Disclaimer : Les personnages et l'univers de cette série ne m'appartiennent pas, ils sont la propriété des producteurs Ann Donahue, Anthony E. Zuiker et Carol Mendelsohn, je ne fais que les emprunter pour les besoin de cette fiction. Seuls certains personnages fictifs tels que Paige ou encore Brianna sont de ma création !

Hello amis et lecteurs fidèles,

Vous me retrouvez aujourd'hui pour une toute nouvelle fiction, cette fois basée sur l'univers de la série télévisée Les Experts : Manhattan. Je vous rassure, vous n'avez pas besoin d'être fan de la série, ni même de la suivre, il s'agit simplement d'une fiction policière que j'ai écrite i ou 4 ans, et dont je remets à neuf certains chapitres. J'espère qu'elle vous plaira et que vous commenterez un minimum pour me donner le fond de votre pensée. La fiction est entière et complète, et je posterais les chapitres à hauteur d'un par semaine!

Bonne lecture !


New-York !

Il était dix-sept heures quinze à New-York, mais les habitants ne s'en souciaient guère et continuaient de flâner dans les rues de la Grande Pomme. Don Flack, Lieutenant de la police judiciaire au sein de Manhattan, s'apprêtait à quitter son bureau. Avant cela, il prit son téléphone et composa le numéro de l'aéroport.

« Aéroport Newark Liberty International, j'écoute ! »

« Bonjour, je vous appelle pour savoir si le vol en provenance de Londres est arrivé ? » demanda-t-il. « Celui de 11H30 ! »

« Non Monsieur, il a du retard et n'atterrira pas avant une demi-heure ! »

« D'accord, je vous remercie Mademoiselle ! »

« Je vous en prie. Au revoir ! »

« Au revoir ! »

Il raccrocha le téléphone et se prépara à partir, enfilant la veste de son costume deux-pièces. Il ajusta son arme et sa plaque à sa ceinture, puis, en se retournant, il eut la surprise de voir le Détective Angell. Il fut très surpris de la voir, d'autant plus qu'elle était en congé pour s'être reçu quatre balles lors d'une intervention quelques mois plus tôt.

« Jess, tu ne dois pas reprendre le travail dans une semaine ? » s'étonna-t-il.

« Si, mais le médecin a dit que je pouvais reprendre mon poste plus tôt alors, je vais assurer la garde de nuit ! » répondit-elle en s'approchant de lui. « Et puis je m'ennuyais toute seule. »

« Euh, je serai bien resté mais, j'ai une chose importante à faire alors, on se voit demain ? » dit-il.

« D'accord ! » acquiesça-t-elle en fronçant les sourcils.

Faisant comme s'il n'avait rien vu, Don embrassa Jess sur la joue et s'en alla. En chemin, il croisa Mac Taylor, le superviseur de l'équipe scientifique.

« Don, t'as déjà fini ton service ? » demanda Mac.

« Ouais, j'ai demandé à finir plus tôt aujourd'hui. Je dois récupérer quelqu'un à l'aéroport ! » avoua Don.

« Je ne te retiens pas davantage dans ce cas ! » dit Mac avant de partir.

Une fois dans sa voiture, Don fit route jusqu'à l'aéroport en essayant de ne pas être en retard, ce qui ne serait pas une chose aisée vu le traffic qui régnait chaque jour dans tout New-York.

Aéroport Newark Liberty International.

Entrant à l'intérieur du bâtiment, et après avoir montré son insigne aux gardiens, Don se dirigea vers le tableau des arrivées et se rendit compte que l'avion avait atterrit. Il s'apprêta à chercher la personne des yeux quand il entendit :

« PAPA ! »

Il se retourna et aperçut une jeune fille à la chevelure longue et brune, le visage rayonnant d'un sourire tout aussi rayonnant et emmitouflée dans une veste en velours noir. Elle trainait une valise d'une main, et portait un grand sac à son épaule. Elle se hâta jusqu'à Don, sans manquer son empressement. Un sourire se dessina sur le visage du policier, qui fit un pas puis d'autres à sa rencontre.. La jeune fille lâcha ses valises et sauta dans les bras de son père, qui referma ses bras autour d'elle.

« Paige, ma chérie, enfin tu es là ! » s'exclama Don en la serrant contre lui.

« Tu m'as manqué papa ! » dit-elle.

« Toi aussi, tu m'as manqué ma princesse ! » répliqua-t-il.

Ils se séparèrent et Don pu admirer sa fille.

« C'est fou ce que tu as changé en un an ! » dit-il.

« Ouais, et toi, t'es toujours le même. Quoique, quelques cheveux blancs sur le côté ! » le taquina-t-elle.

« Très drôle ! » sourit-il. « T'as fais bon voyage ? »

« Tu veux dire à part la mauvaise bouffe qu'ils servent à bord et le pervers qui reluquait ma poitrine pendant le vol ? » ironisa-t-elle.

« Tu veux porter plainte ? » pouffa-t-il.

« Ne me tente pas ! » rit-elle.

« On va aller à l'appartement déposer tes affaires, tu te changes si tu veux, et on ira dîner ! » proposa-t-il.

« J'ai une meilleure idée. On va faire quelques courses, et tu cuisines mon plat préféré. S'il te plaît ! » lui demanda-t-elle en lui faisant un sourire innocent.

En la voyant faire, il eut un petit rire avant d'accepter. L'espace d'un instant, il avait devant elle la petite fille qu'il avait élevé pendant douze années, avant qu'elle ne devienne une aussi belle jeune femme.

« Tu me rappelles ta mère ! » dit-il en prenant le gros sac de voyage de sa fille.

« Elle aussi te faisait les yeux doux ? » demanda Paige.

« Ouais, quand elle voulait que je fasse un truc à sa place ! » répondit Don, faisant rire sa fille.

Ils quittèrent l'aéroport et s'arrêtèrent dans un supermarché où Don acheta de quoi préparer des lasagnes à la bolognaise et à la mozzarella, puis, ils rentrèrent à l'appartement. Don déposa les courses sur la table du salon, et conduisit Paige vers une porte.

« Tu dois avoir une chambre à toi alors, ouvres ! » lui somma-t-il.

Elle s'exécuta et en entrant dans la chambre, ce fut comme dans ses souvenirs. Bien sûr, ce n'était pas la même chambre que dans l'ancien appartement où son père et elle vivaient avant qu'elle ne parte pour Londres, mais c'était presque pareil. Ce n'était plus une chambre de petite fille, mais une adolescente, presque adulte.

« T'as gardé tout ce que je n'ai pas emporté à Londres ! » constata-t-elle en passant ses doigts sur son bureau.

« Je me disais que ça te ferait plaisir de retrouver ton ancienne chambre au complet, sauf si bien sûr, tu veux la refaire entièrement ! » lui dit-il.

« Non, elle est parfaite ! » assura-t-elle.

« Je te laisse te mettre à ton aise, et si tu veux prendre une douche, la salle de bain est juste à gauche de ta chambre ! » expliqua-t-il.

« Merci papa ! » lui sourit-elle.

Il sortit de la chambre en fermant derrière lui, laissant la jeune Paige toute seule dans sa nouvelle chambre. Elle se débarrassa de sa veste en velours noire offerte par sa grand-mère, et défit ses valises. Elle rangea soigneusement ses vêtements dans son armoire et prépara un pyjama simple constitué d'un vieux jogging et d'un t-shirt des Marines, appartement à son petit ami Kyle. Elle prit sa trousse de toilettes, sortit de la chambre et vit son père qui était au téléphone. Quand il l'aperçut, il plaça une main sur le combiné pour ne pas être entendu de son interlocuteur, et dit :

« Les serviettes sont dans le placard blanc ! »

« D'accord ! » acquiesça-t-elle en entrant dans la salle d'eau.

Elle se déshabilla et se glissa dans la cabine de douche, faisant couler l'eau chaude sur son corps. Ses muscles se détendirent. Elle se savonna les cheveux, puis le corps avant de se rincer. Lorsqu'elle fut propre, elle sortit de la douche et prit une serviette dans le placard qu'elle entoura autour de son corps, et une autre qu'elle se servit pour ses cheveux. Après s'être séchée, elle passa ses vêtements et sécha les cheveux puis les attacha avec une pince. Elle rangea ce qu'elle avait sortit avant de rejoindre son père. Une agréable odeur envahissait l'appartement et en entrant dans la cuisine, la vue de son père préparant le repas du soir lui rappelait ses jeunes années, quand elle vivait encore à New-York.

« Un coup de main ? » demanda-t-elle.

« Euh, non, mais tu peux mettre la table ! » répondit-il sans se tourner.

Elle s'approcha de son père et lui déposa un baiser sur la joue avant de s'atteler au travail. Elle mit la table pour deux dans le salon et une fois finit, elle arpenta l'appartement et y découvrit une photo de son père avec une jeune femme brune.

« Ça doit être le Détective Angell ! » pensa-t-elle.

Aucune photo d'elle avec son père n'y était, mais elle savait que son père ne voulait pas que quelqu'un apprenne qu'il avait une fille, de peur qu'on s'en prenne à elle pour atteindre le policier. Elle ne lui en voudrait jamais pour ça, sachant qu'il était prêt à tout pour la protéger.

« Paige ? »

Elle se retourna vers son père.

« A table ma chérie ! » dit-il.

Après le repas.

Paige était dans sa chambre et envoyait des textos à son petit copain, instructeur dans les Marines à la base de Quantico, dans l'Etat de Virginie. Un bâillement s'échappa de ses lèvres donc elle souhaita bonne nuit à son copain, posa son téléphone sur sa table de chevet et s'apprêta à se coucher quand Don frappa à la porte. Il entrebâilla la porte et y passa sa tête en disant :

« Je peux entrer ? »

« Bien sûr ! » répondit-elle.

Il s'approcha de sa fille, s'assit sur le lit, face à elle, et la prit dans ses bras. Elle se laissa bercer et savoura ce moment.

« Dors bien ma princesse ! » luichuchota-t-il.

« Bonne nuit papa ! » répliqua-t-elle d'une voix basse.

Elle se plaça sous la couverture, et Don déposa un baiser sur son front avant de sortir de la chambre de sa fille. Paige sombra dans un profond sommeil, heureuse d'être enfin rentrée chez elle !


Alors, quel est votre verdict pour ce premier chapitre ?

Je vous dis à jeudi prochain pour la suite !

A très vite, Aurélie !