Disclaimer: Je ne suis PAS la créatrice d'Hetalia. Pour la simple et bonne raison que l'auteur d'Hetalia est un homme xd

Personnages en présence principalement: Canada/Matthew, Amérique/Alfred, France/Francis, Arthur/Angleterre et Gilbert/Prusse ( + plusieurs autres nations qui auront le droit à quelques apparitions ou citations)

Légère modification du premier chapitre

Identité

Depuis que son frère était devenu une grande puissance. Il était toujours ignoré. Où qu'il aille, on le prenait soit pour Alfred soit on l'ignorait. Purement et simplement. Au début, il essayait de s'en accommoder. Mais au fur et à mesure que le temps passait, même ses proches commençaient à l'ignorer. Surtout Arthur. Celui-là, non seulement il ne se souvenait jamais de lui. Mais en plus, il lui arrivait de traiter les autres d'idiots quand on lui disait que ce n'était pas Amérique.

« Pourquoi ? Pourquoi sont-ils incapables de se souvenir de moi ? Ce n'est pourtant pas si difficile de se souvenir de mon nom ?»

Depuis quelques jours, Canada allait mal. Personne ne lui avait parlé, même quand il avait adressé la parole à quelqu'un. Même certains comme France ou Amérique l'avaient ignoré. Pourquoi ? Il n'en savait rien. Personne n'avait sût le lui dire de toute façon. Il avait d'abord mis ça sur sa ressemblance avec son frère (Même si, disons le franchement, ils ne se ressemblent pas tant que ça) Il avait donc essayé de se distinguer de lui.

« Mais, c'était peine perdue »

A chaque fois on l'avait pris pour son frère ainé. Il avait eut le droit à des insultes en tout genre, et parfois même à des coups vengeurs. Il avait essayé de se défendre, mais comme d'habitude ça n'avait servit à rien. On continuait de l'insulter. Sans s'en aperçevoir, il commença à devenir transparent.

- Je me demande ce que je dois faire pour qu'ils acceptent de me considérer tel que je suis…

Il retourna la question encore et encore dans son esprit, mais ne trouva qu'une seule solution. Celle-ci l'effraya tant qu'il l'a chassa bien vite de son esprit. Non, il devait trouver autre chose. Mais il eut beau se creuser la tête, il ne trouva rien. Kumajirou s'approcha, une crêpe dans la bouche. Lorsqu'il regarda Matthew, la jeune nation était toujours plongée dans ses pensées. Mais, quelque chose avait changé.

- Qui es-tu ? Demanda l'animal, inquiet, en posant la crêpe devant lui.

- Canada… Tu devrais le savoir depuis le temps. Marmonna la nation les yeux dans les vagues.

A ces mots, il commença redevenir visible. Mais il était toujours aussi amorphe.

- Tu sais, tu devrais faire en sorte que les autres te remarquent plus.

- Déjà fait, tu te souviens ?

Il avait essayé de se coller un mini drapeau canadien sur le front. Mais son andouille de frère n'avait rien trouvé de mieux à faire que de lui coller un mini drapeau américain à la place. Il avait aussi argué qu'Amérique ne se promènerait jamais avec un ourson polaire dans les bras, mais ça n'avait pas marché non plus. En fait, à chaque fois qu'il avait essayé de mettre en valeur une différence entre son frère et lui, c'était tombé à l'eau.

- Dans ce cas, essaye d'être plus différent que lui. Proposa l'ourson en mâchouillant un bout de sa crêpe.

- Tu veux que je me teigne les cheveux en brun et que je mette des lentilles vertes ?

- Pourquoi pas ? Ils ne te prendront pas pour Espagne ou Grèce mon avis. Ça ne te coutera rien d'essayer.

-…

L'ourson reprit sa crêpe et s'en alla. Canada le laissa faire et réfléchit. Après tout, ce n'était pas une si mauvaise idée que ça. Matthew décidé de mettre cette idée en œuvre et sortit faire quelques courses. La prochaine réunion serait surement un peu troublée avec l'arrivée du nouveau Canada qui, en plus de son physique, avait décidé de modifier son caractère. Il allait essayer d'être plus visible. La semaine suivante, dans la salle de réunion de l'ONU.

- Lé héros est là, on peut commencer ! Brailla Amérique en débarquant dans la salle.

- Tu es en retard, Amérique. Et tout le monde n'est pas encore arrivé. Le réprimanda Arthur.

- Et alors ?

- Alors, tu attends. Comme tout le monde.

- Je suis le héros. C'est moi qui commande, si quelqu'un n'est pas capable d'arriver avant moi, tant pis pour lui.

Soudain, la porte s'ouvrit une nouvelle fois. Amérique se poussa pour laisser le nouveau venu… Et eut beau se fouiller le crâne, il ne réussit pas à mettre un nom sur cette tête. Canada avait opté pour très brun foncé, presque noir. Et ses lentilles étaient d'un vert délavé. Seuls ses cheveux bouclés et le reste de son visage pouvait encore prouver qui il était. Les nations regardèrent le nouveau venu.

- Excusez-moi de mon retard.

- … Qui es-tu ? Lâcha enfin Alfred.

- Canada… Soupira la nation brune.

- Matthew ? C'est impossible, il est blond.

Le Canadien soupira. C'était mal parti, son frère ne le reconnaissait pas. Les autres continuaient à le fixer sans comprendre. Après un moment de flottement, Allemagne décida que la réunion devait commencer. Canada alla s'installer à coté de Francis. Quand elle fut terminée, toutes les nations sortirent et avaient oubliées le changement de look de Canada. Tout le monde l'avait oublié tout cours d'ailleurs. Matthew commença à errer sans vraiment faire attention à là où il allait. Il bouscula Prusse.

- Kesese, fait attention Canada.

Les deux nations avaient sympathisées après le retour de Gilbert de Russie. Il était aussi une des seules nations à se souvenir de sa présence et à le différencier de son frère. Il arborait un sourire ironique.

- Mon frère m'a raconté, il omit de préciser que Ludwig avait juste parlé de l'arrivée d'une nation inconnue, et avec ça ils ne sont toujours pas fichus de vous différencier ? C'est dingue quand même.

- … Canada baissa tristement les yeux.

- Je vois… Kesese. Oui, Matthew allait avoir besoin d'un coup de main.

- Tu crois qu'un jour, ils seront capables de me différencier d'Alfred ?

- Kesese, à mon avis c'est surtout parce qu'ils ne prennent pas le temps de vous regarder tous les deux, qu'ils ne voient pas la différence.

- Pourquoi ? Pourquoi n'arrivent-ils pas à me voir ?

- Ça, je n'en sais rien…

- …

Matthew n'avait pas l'air bien. Il ne devait plus supporter le fait d'être à ce point ignoré. Prusse se mit à réfléchir. Comment Matthew pourrait-il se mettre plus en valeur ?

- Tu devrais essayer de marquer plus ta différence avec lui.

- Tu trouves que ce n'est pas déjà suffisant ? Regarde-moi. Je suis différent non ? Et je l'ai toujours été.

- Mattie, je voulais dire marquer votre différence au niveau caractère.

- Mais… Matthew ne comprenait pas, leurs caractères n'étaient pas si semblables que ça.

- Tu es plus réservé que ton frère qui prend toute la place. Essaye de t'imposer un peu plus, de montrer que tu es là. En… Je ne sais pas moi… Essaye de te démarquer de ton frère.

- Tu crois que ça marchera ?

- Essaye. Ça ne te coûtera rien d'essayer.

- Mais Prusse. Toutes les nations sont différentes de part leurs caractères. Et pourtant, ça ne les empêche pas d'exister. De… Les autres ne les ignorent pas…

Prusse ne trouva rien à répondre à cela. Pour la bonne raison que ce que disait Canada était juste. Ils avaient tous un caractère plus ou moins réservé, pourtant les autres les voyaient. Il n'y avait personne pour ignorer leur identité. Ils restèrent là immobiles, puis Matthew secoua la tête.

- Bah, ce n'est pas grave Gil. Tu as probablement raison, je ne m'impose pas assez. Merci de m'avoir écouté. Il réussi à sourire au Prussien qui sembla rassuré.

- Essaye de suivre mon conseil. Si ça ne marche pas, il faudra essayer autre chose.

Matthew hocha la tête et s'éloigna. Il avait réussit à ne pas trop inquiéter Gilbert à son sujet. Mais un doute commençait à le ronger. Pourquoi les autres ne voulaient-ils pas le reconnaître en tant que Canada ? Pourquoi ne s'obstinaient-ils qu'à ne voir en lui que le double d'Amérique ? Etais-ce parce que… Etais-ce parce que son frère lui avait volé sa véritable identité ? Il chassa cette idée de son esprit, mais elle resta bien ancrée au fond de son être.

« Alfred ne peux pas m'avoir fait ça » Se raisonna-t-il.

Les semaines suivantes, il s'employa à mettre en œuvre les conseils de Gilbert. Il essaya donc de s'opposer à son frère et à l'interrompre lorsqu'il commençait à dire des bêtises. Au début il n'intervenait qu'après l'interruption d'Angleterre ou de Russie (qui étaient ceux qui hésitait le moins à interrompre l'Hyper puissance.) Mais, peu à peu, il arrivait à dépasser sa timidité et à le faire taire avant eux. Mais ça ne suffit pas. Cinq mois plus tard…

- Amérique, ce n'est pas la peine de te créer un double capable de t'interrompre.

- Un Alfred nous suffit amplement.

- Arrêtez, vous voyez bien que ce n'est pas un double d'Alfred. Intervint France.

Lui et Angleterre avait remarqué les efforts fournis par Canada pour se distinguer. Ils avaient préférés ne pas trop intervenir et faire comme si de rien n'était. Si Matthew voulait s'imposer, il valait mieux le laisser faire tout seul. Mais là, France n'avait pas pût se retenir. Ces deux nations étaient aveugles. Ou alors, elles étaient stupides. Ou les deux.

- Ne te mêle pas de ça, France. Lança une des deux nations.

Et vlan ! Une dispute démarra entre les deux nations qui avaient attaquées Canada, et qui maintenant reprochaient à Alfred ce qu'il leur avait fait, et Alfred lui même. Canada c'était tût, comme assommé par la remarque qu'on venait de lui faire. On le confondait toujours avec Alfred. Pourquoi ? Pourquoi personne n'arrivait à se souvenir de son existence ?

Il se retrouva complètement déconnecté de la réalité et ne revint qu'à la fin. Quand France le secoua pour lui demander ce qui n'allait pas. Ils étaient maintenant seuls dans la salle de l'ONU. Toutes les autres nations avaient désertées l'endroit.

- Quoi ? Ah… Ne t'inquiète pas Francis. Tout va bien, je suis fatigué. C'est tout… Mais ces yeux trahissaient bien plus que la fatigue.

- Il ne faut pas que ce que disent les autres te monte à la tête. S'ils ne sont pas capables de voir ce qui te différencie de ton frère, laisse-les. C'est leur problème. Le plus important c'est que ceux qui t'apprécient te remarquent.

- C'est si facile dit comme ça. Soupira le plus jeune.

- Je sais.

- France… Ce n'est pas la peine de t'inquiéter pour moi, tu sais. Depuis le temps, je suis habitué.

- Tu es sûr, Matthew hocha affirmativement la tête, je te laisse alors. Si tu as envie de me parler, tu sais comment me joindre.

-…

Canada regarda son ex-mentor partir et s'essuya les yeux. Un peu plus, et il se serait mis à pleurer devant Francis. Ses doutes recommençaient à le ronger. Et l'horrible hypothèse qu'il avait voulue oublié lui revint. Et si Alfred lui avait volé sa véritable identité ? Et si les autres ne se souvenaient pas de son nom de nation parce que justement il n'était PAS Canada.

« Amérique, m'a volé ton territoire… Il a prit ma place en tant que nation… Et Francis et Arthur l'on laissé faire… »

Il serra les poings de rages et de désespoir. Puis il essaya de reprendre contenance et sorti à son tour de la salle. Lorsqu'il revint chez lui, il enleva ses lentilles vertes et alla se nettoyer les cheveux qui retrouvèrent leurs blondeurs habituelles. Il sentait bouillir en lui une violente colère envers son frère et ses deux ex-colons. Ils lui avaient volés son identité, ils l'avaient privé de ce qu'il était réellement.

- Qu… Commença Kumajirou.

- JE SUIS AMERIQUE ! Le coupa Matthew en le prenant violemment dans se bras.

- Quoi ?

Matthew posa lourdement l'animal sur le carrelage. L'ourson regarda son maitre sans trop comprendre. Pourquoi Matthew venait-il de lui dire qu'il était Amérique ? Et pourquoi l'avait-il amené dans la cuisine ?

- J'ai des choses à faire, Kumajirou, et je ne veux pas te voir trainer dans mes jambes. Tu vas rester dans cette pièce jusqu'à ce que je t'autorise à sortir.

Outch, la voix de Canada était sèche et son ton ne tolérait aucunes répliques. Il n'était pas dans son état normal. L'ours fixa son maitre l'air interrogateur, mais Matthew se détourna et sorti de la pièce, il fit tourner la clé pour enfermer son animal à l'intérieur.

« Maintenant, passons aux choses sérieuses. »

Il allait d'abord s'attaquer au premier responsable de sa situation. Il s'occuperait d'Arthur et Francis après. Et il s'arrangerait pour leur faire regretter leur trahison. Canada était en colère, et quand c'était le cas, il valait mieux ne pas être l'objet de sa fureur. Il allait récupérer son véritable nom, que ça plaise ou non aux autres nations.

Oui, Canada était devenu fou, et ne se rendait pas compte de l'imbécillité de son raisonnement. Il pensait avoir trouvé la réponse qu'il cherchait, et même si une toute petite partie de lui l'implorait de réfléchir encore un peu, il était persuadé d'avoir raison.

Quelques jours plus tard, Matthew se rendit chez son frère. Bien sûr Amérique ne se doutait de rien (il était même incapable d'imaginer Matthew vouloir lui faire du mal) Et l'accueillis donc comme d'habitude. Ce qui ne fit qu'augmenter la haine de Canada envers lui. Comment osait-il lui parler comme ça après ce qu'il lui avait fait ? Et pourquoi lui parlait-il tout court, d'ailleurs, alors qu'il l'ignorait superbement aux réunions.

- Au fait, Mattie, c'est quoi ce paquet dans tes mains ?

Canada se retint de sourire, en sachant très bien qu'il serait mauvais et que ça risquait d'éveiller les soupçons de son frère. Il se força donc à parler normalement et tendit le paquet à son frère en lui affirmant qu'il avait eut envie de lui faire un cadeau.

- Un cadeau ! Un cadeau ! Fait voir ! C'est quoi ? Alfred attrapa le paquet tout excité, comme les enfants quand ils ouvrent leurs cadeaux de Noël.

- Des biscuits aux pépites de chocolat. Répondit simplement le cadet en réprimant la tendresse qu'il ressentait en voyant Amérique s'exciter ainsi. Mais ce n'était pas le moment de se laisser aller à ses émotions.

« Tu es un vrai gosse, brother. Un sale gosse dans la peau d'une puissance, mais sale gosse quand même »

- Tu les as fait toi-même ? Ils sont délicieux. T'es vraiment trop gentil, brother. T'auras le droit à des hamburgers en partant. *Gloup*

Là il venait d'en avaler deux d'un coup. Le plan du Canadien marchait mieux que prévu. Les effets de la drogue, qu'il avait inséré dans les cookies n'allaient pas tarder à se faire sentir, et Alfred n'aurait pas le temps de comprendre ce qu'il se passait. Stupide Amérique, il allait bientôt payer pour ce qu'il lui avait fait. Pendant ce temps, l'Hyper-puissance avait finit de manger tous les gâteaux, enfin presque. Il en avait laissé un. Pas grave.

- C'était vraiment très bon. Allez vient, je vais te montrer quelque chose.

Il se leva d'un bond et fit signe à son frère de le suivre. Matthew ne bougea pas, un sourire machiavélique aux lèvres. Il s'en fichait maintenant que son frère s'en aperçoive. Il était déjà trop tard. Voyant que Matthew ne le suivait pas, Alfred se retourna. Soudain ses jambes flageolèrent et la pièce se mit à tourner autours de lui. Il dû se raccrocher au mur pour ne pas tomber. Oulah, que ce passait-il ?

- Y avait quoi dans tes biscuits ? Je ne me sens pas très bien.

- Il y avait tout pour faire des biscuits, brother. Répondit le cadet d'un ton satisfait.

- Matthew, qu'est-ce-qui se passe ? C'est quoi ce sourire ? Oooooh. Je ne me sens vraiment pas bien. Matt… Les gâteaux… Alfred s'écroula par terre et s'évanouit.

- Aurais-je oublié de préciser, que mon cadeau était un cadeau empoisonné ? Ricana Canada en soulevant l'Américain et en le trainant au sous-sol.

En effet, Canada avait bourré les gâteaux de somnifères très, très puissants. Il y en avait suffisamment dans chaque biscuit pour que la nation ne puisse résister et dorme comme un gros bébé pendant un bon moment. Pendant ce temps, le Canadien aurait le temps de réfléchir à la suite des évènements.

Quand Alfred se réveilla quelques heures plus tard. Il était seul, attaché à une chaise, dans son propre sous-sol. Sa tête lui faisait mal, il avait l'impression que des centaines de martin-pêcheur lui picoraient le crâne à l'aide de leurs petits becs. Il secoua la tête pour tenter de se débarrasser de ces importuns invisibles.

« Aïe… Mais, que m'est-il arrivé ? »

Ah, il se souvenait. Matthew était venu chez lui pour apporter des biscuits. Et après, il se souvenait plus très bien. Le sourire de Matthew lui revint alors à la mémoire. Non, ce sourire qu'il avait vu… Ce ne pouvait pas être son petit frère ! Ce sourire était mauvais, typique de quelqu'un qui aurait voulu le blesser. Son petit frère n'était pas comme ça ! Il était incapable de lui faire du mal. Pourtant, il se souvenait s'être évanoui après les gâteaux préparés par son frère. Et ce sourire…

- Non ! Non ! Ce n'est pas possible ! Matthew ! Quelqu'un !

Personne ne lui répondit. Il était bel et bien seul. Il essaya de se défaire des liens qui le retenaient. Mais ils étaient serrés très forts. Bon, il était coincé et si personne ne venait l'aider, il risquait d'y rester pendant un bon moment. Il soupira. Lui le héros attaché sur une chaise dans sa propre maison. Si Angleterre ou Russie était là, il rirait bien tient. Quoique leur aide serait la bienvenue… Russie !

- Le soviétique veut conquérir le monde !

Pourquoi n'y avait-il pas pensé plus tôt ! Russie c'était servi de son frère, d'une manière ou d'une autre, pour l'écarter de son chemin !

- Tu vas me le payer Ivan ! On ne m'enferme pas sans conséquences. I'M A HEROS ! Brailla-t-il dans le vide.

Il gesticula pendant un bon moment, hurlant des insultes à l'égard de la nation russe. Quand il eut fini, il respira un bon coup. Non, Russie ne serait pas contenté de le l'attacher à une chaise. Il l'aurait attaché dans un coin sombre avec des chaines. Dans le cas ou il l'aurait laissé en vie. Peut être qu'il attendait quelque chose de lui.

- Tu ne tireras rien de moi Russie !

Pendant ce temps, Canada était rentré chez lui et c'était replié dans un coin. Il ne pouvait pas s'empêcher de trembler. Ce qu'il venait de faire le terrifiait autant qu'il le réjouissait. Après avoir drogué son frère et l'avoir enchainé avec des chaines bien épaisses, il avait fermé toutes les portes à clé au cas où. Et ce n'était pas choses ne faisaient que commencer. Ces traitres n'avaient pas finis de payer ce qu'ils lui avaient fait subir. A la prochaine réunion, il s'occuperait d'Angleterre. Et, comme personne ne se méfiait de lui chez les Britanniques, il allait pouvoir se servir d'eux. De toute façon, Ecosse ne refusera pas d'enquiquiner son petit frère. Il attrapa le téléphone.

- Allo ? Gwen ?

- Qui ose me déranger? Si c'est toi, tête de paillasson je te jure que ça va être ta fête ! C'est pas parce que…

- Gwenaël… C'est Matthew.

- Qui ? Ah oui. Excuse-moi Matt, je croyais que c'était ce sale rosbif qui me sert de frère.

- J'avais crût comprendre. C'est à propos d'Arthur que je t'appelle.

- Qu'as fait encore cette espèce d'imbécile ? Sa magie a encore fait des siennes n'est-ce-pas ? Pas trop de dégâts ?

- Non… Arthur n'a pas fait de magie. En fait, j'aimerais que tu lui jettes une malédiction. Est-ce-que tu pourrais faire en sorte que… Il expliqua son plan à Ecosse

- Quoi ? Ma foi, ça m'a l'air intéressant comme blague, hihihi. Tu me raconteras comment ça c'est passé ?

- Oui, oui.

- Je sens que nous passerons un bon moment, Ecosse ricana, combien de temps ?

- Hum ? Ah, je te préviendrais quand tu pourras lever le sort.

- J'espère que tu feras durer ça pendant un petit moment. Je t'en veux moins de m'avoir dérangé.

- Il est quelle heure chez toi ?

- Une heure du matin.

… Oups. Il avait oublié le décalage horaire entre l'Europe et l'Amérique. Il s'excusa auprès de la nation écossaise. Puis il alla se préparer pour la prochaine réunion. De son coté, Gwenaël ne se recoucha pas et alla farfouiller dans ses grimoires. Pour lancer cette malédiction, il allait avoir besoin d'une formule dont il ne se servait pas souvent.

- Ah la voilà, ce que j'aimerais voir la tête d'Arthur quand il va comprendre ce qui lui arrive. J'aurais dû demander à Matthew de prendre des photos tient.

Il prit le livre et commença à tracer un cercle celtique. Puis il récita la formule plusieurs fois. Son aura rubis se déploya autours de lui. Bientôt, la pièce toute entière devint rouge et un mince filet de lumière s'éleva et fila vers la maison d'Angleterre, avant de s'enrouler autours des jambes de la nation et de disparaître. Angleterre gémis un peu, mais ne se réveilla pas.

- Voilà, j'ai accomplis ma part du contrat. A Matthew de jouer maintenant. Se réjouit Ecosse en ne se doutant absolument pas de ce qu'il venait de faire.

Lorsqu'il se réveilla, Arthur sentit que quelque chose n'allait pas. Mais comme il risquait d'être en retard à la réunion, il n'essaya pas d'en savoir plus. Il s'habilla en vitesse en pestant contre sa longue nuit. Mais pourquoi avait-il dormi aussi longtemps ? Il n'avait pourtant pas but d'alcool.

- Je ne suis pas de bonne humeur. J'espère, que ce bloody Alfred. Hurg

Il s'effondra sur le sol au moment ou il prononça le nom de son ex-colonie, il eut une violente crampe dans l'estomac. Son corps vira légèrement au rouge, puis reprit sa couleur normale.

- Raaaah ! Ce n'est pas mon jour aujourd'hui.

Il se rendit donc à la réunion et s'installa à coté de Francis en râlant et en lui apprenant qu'il se mettait là juste pour le surveiller au cas où il voudrait faire des bêtises. France sourit, habitué à ce genre de remarques. Il faut dire qu'Arthur lui en sortait une de ce genre à toutes les réunions. Et ça ne l'empêchait pas de faire des bêtises, d'ailleurs.

Un peu plus tôt avant la réunion.

Matthew venait d'arriver au QG de l'ONU, il rencontra une nouvelle fois Prusse. Même s'il n'était plus une nation à part entière, il suivait toujours son petit frère et arrivait parfois à s'infiltrer dans la salle de réunion à l'aide de ses deux compères.

- Ah, te voilà Matthew… tient, tu as reprit ta couleur naturelle ?

- Oui. Répondit l'autre d'un ton faussement joyeux.

- Pourquoi as-tu mis les vêtements de ton frère ? Je ne voudrais pas te blesser, mais…

- Ne t'inquiète pas pour moi, tout va bien. J'ai enfin trouvé ce que je cherchais.

- Heu, Prusse venait de voir une lueur cruelle dans les yeux du Canadien, t'es sûr que ça va ? Il n'y a aucun problème ?

- Ne t'inquiète pas pour moi. Je ne paierais plus pour les gaffes de mon frère. Plus jamais.

Pourquoi, mais pourquoi, Gilbert avait-il un mauvais pressentiment. Canada se dirigea vers la salle de réunion, mais Prusse n'eut pas le loisir de le suivre. Il se fit attraper et mettre à la porte. Il ne parvint pas non plus à prévenir France, et Espagne était introuvable. Les deux étaient sûrement à la réunion. Bon, il ne restait plus qu'à espérer que tout se passe bien. On parlait de Canada là, ça ne pouvait pas être bien grave. Même si la lueur cruelle qu'il avait vue dans ces yeux ne lui disait rien qui vaille.

- Bon, nous pouvons commencer la réunion, maintenant que tout le monde est arrivé. Commença Ludwig.

- Attend, il manque quelqu'un. L'arrêta Arthur.

- Ce crétin d'Amérique est ici.

- Voyons, vous voyez bien qu'il s'agit de Canada.

- Tu te trompes France. Je suis Amérique.

La réponse de Canada jeta un froid dans la pièce. Francis regarda son ex-colonie les yeux exorbités. Bon d'accord, il était peut être habillé exactement comme Amérique, mais il savait quand même à quoi ressemblait son ancien fils adoptif non ? A côté de lui, Angleterre pouffa.

- A force de te mêler de tous, ça finit par te retomber sur le coin de la figure. Stupid frog.

- Arthur, je ne suis pas aussi crétin que toi ! Je sais reconnaître mes ex-colonies quand j'en vois une !

- On vient de te dire qu'il ne s'agissait pas de Matthew mais d'Alfred !

Pouf ! Arthur vira au bleu nuit. Il se détailla l'air effaré tandis que plusieurs nations pouffaient de rire. Angleterre commença à jurer et Matthew esquissa un sourire. Ecosse n'avait pas manqué son coup. Maintenant, à chaque fois qu'Arthur prononcerais les mots Alfred » ou « Amérique » Il changerait aussitôt de couleur.