Ambiguïté.
Auteur's divagations : Ce n'est qu'un très court chapitre. Juste quelques mots abandonnés sur un calepin. Quelques mots qui signent mon grand retour en quelque sorte. J'ai trop longtemps cessé d'écrire des fanfics. Peut-être parce que mon style à trop changé ces derniers temps pour vraiment pouvoir reprendre une certaine histoire... Mais je vais revenir, comme le phoenix. Sûrement. En attendant, lisez ceci...
Regarde-moi.
Regarde-moi de tes yeux trop verts qui ressemblent tant aux siens.
Regarde-moi, toi qui ressemble à un homme que je haïs pour m'avoir tout pris. Pour avoir volé la plus belle chose qui me soit arrivée. Pour t'avoir donné cette même tête de foutu bâtard.
Regard-moi, ne fais pas que me voir comme tu l'as toujours fais. Comme je t'ai dissuadé de le faire dès les premiers instants.
Regarde-moi comme j'ai pu te regarder le jour où tu t'es avancé au milieu des autres. Petit. Un peu plus paumé que les autres. Un peu plus scruté, applaudit.
Regarde-moi placer secrètement un espoir en toi, symbole de ce que j'avais haïs et aimé le plus. J'avais déjà la même appréhension pour elle en la voyant coiffer le Choixpeau. J'aurais voulu que tu viennes là où je pourrais t'atteindre.
Regarde-moi te haïr et t'aimer, te briser et te protéger.
Regarde-moi t'éloigner pour ne plus lire cette affreuse soif de chaleur et d'amour. Pour ne plus vouloir me trahir en te prenant dans mes bras.
Regarde-moi, je t'ai regardé vivre un peu plus douloureusement chaque jour. Tu irradiais, j'ai brûlé ma rétine de ta lumière comme lorsqu'on fixe le soleil. Et l'empreinte lumineuse de ta présence me hantait dans le noir.
Regarde-moi rien qu'une fois.
Laisse-moi lire autre chose dans tes beaux yeux que le mépris et la haine. Laisse-la me pardonner à travers toi.
Regarde-moi et voit enfin les larmes que j'ai versées toutes les fois où j'ai serré un coussin plutôt que toi.
Regarde-moi au seuil de la mort, comme mis à nu. Lis un peu plus que ce que tu as bien voulu voir en moi jusqu'ici.
Regarde-moi, je ne suis qu'un homme, fou d'elle puis de toi. Je n'étais pas un Saint. J'ai rêvé de toi. J'ai imaginé des plaisirs coupables. Te caressant dans le noir, rêvant que tu halèteraisalanguis sur le lit.
Regarde-moi parcourir ton corps souple. Mordre ta peau pâle. Te faire découvrir des plaisirs brûlants. Des monts et des merveilles. Je t'aurais susurré tout bas les promesses inutiles de ceux qui s'aiment.
Regarde-moi juste cette fois.
Et lis en moi.
Je t'aime Harry Lily James Potter.
Mon amour, mon ennemi, mon fils, ma raison de vivre.
