FANTASTIC TALES

The Beauty and the Niffler

Auteur : Angelscythe

Genre : Fantasy/Fantastique(dépend comment vous le voyez), UA, romance ? Conte

Couple : Ouip. Mais lesquels ?

Disclaimers : Tous les personnages appartiennent à J.K Rowling un IMMENSE merci à elle. Moi, je me contente de jouer avec les personnages. Bonne lecture !

PS : J'appelle « Norbert Dragonneau » Newt parce que je l'ai toujours appelé comme ça. Les autres noms sont normalement traduits ! (… Bon je me trompe peut-être sur l'orthographe de certains noms, désolée.)


Prologue

Il n'était pas une fois, une petite ville paisible dans la forêt de Dean. Les maisons se dressaient comme des champignons et il y avait toujours de bonnes odeurs ici le boulanger avec son pain là le boucher qui laissait sécher ses saucissons par-là les étals gorgés de fruits et légumes de la saison poussant dans les vergers et les champs qui entouraient l'endroit. Et que dire du doux effluve de la rivière qui flottait jusqu'à eux que les pêcheurs y fassent des prises ou pas.

Comme tous les matins, tout aurait dû s'écouler de façon plus ou moins monotone entre les chasses dont les coups de feu faisaient voler les oiseaux et les discussions entre voisins. Pourtant, cette fois, quelque chose changea…

On entendait une cavalcade au loin.

Une cavalcade qui éloigna les pêcheurs, qu'ils aient javelot, filet ou canne à pêche, de la rivière une cavalcade qui poussa le boulanger à quitter son four pourtant à l'œuvre une cavalcade qui inquiéta les mères avec leurs enfants… Mais aucun fléreurs ou chien ne s'en alertaient. Les citoyens pouvaient s'en rassurer, pourtant, ils redoutaient. Il fallait dire que lorsqu'on entendait de telles cavalcades, c'était souvent le signe que les gardes moldues survenaient ! Toujours, ce petit village craignait qu'on découvre que si leurs pâtisseries étaient si dorées, leurs plantations si généreuses, et leurs rivières si remplies, c'était à cause de leur magie.

Leur magie noire comme les houspillaient constamment les moldus…

- C'est une diligence ! Cria une voix.

Un homme avait utilisé un sort de lévitation pour grimper sur un toit et voir ce qu'il se passait.

Le mot se propagea à travers la ville avec l'aide du bouche à l'oreille paniquée et rien de plus. C'était bien souvent plus efficace que n'importe quel sort. La peur farouche.

En entendant la cohue parmi les villageois, un homme dans la trentaine se hâta vers les portes du village. Quoique ce ne fut pas exactement des portes mais plutôt une délimitation brute entre les pierres beiges et la pelouse verdoyante. Là où les briques devenaient brusquement de la terre battue. La même terre battue qui supportait si difficilement la calèche surchargée qu'on voyait venait vers eux. Elle était conduite par des cheveux à la robe café au lait, la crinière blanche se prenant dans le vent.

Cet homme portait non seulement une baguette à sa ceinture mais aussi une carabine. Il était d'ailleurs l'un des seuls à faire usage de cette « frivolité » de moldu…

Il s'avança bravement sous le regard des mères et des filles, des frères et des fils. Certains hommes approuvèrent même d'un grognement alors qu'il allait vers le devant du véhicule.

Sans crainte, ou était-ce tout comme, il leva les bras devant les cheveux. L'homme âgé qui se trouvait sur l'assisse tira de toutes ses forces sur les rênes en donnant un ordre sec aux équidés. La terre vola et devint poussière, portée par le vent pour s'écraser sur le visage de l'homme qui ne cillait pourtant pas alors qu'elle venait s'y coller.

- Hola ! Fit le chauffeur à ses bêtes qui renâclaient et tapaient du sabot.

De la fumée sortait de leurs naseaux à cause de l'air frais et des efforts combinés.

- Bonjour, Monsieur.

- Bonjour. Répondit l'homme en s'approchant du conducteur.

- C'est bien le village de la Forêt de Dean ? S'assura-t-il avec un sourire poli.

Sans lui sourire, l'interlocuteur hocha la tête et il ne manqua pas le regard argenté vers le canon de son arme.

- Je crois que j'ai loué une maison ici.

Sur ces mots, il sortit un parchemin qu'il jeta à l'autre, le laissant le rattraper et l'ouvrir. Le papier fut inspecté avant d'être rendu à ce nouvel habitant.

- Je suis navré de vous inspecter comme ça. Nous craignons l'inquisition moldue en ce moment.

- Je viens d'un endroit où il y avait beaucoup de moldus. Répondit-il. Et nous faisions des affaires florissantes tellement ils aiment ce que nous faisons. Tant qu'ils ignorent comment. Ajouta-t-il avec un sourire mutin.

Il ajusta ses lunettes en demi-lune alors que son œil brillait d'une lueur tout aussi taquine.

Et il y avait vraiment de quoi. Utiliser la magie pour revendre aux moldus était habituellement interdit. À moins d'avoir une dérogation…

- Je suis Albus Perceval Wulfric Brian Dumbledore. Se présenta le vieillard en se penchant sur la calèche pour lui tendre la main.

L'homme vint la serrer en retour.

- Percival Graves. Juste Percival. Sourit-il.

- Nous voilà avec un point commun. Rit l'étranger, soulignant la prononciation commune de leurs noms.

- Venez. Je vais vous mener à la ville. Il faudra aller voir notre Maire pour valider votre présence.

- Pourrez-vous décharger mon chargement pendant ce temps ? S'assura-t-il.

Percival acquiesça d'un mouvement de tête et il attrapa une rêne pour emmener les chevaux. Il ne doutait pas que cet Albus pourrait décharger seul, puisqu'il avait bien chargé tout seul, mais être au service des personnes âgées n'était jamais un détail négligeable.

µµµ

La ville n'était vraiment plus loin et ce fut une question de temps avant qu'ils arrivent devant la maison en question. Bien qu'ils aient dû faire le tour pour éviter de passer une calèche si imposante dans les rues. Évidemment, ils auraient pu utiliser un sort pour réduire la largeur de l'attelage mais cet Albus voulait en profiter pour découvrir les environs. Là encore, question d'intérêt, mieux valait se plier à cette folie.

Enfin, ils étaient dans la cour d'une chaumière fort charmante, comptant deux étages et même une cave, bien qu'on n'y accédait pas par la maison. Son toit bombé en paille s'accordait aux autres.

À force de discussion avec Percival, le vieux Dumbledore avait pu prendre note d'où se trouvait la Mairie. Si on pouvait l'appeler ainsi. Le village restait un village de Sorcier et la place n'était pas toujours la plus profitable même s'ils utilisaient des tours de passe-passe et autres sortilèges. La Mairie n'en changeait pas moins qu'elle était surtout la maison du Maire. Laissant au soin de Graves de tout décharger, le nouvel habitant partit en quête de ladite Mairie, qui n'en était pas une, serrant ses parchemins dans sa main.

Percival se dirigea donc vers la calèche et il dégaina sa baguette, lançant un sort pour que les bagages se décrochent et filent dans la maison dont la porte était ouverte. Alors qu'il les convoyait avec rapidité mais attention, la carriole s'ouvrit, le faisant sursauter. Juste légèrement, juste assez pour faire rire une jeune femme aux cheveux blonds et bouclés comme une couronne divine. Elle souleva les pans de sa robe bleue foncé et sauta au sol.

- Ne vous inquiétez pas, vous ne pouviez pas savoir. Assura-t-elle. Percival Graves, n'est-ce pas ?

Comme elle lui tendait la main, il immobilisa son sort pour l'attraper et la serrer.

Ils entendirent un soupir et la blonde se pencha vers lui.

- Ma sœur n'aime pas que je monopolise l'attention.

- Ce n'est pas ça ! Protesta celle-ci.

Lorsqu'elle sortit, elle exhiba une très courte robe, dans les tons beiges, même avec des manches courtes mais par-dessus un pantalon en cuir. Voilà qui était surprenant. Elle planta son regard brun dans le sien avant d'avoir un petit soupir en descendant la dernière marche.

- N'ayez pas cet air là, Monsieur Graves.

- Tina dit que ça se fait beaucoup de là où on vient. Répondit la blonde en prenant le bras de l'autre femme.

- Bien sûr que ça se fait ! Protesta-t-elle.

- Et ce n'est pas avec cette attitude que tu vas avoir un mari ! Continua la première en riant.

Alors qu'il reprenait son sort, maintenant la stupeur passée, Percival entendit du bruit venant de la calèche.

- Oui, nous sommes trois.

C'était encore la voix de la blonde qui n'était pas rentrée et qui se pressait contre sa sœur à la chevelure noire. Une singularité qui aurait pu amuser l'homme tant elles étaient différentes, l'une femminine, l'autre masculine l'une aux cheveux bouclés d'or, l'autre aux cheveux de jais raide…

Mais il se figea en voyant la dernière se dépatouiller dans sa robe blanche. Elle portait un halo de cheveux châtain à mi-chemin entre la coiffure de la blonde et de la brune et son visage fin ressortait d'autant plus que ses timides lèvres étaient soulignées de rouge, que ses yeux bleu-vert pétillaient.

Tous les bagages se fracassèrent au sol alors qu'il regardait cette apparition.