Bonjour les loups garous, vampires, sorcières et autres créatures de la nuit ! J'espère que vous allez bien et que tout va pour le mieux de par chez vous .

En ce jour de mon vingtième anniversaire et alors que Rédemption est bientôt terminée, je vous soumets mon tout nouveau projet, dédié entièrement à mon vampire préféré… Vous allez bien vite reconnaître son identité les newbies et pour les anciens qui sont au rendez vous et bien… vous savez ! Ca sera sans doute long et en deux tomes comme ça vous êtes prévenu. Les mises à jours seront le plus régulières possible, tous les quinze jours environ.

Les titres de chapitres de ce tome I portent tous un nom de film. C'est fait exprès et c'est pour… l'ambiance. J'suis cinéphile donc j'me refais pas !

Je tiens à remercier ma sœur qui m'a pourri toute la journée pour que finalement je n'abandonne pas cette fic, ainsi qu'Inès Black qui n'a pas non plus arrêté. Enfin, merci à Julie qui a beaucoup bataillé pour mon écriture.

Bien maintenant que les présentations sont faites, En avant la musique !

Mille Morsures

Votre dévouée auteur

Eléa Telmar.

OoOoOoOoOoO

Mignon agneau qui t'as crée,

Le sais tu seulement ?

Qui t'as donné la vie et t'as nourri?

Qui t'as donné joie et vêtements,

Des vêtements doux et brillants?

Qui t'a donné une si tendre voix,

Qui fait que tous veulent tomber dans tes bras ?

Mignon agneau, qui t'as crée ?

Mais le sais-tu seulement ?

The Lamb, William Blake, Songs Of Innocence.

OoOoOoOoOoO

OoOoOoOoOoO

Au garçon solitaire qui m'a réappris à aimer.

Aux rêveurs.

A Jessica.

A la vie.

A la mort.

A tous ceux qui liront ces mots.

A une simple humaine.

A Alice.

OoOoOoOoOoO

Prologue : Le vent se lève.

1863, Texas.

Je ne comprenais pas ce qui était entrain de m'arriver. Elles étaient belles, superbes et la plus divine de toutes m'observait avec convoitise. Je ne savais pas ce qui me poussait à m'approcher d'elles, à les contempler. Jamais je n'avais vu d'aussi splendides créatures. On aurait dit des anges. Et pourtant les anges que je pouvais contempler devant moi ne me disaient rien qui vaille.

Une peur sourde me serrait le cœur, m'ordonnait de fuir.

Cependant, je sautais de mon cheval avec le plus d'élégance que je pouvais avoir et m'approchais d'elles. Deux de mes inconnues semblèrent feuler et l'une d'entre elles décida « d'aller chasser » avec sa comparse la plus belliqueuse. Des filles qui chassaient, j'aurais donc décidément tout vu au Texas ! Elles s'en allèrent donc avec une grâce indescriptible, semblant presque flotter tant elles étaient rapides, leurs robes blanches virevoletant derrière elles comme des ailes. Ebahi devant ce spectacle céleste et sinistre, je me retrouvais seul avec la dernière beauté glacée. Je tentais de m'approcher mais je me montrais maladroit. Son rire argentin accueillit ma démarche et j'en fus bouleversé. J'oubliais jusqu'à mon nom. Elle s'appelait… rah son prénom m'échappait, mais ce que je savais c'était que pour elle je pouvais tout.

Ce n'était pas bien pourtant mais plus rien n'avait d'importance pour moi en cet instant.

La jeune fille s'approcha de moi et tendit ses lèvres vers mon cou comme pour y déposer un baiser.

Mon sang battait furieusement mes tempes, mon cœur voulait sortir de ma poitrine. C'était mal et je m'en moquais à cet instant précis.

L'image fugace d'une femme passa devant mes yeux. Elle avait des larmes dans ses prunelles, sa lèvre tremblait et elle était toute vêtue de noir.

Je la reconnus immédiatement à sa folle chevelure emmêlée qui lui donnait un air de sauvageonne, à la douceur de ses traits. Elle murmura de sa voix que je connaissais si bien, faible et douce :

-« Prends garde, l'éphèbe. Prends garde à celle qui te convoite et reviens auprès de celle qui t'aime. »

Ce fut comme un électrochoc et je tentais alors de m'échapper de l'étreinte de la créature si belle. Pourtant, j'en fus incapable. Elle murmura et je vis que ses traits avaient changés, ils étaient plus durs, plus froids :

-« Mon mignon… J'espère que tu survivras. J'ai un bon pressentiment à ton égard. Sinon, adieu. »

Je paniquais et commençais à me débattre furieusement. C'est alors qu'une atroce douleur me parvint au niveau de mon cou. D'abord je crus que ce n'était qu'une piqure puis un feu inconnu me brûla la peau. Je tombais lourdement sur le sol en un cri qui me glaça jusqu'à la moelle des os. Je sentais mon corps se déliter, des flammes courraient le long de mes veines. J'avais l'impression qu'on m'écartelait vif, qu'on me torturait. Mon cœur s'emballa douloureusement dans ma poitrine, chaque respiration était une douleur infinie. Je compris ensuite que mon corps faisait des spasmes assez violents pour que quelqu'un me force à me tenir tranquille en me fracassant contre le sol. La voix de la jeune fille retentit dans mon cerveau amorphe :

-« Sois sage... Ton corps est entrain de mourir, on est tous passé par là. »

Ces mots firent lentement leur chemin dans mon esprit brumeux. Mourir. Ce terme me disait quelque chose. Puis j'en saisis tout le sens et il cela m'horrifia. Il signifiait l'irrémédiable, la fin de tout. Mais non, je ne voulais pas mourir justement. Je ne pouvais pas. Je n'en avais pas le droit. Plus maintenant. Plus du tout. Je ne vivais plus seulement pour moi désormais il fallait que je trouve un moyen de m'en sortir… Il fallait… j'allais… Une brulure intense dans ma gorge annihila mes mouvements pour me débattre. Non, pas mourir. Trop jeune. Trop insouciant. Trop rêveur. Trop de projets encore dans la tête. Dans une ruade du désespoir je tentais une nouvelle fois de me libérer de son emprise. J'ouvris grands mes yeux et vis se refléter dans les prunelles rouge de la fille un visage apeuré et couvert de sang. Maria aussi était maculée de vermeil. C'était mon sang. Mon sang. J'eus envie de pleurer et quand je voulus sécher mes larmes, j'aperçus encore du liquide rouge. Désespéré, je hurlais de douleur alors qu'elle mordait l'un de mes poignets. Je voulais que tout cela cesse, que la torture s'arrête. Tant pis pour ce que j'avais pensé précédemment. Je n'avais jamais enduré la douleur avant ce soir là. Je laissais tomber. Et le plus courageux des hommes en aurait fait autant. Cette douleur n'était pas humainement tolérable.

Ereinté, je la suppliais d'en finir. Elle devait m'achever. Pour l'amour du ciel qu'enfin la quiétude de la mort m'enveloppe. Je renonçais. Tans pis. Plus de rêves, plus de bonheur, plus d'amour. Chaque parole m'écartelait mais je m'entendis begayer dans un espagnol des plus approximatif :

-« Por favorseñorita… matame… »

Epuisé je laissais retomber mon corps lourdement, tentant de le détendre afin que le poison qui m'enlevait la vie soit le moins douloureux possible. Ca me déchirait, j'en hurlais désormais de désespoir plus que de douleur mais c'était ainsi. J'avais perdu. Et l'ange de la mort triomphait de moi. Jamais je n'aurais cru finir ainsi, misérablement, en pleine campagne, tué par une jeune fille à l'apparence si innocente. Un ultime déshonneur. Mais après tout, cet honneur il était tellement racorni qu'un trou de plus ou de moins, ça ne ferait pas grand-chose de différence au moment du jugement dernier. Je voulais mourir, là, tout de suite et en même temps je n'en avais aucune envie. Je ne voulais pas laisser ma vie là, je ne le pouvais pas. Il y avait tant de choses que je souhaitais voir, tellement de gens qui comptaient sur moi. Furieusement et fiévreusement je cherchais dans mon vêtement une lettre, sa lettre. Une nouvelle vague de douleur me fit rejeter ma tête en arrière. Le néant ne tarderait sans doute pas. Je serrais le pli dans ma main, le froissant, et le son me parvint avec une étonnante précision. Mon corps s'apaisait peu à peu. Je savais qu'une des étapes arrivait à son terme. Mon cœur ralentissait ses battements, mon cerveau perdait peu à peu pied.

Devant mes yeux qui se voilaient, je vis trois femmes qui auraient pu être les Parques… C'était mes trois inconnues de la lande. Puis les visages terrifiants de beauté évoluèrent en trois autres faciès que je reconnus immédiatement. Elles étaient là, toutes les trois. Elles m'observaient attendries et tristes. L'une d'entre elle déposa un baiser sur mes lèvres et murmura :

-« Je t'attendrais. Maintenant va. Il est temps. Tu dois affronter ton destin, et j'ai toujours su qu'il serait exceptionnel. Je t'aime. »

Elle pleurait et j'hoquetais de rage.

C'est alors que je me rendis compte que mon corps s'était engourdi. J'avais froid. Je ne pouvais plus bouger.

J'allais mourir.

Mes doigts se crispèrent sur ma lettre, ma dernière lettre d'amour. Celle que je devais poster quand je serais arrivé au camp. Il fallait que je… Je devais…

Je mourrais.

Un hurlement rauque s'échappa de mes lèvres et j'eus l'impression que mon âme s'envolait, quittait mon corps avec l'air qui s'enfuyait.

Ma main s'écrasa sur le sol dans un bruit mat, ma tête roula sur le côté et la lettre s'envola au vent.

J'étais mort.

oOoOoOoOoOo

Voilà voilà voilà !

Comme je n'ai pas d'Edward Cullen, de Jacob Black ou de Jasper Hale personnel –introuvables y'en a plus en stock- (et puis j'serais pas là s'ils existaient, trop occupée à d'autres choses, ailleurs… oui oui dans les cas de force majeure la polyandrie est encouragée) n'oubliez pas de penser au petit bouton vert qui m'indique ce que vous pensez, ce que vous ressentez !

De plus… C'est mon seul salaire ! :D

La young lucky girl sadique (les newbies vous allez vous y habituer. Les autres… on change pas une équipe qui marche ! D) vous salue.

A très vite

Mille Morsures !

Eléa Telmar.