Disclaimer : Rien ne m'appartient si ce n'est l'histoire et les vers.
Note de l'auteur : pour l'instant ce n'est qu'un ONE SHOT, mais il se
pourrait que je continue si l'envie m'en prends ou si vous le souhaiter.

Seul, assis sous un arbre, le regard errant sur le lac et les reflets de la
lune dansant sur celui-ci, Harry rêvait. Une plume a la main, il écrivait
sur un morceau de parchemin posé sur ses genoux. Comme chaque vendredi
soir, il s'était exilé loin de son dortoir et de sa salle commune. Comme
chaque vendredi soir il posait ses sentiments sur un bout de parchemin. Il
s'avait que la personne concernée ne lirait jamais les mots qu'il apposait
sur ses feuilles mais il éprouvait le besoin de les y inscrire quand même.
Il la voyait tous les jours mais il ne pouvait se résoudre à lui avouer ses
sentiments. Le mage noir étant toujours en vie il ne pouvait se rapprocher
de quelqu'un sous peu qu'elle devienne une cible. Il la mettrait en danger,
et il s'y refusait. Alors pour ne pas s'enfermer dans la solitude qu'il
ressentait, il avait trouvé un moyen : une fois par semaine il s'isolait et
rédigeait les poèmes qu'elle lui inspirait.
Ne pouvant le faire dans la tour Gryffondor à cause du bruit persistant, il
s'était résolu à s'installer autre part et, après mainte recherche il
s'était retrouvé sous cet arbre c'était l'endroit idéal. Cet arbre était
un saule pleureur et se trouvait à proximité du lac. Ses longues branches
tombantes dérobaient le survivant aux regards. Cependant, la nature (ou la
magie) avait créé cet arbre de telle sorte, qu'un espace entre ces branches
faisait face à la surface lisse et tranquille du lac, laissant à Harry tout
le loisirs de le contempler.
La plume du jeune homme glissait lentement sur le parchemin le noircissant
de mots.

Quand l'idée noire s'impose à ton âme,
Quand le doute est ta seule issue,
Quand le désespoir te condamne,
Et que ton silence te tue,
Lorsque la peine domine tous tes sens,
Lorsque la haine aveugle tes lois
Lorsqu'à elles sans cesse tu penses
Et que lentement disparaît ta foi
Alors va lire au fond de mon cœur,
Alors regarde au creux de mon être,
Alors tu verras une lueur
Et alors, j'espère que peut-être
Tu comprendras, si tu ne l'as appris,
Que sans toi, c'est moi qui me perds,
Car cette flamme brûlant mon esprit,
S'appelle l'amour et y légifère.

Cette fois encore, le poème lui était destiné. A elle, celle qu'il
chérissait du plus profond de son être, celle qu'il admirait chaque jour un
peu plus, celle qu'il aimait. Si seulement, il pouvait le lui dire.

Voilà, j'espère que ça vous à plus. Si jamais je continue, je vous donnerai
l'identité de la muse d'Harry, et aurez sans doute droit à d'autres
poèmes.

Demoniak angel.