Note de l'Auteur : Première partie, j'espère que ça vous a plus même si c'est le début barbant. ^^
N'hésitez pas à donner vos avis, c'est très important pour moi. :)
Je ne sais pas comment on peut s'organiser sur FF, vu que je suis une petite novice mais j'aime bien donner un fond musical ! ^^
Ref YT : [T9T17pdMhrY]
(J'arrive pas à mettre le lien, si quelqu'un sait avec quelles balises je veux bien ! xD)
Bonne lecture. =)
A ) Si j'avais su...
Je marchais dans les rues, évidemment, il faisait froid et pleuvait.
Les voitures passaient avec un vacarme et une odeur… Mais leur fumée était toujours moins toxique que l'hypocrisie ambiante dans ma famille.
Je m'appelle Nils Ratureau, 18 ans. J'aurais dû être heureux de n'avoir aucune maladie mentale au vu de ma famille vu que la méchanceté et la folie semblaient être génétique par chez eux, mais je restais de marbre. Je suis fils unique et j'aurais aimé avoir quelqu'un avec un avis. J'aurais aimé avoir une soeur, rien que pour la faire chier. Ou un frère, avec qui me confier et le faire chier ensuite. Ma mère était morte par dépression, à cause de sa bipolarité. Mon père était une personne en qui j'avais peu confiance, autant vous dire que je comptais bien m'en séparer au plus vite dès que j'aurais à partir. Ah, et oui, merci pour le "bon anniversaire" mental.
Je ne suis pas méchant, juste blazé. J'ai pas de véritables raisons d'être content. Pas de petite amie, encore moins d'amis, donc...Oui, je suis plutôt un garçon solitaire. Le peu d'amis potentiels que j'ai se résument au plus loin à un "Boujour ça va ? - Oui et toi ? - Très bien haha…". je vous laisse donc supposer ce qu'il en est de ma vie sociale. Pourtant je sortais pas mal.
Je passais devant une boutique, observant mon reflet pendant mon espèce de mise à jour mentale.
Mes cheveux bruns raides, mes yeux marrons feu et mon côté neutre me donnent un côté "ténèbreux" selon les filles qui veulent de mon déhanché. Hum, si vous le dites… Toujours est-il que je m'en fichais éperduement ; pourquoi j'aurais envie de filles ? Les sites internets s'en chargent très bien, et puis voilà. Les filles sont chiantes, s'en occuper est encore pire et ne parlons même pas de ce qui est de tenter de les satisfaire. Pire que des gouffres, elles se forcent à ne pas prendre la part de gâteau -que nous somme à leurs yeux- à cause de leur "régime", puis elles craquent et nous dévore avant de se resservir de suite. Donc, comprenez que les filles… Je ne les supporte pas. Ou mal.
Ah, j'avais aussi une peau légèrement mate. Légèrement parce que je ne sortais pas des masses. Me cacher dans ma chambre devait être ma spécialité, au point que mon père ne se posais même plus la question au sujet de si je suis rentré ou non. Oh, et puis, on m'a dit que j'étais plutôt bien battit, même si je n'étais pas spécialement grand.
A vous de me dire si c'est vrai ou non.
Dans la rue, il faisait toujours aussi froid, mais ça allait, j'arrivais devant ma porte. Droite, gauche, droite, gauche, j'alignais mes pas jusqu'à mon paillasson. C'était risible comment la porte à code ne servait même plus de barrage de sécurité. A quoi ça pouvait servir quand on habitait près de la mer la plus déserte possible ? Les autres villes faisaient ports ou plages très attractive, ma maison était juste d'un hameau avec de temps à autres des touristes recherchant la quiétude. Par contre, eux, faisaient du bruit.
Mais au final, je m'en fichais éperduement. Mon logement était tout aussi perdu que mes rêves, envies, ou même sentiments. Oui, j'étais totalement blazé. J'en avais vraiment rien à foutre de ma vie, tellement je la trouvais pourrie.
Je serrais d'une manière un peu rude la poignée ronde de ma porte antique en ébène massif. Celle-ci était scupltée de décorations recouvertes de feuilles d'or qui s'effritaient avec ma patience, dans le sens où à chaque fois que je désespérais sur ma misérable vie inintéressante, je me mettais à gratter la porte de l'intérieur de ma chambre. Celle-ci s'ouvrant vers l'intérieur de ma chambre, et que personne n'y rentre jamais, seul moi pouvait voir le bois aux taches plus rudes et des traces d'or aléatoires tant j'avais pu gratter à certains endroits.
Pour vous décrire ma chambre, c'est le type de chambre qui a l'air d'être tenu par un maniaque alors que le maniaque en question en a juste rien à faire. C'est juste une habitude parmis tant d'autres que je possédais, de ranger les choses à leur place. Par contre, j'étais un parfait procrastinateur quand je le voulais.
Ce qui voudrait dire : souvent.
Voir trop souvent.
Mais ça, encore une fois, je m'en fichais.
La porte de la maison grinça légèrement, me surprenant sur l'instant où j'allais entrer dans ma chambre. Je regrettai amèrement mon moment de laisser-aller et me retournai, prêt à mordre si mon père venait m'ennuyer...
Sauf qu'il me lança un carton pour les bras, et mordre un carton rempli de choses lourdes et volant dans les airs, c'était pas très pratique ni très sympatique pour mes dents.
"Bon anniversaire Nils !"
Je ratrappais au vol un carton, ni trop grand ni trop petit, mais assez lourd ce qui me fit plier des genoux lorsque je receptionnais l'OVI (Objet Volant Identifié, dur de ne pas identifier une boite). Et lorsque je me relevais en ayant mal au dos, mon père me fit un salut de la main alors qu'il m'affichait son dos. Il partait déjà de nouveau à son "travail". Il gagnait son salaire en tant que prostitué. Ce n'était pas bien difficile vu comment il était batti et bien préservé pour un homme de 50 ans. Ses cheveux grisonnant à peine, il avait l'air de rentrer dans la 40aine. Quelle famille, j'vous jure.
A peine revenu, déjà parti...
Je déposais les cartons au pied de mon lit en passant devant mon piano un peu poussièreux. Je ne me sentais pas très à l'aise avec, je ne savais pas pourquoi. Alors je le laissais, au bord. Et m'allongeait.
Encore une journée vide.
…
Et si j'osais au moins regarder le contenu du carton ?
Si seulement ça pouvait changer ma vie… Aussi palpitante que le Néant…
…
J'ouvris le carton et vis des bric-à-brac. Des bijoux, des photos… De maman.
Maman était bipolaire et était morte comme ça, un jour, de tristesse, comme je l'ai dit auparavant. Je ne l'avais jamais énormément aimé, comment je le pouvais ? Je ne me posais même plus la question. Toujours est-il que j'avais peur de savoir ce qu'il pouvait se passer dans son esprit...
Et par dessus tout ça, il y avait un petit carnet à spirales. D'oeil, c'était un format A5, avec une petite couverture en carton épais, recouverte de petites gravures dorées sur l'espèce de truc brillant par dessus. Sobre et joli.
J'ouvris une page au hasard. Page 65, une écriture fine et espiègle recouvrait de noir la page un peu jaunie avec le temps. Cependant ça semblait hatif et précipité.
"21/02 : Mes enfants, mes enfants ! J'ai tellement hâte de vous avoir ! Je sais comment je vous appellerai : Nils et Eden !"
Je me figeai. Quel autre enfant ?
... Eden ?!
Qui était-ce ?!
