Ok, alors, d'abord, salut à tout le monde. Voilà, j'ai une fic en cours dans fullmetal, mais je manque d'inspiration et celle-là me plait vraiment, alors j'ai décidé de la lancer. Attention, ça se place dans un univers alternatif, notre planète et notre époque en fait. Edward a 19 ans et comme vous aller le découvrir, il est pilote de formule 1. Qui aurait cru ça de moi! Lui et Al participe à des courses tout en poursuivant leurs études afin de concevoir un moteur propre et au coût de production modeste afin d'assurer le renouvellement écologique de leur planète qui s'en va à vaut l'eau. Que d'idéologie! Donc, ici, c'est un peu le prologue et je vous avertis tout de suite, la fic va être hard sur les bords.

Alors d'abord, le titre : FFI Donc f, f, 1. Ce n'est pas un final fantasy, c'est juste pour le trip de faire une plug du genre. C'est Fullformule 1 en vérité. Et ça risque d'aller à fond la caisse.

Je classe M, parce que cette fic inclura de la violence, des scènes assez creepy, des sous-entendus pouvant ne pas convenir à de jeunes enfants, l'usage d'alcool et peut-être de drogues et même de tabac, ainsi que quelques scènes épicées, enfin, si je file pour ça rendu là. Ah, j'oubliais, il y a Envy et Lust. C'est fini, il faut que je classe M, obligée. Ah, et peut-être que le langage des perso pourrait être crus, mais on est dans le monde de la course automobile et je ne suis pas là pour faire un joli tableau avec des oiseaux qui chante.

Personnellement, je n'aime pas la formule 1, mais le concept me plaît beaucoup et j'ai pris la peine de faire un peu de recherche, alors, je ne suis pas complètement païenne sur le sujet. Vous vous en douterez, il n'y aura pas d'alchimie, mais il y aura des trucs ésotériques, des meurtres, des kidnappings, des luttes et des rivalités, des passes drôles et d'autres beaucoup moins. Si vous avez lu fullmetal lovers, dites vous que je vais le refaire à la puissance 2 côté destruction. Alors, tenez vous bien, je ne serais pas gentille. Vous pourrez d'ailleurs le constatez dans le premier chapitre.

Ici, je précise que non, moi non plus, je n'ai aucun droit sur aucun personnage de FMA. Et oui, j'ai repris l'idée des automails, parce que c'est génial et si vous n'aimez pas la course automobile, ne vous inquiétez pas, ce ne sera pas que de ça. Mais ce sera rough. Ce n'est pas un rapide et dangereux version fullmetal. En fait, je crois qu'on pourrait plutôt penser à la coccinelle de Disney. Je n'en dirais pas plus, vous comprendrez en temps voulu. Maintenant lisez!

Fullformule 1 – Chapitre 1 – La fin du monde

La première impression d'Edward fut une douleur persistante, comme une brûlure qui courait le long de son échine et jusqu'au bout de ses membres. Il remua lentement les doigts, les orteils, s'assurant que tout était en place. Son cœur battait lentement et s'accéléra par à coup comme la mémoire lui revenait. Il se rappelait des lumières, du bruit des moteurs qui grondent, de l'engin qui filait à toute vitesse. De lui qui faisait crisser ses pneus sur l'asphalte parfaite, qui dépassait ses rivaux dans les courbes. La clameur de la foule avant le début de la course, le coup de sifflet, le fusil qui tire dans le ciel. La claque qu'il avait échangé avec Alphonse.

Cette course, ils voulaient la gagner. Ils se voyaient déjà tous les deux sur le podium. Mais tout avait dérapé. Il s'était mis à pleuvoir d'un seul coup, une pluie torrentielle, totalement inattendue. Le tonnerre avait grondé. Ed avait voulu ralentir pour s'adapter, Al était passé devant lui. Puis les trois voitures les devançant s'étaient retournées. Des bruits d'explosion retentirent alors que les pneus crevaient sous les carlingues des chars, le carambolage s'entama, s'allongea. Ed freina à mort. Les autres voitures de course lui rentrèrent dedans. Le choc le jeta contre son volant. Il emboutit l'aileron arrière d'Alphonse. L'acier grinçait sur le bitume, le monde n'était plus qu'une longue suite de gémissement de métal et de moteur.

-Non! Non… gémit-il dans son sommeil en essayant de ne pas se rappeler.

Avait-il imaginé ce qu'il revoyait et réentendait? Des cris, la foule qui se lèvent, la fumée dans le ciel, les moteurs qui filent à quelques mètres de lui alors qu'il essayait d'arrêter sa vrille. Il fait un faux mouvement, son volant se détache de l'appareil, il n'a plus le contrôle, il n'a jamais simulé un accident pareil, ses réflexes ne suffisent plus, la peur le prend sous son joug, sa respiration est bruyante dans son casque, il entend tout trop bien, si bien qu'il doit imaginer, il ne peut pas entendre Al crier d'ici! Mais il l'entend. Ses hurlements sont continues, comme la douleur. La vrille se poursuit, il n'y a que des tâches de couleur dans le champ de vision d'Edward, puis c'est la collision.

Il frappe la voiture devant lui à au moins 360 kilomètres heures. Le choc est démentielle, la tôle sur la voiture se plie, il sent l'acier se fermer sur sa jambe gauche, ses os qui craquent sous la force du métal qui lui broie la chair, il n'a pas le temps de crier, son dos subit le choc à son tour, son cou lui fait mal, ses muscles se tendent pour que sa nuque résiste.

Quand la douleur diminue, un peu, grâce à l'adrénaline, il ouvre les yeux. Il ne reconnait pas la voiture qu'il a frappé mais il ne sent plus sa jambe et la tête lui tourne. Il a du sang dans la bouche et son bras droit lui fait mal. Il a de la difficulté à le bouger. Mais il est bien entraîné et il sait qu'il ne lui reste qu'une chose à faire. Sortir de là.

Normalement, un pilote de formule 1 n'a pas le droit à plus de cinq secondes pour sortir de sa voiture en cas d'accident. Il faut qu'il s'éloigne le plus vite possible. La combinaison d'Edward le brûle, la chaleur est insupportable. Seulement, Ed n'est pas seul sur le champ de course et d'autres voitures lui rentrent dedans, l'empêchant de se dégager. Puis son regard confus se pose à l'extérieur, pour voir à travers sa vitre fissurée. La voiture d'Al. Il la reconnait, elle est bleue et il voit la pub du Mcdo que son frère déteste sur le flan droit. Le M jaune est noirci et la carrosserie fume. Une odeur d'essence lui envahit les narines. Une forme bouge dans le cockpit, sans pouvoir sortir. Une autre explosion et le feu commence à s'étendre sur la piste de course.

-Al… Al!

Cette course qui ne devait être qu'une partie de plaisir tourne au cauchemar et Ed se réveille en constatant que son petit frère a besoin de son aide. Il se débat pour sortir de son bolide, sans plus de succès. Sa jambe est coincée et son bras droit lui fait vivre le martyr au moindre mouvement. Le feu gagne pourtant du terrain et se rapproche dangereusement d'Alphonse. Il semble coincé dans sa voiture lui aussi. Ed l'entend hurler encore et il a les larmes aux yeux.

Dans des flashs, il se revoit à l'enterrement de sa mère, il revoit leur père partir, il repense à Winry, à tout ce qu'il n'a pas eu le temps de faire avec elle. À l'école d'ingénierie, au moteur révolutionnaire qu'il doit compléter. À son frère.

Edward a 19 ans et Al va bientôt en avoir 18. La vie s'ouvre à eux et ils la dévorent à toute allure, malgré tout les malheurs qu'elle leur offre. Mais celui-là est de trop. Il est hors de question qu'il laisse Alphonse mourir ainsi, dans une de ses premières courses.

-AAAALLLL!

-Edward! À l'aide!

Que ce soit son inconscient ou pas qui lui joue des tours, Edward est persuadé d'avoir entendu son frère l'appeler à l'aide. Puis le feu à englouti son champ de vision alors qu'il dégageait son épaule d'un violent coup de rein. Les sangles le retenant à son siège se sont arrachées avec la panique mais tout d'un coup, la douleur se fit lancinante. Al hurlait encore, mais de douleur maintenant. C'était atroce et Ed criait avec lui. Mais il ne réussit jamais à gagner le bitume. La douleur fut plus forte et il perdit connaissance.

3 semaines plus tard.

Edward n'osait pas ouvrir les yeux ou remuer un doigt. Il venait de reprendre conscience et le souvenir de l'accident spectaculaire le laissait terrifié. Il était couché dans un lit et il devinait avec difficulté qu'il n'avait pas grand-chose sur le dos. Contre toute évidence, il était à l'hôpital. Après ce qu'il avait vécu, on ne pouvait pas en attendre moins. Mais il ignorait combien de temps il avait dormi et surtout, l'état dans lequel il se trouvait. Il avait surtout peur de savoir ce qui était arrivé à son frère, car Al était tout ce qui restait de sa famille. Il essaya de bouger un peu, décidé à songer à autre chose qu'à l'atroce possibilité le hantant à propos du sort de son frère.

Ses doigts remuèrent et il eut la très nette impression que tout était en ordre. Cependant, quand il voulut porter sa main droite à son front, elle ne se rendit pas. Il entrouvrit lentement les yeux, surpris et cligna plusieurs fois des paupières pour s'habituer à la faible lumière dans la pièce. Une intuition lui soufflait de ne pas vérifier son état lui-même, d'attendre qu'un docteur vienne lui faire un bilan. Mais il était impatient de sortir de ce lit et de retrouver son frère et Winry et d'apprendre ce qui avait pu causer cet accident terrible.

Son bras gauche était couvert de bandages et en le levant pour observer les pansements le recouvrant, il réalisa que son torse était couvert de brûlures, car sa peau l'élançait. Il se palpa le visage pour vérifier que son nez était encore là, même s'il s'en doutait avant d'envisager de vérifier s'il ne manquait rien d'autre. Il repoussa lentement sa couverture et étouffa un cri de stupeur. Son cerveau refusa d'abord d'accepter ce que ses yeux voyaient et il eut l'impression un instant de faire un cauchemar. Alors qu'il sentait toujours son bras droit très clairement dans son esprit, il n'en avait plus. Son épaule s'arrêtait sur un bandage énorme et il ne lui restait même pas de moignon.

-Non, c'est pas vrai, c'est pas vrai…

Il chercha son souffle en détournant le regard, incapable de croire qu'il ait perdu un bras. Comment avait-il bien pu…? Les courses étaient censées être suffisamment réglementées maintenant… Et s'il était dans cet état, que devait-il s'attendre pour son frère?

N'étant pas convaincu, il du toucher son épaule droite de sa main gauche pour se faire à l'idée qu'il…

-Alors je suis manchot maintenant? Qu'est-ce que Winry va dire…

-Ed?! Tu es réveillé?

Il sursauta, surpris d'entendre la voix de la jeune fille juste comme il venait de penser à elle. En tournant lentement la tête dans sa direction, il la reconnut. C'était bien elle, avec sa jupe courte et sa camisole blanche. Plus jolie que jamais. Et lui ressortait comme un estropié de guerre de cette course qu'il avait décidé de faire sans même réfléchir.

-Je… Salut. Ça fait longtemps que je suis là?

Il ne savait pas quoi dire et n'arrivait pas à regarder son amie dans les yeux. Il avait peur qu'elle ait pitié de lui ou pire, qu'il lui fasse horreur.

-Environ trois semaines. Les docteurs ont dit que c'était normal après le choc que tu venais de subir. Oh non, ne bouges pas, il faut que tu restes étendu, ton dos a failli ne pas résister au choc.

En effet, il le constatait après avoir essayé de s'asseoir dans son lit. Et il se sentait pataud et il manquait d'équilibre. Alors, il se rappela comment sa jambe gauche avait été broyé par sa voiture… Il rejeta sa couverture au pied du lit et réussit à constater qu'il avait également perdu cette jambe. Deux membres de moins en un accident. Il se tendit sous le coup de la colère. Pourquoi est-ce que ça lui arrivait encore à lui? Pourquoi devait-il endurer tout ça? Oui, peut-être qu'il vivait un peu plus dangereusement que la moyenne, et peut-être qu'il avait un peu couru après, mais… Il était prudent, il faisait tout ses entraînement, il ne buvait jamais trop, se nourrissait bien, obéissait docilement à son écurie pour avoir le financement qu'il lui fallait pour produire son moteur révolutionnaire avec Al et Winry. Un moteur qui ne causerait ni pollution ni dégradation et qui ne pourrait pas nuire à la santé des gens.

Sa mère était morte intoxiquée par une fuite de gaz parce qu'elle avait passé la nuit à attendre leur père assise dans leur voiture en marche au milieu de l'hiver. Le matin, Ed s'était levé et ne trouvant sa mère nulle part, il était allé dans le garage. Il l'avait trouvé morte, les mains serrés autour de ses épaules gelées. Le moteur s'était arrêté de tourner depuis longtemps, faute d'essence. Et son père n'était jamais rentré…

Une boule se forma dans sa gorge à ce souvenir. Après avoir longtemps hais l'univers des voitures, il s'y était plongé corps et âme pour comprendre ce qui avait tué sa mère et empêcher que ce genre de drame pathétique ne se reproduise. Et maintenant…

-Où est Al? Winry, tu le sais, dans quel chambre ils le gardent? Il doit s'en être mieux tiré que moi et…

-Ed, je… Elle secoua la tête, balbutiant. Elle n'avait pas besoin d'ajouter quoique ce soit, mais elle le dit :

-Al est mort. Il n'a pas réussi à sortir de sa voiture et il… il a brûlé vif avant d'être étouffé par les vapeurs de gaz. Les secouristes ont réussi à te sortir in extremis, avant que ton char ne se mette à brûler lui aussi. Ta jambe gauche n'était pas réchappable, ils ont du la couper pour te sortir de là. Pour ton bras, tu te l'es presque arraché toi-même en essayant de t'extirper du cockpit. Ils se demandent tous comment tu peux encore être vivant après ça.

Les larmes sur ses joues résonnaient jusque dans sa voix et Edward resta bouche bée un moment, à la regarder sans comprendre, sans vouloir comprendre. Al était mort. Puis il se résigna en entendant les cris de son frère dans sa tête. Brûlé vif. Ça avait du faire si mal… De souffrir sans comprendre, de souffrir sans aucun soulagement que la fin de tout. Avant d'embarquer dans leur engin, Al lui avait avoué qu'il voulait demander à Rose de sortir avec lui. Ed se rappela tout ce que son frère avait prévu de faire et de ne pas faire. Tout l'avenir, tout les rêves, tout les idéaux. Perdu, fini, kaput!

-Al… Non, il n'a rien fait de mal pour ça, alors pourquoi… Comment… Qu'est-ce qui s'est passé? Qu'est-ce qui a dérapé? Si je lui avais interdit de s'embarquer là-dedans avant qu'il ait l'âge, peut-être que…

-Ne te dits pas ça, ça ne changera rien. Al adorait la course.

-Mais…

Malgré la douleur dans tout son corps, il devait se relever, il ne pouvait pas rester là à se morfondre, il devait sentir la douleur sortir de sa poitrine crispée, il aurait donné sa vie pour que son frère soit là et malgré lui, son cœur le retenait. Il savait qu'il était impossible de ramener les morts à la vie, il le savait, car il étudiait en physique, en génie mécanique et en biologie expérimentale depuis suffisamment longtemps pour le savoir. Et pouvait-il laisser Winry dans ce monde cruel sans personne d'autre que son chien? La jeune mécanicienne avait perdu ses parents bien avant lui et sa grand-mère était morte l'année dernière d'un cancer des poumons. Non, il l'aimait trop pour la laisser seule, il était trop égoïste et la voulait trop à lui pour laisser la place à un autre, même s'il était encore incapable d'aller plus loin que de l'inviter à sortir avec lui pour aller au cinéma et qu'il n'osait pas encore l'embrasser.

-Ed, non, fais attention, je t'en pries.

Il parvint à s'asseoir avec difficulté, n'ayant qu'une main pour soutenir son propre poids et faillit perdre l'équilibre, mais Winry fut à ses côtés avant qu'il ne tombe et ses bras l'entourèrent avant qu'il ne s'effondre. Au début, il ne fit que trembler, en répétant des mots qui n'avaient pas le moindre sens, essayant d'oublier qu'il sentait encore ses doigts remuer alors qu'il n'avait plus de bras, essayant d'oublier qu'alors qu'il se sentait à plaindre d'avoir perdu deux membres, son cœur battait encore dans sa poitrine alors que celui d'Alphonse s'était éteint. Il frissonnait des pieds à la tête, alors que la jeune fille lui embrassait le front et le visage, qu'elle caressait ses cheveux et la serrait contre elle de toutes ses forces pour le calmer, pour le retenir de sombrer dans la folie.

-Ed, pitié, restes avec moi, accroches-toi.

-Ce n'est pas juste, il avait tant de choses à faire. Il n'avait pas encore gagné une vraie course, c'était sa première chance.

-Ed, je suis désolée.

-Il ne peut pas être parti, Winry, dis-moi qu'il est encore là. Je donnerais le bras et la jambe qu'il me reste pour qu'il soit là.

-Ne dis pas ça, Edward, il n'aurait pas voulu ça.

-Et moi alors? Ce que je veux ne compte pas? Je suis son grand frère. J'aurais du être là pour lui quand il avait besoin de moi. J'aurais du le sauver. Je l'ai entendu m'appeler, si j'avais tenu quelques secondes de plus.

-Non, Ed, ça n'aurait rien changé.

Il craqua à cette phrase et fondit en larmes, baissant les bras. Il avait mal partout et son cœur battait si vite dans sa poitrine alors qu'il envisageait l'avenir sans Al. Winry pleurait avec lui tout en essayant de le calmer et sans trop comprendre comment, elle réalisa à un moment qu'il la serrait de toutes ses forces, la tête nichée dans son cou, comme pour se cacher d'elle sans la lâcher pour autant.

-Edward…

-Al aurait honte de moi, pas vrai?

-Mais non…

Il fallut une vingtaine de minutes pour que cette première crise passe. Quand il se calma un peu, Edward essaya de prendre du recul, il avait la tête sur la poitrine de son amie et rougit avant de s'essuyer les yeux et le nez. Winry essaya elle aussi de retrouver son calme, mais de voir son ami d'enfance aussi anéanti alors qu'il était normalement déterminée la bouleversait. Il la regarda un moment avec des yeux blessés et hagards, cherchant l'acceptation dans son regard. Il avait l'impression de ne plus être que la moitié d'un homme. Mais il retomberait sur ses pieds, même après ça. Pour Al, il devait tout reprendre et réessayer deux fois plus fort. De construire ce moteur révolutionnaire, de gagner un championnat mondial de course avec ce moteur, le commercialiser. Il tremblait à la seule idée de s'asseoir derrière un volant.

-Winry, je vais avoir besoin de ton aide, murmura-t-il d'une voix fragile. Il déglutit avec difficulté. Dans mon état, je ne peux plus rien faire comme avant et il est hors de question que je reste infirme. Les membres artificiels se sont améliorés depuis le temps, mais pas assez pour que ceux que je pourrais me faire faire me fournissent des réflexes équivalents à ceux que j'avais avant ce maudit accident. Ta théorie de brancher les circuits directement aux nerfs, elle attend toujours d'être appliqué, non? Et si tu avançais ton projet de doctorat?

-Mais Ed… La réhabilitation va être terrible. Tes nerfs sont tous en état, c'est vrai, mais les docteurs croient que tu ne pourras plus jamais marcher.

-Eh bien ils se trompent, je marcherais, je courserais et je retournerais bosser dans mon atelier. Pour Al.

La détermination toute neuve de son ami la rassura. Elle ne doutait pas qu'il soit capable de tout cela. Elle espérait seulement qu'il n'aille pas au-delà de ses capacités.

-Je veux bien, mais ce sera dangereux et…

Il la fit taire d'un baiser qui la prit par surprise sans la choquer vraiment.

-Je t'aime Winry et je sais que je peux sembler égoïste, mais dans mon état, je ne te mérite pas. Je…

-Mais, Ed, je me fiches de ton état, tant que tu es en vie!

-Ouch!

Dans son enthousiasme, elle l'avait poussé sur le dos un peu trop violemment et rougit en réalisant qu'elle dépassait les bornes.

-Je suis désolée.

-Non, ça fait longtemps que je voulais te le dire. Seulement, j'aurais préféré que l'occasion soit… un peu plus romantique.

-Qu'est-ce qui t'a décidé?

-J'ai réalisé que la vie ne tenait qu'à un fil, observa-t-il en détournant lentement le regard.

-Oh, Edward, tu ne vas pas…

-Non. Enfin, si j'ai bien compris ce que tu voulais dire, non. Donnes moi un autre bras et une autre jambe. Tu avais déjà des plans pour ça et l'occasion est parfaite.

-Tu sais, en fait, si tu ne me l'avais pas demandé, je te l'aurais proposé.

-Oui, je m'en doute. Au fond, j'aurais mieux fait de me taire…

-Non, au contraire. Je suis contente que tu l'es demandé à toi. C'est… énorme et ça prouve que tu me fais vraiment confiance. Ed, je suis tellement contente que tu sois encore vivant! fit-elle tout à coup avant de fondre en larmes et de se pendre à son cou.

« Je ne veux plus jamais rien regretter. Pour Al. Je dois réussir tout ce qu'Al aurait voulu faire pour qu'il le vive d'une certaine manière. D'ici là, je ne m'accorderais pas le moindre répit.» pensa Edward en passant son unique bras autour des épaules tremblotantes de son amie.

Il s'en demandait beaucoup, mais c'était le moins qu'il puisse faire.

à suivre

je sais, rien qu'avec le titre, ça augurait plutôt mal. Mais ça finit sur une bonne note en fin de compte. Enfin, il faut que j'aille me faire à souper, alors, je vous laisse reviewé. Reviews en grand nombre si vous voulez une suite.