Et voilà ma nouvelle fic! toute fraîche et encore fumante! La bonne nouvelle c'est que j'ai déjà établi tout le plan, je connais déjà la fin héhé (et pas vous!). La moins bonne nouvelle c'est que tout n'est pas encore écrit et que j'ai mystérieusement commencé par le milieu donc la publication du début risque de ne pas être très régulière.

Si vous ne comprenez pas trop ce qui se passe au début, c'est plutôt normal (mais si ça persiste dites le moi, c'est qu'il y a un problème)

En espérant que cette histoire vous plaise, la bise

IVTDR

oOoOoOoO

Le jour où je t'ai rencontré :

Karilie ouvrit les yeux, le ciel était sombre, des branches bougeaient au-dessus de sa tête, un sombral poussa un cri et une volée de moineaux passa dans son champ de vision. Elle était bien dans le parc de Poudlard, jusque-là tout allait bien. D'après la température et l'état de la forêt, c'était la fin de l'été. Rassurée, la jeune fille s'assit, se leva puis s'éloigna des arbres, le soleil était couché et le château brillait de mille feux. Si elle ne s'était pas trompée, et tous les signes semblaient pointer vers sa réussite, elle était revenue deux semaines plus tôt et devait se rendre dans la salle sur demande pour récupérer un vieux livre de potions qu'Harry avait laissé là.

Elle était arrivée à la porte du château et elle sortit sa baguette, prête à la forcer si elle ne s'ouvrait pas. Mais la double porte de chêne pivota et Karilie s'engouffra dans le château. Elle n'y était venue que quelques fois et savait juste qu'il fallait qu'elle trouve le septième étage. Elle passa devant la grande salle et s'arrêta net, un brouhaha en sortait. Elle s'approcha et entrevit les quatre tables, toutes remplies d'élèves bavards et braillards. Elle pesta, il lui restait moins de temps que ce qu'elle ne pensait pour accomplir sa mission.

Elle allait s'écarter et chercher un escalier pour monter au septième quand les portes de la salle s'ouvrirent en grand et qu'un flot d'élèves en sortit. Elle se recula mais ils savaient tous où ils allaient, alors qu'elle, était perdue dans cet endroit. Soudain elle tomba nez à nez avec quelqu'un qu'elle connaissait. Un grand gaillard aux cheveux roux, hébétée elle articula :

-Charlie ?

-On se connait ? Pourquoi tu es habillée comme ça ?

Elle se regarda en fronçant les sourcils puis réalisa qu'elle était habillée comme une moldue, et dans de vieux habits usés et tâchés alors qu'ils portaient tous des robes de sorcier fraichement lavées.

-Tu as raté le banquet, tu es arrivée comment ? Demanda une jeune fille qui s'accrocha au bras de Charlie.

-Tonks ?

-On se connait ? Il me semblait être physionomiste pourtant…tu es ?

-Heu… Je suis Karilie, Karilie Reagan.

-Ce nom ne me dit rien, toi Charlie?

-Non plus.

OoOoO

Karilie embrassa rapidement ses parents, rajusta son violoncelle sur son dos et partit héler un taxi. Elle en trouva un relativement rapidement et lui demanda de se rendre Square Grimmaud. Avant son départ de Beauxbaton, Dumbledore était venu la voir et lui avait fait lire l'adresse du Quartier Général sur un papier, lui disant de se rendre là au moindre problème pendant ses vacances.

Le problème n'était pas moindre et les vacances pas vraiment commencées, pensa Karilie en payant le chauffeur et en attendant qu'il se soit éloigné.

Elle alla se planter devant les numéros 11 et 13 et attendit un moment, se demandant si quelqu'un la verrait et viendrait lui ouvrir. Comme personne ne semblait en vie dans la maison, elle pensa très fort à l'adresse et l'instant d'après le numéro 12 se tenait là, vieux et décrépi.

Elle monta en courant les quelques marches, ne frappa pas à la porte mais entra et referma doucement. Une porte non fermée à clefs par les temps qui courraient lui semblait une absurdité.

Il faisait sombre dans le couloir et elle ne voyait pas d'interrupteur, c'était une maison sorcière après tout. Elle s'avança prudemment et se demanda encore une fois s'il y avait quelqu'un en vie dans la bâtisse. Arrivée au milieu du couloir elle se racla la gorge. Il n'y eut aucune réaction. Elle lança alors un peu plus fort :

-Il y a quelqu'un ?

Un hurlement à sa droite la fit hurler en retour tout en manquant de lui provoquer un arrêt cardiaque. Elle se rendit compte qu'il s'agissait d'un tableau, une vieille dame assez laide proférait tous les jurons du dictionnaire en les fleurissant d'épithètes charmants. Intéressée par ce fait rare Karilie s'approcha et examina la toile, la tapotant du bout des doigts, ce qui eut l'avantage de faire cesser les hurlements pendant une seconde où, interloquée, la matrone reprit son souffle pour tenter d'anéantir de nouveau son hôte par la parole.

Attirés par les cris, plusieurs personnes accoururent. Le premier, un homme émacié aux cheveux mi-longs, qui ressemblait encore vaguement au portrait de son évasion, ne lui prêta aucune attention et s'attacha à fermer les rideaux face au portrait alors que Karilie faisait un pied de nez à la peinture qui semblait s'étouffer de rage en la voyant. Ensuite une petite femme replète et rousse survint et s'arrêta net en la voyant. Toute la population de la maison sembla alors remplir le couloir petit à petit.

Au salon Tonks, Remus et Charlie étaient plongés dans une grande discussion et n'avaient pas jugé important de venir voir la cause de tout ce chahut.

Mais dès qu'ils sortirent et que Tonks aperçut la jeune fille, elle donna un violent coup de coude à Charlie et s'écria :

-Karilie !

Charlie se retourna brusquement et suivit Tonks dans son élan pour aller saluer et prendre dans ses bras la jeune fille.

Karilie ouvrit alors de grands yeux et les regarda bizarrement ce qui ralentit l'élan des deux amis, Hermione les présenta et comme Karilie demandait si Tonks était vraiment un prénom, Charlie et elle se regardèrent d'un air triste et surpris et Tonks finit par répondre en riant que c'était son nom de famille et qu'il valait bien mieux que son prénom.