PROLOGUE :
Ils courraient, ils courraient comme si ils avaient le diable aux trousses. Dans cette forêt sombre et reculée, où tout semblait aspiré dans les ténèbres, ils courraient avec l'énergie du désespoir. Après tout leurs vies en dépendait.
Ils étaient deux, un garçon et une fille, tous les deux âgés de dix ans environ. Les hadits qu'ils portaient étaient des loques qui avaient dû être des blouses d'hôpital dans le temps.
Le garçon tout comme la fillette avaient de jolies visages si on enlevait la crasse qui les recouvraient, la fille avaient des cheveux châtain claire un peu terne qui lui descendaient jusqu'en dessous de la nuque, de beaux grands yeux verts claires, un petit nez et de petites lèvres bien rose, même si en se moment elles viraient plus vers le violet tant elle avait froid.
Le garçon quant à lui avait les cheveux châtain mais plus foncés que ceux de sa sœur ( et oui comme vous l'avez surement deviner ces enfants son frères et sœurs)ils étaient un peu en bataille et arrivaient eux aussi jusqu'au bas de sa nuque, ces yeux étaient un mélange de bleu et de vert, on pouvait même y distingué une petite nuance de rouge. Il avait un visage fin et des traits délicats tout comme la jeune fille.
Tous les deux étaient couverts de blessures en tout genre et ils étaient vraiment très sales. Le jeune garçon avait des chaînes aux poignets ainsi qu'aux chevilles qui cliquetaient à chacun de ses mouvements.
Quant à sa sœur elle avait encore des seringues au niveau du pli du coude droit.
Chacun d'eux avaient un collier de cuir autour du cou sur lequel était inscrit un numéros et un nom de code.
Sur celui du jeune garçon on pouvait voir marqué « sujet n°10 : Cristal », tandis que pour la jeune fille on pouvait voir « sujet n°9 : Emmerald ».
Ils perdaient tous deux de plus en plus leurs force, bientôt ils seraient à bout, mais ils savaient qu'ils ne devaient pas s'arrêter, ils devaient avancer coute que coute.
Sachant cela le garçon continuait tout droit sans jamais se retourner. Lorsque sa sœur s'écroula il continua tout en la portant sur son dos tout en essayant d'aller toujours plus loin.
Finalement, à bout de force il se laissa tomber sur une belle pelouse totalement inconscient qu'ils avaient quitté la forêt et qu'ils se trouvaient devant un immense manoir. Lentement il laissa sa conscience dériver, jusqu'à ce que son monde ne soit plus que du noir.
Ils ne virent donc pas une fillette de leur âge arriver vers eux, ni quand elle appela à l'aide et encore moins lorsqu'ils furent transporter à l'abris du manoir pour y être soignés en toute sécurité.
