Chapitre 1 :Le commencement
« Alors que le soleil se couchait, que les vagues se déversaient sur le sable chaud et doux, j'avançais vers l'autel dressé sur la plage pour l'occasion. Le mont Fuji-sawa touchait le ciel rosit par cette douce soirée . Alors que tout le monde semble me regarder, j'avance lentement drapée de ma robe blanche vers mon futur époux souriant. Je ne réalise pas encore, serait-ce un rêve ? »
-Sanaee ! Sanaee ! Réveille-toi bon sang !
-Laisse moi tranquille Yukii !
-Yukari ! Sanae ! Vous êtes la ?
-Kumi est arrivée, allez la marmotte on se lève c'est le jour J .
Elle me chatouilla, ce qui me mit dans un état d'excitation, je voulu riposter et lui lançait mon oreiller a la figure. Elle se mit a rire et me menaça de manger toutes les crêpes si je ne descendait pas. Avant de sortir, elle me tira la langue et me dit :
-Allez, Chef, sinon tu vas rater le coup d'envoi.
Je souris, et replongeait sous la couette, j'étais tellement fatiguée, les événements de ces derniers jours m'avaient achevée. A contre cœur, je finis par sortir de sous la couette
-J'étais tellement au chaud.
-Sunny, tu es réveillée ?
Ma mère venait d'entrer, elle me prit dans ses bras, et me serra fort contre elle.
-Comment vas-tu, mon soleil ?
-Je vais bien maman merci, et toi ?
-Quelle question, rit-elle, je me suis levée tôt, j'ai préparé le petit déjeuner pour ton père et ton frère, la lessive est faite, une journée tout a fait banale.
-J'espère que tu aura le temps de te préparer au moins ? Je compte sur toi.
-Ne t'en fais pas mon cœur, allez rejoint tes amies, elles ont commencées sans toi.
Je lui offrit un dernier sourire, et descendait a toute allure dans les escaliers
-Les fiilles ! J'espère qu'il en reste au nutella sinon je fais un malheur
-Coucou, Sanae.
-Salut Kumi
Je m'installai a table, a côté de Yukari, elle avait passée la nuit a la maison, elle était ma meilleure amie et l'avoir près de moi me réjouissait toujours beaucoup. Nous n'avions pas eu beaucoup le temps de nous voir ces deux dernières années. Maman et Papa m'avaient annoncé la nouvelle de leur divorce, peu de temps après le départ de Tsubasa au Brésil. Ça a été terrible, avec le championnat national, je ne m'étais rendue compte de rien. Papa avait décidé de partir pour Tokyo. Ce n'était qu'a une heure en train, mais ça me faisait mal de ne plus le voir. Nous étions tellement proches. Je me souviendrai toujours de cette nuit-la. Je m'étais enfuie de la maison en pleurant, j'ai couru le plus vite possible vers le maison de Ryô. Seul mon grand-frère avait pu me réconforter.
« -Sanae, c'est toi? Mais que t'arrive-t-il ma chérie ? Pourquoi pleure-tu ?
-Ce n'est rien Mme Ishizaki.
-Quand tu m'appelle Madame, il y a toujours un problème. Qu'est ce qu'il t'arrive mon cœur ? Je te connais depuis que tu es toute petite.
-Est ce que Ryô est la ?
-Bien sûr mon ange, monte.
Je lui sourit avec reconnaissance malgré mes larmes. Avec Ryô, on se connaît depuis le jardin d'enfant, même si il passe son temps a me contrarier, je l'aime beaucoup. Il est celui qui me connaît le mieux.
Je poussais sa porte sans me soucier de frapper.
-Eh ! Sanae ! Tu pourrais au moins frapper avant d'entrer, imagine que...Qu'est ce qu'il y a ?
Il se précipita vers moi lorsqu'il aperçut mes larmes.
-Qu'est ce qu'il y a ? Tu a un problème avec Tsubasa ? »
Pour le coup ça l'avait fait sourire, il avait passé la nuit a la réconforter et finalement, elle resta dormir chez lui. Le lendemain, elle était rentrée. Ses parents avec eu une longue conversation mon frère et moi, et un mois plus tard papa partit. Un an plus tard, il venait nous annoncer qu'il partait vivre en France. Ça m'avait complètement chamboulée. Il était maigre, ses yeux étaient cernés, ses yeux mornes. Alors j'avais pris mon courage a deux mains et j'avais quittée ma patrie, mes amis, ma famille pour Paris . Je m'y suis assez vite habituée, m'occuper de mon père était primordiale. Il a finit par retrouver le sourire, au bout de quelque mois. J'avais essayé de faire de la danse classique dans un grand conservatoire de Paris. Tous mes professeurs me trouvaient gracieuse et d'une superbe souplesse. En même temps avec les sports de combat que je pratiquait au Japon, je n'avais pas de problème de ce côté. J'étais toujours aussi passionnée par le foot, moi qui pensait qu'un terrain sans Tsubasa ne m'attirait plus, je m'étais trompée. Malgré la séparation, nous nous écrivions et nous appelions souvent. Pour mon premier Noël en France, il était venue me voir . C'était une surprise et en même temps le cadeau de Papa, c'est lui qui avait payé le billet. Rien ne m'aurait fait plus plaisir. Puis une semaine après son départ ma vie a basculée. Un paparazzi nous avaient filée alors que nous nous promenions sur les Champs Élysée, j'avais fait la une d'un journal sportif et deux jours plus tard, une agence de mannequinat me contactaient. C'est vrai que j'avais changée depuis mon séjour en France, mes cheveux avaient poussés, il m'arrivaient au milieu du dos, j'avais grandie, et je m'étais affinée avec la danse, un petit rat d'opéra se devait d'être tel un roseau selon mon professeur. Je me maquillais les yeux, qui aux dires de beaucoup de personne étaient magnifiques. Je faisais du sport pour me muscler, bref, en l'espace d'une année j'étais devenue un superbe mannequin, et je posais pour toutes les grandes marques. Je m'étais découvert une nouvelle passion, vendre du rêve aux jeunes filles. Car moi aussi j'ai été complexée. Tsubasa avait imposée seulement une restriction a ma carrière : ne jamais poser en sous-vêtements ou nue. J'étais d'accord.
-Sanae, mais qu'est ce que tu fais, passe moi le pot de Nutella.
Je sortis de mes pensées et me tournaient vers elle en souriant :
-Tu m'as vraiment manquée, tu sais.
-Oui je sais, si je n'avais pas été la, tu te serai empiffrer de chocolat et tu aurais craquée ta robe.
Nous rîmes de bon cœur, tellement longtemps...
-Les filles, regardez !
Nous dirigeâmes notre regard vers la télé, c'était l'équipe championne du monde.
-Mesdames, Messieurs, bienvenue dans notre émission spécial football ! Nous accueillons l'équipe championne du tournoi mondial, la génération en or. Applaudissez l'équipe nationale !
On vit Tsubasa, Kojiro, Genzô, Ryô, Jun, hikaru, Jito, Ken et tous les autres entrer.
-Félicitations, pour votre victoire, voilà trois semaines que vous avez brandie la coupe du monde et le Japon est toujours en effervescence, comment vous sentez-vous ?
-C'est toujours l'euphorie dans nos cœurs, dit Tsubasa, on est tellement content, on souhaite remercier tous nos supporter, nos familles nos amis. C'est un rêve d'enfant qui se réalise.
Pendant une heure, chacun parla, on parlait des clubs dans lesquels ils iront jouer, des impressions, de leurs sentiments, ils semblaient passer un agréable moment. Pour clôturer l'émission, le présentateur se tourna vers Tsubasa.
-Tsubasa, c'est aujourd'hui un jour spécial pour vous, n'est ce pas ?
Il rougit comme un écolier, ce qui fit rire ses coéquipiers.
-Oui, c'est vrai.
-C'est l'année de tous les succès, il lui fit un clin d'œil, épouser Miss Japon n'est pas donné a tout le monde. Vous êtes heureux ?
-Très, j'ai hâte d'être a cette après midi.
Sur ce Yukari coupa la télé :
-Tu entends, il a hâte alors allons-y !
Je montais me changer en vitesse, maquillage léger, habit décontractée, j'ai cru que Yuki allait s'évanouir, quand elle m'a aperçue.
-Tu es sûre que tu veux séduire quelqu'un aujourd'hui ?
-Laisse la, Yukari, je pourrais augmenter de grade, passer de demoiselle d'honneur a mariée, fit malicieusement Kumi
-Finalement, je crois pas que tu tiendra ma traîne toi, tu serais capable de me l'arracher, lui répondis-je.
C'est dans la bonne humeur général, que l'on se rendit au Ryôkan ( sorte de gîte ou on profite des sources thermales), loué pour l'occasion. Yayoi et Yoshiko, nous attendaient a la porte. Elle m'embrassèrent ainsi que les filles puis on se dirige vers « ma suite » lieu des préparatifs.
-Sunny, tu as bien dormi ?
-Bien sur, Yayoi, pourquoi cette question, j'ai une sale tête ?
-Non mais a ta place j'aurais été excitée comme une puce.
-Je suis d'accord avec elle, dit Yoshiko, mais pour ça il faudrait encore que Hikaru me fasse sa demande.
-T'as presque autant de chance de le voir a genoux, que de voir Ryô devenir capitaine de l'équipe, allez les filles au boulot !
-Oui Yukari, répondirent-on en cœur
-Vous vous rendez compte qu'il est 11h et que la cérémonie est a 18h ? Seulement 7h pour que Sanae soit parfaite.
Nous avons passée l'après-midi entre maquillage, robe, fou rire, et amusement. On s'étaient détendue aux sources thermales, on m'avait maquillée , coiffée simplement, je ne voulais rien d'extravagant. Tsubi m'a toujours dit que j'étais magnifique au naturel et que mon sourire était un véritable soleil. Quand il m'avait dit ces mots alors qu'il me faisait sa demande, je me suis retenue de ne pas me transformer en fontaine. Alors que je passais ma robe, je me suis rendue compte qu'aujourd'hui mon rêve de petite fille, allait se réaliser. Il était 16h30 et les invités commençaient a arriver. Yuki réglait les derniers détails quand la mère de Tsubasa entra avec Daichi. Je me levait précipitamment
-Natsuko !
-Non, Sanae reste assise. Tu es magnifique ma chérie, Tsubasa a vraiment bien choisie, si tu savais comme je suis heureuse que tu sois ma belle fille. Je l'ai toujours désirée. Tu t'es toujours tellement bien occupée de mon fils, tu as toujours été adorable avec mon mari, Daichi et moi. Ce jour est une fête pour moi car j'ai gagné une merveilleuse fille.
-Oh, Natsuko, mes larmes coulaient sur mes joues, et pour une fois Yukari ne dit rien, je crois qu'elle était aussi touchée que moi.
-Je voulais t'offrir un cadeau, donne a Sanae Daichi.
-Sanae, c'est vrai que tu vas te marier avec mon grand-frère ?
-Oui mon chéri.
-Mais je voulais t'épouser .
-Quand tu sera grand, je t'épouserai.
-Oh chouette ! Tiens c'est ton cadeau.
Je le déballais, et trouvait une boîte a bijoux.
-Mais il ne fallait pas.
-Ouvre la Sanae.
Je soulevais le couvercle, et nichée dans un cousin, je trouvais une chaînette en forme auquel était accroché un pendentif en forme de cœur. Dessus était gravé :
« Le sourire d'une personne chère a nos cœurs, vaut le plus beau cadeau du monde »
-En espérant que tu gardera toujours ton sourire et que tu conservera également celui de Tsubasa.
-Merci, Natsuko
Je la pris dans mes bras et notre étreinte dura longtemps. J'aime tellement ma belle-famille. Mon futur beau-père m'a aussi rendu visite, je suis ravie de faire partie de leur famille. Alors qu'il partait Ryô et Tarô vinrent me voir :
-Sanae tu es superbe, me complimenta Ryô
-Merci ça me touche
-Personnellement je trouve qu'il n'en dit pas assez, essaie-tu de faire la concurrence aux 7 merveilles du monde ? Tarô rit de bon cœur en me prenant dans ses bras.
-Décidément, tous les hommes devraient faire un stage en France comme toi, pour apprendre a tourner des compliments aussi bien que tu le fais.
-Alors prête petite sœur ?
-Un peu angoissée.
-Tu ne devrais pas, me dit Tarô, tu es absolument magnifique, tu devrait voir Tsubasa, il est tellement perturbé qu'il a mis sa chemise a l'envers.
Tout le monde se mit a rire.
-Bon les garçons plutôt que de vous moquer de ce que vous appelez votre ami, allez vous en, on a encore quelques dernières touches a faire, Oust !
-Mais Yukii !
-Je te laisse ma belle, Tarô me fit un baise-main et s'en alla.
« Alors que le soleil se couchait, que les vagues se déversaient sur le sable chaud et doux, j'avançais vers l'autel dressé sur la plage pour l'occasion. Le mont Fuji-sawa touchait le ciel rosit par cette douce soirée . Alors que tout le monde semble me regarder, j'avance lentement drapée de ma robe blanche vers mon futur époux souriant. Je ne réalise pas encore, serait-ce un rêve ? Papa me tenait le bras, Kumi ma traîne, Yukari les alliances, Yayoi et Yoshiko les fleurs. Tsubasa était en costume, il était si beau. Tarô a ses cotés de me fit un joli sourire, Ryô mis ses pouces en l'air, quel singe celui-la. L'homme de mes rêves me prit la main, je ne pourrais pas vous dire ce qui s'est passé ensuite, tout ce dont je me souviens est d'avoir dit :
-Oui je le veux»
