Bonjour à ceux du jour, bonsoir à ceux du soir ! \o/

Bienvenue à vous sur ma première fanfiction depuis plus d'un an, car comme dit sur mon profil, j'écris depuis bien longtemps, même si je reste débutante !

Pour ceux qui veulent en connaitre un peu plus sur mon style d'écriture : romancé, adepte des tirets, des guillemets, et des descriptions/narrations, par contre, j'ai tendance à me sentir moins à l'aise dans un dialogue, mais je m'améliore \o/

A propos de la fiction, quelques petites choses à savoir :

Je suis anti Mary-Sue ! Pour ceux qui ne connaissent pas ce principe, c'est, rapidement, un personnage OC idéalisé et parfait sur tous les points qu'on retrouve souvent dans les fictions, ce qui a tendance à faire perdre un peu d'intérêt à celles-ci. En gros hein, si vous voulez en savoir plus, il y a de très bon articles là-dessus sur internet, notamment sur les limites entre la Mary-Sue ou le personnage dont les défauts sont développés plus tardivement dans la fiction. Mais je tiens à prévenir, on ne sait jamais !

Cette histoire se base beaucoup sur la sexualité (sans non plus entrer forcément dans des scènes ultra détaillées ou imagées), ce qui risque de ne pas correspondre aux plus lecteurs d'entre vous. De même, le personnage principal possède un vocabulaire qu'on pourrait trouver un peu grossier de temps en temps, alors attention à votre niveau de pureté xD

La fiction se passe après les jeux magiques, sans compter les épisodes filler qui suivent. L'anime, je n'ai pas lu le manga, sauf le chapitre 400 et 401 par curiosité (n'allez pas les lire si vous voulez éviter le plus gros spoil de votre vie ^^").

Je réadapte certaines informations de contexte ou identitaires seulement si besoin est. Par exemple, je détermine l'âge des personnages approximativement pour coller au scénario : je n'ai aucune idée, par exemple, de l'âge de Natsu dans l'anime, mais ici, il va sur ses dix-huit ans.

Ensuite, il y a souvent polémique quant à l'orthographe du prénom de certains personnages xD Moi quand j'ai regardé l'anime, ce n'était pas Jellal, mais Gérard, ça en choque beaucoup mais étrangement j'aime bien les deux, ça lui colle bien à la peau. Mais parce que je sais que la plupart sont adeptes de Jellal, ce sera Jellal. Ce sera aussi Gajeel, Levy (Reby pour certains, mais j'aime tellement Levy... Surtout que la prononciation japonaise du v se rapproche beaucoup du b, alors je pense que les deux sont possibles). Enfin bon, si quelqu'un est au courant de l'orthographe officielle, qu'il n'hésite pas à me corriger !

Pour finir, je n'ai pas l'habitude de le faire, mais la fiction sera écrite au point de vue de l'un des trois personnages principaux, Nina Beckerman. Il arrivera que le point de vue change, pour l'entièreté d'un chapitre, mais c'est tout.

Voilà, c'est tout pour l'essentiel ! A la fin de ce prologue, vous retrouverez une petite explication du titre de la fiction et de mon inspiration, que vous n'êtes pas obligé de lire, c'est juste un partage de point de vue !

En attendant, je vous souhaite à tous une excellente lecture !


Prologue : Le sens de ma vie

Cybérius. Une grande ville d'une beauté moderne et d'une rare richesse en ce pays, située au Pays de la Vie, une presqu'île peu connu du grand public. Cela doit bien faire une dizaine d'années que la loi de protection maximale des espèces en voie de disparition, consistant à les protéger dans un cadre privé et non touristique a été mis en place. D'après notre roi, il n'y a pas plus dangereux que les visiteurs ou la délinquance pour cause d'un peu trop d'échanges entre notre pays et le reste du monde. A force d'avoir subit diverses batailles territoriales ou à but économique, il peut sembler normal que la population soit si méfiante envers les étrangers... Mais j'ai tendance à penser que les nombreux gardes aux frontières, postés là depuis des années alors qu'on nous laisse tranquille est un peu exagéré.

Plongée dans ma réflexion sur le pourquoi du comment de ma vie ici, je suis assise au rebord de la fenêtre, cigarette à la main, appréciant la douce brise du soir et les quelques goutelettes d'une faible pluie se poser sur mon visage. Mes longs cheveux châtain en bataille s'humectent force de rester planter là. L'humidité entre progressivement dans la pièce, pendant que le soleil se lève au dessus des plaines, et m'offre un spectacle olympien.

Le bruit tremblant de la machine à café se fait alors entendre dans la petit salle de séjour de l'appartement, encore comble d'obscurité matinale. Il est tôt, très tôt, et je n'ai pu dormir de la nuit.

Derrière moi se tient un homme de bonne taille à la chevelure noir de jaie et au regard noisette, rien sur le cul, mis à part cette éternel chemise blanchâtre qu'il se coltine depuis quelques jours déjà. Il me tend une tasse de café que je m'empresse de prendre tout en le remerciant.

Qu'est ce que je peux détester le matin d'une nuit d'insomnie... Ma vue est brouillée, ma tête pleine de vertiges, le tabac est dégueulasse et l'odeur du breuvage me brûle les narines. L'angoisse qui m'a valut cette nuit blanche m'empoigne le coeur bien plus qu'hier soir. Le tout me rend amorphe et bleuit mes cernes déjà bien violacée. Etait-ce nécessaire à Dieu de me donner cette peau pâlit et ce teint maladif bouffée par les veines et la fatigue ? Je pousse un soupire avant d'enterrer la cigarette en dessous des précédentes.

- Tu fumes beaucoup ces temps-ci... me chuchote mon amant, pas encore bien réveillé.

Disant cela, il s'installe à mes côtés, balance ses pieds par dessus le rebord de la fenêtre, profitant lui-même de l'humidité de cette matinée. Je bois une gorgée de mon café tout en grimaçant avant de lui répondre.

- Je sais.

- Hm hm.

Sofiane Lemanfield, un brillant jeune homme avec toutes les portes qui lui sont ouvertes. Bien que particulièrement obsédé par son travail, il est d'une sensibilité bien cachée, et a sa propre manière de m'exprimer son inquiétude. Une remarque par-ci, un regard désobligeant par-là... Comme s'il ne m'ignorerait pas aussi si je décidai de lui piquer les fesses avec mes remarques sur ses écarts dans la vie.

Bien qu'étant un type particulièrement alambiqué et casse-burnes, mon beau brun est, depuis presque quatre ans, le premier amour de ma vie. Il est possible que je parle trop vite, étant donné mon jeune âge de seulement vingt et un an, mais il n'en reste pas moins qu'on ne se serait pas mieux trouvé pour se complaire dans notre merde. Enfin, surtout la mienne je dois dire, car de son côté, il commence tout juste à vivre sa vie correctement et selon ses choix. C'est sympa, d'avoir de l'indépendance.

Moi, j'avoue être complètement paumée. Rien ne me plait à faire, je n'ai aucune compétence, et aucune motivations. Tout ce que j'entreprend est pour le moment voué à l'échec. Aucun de mes petits boulots trouvés difficilement n'a été correctement fait. Pas que je n'en avais pas l'envie, pas que je ne me bougeais pas les fesses, mais j'ai vraiment l'impression parfois d'être une bonne à rien.

Vu que notre pays est assez fermé au reste de l'univers, le travail n'abonde pas, surtout dans ma situation. Je ne vaux rien ni dans les industries, ni dans l'agriculture, ni dans les bureaux, ni dans la vente de marchandise. Autrement dit, je ne peux rien faire des métiers principaux de mon environnement. La seule raison de mon déménagement précipité chez mon compagnon il y a trois ans de cela, donc, bien jeune, était la tolérance de celui-ci et son besoin de me protéger de toute inquiétude.

- Tu n'as pas à y aller, si ça te rend dans cet état, me dit Sofiane, tu pourrais rester là... Avec moi... Et te reposer...

Il me parcoure délicatement de l'avant bras à mon épaule, faisant glisser la bretelle de mon soutien-gorge, et baladant ses longs doigts fins le long de l'échine. Je frissone, mais rien de plus. La fatigue me tue.

- Je dois y aller, lui répondis-je un peu froidement.

Sofiane comprend mon état, force d'habitude, et n'insiste pas plus. Il se décole de moi, un peu déçu, et se relève de la fenêtre pour se rendre dans la salle de bain, je présume, étant donné qu'il doit bientôt partir travailler.

Par travailler, je n'entends pas son travail de la semaine aux bureaux de l'administration de la ville, mais de son acharnement à l'apprentissage parfait de la musique au violon. Si beau, si fin, si léger, si mélodieux... Le violon est l'instrument divin de l'orchestre, et porte l'image de la vie à lui tout seul. Joué seul, il porte la difficulté, le dur labeur et les enchainements difficiles, la position douloureuse. Accompagné d'un piano, il prend des couleurs sonores et charme les environs. Joué à l'unisson d'une dizaine de ses semblables, il gagne en puissance et envahit la pièce de ses vibrations. L'histoire de la vie sociale en un instrument. C'est beau, quelque part.

- Mon chéri, tu viens avec moi ? je lui crie afin qu'il m'entende.

- Je ne peux pas encore annuler mon cours pour t'accompagner chez tes parents tu sais ! me répondit-il d'un ton agacé.

Je soupire une fois de plus. Ce n'est pas spécialement une corvée de leur rendre visite, loin de là, ils sont d'une grande gentillesse. Mais depuis petite, mes parents n'ont jamais su s'entendre, mais ne se sont étrangement jamais séparés. Les tensions qui règnent chez eux sont telles que je me chie pratiquement dessus à l'idée de devoir encore étouffer dans leurs interminables disputes.

Quelques heures plus tard, le temps de finir mon café et de me préparer, me voilà sortant de la ville, en diligence, me dirigeant vers la vieille ferme de mon enfance. La fenêtre ouverte, je tente de faire abstraction de mes quelques hauts le coeur bien insignifiants en pensant à comment, cette fois-ci, l'ambiance qui m'attend allait m'achever, et de quelle façon je vais devoir m'écrouler dans mon lit au soir en rentrant chez moi. A force de laisser mon esprit divaguer, les chevaux s'arrêtent et le chauffeur me somme de descendre. Je m'exécute, le paie, inspire et expire un bon coup avant de rentrer dans la vieille maison.

Comme d'habitude, la porte n'était pas fermée à clef, la serrure étant cassée depuis des années, mais toujours pas réparée. Les lumières sont faibles, l'electricité marche très mal et la plomberie se fait entendre à chaque fois qu'on ouvre le robinet tellement elle est endommagée. Rien n'a changé ici, décidément...

Ma mère, une jolie ronde nommée Elise Beckerman me rejoint dans l'entrée et me tend les bras, me serre aussi fort qu'elle peu contre elle et me couvre le cou de baisers, comme lorsque j'étais petite, sans les grimaces d'aujourd'hui.

- Tu es toute pâle ! remarque ma mère. Tu veux quelque chose pour apaiser ton mal des transports ?

- Nan, ça va, merci, ça fait des années que je te dis que c'est presque parti.

Je défais mes chaussures, les met dans le placard et pénètre dans le grand salon boisé où mon père est assit les pieds sous la table, attendant le début du repas.

- Salut papa, lui adressais-je en m'asseyant face à lui.

Julius Beckerman, un homme d'un mètre quatre vingt sept à la gueule figée par l'absence de sourire depuis sa naissance. Malgré tout, il ne faut pas croire... Il n'est pas qu'un être semblant dépourvu de tout sentiment : il est taquin et particulièrement bavard, quand il veut.

- Bonjour Nina, m'adressait-il en tentant d'esquisser un léger sourire.

- Quelque chose ne va pas ? Je lui demande, surprise d'un tel effort de sympathie.

- Tout va bien.

Mais je sens qu'il ne me dit pas la vérité.

- Julius ! crie ma mère de la cuisine. Où se trouve le dessous de plat s'il te plait ?

- Dans ton... !

Mais mon père se ravise au dernier moment, me portant un regard bienveillant et retournant à son journal de la journée, pendant que j'entends ma mère râler sur sa grossierté.

Il se passe quelque chose d'étrange par-ici, je ne le sens pas du tout. Mon père fait attention à mon confort, essaye de me sourire, ma mère me serre plus fort dans ses bras que d'habitude... Que se passe-t-il donc ici ? Qu'ai-je râté ?

Je n'ai pas eu de réponse de la journée. Le repas s'est très bien passé, c'était délicieux. L'après-midi, nous avons joué à un jeu de société, et ma mère a beaucoup blablaté sur sa nouvelle trouvaille de sa collection des poupées de son enfance. Mon père m'a parlé, l'air enjoué, d'une jeune chatte ayant acouchée de ses petits sur le palier, dont ils s'occupent désormais. Tout se passe bien dans le meilleur des mondes, à les entendre ainsi. Quelque chose cloche, c'est évident. J'ai l'impression d'avoir une journée normale en leur compagnie, ce n'est vraiment pas habituel.

- Bon, ça suffit, leur dis-je en cassant totalement l'ambiance.

- Qu'il y a-t-il ? me demande ma mère, me regardant avec ses petits yeux ronds.

- Il vous arrive quoi, pour que vous vous entendiez si bien tout d'un coup ?

Aucun de mes parents ne voulu me répondre de suite. Ils se contentèrent de s'échanger des regards surpris de ma question - ou peut être du fait que je ne suis pas dupe - et un peu de tristesse, avant de porter les yeux vers la table. Patiente, je les laisse prendre leur temps avant de me donner leur explication, mais ils n'ont pas l'air de vouloir cracher le morceau.

- Allez quoi ! Enfin, c'est aussi grave que ça ? je leur demande, un peu d'inquiétude se faisant ressentir dans ma voix.

- Ton père... A le cancer, me répondit ma mère après un long silence.

Je déglutis.

- Attend... Quoi ? je demande, pour être sûre.

- Tu as très bien entendu ta mère, me répond amèrement mon père, avant de soudainement se lever et de se rendre dans le jardin.

Ma mère fait mine de se lever aussi, mais j'attrape sa main des deux miennes à temps pour la retenir.

- Maman... dis-je en sanglot, surprise par la nouvelle, c'est une blague... Hein... ? Je t'en prie... Rassure-moi...

Je n'eu pour toutes réponses que la vue de larmes qui lui montaient aux yeux, ainsi qu'une expression se forçant à ne pas aller plus loin dans l'émotion. Mais il était trop tard, je laissai moi même un peu de mes pleurs s'écouler le long de mes joues. Mon coeur bat si fort de panique qu'il me fait mal à la poitrine. J'ai soudainement l'impression que mes poumons rétrécissent, m'empêchant de respirer correctement. Non Nina... Pas maintenant... Pas de crise d'angoisse...

Mais il était trop tard. Cette nouvelle est un tel choc que je sens mes jambes défaillirent sous mon poids et mes mains trembler. Je tente de tomber délicatement sur le sol et m'y allonge un instant en boule, attendant que ça passe, essayant de ne penser à rien, laissant l'émotion m'envahir le corps à son rythme, puis s'en aller. Quelle poisse, d'être comme ça, d'être aussi faible. Je me sens honteuse de réagir ainsi alors que je ne suis pas la plus à plaindre, mais je n'y peut absolument rien. J'en perds le contrôle de mes sens. Progressivement, la fatigue accumulée prend le pas sur l'angoisse et m'enssevelit de douleurs inexplicables, avant de me faire tomber dans l'inconscient.

Le soir arrivé, comme prévu, je rentre dans l'appartement sans en allumer la lumière, et vait directement m'écrouler dans le lit, complètement exténuée de la journée passée. Sofiane, devant qui je suis passée avant d'entrer dans la chambre, vient me rejoindre et s'asseoit à mes côtés, me demandant ce qu'il se passait. Mais j'étais incapable de prononcer un seul mot. C'était bien trop difficile, comme si le lui annoncer allait concrêtiser la maladie de mon père dans mon esprit, et me faire face à la réalité.

Je n'ai cependant pas le choix, car il me harcèle de questions emplies d'inquiétude.

- Mon père a un cancer des poumons, lui dis-je alors brusquement.

- ... Pardon ?

- Et oui, t'as bien entendu.

Je me relève sur ces mots et lui fait face, des larmes m'inondant le regard.

- Cet abruti n'a aucune chance de s'en sortir d'après les médecins, parce qu'il a jamais su arrêter de fumer depuis trente ans ! je m'énerve en oubliant que je suis tout autant fumeuse que lui.

- Calme-toi...

- Et puis quoi encore ! Il va crever, t'entends ? Y a rien à faire ! On peut rien faire... !

Je ne peux rien faire...

- Effectivement, tu ne peux rien y faire, me dit-il calmement comme s'il lisait dans mes pensées. Mais ce n'est en rien ta faute, et tu le sais très bien.

Sofiane tentait tant bien que mal de me calmer et de me rassurer. Ce domaine n'a jamais été particulièrement son fort, ironique, quant on sait que je fais des crises de panique plus souvent que je ne prends de café le matin. Il me prend maladroitement contre lui et me caresse lentement le dos. Malgré tout, je sais qu'il a de bonnes intentions, que ça le tue de me voir dans cet état, comme à chaque fois. Je me force à cesser mes pleurs et me blottit contre lui, restant ainsi durant de longues minutes, avant de me retirer, et d'aller m'allumer une autre cigarette, complètement crispée tellement je me retiens d'éclater de nouveaux en sanglots. Sofiane me suit, et ne tente rien pour me la retirer des mains, contrairement à d'habitude.

- Ce n'est pas tout, je lui annonce, l'air de rien.

Il ne me répond pas, alors je décide de continuer.

- Ils sont gravement endettés, à cause d'un imposteur qui les a complètement ruiné, en les obligeant à passer par la banque pour avoir l'espoir qu'il puisse continuer de vivre tranquillement.

- C'est pas vrai... grognait-il en tapant du poing contre le mur. Tu déconnes là !

- J'aimerais bien. Crois-moi.

Je me retiens tout autant de tout excès de violence contre le mobilier, n'étant pas le miens, pour ce sâle bâtard d'escroc qui s'est barré en leur ayant pourri la vie. Mon père est foutu. Il est dans une phase où personne ne peut rien pour lui. Ma mère aussi est mal barrée, devrant surement passer sa misérable vie à rembourser le système économique pourri du pays, n'ayant posé aucune question face à un tel emprunt, juste pour la foutre dans cette belle merde.

- Bon écoute... Commence Sofiane. Ma famille a ce qu'il faut pour aider ta mère et ses futures dettes...

- Non, excuse-moi mais il est hors de question qu'une dette soit réglée par une autre dette, surtout pas.

- Mais qu'est ce que tu veux faire d'autre ! s'énerve-t-il.

- Je sais pas... Je vais trouver un travail je pense...

- Ah oui, se moque-t-il, parce que ça, c'est sûr que ça va diminuer le remboursement de 328 ans à 327.

- Te fous pas de ma gueule So', c'est pas le moment là.

Il a toujours réagit ainsi à des situations dont il n'a pas le contrôle, par les nerfs. Mais là, ce n'est vraiment pas le moment.

- Alors écoute, t'as qu'à devenir reine du monde, me suggère-t-il en riant, ça va être drôle à voir ça !

- La ferme !

J'explose. Je me met à huler ses quatre vérités, et tente de lui faire fermer sa gueule une bonne fois pour toute. Il s'y était déjà résigné depuis un sacré bout de temps, comprenant son erreur, essayant de glisser des excuses, mais rien n'y faisait, j'étais devenu une véritable furie jusqu'à ce que je me remette à pleurer.

- Tu as raison, j'avais oublié que j'étais bonne à rien.

Sofiane me lança un regard désolé, car ne connaissait aucun talent particulier à mon sujet pour pouvoir me contredire, ne voulant pas m'assomer de paroles toutes faites comme quoi chacun possède un talent et je ne sais quoi encore comme connerie qu'arrange rien du tout. Et il a bien raison.

Il se mit à soupirer longuement, et se mit à réfléchir avant de m'annoncer qu'il avait peut être une idée.


Et voilà ! Ce prologue est à présent terminé ! :) J'espère que malgré son manque de joie (pour le moment), il vous aura plu !

N'hésitez surtout pas à me dire ce que vous en pensez pour le moment par review, ça me ferait plaisir ^^

Sinon, pour ceux qui ont encore un peu envie de lire, une petite explication du titre de la fiction : "La saloperie."

Il est vrai que le prologue de la fiction ne porte absolument aucun élément du résumé de celle-ci ou du titre, car ce n'est qu'une introduction à la situation de Nina Beckerman, l'amenant à son problème principal. "La saloperie" rapporte à deux choses :

- Premièrement, le questionnement constant du personnage sur ses actes et ses envies, si c'est effectivement une salope, ou non, car, comme dit dans le résumé, elle sera embarqué dans une catastrophe hormonale pas possible.

- Deuxièmement, la saloperie désigne la situation dans laquelle elle se trouve.

Je répond à cette question avant même qu'on ne me la pose, car je me souviens que lorsque je postai une fiction auparavant, on me demandait souvent une explication du titre.

Alors voilà, c'est fait ^^ A savoir que je m'inspire énormément de sujets actuels et de mon propre avis afin de vous pondre cette fiction, autrement dit, les conséquences de la mise en avant de la femme par exemple, ou de l'image de l'infidélité ou de l'homme par les médias et son entourage, la drégadation de soi, etc. Evidemment, ce n'est pas une fiction tragique, j'espère pouvoir y mettre de l'humour.

En début de fiction j'ai tendance à beaucoup publier jusqu'à la dizaine de chapitre, puis je préviendrais lorsque je passerais d'un à deux chapitres par semaines, mais pas moins ^^ Passez tous une bonne soirée ! \o/