Hello !

Voici le premier chapitre de ma nouvelle fiction ! J'espère sincèrement qu'elle vous plaira. Ayant pas mal de travail ces derniers temps, je ne publierai que quand j'en aurait le temps, merci de votre patience. Cependant, le chapitre 2 étant déjà corrigé, je le publierai vite.

Cette fiction est corrigée par Litch-sama !

Les personnages ne sont pas à moi, je ne fais que changer la trame de leur vie fictive.

Bonne lecture !


Tetsuya

Dans le noir de la nuit, je distinguais mal les visages des autres déjà présents. J'en cherchais un. Un seul. Je me faisais bousculer, personne ne me remarquait, personne ne s'excusait. J'avais l'habitude, ce genre de chose ne m'atteint plus. La musique particulièrement forte de la fête me vrillait les tympans. J'aurais dû prendre des écouteurs ou n'importe quoi pour me boucher les oreilles et abréger un peu mes souffrances.

Je vis, au milieu des gens entassés, celui que je cherchais. Un doux sourire aux lèvres, je m'avançai vers lui. Il ne me voyait pas, ce n'était pas étonnant. Mais moi je le le voyais, je voyais sa peau bronzée, sa carrure de sportif, ses cheveux court d'un bleu comme le ciel de nuit ainsi que ses yeux d'une couleur semblable, plus clair, comme l'eau abyssale. Il était aussi beau que sur sa photo de profil.

-Salut ! Dis-je en lui attrapant le t-shirt.

Je vis que je l'avais surpris. L'autre semblait soulagé de m'avoir enfin trouvé.

-Salut. Tu es Kuroko Tetsuya ?

-Et toi, Aomine-kun ?

-Yep.

On se sourit.

-On devrait peut-être aller dans un endroit plus calme.

Je tenais encore son t-shirt et le laissa m'entraîner loin de la scène en plein air et des gens autour. La musique devenait plus supportable, plus douce presque.

-C'est vraiment cool qu'on puisse se voir, commentât le basané.

-Oui. Je suis vraiment heureux, c'est une super soirée.

Je ne cachais pas mon sourire, je nageais presque dans le bonheur aux côtés de cet homme que j'ai rencontré sur le forum. Je m'étais inscrit pour parler de basket. Je ne me souviens plus comment la discussion avait commencé, mais on avaient tout de suite accroché. Nos conversations duraient jusqu'à minuit et souvent plus. Je me rendais compte, au fur et à mesure des messages échangés, que cet homme me plaisait. Il aimait, tout comme moi, le basket du plus profond de son être. Ce sport était une partie intégrante de sa vie. C'était le centre de son monde.

On avaient mis très peu de temps à s'échanger nos numéros. À peine trois semaine après notre première longue discussion. Puis, il me vint l'idée de le rencontrer en chair et en os. Cette idée plut assez à Aomine et on organisa ce rendez-vous.

C'était une fête comme une autre, pour jeune, mais c'était un lieu facile à trouver et accessible avec les lignes de bus qui sillonnaient la capitale japonaise.

On s'installa sur un banc, près d'un stand de boisson. Aomine alla commander un coca et un jus de pomme et revint s'asseoir avec moi. On discuta une bonne heure avant que le bleu ne reçoive un message.

-Qui-est ce ? Demandais-je.

-C'est Ryota. Il n'avait pas prévu de venir, mais comme je suis là, il veut me voir. Je reviens.

Il se leva et partit vers la foule. Je restai là. Tout seul, avant de me décider à le suivre, mais au milieu des gens, je le perdis de vu très vite. Trop vite en fait.

Je l'appelai, mais ma voix ne passait pas au dessus des décibels de la musique. Et, j'étais petit. Pas non plus très petit, mais assez petit pour ne pas voir par dessus des gens si facilement. Je devais me mettre sur la pointe des pieds, et encore. C'était difficile.

Pour la chanson qui suivit, les lumières s'éteignirent. C'était une chanson romantique. Je m'éloignai quelque peu et trouvai un coin où m'asseoir près de la foule. Je me demandais où était parti Aomine. Et puis, c'était qui se Ryota ? Son meilleur ami ? Sûrement. Je n'étais pas jaloux. Non, bien sûr que non. Il y avait de faibles probabilités pour qu'Aomine soit homosexuel. De très faibles probabilités. Il devait plutôt aimer les jolies filles avec de jolies poitrines. Ou bien tout simplement les filles, peu importe leurs physiques. Mais pas les garçons. Il n'y a que les gens en mal d'amour comme moi pour s'intéresser aux garçons et avoir le béguin pour un mec rencontré sur un forum de basket.

Une voix me sortit de mes pensées.

-Ah ! Tu es là !

Je me tournai vers la voix, mais je n'eus pas le temps de dire quoi que ce soit, de douces lèvres se posèrent sur les miennes. Elles étaient chaudes, affreusement addictives. Je reconnu les yeux d'Aomine, même fermés, la forme de son visage et de ses yeux était reconnaissable. Il m'embrassait vraiment ?

Je sentit sa langue ouvrir mes lèvres. Et je me laissai faire. Je répondais, Il n'était pas mon premier baiser, il en avait eu un ou deux pour tester. Mais jamais un seul qui était aussi passionnel que celui là.

Aomine était-il comme moi ? On n'embrasse pas un mec pour le plaisir, ce serait trop étrange. On l'embrasse parce qu'on ressent quelque chose à son égard.

Aomine m'aime.

Encore plus heureux, je passai mes bras autour de sa nuque et approfondi ce baiser. Il dura tout le long de la chanson. Celle-ci s'accordait parfaitement avec ce moment, elle était douce, calme, un air presque lancinant. Nos bouches se séparaient, revenaient à la charge. Je savourais vraiment ce premier vrai baiser. C'était incroyable.

Nous nous sépareront à la fin de la chanson, quand une nouvelle, au rythme effréné repris, c'était comme la fin de ce moment qui passait au ralentit.

Aomine s'était assis à côté de moi, les yeux toujours fermés, il caressait du bout des doigts mes lèvres.

-Tu m'as manqué, tu sais.

-Déjà ? Pourtant, on s'est quitté i peine deux minutes.

Le basané ouvrit les yeux et une sorte d'étonnement les traversèrent. Il détourna le regard et le posa sur la foule, ses poings se serrèrent.

-Qu'y a t-il, Aomine-kun ?

-R-rien. Je pensais que cela faisait plus longtemps. Genre, dix minutes. Mais non. Comme quoi, le cerveau nous joue des tours.

Il rit en se grattant l'arrière de la tête.

-Oui, c'est vrai.

J'étais sur un petit nuage. L'attirance que je ressentais pour le basané était donc réciproque ? Après tout, on n'embrasse pas juste pour s'amuser. Mais n'était-ce pas un peu trop tôt pour parler d'amour ? Pourquoi ce baiser si soudain ? Peut-importe. J'étais heureux.

Je gardais un sourire béat tout le long de la soirée. Aomine se rendit aux toilettes peu de temps après le fameux baiser. Puis il revint et nous ne nous quittons plus tout le reste de la fête. Nous dansons au milieu des gens, j'attrapais souvent la main d'Aomine. J'aurais voulu un autre baiser, mais le basané était gêné par tout le monde autour de nous. Et puis, on se connaissait à peine. C'était un argument étrange étant donné que c'était lui qui avait commencé la première fois.

-C'était une super soirée, sans doute la meilleure depuis des mois.

-C'est cool que ça t'ait plu.

-J'ai hâte qu'on puisse se revoir, Aomine-kun.

-Quand tu veux.

-Je t'enverrai un message, mais il va falloir que j'en parle à ma mère...

-Prend ton temps.

Aomine m'accompagna jusqu'à l'arrêt de bus. Nous attendons ensemble, chantonnant l'une des chansons du concert qu'on avait tous les deux adoré. Je sirotais le milk-shake à la vanille que je m'étais acheté sur le chemin. Je voulais en offrir un à Aomine, mais celui-ci m'informa qu'il n'aimait pas cela. Trop sucré et bizarre à son goût.

Le bus arriva et je quittai à contre cœur Aomine. Je lui offris un vrai et beau sourire avant de monter, de montrer ma carte de transport au conducteur, de m'installer sur une place donnant sur l'arrêt de bus. Aomine me regardait encore quand le bus partait. Je lui fis un petit signe de la main.

J'allumais mon portable, envoya un petit message à mon... mon quoi ? Nous n'étions pas ensemble, malgré ce merveilleux baiser. Mais on était un tout petit peu plus qu'amis ? N'est ce pas ? Bon, disons que j'envoyai un message à Aomine.

Puis, je branchais mes écouteurs et mis le premier album sur lequel je tombai et me laissai bercer par la musique. Mon sourire n'arrivait pas à quitter mon visage. Je n'étais pas particulièrement expressif d'ordinaire. Mais là, j'étais tellement heureux que je ne pouvais pas m'en empêcher.

Mais il allait falloir que je me calme, sinon, ma mère allait comprendre que je n'étais pas allé au cinéma avec Kagami-kun et Furihata, comme je lui avais fait croire.

Devant la porte de ma maison, récemment repeinte, j'inspirai profondément et repris mon visage impassible. Ma mère était encore debout et m'accueillit de son doux sourire que seule une mère pouvait offrir.

-Comment était ce film ?

-Un peu ennuyant.

-Tu t'es tout de même amusé ?

-Oui.

-Tant mieux mon chéri. Va vite te coucher, il faudrait que tu évites de te lever tard demain. J'aurai besoin de ton aide pour le jardinage.

-Oui maman.

Je n'aimais pas particulièrement jardiner. Mais j'aimais beaucoup passer du temps avec ma mère. Nous parlions souvent de tout et de rien, c'était agréable.

-Dis... Est-ce que je pourrai sortir de nouveau dans la semaine ?

-Oh... euh, je pense que oui. Tu as quelque chose de prévu ?

-Furihata-kun aimerait que je l'accompagne acheter des jeux vidéo.

-D'accord. Tu me diras quand vous irez.

-Oui.

C'était étrangement facile de mentir. Je n'aimais pas ça, j'avais l'impression de trahir la grande confiance que me faisait ma mère, mais je n'avais pas le choix. C'était pour Aomine.

Après lui avoir souhaité une bonne nuit, je montai dans ma chambre, me mis en pyjama, me brossais les dents et me coucha. Je rabattais ma couette jusqu'au dessus de ma tête, déverrouillai l'écran de portable et envoya un message à Aomine pour lui dire que j'étais libre une après-midi dans la semaine. Heureusement, les vacances arrivaient dans très peu de temps, nous allions pouvoir nous voir encore plus souvent.

Aomine me répondit que mercredi après-midi, il serait libre.

Nous nous souhaitons une bonne nuit et je m'endormis avec, sur mes lèvres, la sensation d'autres, plus expérimentées que les miennes.

J'étais aux anges.


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