Auteur : Seven Nana

Disclaimer : C'est une fiction mélangeant Fascination (ou Twilight, de Stephenie Meyer), et Nabari no Ou de Yuhki Kamatani. Seuls quelques personnages sont de mon invention.

Notes ;

-Il y a un risque de spoil sur le véritable nom de Yoite, mais aucun spoil concernant Fascination. (Je vous conseille de connaître surtout Nabari no Ou, Fascination était une source d'inspiration première, il n'est pas nécessaire de connaître).

-Parce que je suis une flemmarde et que l'écart de deux ans (seulement) entre Yoite et Miharu me causait problème, Miharu a donc désormais 16 ans, ne vous étonnez pas si il est au lycée.

-J'ai essayé de respecter au maximum les caractères originaux des personnages, il y a peut-être quelques entorses, mais c'est vraiment parce que Miharu n'a plus le Shinrabanshou. (Et c'est pour moi une excellente excuse ! Ah !)

PG / Rating K (pour le moment...)

- Comme toujours, si il y a des fautes vraiment gênantes d'orthographes ou de frappes, prévenez-moi ! Merci d'avance !


Chapitre 1 : Foggy mornings.

Miharu regardait le ciel gris à travers la fenêtre, il venait d'emménager, avec sa tante, dans cette maison de style ancien et les murs puants le renfermé. Ce village était tout l'opposé de son ancienne ville, qui était ensoleillée. Vive. Colorée. Ici, tout était terne. Brumeux. Abandonné. Les jours de beau temps étaient plus improbables qu'un mythe de Grèce Antique expliquant les exploits d'Hercule. Cependant, Miharu se fichait bien de la couleur du ciel ou du temps.

Sa tante intervint dans sa chambre, un bol rempli d'œufs à la main, et le visage plus radieux que celui de son neveu inerte.

-Miharu ! Tu n'as pas encore déballé tes affaires ?

Lui dit-elle en désignant les cartons encore empilés qui n'avaient pas bougé depuis que les déménageurs les avaient posé-là.

-Essaye de le faire avant ce soir, n'oublies pas de te coucher tôt, tu as déjà cours, demain !

Rajouta la femme en battant avec énergie les œufs. Elle tourna les talons tout en chantonnant, elle n'attendait pas de réponse de Miharu, elle savait que depuis la mort de sa sœur et de son mari, Miharu s'était soudainement retrouvé orphelin, son bonheur s'était brisé en mille morceaux avec sa personnalité. Bien que ça l'inquiétait, elle savait que Miharu était devenu apathique depuis la mort de ses parents, elle l'avait recueilli en savant que si le garçon était aussi vide, c'était sûrement dû au choc. En effet, Miharu était encore tourmenté par la disparition de ses parents.

Après avoir vidé tous les cartons, Miharu tenta de s'endormir rapidement, ce n'était pas le lycée qui le hantait, mais le visage oublié de sa mère. Les bribes de souvenirs affreux condamnaient la porte des songes pour le rendre prisonnier de ses propres cauchemars flous et incohérents.

L'aube était arrivée en toute discrétion, on avait du mal à croire qu'un astre pouvait briller au dessus de ce ciel de plomb. Il était pourtant bien huit heures, la brume humidifiait le visage enfantin de Miharu, les nuages bas s'écartèrent au fur et à mesure qu'il avançait, pour laisser apercevoir quelques bâtiments regroupés, tous d'une couleur beige assez claire mais qui avait perdu de son éclat à cause du brouillard opaque. L'ambiance aurait été inquiétante si il n'y avait pas le chahut des lycéens, leurs conversations enthousiasmes et leur agitation avant d'aller en classe. Miharu comprit que la plupart le connaissait grâce au surnom de « Fameux nouveau », pas très original et qui ne durerait peut-être pas bien longtemps, mais ses habitudes ne changèrent pas ; il resta indifférent à tout ce qui se passa autour de lui.

Miharu fut le dernier à pénétrer dans la classe plongé dans la lumière froide du matin. Les filles le regardèrent avec une curiosité excessive, le jeune nouveau leur adressa donc un sourire charmant et innocent.

-WAOUUUH ! Il est trop mignon !!

S'extasièrent-elles. Miharu adorait jouer les jeunes garçons purs et fragiles. Au fond, c'était sûrement un vrai petit démon.

Le professeur d'anglais était un bel homme à peine plus âgé de 25 ans physiquement, il n'avait pas l'air bien stricte cependant, il émanait une certaine autorité, comme quelque chose de surnaturel, il accueillit le jeune élève d'un sourire rassurant.

-Je suis le professeur Kumohira Thobari, tu es Rokujo Miharu, n'est-ce pas ?

Miharu répondit d'un bref hochement de tête, ignorant désormais l'hystérie des filles derrière lui. Thobari jeta un rapide coup d'œil à la classe avant de reposer son regard de nouveau sur Miharu.

-Tu as une place à côté de Fujikawa...

Thobari indiqua une des rares places de libres à côté d'une petite rouquine, son teint vira au cramoisie quand son regard brun croisa les yeux émeraudes de Miharu. Le démon profita de l'occasion pour lui adresser un sourire angélique.

-... Ou à côté de Koudou.

Rajouta le professeur d'anglais. A l'autre bout de la salle, du côté de la fenêtre ; une autre place était disponible à côté d'un garçon svelte, immobile tel une statue. Son teint était d'un blanc livide, ses yeux étaient soulignés de cernes violettes, tandis que ses iris étaient d'un bleu glacial aux reflets pourpres. Ses lèvres d'un rose aussi pâle que sa peau, sa peau qui contrastait avec ses vêtements noirs et ses cheveux bruns foncé. Miharu continuait à jauger du regard les traits parfaits et féminins du profil du jeune homme, le tissu de son pull qui épousait la silhouette de son torse mince, les détails élégants de ses mains de marbre... Miharu s'arrêta et regarda au sol, il était hypnotisé par cet splendeur irréaliste, au point que ses jambes l'avaient mené machinalement à côté de Tsukasa. Le jeune garçon aurait fait demi-tour mais il se rendit compte que c'était trop tard, il ne pouvait pas reculer, le professeur pensait que le choix de son élève avait été fait. Une fille donna une petite claque sur l'épaule de Fujikawa, ce qui fit sursauter Miharu.

-Désolée Kyoko ! Le petit nouveau préfère Yoite !

Lui dit-elle en terminant sa phrase par un petit ricanement amical. Fujikawa Kyoko sourit tristement à Miharu avant de regarder rapidement droit devant elle.

Le jeune garçon déposa son sac par terre, s'assit et risqua un regard vers son nouveau voisin.

Son cœur bondit comme un ressort dans sa poitrine si brutalement qu'il en eût mal ; le mystérieux Yoite le fixait de son regard hivernal et dur, le sang de Miharu se glaça par la peur, et bouillonnait à cause d'une timidité inhabituel. Ses mains tremblèrent légèrement, à cause de l'expression hostile de son mystérieux voisin. Yoite écarta son siège légèrement de Miharu. Le jeune garçon ne lui posa aucune question, mais cela l'étonna. Il ne comprit pas non plus pourquoi à l'appel, le nom de son voisin n'était pas « Koudou Yoite » mais « Koudou Sora ». Miharu regardait discrètement la peau blanche de Yoite (ou Sora...), il avait presque envie de le toucher, pour savoir si il était aussi doux qu'il en avait l'air. Miharu paraissait nettement plus jeune à côté de lui en plus, l'étrange jeune homme faisait au moins vingt centimètres de plus que lui et avait un visage plus mûr, puis il s'interdit de l'examiner d'avantage.

La sonnerie de déjeuner retentit, et en moins de quelques secondes, Yoite avait déjà rangé ses affaires et avait quitté la salle. Miharu comptait faire de même, mais un autre élève le retint à temps, un garçon avec des lunettes et aux inhabituels cheveux blancs, accompagné d'une fille, à peine plus grande que lui, aux longs cheveux blonds maintenus en deux couettes.

-Miharu Rokujo ? Tu n'as pas eu le temps de voir où était la cantine ce main, n'est-ce-pas ? On t'accompagne.

Miharu ne le regarda même pas, finissant de fermer son sac et se levant de son siège.

-Ah ! Euh... Excuse-moi ! Je me présente, mon nom est Aizawa Kouichi !

-Tu peux m'appeler Raimei !

Rajouta la fille derrière. Miharu leur adressa finalement un regard inexpressif, même si il refusait, il était déjà persuadé que ce duo ne le lâcherait pas. Il n'avait pas le choix.

Kouichi lui indiqua chaque numéro de bâtiments, leur fonction et certains professeurs tout en traversant la cour pour rejoindre la cantine, alors que Raimei lui répétait sans cesse qu'il fallait se dépêcher avant qu'elle ne meurt de faim. C'est à peine entrer dans le self, que la lycéenne attrapa un plateau et ne perdit pas de temps pour le remplir avec le menu que les cuisiniers proposaient. Son ami aux lunettes, suivit de Miharu, se servit plus calmement. Raimei partit poser son plateau à la vitesse grand V, avant de retourner chercher Miharu pour le pousser vers les places. Le garçon atone se laissa guidé, tout en cherchant en même temps Yoite, il n'espérait pas trop, il ne mangeait peut-être pas ici ou bien, son, intriguant camarade était peut-être déjà parti. Le jeune garçons aux yeux émeraudes déposa son plateau à côté Raimei, la laissant face à face avec Kouichi. Le duo d'amis parlaient de choses plutôt futiles, tandis que Miharu cherchait la personne qui occupait pour le moment toutes ses pensées, sans même touché à son plateau. Il aperçut sa silhouette fine et sombre à quelques tables plus loin, pendant quelques instants, Miharu en oublia où il était, qui il était lui-même, ne voyant que cette forme noire se démarquant du ciel cendré à l'extérieur. C'est Raimei qui le sauva juste à temps de l'amnésie totale, en râlant sur l'emploie du temps et mangeant aussi vite qu'elle le pouvait. Le jeune garçon risqua de nouveau de regarder Yoite, c'était l'une des rares personnes les plus intrigantes qu'il n'ait jamais croisé. Il se redit compte que le jeune homme en noir n'était pas seul, à côté de lui, il y avait une fille, plus petite cependant, et à la longue chevelure nuageuse et candide, se mélangeant dans la clarté de sa peau. Le pull-robe soulignait les courbes de ses épaules, sa poitrine et sa taille de guêpe. Ses yeux ambres étaient aussi encerclés par des cernes légères mais visibles. Ses fines lèvres d'un beige sombre dessinaient un sourire faible et amusée. En face d'elle, une élève plus âgée mais tout aussi sublime, regardait son plateau d'un air morose, ses pupilles brunes aux reflets cramoisis étaient assorties à sa chevelure noire et quelque peu rebelle, certaines mèches rebiquaient juste au dessus de son épaule. A ses côtés, il y avait un garçon aux allures plus viriles, à la carrure plus imposante que celui à qui il faisait face. Il avait les cheveux mi-longs et d'un blond vénitien et aux yeux verts, un vert éclatant qui aurait pût faire pâlir toutes les émeraudes de la Terre.

-C'est les enfants de Kumohira-sensei !

Chuchota Raimei à Miharu, en voyant qu'il avait l'air de s'y intéresser.

-Tout à l'heure, tu t'es assis à côté de Yoite... Enfin, son vrai nom, c'est Sora Koudou. Attends ! Maintenant que j'y pense, il avait l'air frustré de te voir, vous vous connaissez déjà ?

Miharu secoua la tête, il ne l'avait jamais vu, déjà parce qu'il ne venait pas d'ici, mais qu'il était persuadé aussi qu'il se souviendrait de ce visage.

-... Pourquoi «Yoite» ?

Se risqua-t-il à demander, la curiosité n'était pas un de ses traits de caractère, mais, c'est comme si le mystère qui entourait la table de l'étrange quatuor l'appelait.

-Même son frère et ses sœurs le surnomment comme ça. On peut traduire par « Vent du crépuscule », en fait, il est étonnement rapide et vu qu'il est plutôt... Sombre et calme.

S'empressa de rajouter Kouichi avec une certaine admiration mal caché.

-Seuls deux personnes à cette table ont le nom «Kumohira», ils sont en Terminale, tu n'auras pas de mal à deviner de qui je parle. Enfin, Yoite et Shijima sont des enfants adoptés.

Expliqua le garçon aux lunettes, il avait l'air encore plus captivé par cette famille silencieuse que Miharu lui-même, il s'apprêta à en dire s'avantage mais il fut coupé par un «tais-toi...» las de Raimei. Shijima, la jeune fille aux cheveux brumeux sourit au jeune élève, un sourire à faire froid dans le dos mais à la fois curieux, avant de se lever et prendre son plateau pourtant intact.

-Ne t'inquiète pas, personne n'a réussit à les approcher, je me demande comment ils peuvent être si différents de leur père qui est vraiment sympa, lui.

Dit Raimei, comme si elle tentait de rassurer Miharu, tout en finissant ton assiette. Le jeune garçon continua d'observer les trois autres élèves restants, quand ils se levèrent tous les trois en même temps, rapportant leur plateau, également entier. Leur démarche à eux-trois étaient droite et sûre.

-Miharu ! Tu ne manges pas ?

S'affola Kouichi, il répétait pourtant qu'il ne restait que cinq minutes avant la reprise des cours, mais ses discours étaient adressés à un sourd. Le garçon ne resta pas indifférent à un certain détail par contre ; ils portaient tous quelques chose autour du cou.

La sonnerie du soir mit fin à l'après-midi pesante à côté de Yoite, même si Miharu restait aussi indifférent que lui, il ressentait tout de même une envie de le connaître un peu plus. Le jeune garçon souhaitait que cette... Obsession, c'était le cas sans exagération, passerait demain. Et que leur ignorance mutuelle ne lui poserait plus aucun problème. Miharu dévala les escaliers lentement, quand il sortit, il sentit les gouttes de pluie sur ses cheveux mais n'y prêta aucune attention. Avant d'atteindre le portail du lycée, il reconnut le quatuor, ils attendaient sûrement l'arrivée de Thobari. Miharu sentait qu'il approchait d'eux, mais s'interdisait toute réflexion. Malheureusement, il sentit une de ses jambes fléchir, sûrement dû à cause du manque important de sommeil et de ne pas avoir mangé depuis hier soir. Il sentit une chute certaine, trahis par ses jambes frêles, c'était presque comme si le ciel lourd et inhabituel avait eu raison de lui. Il sentit cependant quelque chose le rattraper, ce n'était pas le seul, mais c'était quasiment aussi dur et aussi froid. Les yeux mi-clos, il s'agrippa à son soutien et tenta de se relever, il comprit alors que Yoite l'avait empêché de se taper la tête contre le goudron. Miharu serra les poings, perdus entre plusieurs sentiments comme la peur, l'inquiétude, la confusion... Le col du pull se baissa légèrement, et sur la peau blanchâtre, le jeune garçon aperçu deux cicatrices bien distinctes et parallèles. Deux blessures refermées en forme de points très discrets, pourtant, une rougeur était formé autour avec des lueurs argentées. Une cicatrisation inquiétante, qui ressemblait à la trace d'une morsure profonde. Miharu déglutit difficilement, Yoite fut secoué d'un tremblement violent et lâcha Miharu au sol pour plaquer sa main sur son cou, dévisageant le garçon au sol encore sous le choc.


Merci d'avoir lu cette fic, je compte la faire en 6 chapitres environ... J'espère que le début vous a plu, et que vous serez là pour la suite !

Précisions / Blabla ;

-J'ai distribué les rôles avec un certain amusement, j'en parlais avec une amie qui m'aidait. Elle a trouvé très comique de penser que Thobari était le "père" de Yoite... Vous verrez qui sera la mère (C'est plus probable en tout cas que le lien père/fils...) Enfin, soyons clairs, il y a quelque qui cloche dans cet univers.

-"Pourquoi j'ai fait cette fic ?" ... PARCE QUE JE SUIS OBSEDEE DU COUPLE YOITE x MIHARU, DE NABARI NO OU ET DE FASCINATION !!

Playlist ;

Silent Hill 2 OST.