temps" avait disparu. Harry jeta un coup d'?il autour de lui. Il se trouvait dans une petite rue déserte qui paraissait on ne peu plus banale, encadrée de maisons aux jardins biens entretenus. Jetant un ?il à sa nouvelle montre, il s'aperçut que celle-ci était arrêtée. Il la relança alors, sans se soucier de l'heure qu'il pouvait être exactement, notant au passage, qu'elle indiquait 2h30.

«Bon, surtout pas d'affolement ! songea-t-il. Bon, il me reste une heure pour faire ce que j'ai à faire et je ne sais même pas où je suis. ! A part ça, tout va bien. ! »

En plus de cela, il faisait assez chaud, si bien que le jeune garçon était en nage, sous la cape. Comme l'endroit était désert, il ne risquait pas d'être repéré s'il l'enlevait. Mais il interrompit son idée première en entendant, quelque part derrière lui, une conversation, qui attira toute son attention.

«- Non, sérieusement, James, je ne pense pas que vous devriez rester là. ! Voldemort finira bien par vous retrouver. !

- Il ne nous trouvera pas de sitôt, crois-moi ! Dumbledore a une idée. !

- Et quel genre d'idée ?

- Justement, il doit passer ce soir, pour en discuter. ! Mais on ne peut pas se permettre de déménager constamment, surtout avec Harry. ! Etre trimbalé à droite et à gauche, c'est pas vraiment ce qu'il y a de mieux pour un petit garçon d'un an.

- Hum ! Mais tu n'as pas peur que Voldemort. ?

- Sirius, arrête de te faire du souci à ce sujet. ! Je t'assure que ça ira. ! Et puis, si Voldemort doit nous trouver, il nous retrouvera, quoi qu'on fasse. ! »

Harry, n'en croyant pas ses oreilles, se réfugia à l'angle d'une haie et aperçut deux hommes qui remontaient la rue, se rapprochant de lui. L'adolescent n'eut aucun mal à les identifier. James Potter et Sirius Black. Son père et son parrain. Le premier, les cheveux noirs en batailles remonta distraitement ses lunettes qui avaient, semble-t-il, glissées sur son nez, tout en discutant avec Sirius. Ce dernier, ne ressemblait pas du tout à l'image que Harry gardait de lui. Déjà, il avait les cheveux beaucoup plus courts et paraissait plus "épais" que le Sirius que le jeune garçon connaissait depuis deux ans. Celui-ci, ne trouvant rien à redire, préféra garder le silence. Lorsque les deux hommes passèrent devant lui, Harry leur emboîta le pas, se demandant toujours comment il allait s'y prendre.

Deux minutes s'étaient écoulés, lorsque les deux hommes semblèrent avoir atteint leur destination. Harry resta bouche-bée devant la maison devant laquelle il se trouvait. La propriété, en elle-même, était deux fois plus grandes que les habitations environnantes, sans, toutefois, trop dénoter. Harry, préférant ne pas trop s'attarder sur les détails, se hâta de rattraper les deux hommes qui s'étaient engagés dans la petite allée de graviers qui, traversant, le vaste jardin bien entretenu, menait à l'entrée de la maison. Risquant le tout pour le tout, le c?ur battant la chamade, Harry s'efforçait de les suivre de près. Il se figea soudain, lorsque la porte d'entrée s'ouvrit sur une jeune femme rousse, dont les yeux verts étincelaient de joie.

«- Ah, enfin de retour ! s'exclama-t-elle, en allant au devant d'eux.

- Désolé Lily, mais on a été retenu, au Ministère !

- Peut-être, mais la prochaine fois, prévient moi au moins, pour que je n'ai pas besoin de m'inquiéter. ! rétorqua-t-elle, avant de passer les bras autour du cou de son mari qui l'embrassa tendrement.

- Je suis vraiment désolé, mais on n'a pas pû faire autrement. ! Pas vrai, Sirius ?

- Ouais ! Fudge est toujours aussi casse-pied. ! Heureusement que Dumbledore est arrivé, mettant ainsi fin à son bla-bla politique, car sinon on y serait encore ! Un mot de plus, et je crois que je serais devenu fou. !

- Ca aurait été difficile, vu que tu l'est déjà. ! plaisanta son ami, en passant un bras autour des épaules de sa femme.

- Merci pour ton soutien, vieux frère ! rétorqua Sirius. Bon, c'est pas tout ça, mais j'vais pas m'attarder. !

- Pourquoi, tu es pressé ?

- Bah, pas spécialement, mais j'pense que vous devez avoir des projets pour la journée alors.

- Tu ne veux même pas voir ton filleul ? s'étonna James. Et puis, tu sais très bien que tu es toujours le bienvenu chez nous. !

- Hum. ! Mouais, bon, vu que tu insiste. ! plaisanta Sirius. J'reste un peu, le temps de dire bonjour à Harry, puis j'file. ! J'ai dit à Remus que je passerai le voir dans l'après-midi et. ! »

Il fut interrompu par des pleurs d'enfant.

« Harry est réveillé ! » commenta Lily, en se détachant de son mari, et en courant jusqu'à la maison.

Sirius adressa un regard amusé à son ami.

«- Franchement, c'est ce petit bambin qui fait la loi chez vous ! plaisanta-t-il.

- Hum ! Mais je peux te dire que ce n'est pas facile tous les jours. ! Si tu étais marié, tu verrai qu'un enfant de cet âge, c'est pas ce qu'il y a de plus facile. !

- Eh, c'est pour ça que j'suis content d'être célibataire. ! rétorqua Sirius.

- Attends un peu. ! Un de ces jours, on te confiera Harry pour la journée, et on verra si tu trouve encore le moyen de plaisanter après. ! Tu ne peux pas imaginer à quel point c'est. ! Bon, d'accord, c'est vrai qu'avoir un enfant demande beaucoup de temps, de patience et de responsabilité, mais, d'un autre côté, ce gamin est un vrai plaisir. ! Quand on le compare avec le fils de la s?ur à Lily, on n'a pas à se plaindre. !

- Ah, vous les avez vu récemment ? s'étonna Sirius.

- Que veux-tu ? Leur mère tient absolument à avoir ses deux filles chez elle pour les fêtes. ! Alors, on a bien été obligés d'y aller. ! Et ça n'a pas été une partie de plaisir. !

- J'imagine. ! D'après ce que vous m'en avez dit, ils doivent pas être faciles à vivre. ! Mais j'me demande comment. ! Eh, mais c'est mon filleul préféré ! s'exclama Sirius , en apercevant Lily qui revenait, son fils dans les bras.

- Eh, c'est ton seul filleul, j'te rappelle ! rétorqua malicieusement James.

- Ouais, je sais ! répondit, simplement, son ami.

- Dites, vous deux, c'est bien joli tout ça, mais et si vous rentriez pour poursuivre votre petite discussion. ? » intervint Lily.

* * * * *

Harry, toujours sous sa cape d'invisibilité errait devant la maison, sans trop savoir quoi faire. Mais le temps passait, inexorablement. ! Il ne pouvait pas franchement se pointer chez eux et leur dire "Je ne peux pas vous dire qui je suis, mais vous devez me faire confiance. ! Ne prenez pas Peter comme Gardien du secret. !" Même à l'adolescent, ça lui paraissait ridicule. Et puis, Dumbledore lui avait bien dit de ne pas se révéler, autant que possible. ! Et il leur aurait été trop facile de se poser des questions, par rapport à sa ressemble avec un certain petit garçon d'un an.

Il repensa alors au parchemin qu'il avait emmené et, une idée lui venant à l'esprit, il le sortit ainsi qu'une plume, et inscrivit rapidement quelques mots sur le papier qu'il cacheta (petit privilège d'être en mission pour Dumbledore, car le sceau était celui de Poudlard. ! Ca passerait sûrement mieux. !). Puis, prenant son courage à deux mains, il traversa le jardin, déposa le parchemin, bien en évidence, devant la porte, et frappa, avant de reculer précipitamment, la gorge nouée, espérant de tout c?ur que ça suffirait. !

La réponse ne se fit pas attendre. La porte s'ouvrit presque aussitôt et Lily apparue sur le seuil, l'air surprise. Harry observait la scène en détail, à quelques pas de là et la vit ramasser le parchemin qui traînait sur le sol. Il observa sa stupéfaction en jetant un regard au dos du parchemin.

« James, tu peux venir un instant ? » appela-t-elle, au bout d'un moment.

Son mari surgit derrière elle, quelques secondes plus tard et elle lui tendit le parchemin qu'il ouvrit. Harry distingua son expression perplexe, alors qu'il prenait connaissance du message. Son père jeta alors un regard méfiant aux alentours puis, ayant murmuré quelque chose à Lily (que Harry, d'où il se trouvait, ne pouvait entendre) qui rentra à l'intérieur, refermant la porte derrière elle.

James relit le parchemin puis le rangea dans sa poche, l'air perplexe, avant de jeter un nouveau regard vers la rue, toujours aussi déserte. Il soupira puis, prit la parole, à la plus grande surprise de Harry.

«Qui que vous soyez, ce n'est pas la peine de vous cachez. ! »

Harry sentit son estomac se nouer, stupéfait. Il savait. ! L'adolescent garda le silence, appréhendant la suite des évènements.

«Je sais que vous êtes là., inutile de continuer plus longtemps ce petit jeu. ! Je sais que cette lettre n'est pas arrivée ici toute seule, et j'aimerai bien avoir quelque explications à ce sujet. ! »

Harry jugea alors inutile de garder le silence plus longtemps, s'avouant vaincu sur ce coup.

«- C'est bon., c'est bien moi qui ai déposé le parchemin. ! avoua-t- il, calmement. Je. !

- Une minute. ! En général, j'aime bien voir la personne à qui j'ai affaire. ! »

Harry sentit son sang se glacer. Bien sûr, c'était logique. ! Il aurait dû s'en douter. Quand il reprit la parole, sa voix tremblait légèrement.

«- D'accord, j'vais enlever, ma cape. ! Mais avant, il faut que j'ait ta parole que tu ne diras rien à personne, au sujet de ce que tu vas voir et entendre, d'accord ?

- Pourquoi pas. ! Après tout, la lettre portait le sceau de Poudlard, donc je pense qu'on peut vous faire confiance. ! répondit son père, après une seconde de surprise, devant cette requête inattendue. Je ne dirait rien. ! »

Harry soupira et enleva lentement sa cape, le regard fixe. James Potter recula d'un pas, sous le coup de la surprise, avant de se reprendre, détaillant plus en détail l'adolescent. Un silence tendu s'instaura.. Harry restait étrangement raide, ne sachant pas trop quoi dire. Ce fut son père qui, le premier, prit la parole.

«Qui. ? Qui es-tu ? » lâcha-t-il, alors.

Harry eut un pâle sourire et jeta un regard anxieux alentour. Son père, réalisant, visiblement, qu'il avait affaire à un adolescent, avait laissé tombé le vouvoiement, et remarqua sa nervosité.

«Oh, ça ne risque rien. ! L'endroit est quasiment sûr ! »

Cette remarque ne rassura pas du tout Harry. Mais, finalement, reprenant contenance, il se décida à répondre.

«- Ce que je vais dire risque de te paraître bizarre, mais il faut me croire. ! Et n'en parler à personne. ! commença-t-il.

- Je tiendrait ma promesse ! assura James, la curiosité l'emportant.

- Bon. ! soupira l'adolescent. Je m'appelle Harry. ! Harry Potter ! » lâcha-t-il, au bout d'un moment.

Son père resta bouche-bée, ayant visiblement du mal à croire ce qu'il entendait. Il se tourna vers la maison, avant de reporter son attention sur Harry qu'il observa encore plus attentivement. Sa stupéfaction laissa place à une expression que Harry était bien incapable de déchiffrer.

«- Harry ? répéta-t-il, scrutant intensément l'adolescent.

- Oui. ! Je viens de.du futur. ! répondit le jeune garçon, quelque peu troublé.

- Attends un instant ! Viens avec moi. ! »

Son père l'amena à l'arrière de la maison, à l'abri des regards et de toute éventuelle indiscrétion, avant de jeter, à nouveau, un regard ébahi à l'adolescent, avant de reprendre.

«- Je me disais aussi. ! Mais, Harry, j'aimerai bien connaître la raison de ta présence ici, et de ton message. !

- Eh bien, c'est pas très facile à expliquer ! commença Harry, quelque peu surpris que son père ne lui pose pas plus de questions. Je viens de.du futur, sur ordre du professeur Dumbledore et je vais bientôt devoir repartir. ! Dans cinq minutes, pour être exact ! ajouta-t-il, en jetant un bref regard à sa montre. Donc, je vais être bref, je ne peux, et je ne dois, pas tout expliquer. ! précisa-t-il, reprenant son souffle, avant de commencer. Il m'a envoyé pour modifier certaines choses. ! Faire en sorte que le traître soit démasquer. !

- Mais je ne vois pas pourquoi Peter nous trahirait. ! Et qu'est-ce qui nous prouve que c'est vrai ? s'étonna James, en repensant au contenu du parchemin.

- Eh bien, si tu regarde son bras gauche, tu auras la preuve de ce que j'avance. ! Je sais que Voldemort vous recherche et qu'un de ses Mangemorts le renseigne sur chacun de vos mouvements. Dumbledore va vous proposer d'avoir recours à un sortilège de Fidélitas, afin de vous protéger du Seigneur des Ténèbres.

- Juste comme ça, qu'est ce qui s'est passé, que tu tiennes absolument à changer. ?

- Eh bien, si je laisse les choses telles qu'elles sont. ! Non, je ne peux pas le dire. ! s'interrompit-il, en se reprenant soudain. Tu dois juste me croire quand je te dis de ne pas faire confiance à Peter et de ne pas lui confier le rôle de Gardien du Secret. ! C'est. ! »

Harry n'eut pas le temps de dire quoi que ce soit de plu car, à ce moment là, un léger déclic se fit entendre et.

* * * * * *

Le dortoir de Poudlard. Harry se retrouva dans son dortoir et mit un peu de temps à comprendre ce qui s'était passé. Le temps s'était écoulé. Tout avait l'air comme auparavant. Mais.en y réfléchissant, il avait un moyen tout simple pour le savoir. Il porta la main à son front et ses doigts effleurèrent.sa cicatrice en forme d'éclair. Il avait toujours sa cicatrice, ce qui voulait dire que. !

« J'ai échoué ! murmura-t-il. J'ai lamentablement échoué. ! Je n'ai pas réussit à changer le passé. ! »

Ou du moins, le croyait-il. Car, sans le savoir, il avait, tout de même modifier, de toute autre façon, le cours du temps.

Il eut soudain très mal à la tête et s'étala sur son lit, assaillit par des images de son "nouveau passé".

Voilà, c'est fini. ! (le prologue, pas l'histoire) Ca commence doucement et c'est un peu bête, mais bon. ! Enfin, j'espère avoir des reviews. ! Premier chapitre (sur 4), à venir, une partie de son "nouveau passé", la fin de sa dixième année. !