HEY! Premièrement merci de vous aventurer sur ma fiction! Je ne m'attends pas vraiment à ce qu'il y aie beaucoup de "vues" car c'est un fiction que j'ai commencé sur un coup de tête pendant une de mes insomnies, alors cela ne peut pas être parfait!

Cette fiction est un remake/mix de plusieurs fictions anglaises que j'ai beaucoup appréciées (et qui sont: "Love without affection is Hate without the pain" , "The darkiest side of me", "Dancing with a friend" et "Caught in the Middle"), que j'ai traduites et remisé à ma manière. J'ai déjà quelques chapitres d'écrits et je ne peut que apprécier un avis!

Bonne lecture!

PS: Désolé pour les grands espaces, problème de copier/coller, ce sera réglé au prochain chapitre (si j'en poste un autre)!


Mardi matin. Elena était descendue déjeuner après sa douche. Stefan n'était pas encore réveillé. Elle attrapa la tasse de chocolat chaud sur le comptoir et y trempa ses lèvres. Elle grimaça. Brûlant, comme toujours. Stefan était encore sous la douche. Elle s'assit sur le comptoir et souffla délicatement sur le liquide chocolaté. Elle leva les yeux. Dans le salon, assis dans son fauteuil, se cachant derrière le journal quotidien, le deuxième frère vampire.

« Bonjour Damon. » Lança-t-elle, un sourire aux lèvres.

Il baissa son journal et laissa apparaître ses yeux bleus. Quelques secondes plus tard, il baissa totalement son journal. Un sourire en coin régnait sur ses lèvres.

« Bonjour Elena » Lui répondit-il, d'un air toujours aussi ironique. Il se leva de son fauteuil et s'avança vers la jeune femme. Il s'adossa au comptoir face à celui où elle reposait. Elena engagea la conversation:

« Dis, aujourd'hui Alaric va nous interroger sur notre leçon d'histoire, celle qui porte sur la guerre civile des Etats Unis, et… Je n'ai pas tellement pu réviser hier soir… Je me demandais si tu pourrais m'expliquer rapidement ce que j'ai besoin de savoir? »

Damon avait arrêter de l'écouter lorsqu'elle lui avait dit qu'elle n'avait pas pu réviser hier soir. Il savait pertinemment pourquoi. Il pouvait entendre les ébats d'elle et Stefan comme si il était dans la même pièce. Parfois, il se demandait si Stefan ne faisait pas exprès de gémir bruyamment, comme pour lancer une compétition. Mais Damon savait qu'Elena pouvait crier bien plus fort.

Lorsqu'il savait que ça allait être une longue nuit d'écoute, il s'imaginait, se visualisait avec Elena. C'était pervers et malsain, mais il n'avait pas d'autres options. Dans son esprit elle n'arrêtait pas de gémir et de crier son nom.

« Eh-oh? Toujours avec moi? » Elena le sortit de ses pensées.

Il hocha la tête. « Oui, je pourrais accepter d'être ton professeur pour une dizaine de minutes. » Se rattrapa-t-il, un sourire malicieux aux lèvres.

Alors il lui expliqua les principaux événements de la Guerre Civile et ils rigolèrent des mésaventures personnelles que Damon lui raconta. Une fois qu'Elena eut en tête sa leçon et que Stefan descendit, le couple s'en alla en cours.

Bizarrement, le trajet dans la voiture de Stefan fût silencieux. C'était un silence embarrassant et lourd. Elena avait, à de nombreuses reprises, creusé dans son esprit pour trouver un sujet de conversation durable, mais en vain. Alors elle se contenta de regarder le paysage à travers la fenêtre.

Arrivés devant le lycée, Caroline, Bonnie et Matt étaient en pleine discussion à propos du dernier devoir de biologie. Carolin fût la première à remarquer leur arrivée. Elle remarqua au loin la tension entre les deux ''adolescents'': Pas de dialogue, pas de gestes tendres, même pas de regards…

« Tu sais ce qu'il se passe entre eux? Ils ont l'air de se disputer souvent, en ce moment… Je commence à m'inquiéter que Elena ne m'en ait pas encore parlé… » Enchaina-t-elle d'une traite.

« C'est sûrement passager. » Assura Bonnie.

Lorsque le couple arriva à leur hauteur, Caroline engagea la conversation en essayant d'être naturelle.

« Hey, on vous attendait, vous venez? » Lança-t-elle.

Stefan acquiesça. Le groupe commença à s'avancer vers les couloirs de l'établissement et Caroline s'empressa de s'avancer vers Elena et la saisit par le bras.

« Il faut qu'on parle, toutes les deux. » Lança-t-elle accompagné d'un regard presque meurtrier.


La journée fût très longue. Une journée épuisante et plus ennuyeuse que jamais. Les cours d'une heure semblaient en durer cinq et la pause déjeuner n'avait pas été très riche en bavardages.

Arrivée au manoir, Elena était rentrée seule. Stefan avait encore un cours de philo et d'histoire-géographie. A son plus grand soulagement, le professeur de sport d'Elena était absent. Elle avait appréhendé de devoir faire des tours de terrain pendant une demi-heure et elle était sauvée. Quelques instants après avoir passé la porte principale de la maison des deux frères, Elena laissa tomber son sac au sol et poussa un soupir exténué. Elle alla s'allonger dans le canapé, respirant profondément et fermant les yeux pour mieux apprécier la sensation des coussins moelleux se courbant sous son poids. C'est ce qui lui fallait. Elle se détendit ainsi pendant vingt bonnes minutes avant de tomber dans un profond sommeil.

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Vers 10 heures du soir, Elena ouvrit enfin les yeux. Elle n'était plus dans le canapé du salon mais dans un lit qu'elle ne connaissait pas. Dans une chambre qu'elle ne connaissait pas. Confuse, elle se releva en position assise. Elle examina les environs: la décoration était épurée et classe, un lit gigantesque régnait dans la pièce. Elena était habillée de la même façon que tout à l'heure. Elle était perdue dans ses pensées et n'avait pas remarqué les bruits de pas qui devenaient de plus en plus proches. Quelqu'un arrivait. Elena sentit son coeur s'accélérer. « Qu'est ce que je fais là? » S'inquiéta-t-elle.

Le bruit s'arrêta. Elena retint sa respiration. Quelqu'un allait entrer dans la chambre d'une seconde à l'autre. Il fallait qu'elle se cache. Elle scruta la pièce des yeux afin de trouver un endroit dissimulé et s'arrêta sur le dressing. Elle se leva aussitôt et, à pas de loup, se dirigea vers le placard et s'y enferma. Elle tenta de contrôler sa respiration. Dans l'espace minimaliste entre les deux portes du dressing, elle pouvait percevoir la porte qui semblait être celle de la salle de bains. La porte s'entrouvrit. Lorsqu'elle fût assez ouverte pour qu'Elena puisse savoir de qui il s'agissait, elle sentit son sang ne faire qu'un tour et son coeur s'arrêter.

Ce n'était pas une mais deux personnes bien familières qui se tenaient devant elle. Elle laissa s'échapper un hoquet de terreur et de dégout. Le frère ainé de son petit ami vampire accompagné de sa copie conforme, tous les deux en sous vêtements. Ils s'embrassaient langoureusement, l'un contre l'autre.

Elena ne voulait qu'une chose, sortir d'ici, oublier ce qu'elle venait de voir mais il lui était impossible de décrocher les yeux du duo qu'elle avait devant elle. Elle ne pouvait pas. Et pourtant, elle avait essayé.

Le duo s'approcha du lit et le vampire brun s'assit sur le lit. Il laissa ses mains glisser sur la taille de sa partenaire, donnant des baisers sur le bas de son bassin. Il releva ses yeux bleus et la fixa. Son expression était tendre et passionnée. Elena n'était pas habituée à le voir comme ça. Il n'exprimait que rarement des émotions à travers son regard et son expression. Katherine s'assit sur les genoux de Damon et l'embrassa encore une fois. Les mains du vampire brun se baladaient sur le dos de sa partenaire, lui donnant des caresses douces et légères, passant par son bassin, ses épaules, ses cheveux.

Elena sentait le sol se dérober sous ses pieds. Ses jambes se changeaient en compote. Elle commençait à avoir chaud, très chaud, au fur et à mesure que le duo prolongeait son show. Elle tenta de s'appuyer sur quelque chose et tendit les bras derrière elle mais à son plus grand malheur, tout ce qu'elle pût trouver furent des chemises. Elle tomba en arrière et se cogna sur le mur du dressing en un bruit sourd.

Les deux amants furent immédiatement interrompus. Ils fixèrent le dressing et remarquèrent la porte entrouverte.

Lorsqu'Elena se releva et jeta un coup d'oeil à la porte, elle était totalement ouverte. Elle leva la tête. Un hoquet de terreur s'échappa de sa gorge.

« Regardez-moi qui voilà. Tu appréciais le spectacle, j'espère? » Lança la vampire arrogante, son sourire en coin toujours dessiné sur ses lèvres.

Elena voulut lui répondre, elle ouvrit la bouche mais aucun son ne sortit. Elle remarqua derrière son double que le vampire brun était toujours assis sur le lit. Son expression laissait paraître un sentiment d'incompréhension mais aussi de surprise. Il fixait la jeune femme avec ses yeux bleus d'un air fasciné.

« Tu comptais rester longtemps, ici, ou tu pensais te joindre à nous? Comme on dit, plus on est de fous plus on rit, n'est-ce pas, Damon? » Poursuivit-elle, pivotant sa tête vers son ex-coéquipier.

Il ne répondit pas tout de suite. Il fixait toujours Elena. Lorsqu'il posa enfin ses yeux sur son double, il répondit:

« Katherine, laisse-la partir, c'est inutile ce que tu fais. » Lui lança-t-il d'un air désemparé.

« Eh bien on à qu'a lui demander, non? » Relança-t-elle presque aussitôt. Elle pivota la tête en sa direction.

« Voudrais-tu te joindre nous, Elena? » Lui demanda-t-elle, hochant la tête, le regard empli de malice et de ruse.

Elena ne savait plus où se mettre. Ses yeux alternaient entre Damon et son double, elle ne savait pas quoi faire, quoi dire ni quoi penser. Elle resta silencieuse pendant une minute. Katherine s'impatienta. Elle la plaqua au mur et saisit ses bras.

« Veux-tu te joindre à nous, oui ou non? » Lui ordonna-t-elle, son sourire avait disparu.

Damon tenta de faire quelque chose mais ne savait pas quoi. Il se contentait de demander à Katherine d'arrêter.

Elena savait que si elle ne répondait pas par elle même alors Katherine l'hypnotiserai pour obtenir une réponse. Elle savait ce qu'elle voulait. Elle en avait envie mais elle ne résonnait pas correctement. Tout se mélangeait dans sa tête. Il est vrai qu'elle et Damon avaient une relation compliquée mais Elena ne s'était jamais vraiment demandée si cela pouvait être plus que de l'amitié. Elle l'appréciait beaucoup mais ne pensais pas à autre chose. Cela n'empêchait pas le fait qu'elle le trouvait très attirant.

Elle prit son courage à deux mains, plongea ses yeux dans le regard de son double et ouvrit la bouche:

« Oui. »

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Elena se réveilla en sursaut. Elle hoqueta à la recherche d'air. Elle prit un instant avant de se rendre compte où elle se trouvait. Elle était toujours dans le canapé du salon des Salvatore. Elle regarda sa montre: 20 heures. Elle avait dormi deux heures. « Alors tout ça, c'était qu'un rêve? » Pensa-t-elle. « Mais ça paraissait si… réel… » Elle était confuse. Elle se releva en position assise, posa ses coudes sur ses genoux et posa sa tête dans ses mains.

« Enfin réveillée? » Lui lança une voix masculine.

Elle sursauta et tourna la tête. Stefan. Dans son fauteuil. Une tasse à la main. Un sourire aux lèvres.

« Hey » Elena ne trouva pas d'autres mots. Elle se releva et s'avança vers son petit ami.

« Désolé, j'étais tellement épuisée que dès que je me suis posée je me suis endormie. La fin de cours n'a pas été trop ennuyeuse? » Poursuivit-elle.

« Si, terriblement. Je suis rentré il y a environ deux heures, j'ai vue que tu était endormie alors je ne t'ai pas dérangée. » Lui répondit-il accompagné d'un sourire chaleureux.

Elena vint s'assoir sur ses genoux et s'adossa sur son torse.

« Pourquoi est ce que tu étais froid, ce matin? » Questionna-t-elle.

Stefan prit quelques instants pour répondre. « La jalousie. Ce n'est rien de bien méchant, mais je ne sais pas… Je sens la complicité que tu as avec Damon. Tu est souvent avec lui et tu sembles heureuse lorsque tu est à ses côtés… Par exemple, lorsque je suis descendu ce matin, vous rigoliez, vous vous amusiez, et quand vous vous êtes rendus compte de ma présence, vous vous êtes stoppés. Ca m'a fait bizarre dans le sens où je rigole rarement avec toi comme ça, et je l'enviais un peu. » Il marqua une pause. « Je tiens juste à te dire que… Je ne souhaite pas me mettre en travers de quoi que ce soit si il y a quelque chose qui se passe entre vous. Il faut juste que tu me le dise, c'est tout.»

Elena était confuse. Il y avait une part de vrai dans ce que Stefan venait de lui confesser. Elle avait une vraie complicité avec Damon mais elle n'avait jamais vues les choses de cet angle là. Quand elle repense aux paroles de son petit ami, elle comprenait que oui, elle était bien avec lui et elle était heureuse à ses côtés mais elle n'avait jamais fait le lien avec Stefan. Elle n'avait jamais pensé qu'il pourrait être jaloux de leur relation. Elle tenait beaucoup à chacun des deux frères mais comme elle l'a souvent dit, ça sera toujours Stefan.

Elena se tourna pour faire face à Stefan et lui adressa un sourire. Elle l'embrassa et lui fit part de ce qu'elle pensait.

« Tu sais que je t'aime. Damon et un très bon ami. Certes j'ai une grande complicité avec lui mais je n'ai jamais pensé à autre chose. C'est toi et ce sera toujours toi Stefan. »

Elle déposa un léger baiser sur ses lèvres et se releva.

« Je pense que je vais rentrer, je n'ai pas prévenu Jenna et Jeremy que j'étais ici et mon portable est HS. On se voit demain. » Lui lança-t-elle, un sourire chaleureux sur ses lèvres. Elle tourna sur ses talons et passa la porte d'entrée.


Elena passa la porte de sa maison. « Jenna? Jeremy? Je suis rentrée! » s'exclama-t-elle.

Jenna apparut depuis la porte de la cuisine. Elle avait un plat dans la main.

« Elena, t'étais où? Quand on essayait de t'appeler ça tombait sur ta messagerie! » Lança-t-elle.

« Oui, mon téléphone n'a plus de batterie, j'aurais du rentrer avant, désolée. » Répondit-elle

« Hm. Tu viens manger? » Poursuivit sa tante. « Alaric dîne avec nous »

Elena acquiesça et s'avança vers la cuisine.

Le dîner se passa normalement, Jeremy était plutôt silencieux comme à son habitude mais les autres papotèrent de leurs exploits de la journée et ce qu'il y avait à la télé ce soir. Alaric semblait fatigué, lui aussi. C'était décidément pas une très bonne journée pour tout le monde.

Elena aida Jenna à débarrasser et monta les escalier. Elle posa son sac à l'entrée de sa chambre mais lorsqu'elle leva les yeux, quelque chose la fit sursauter.

« Damon? »

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