Bonjour ! Suite à tous vos encouragements, j'ai décidé de me lancer dans une nouvelle fiction !
Mais surtout grâce à ma petite puce, passion of Imbattables à qui je dédie cette fiction en espérant que cela te plaise !
Celle-ci se passe dans un univers alternatif avec néanmoins tous les personnages que vous connaissez si bien ! L'époque est plus ou moins la même et la magie reste d'actualité !
En revoyant un film que je n'avais pas vu depuis TRES longtemps, j'ai commencé à imaginer un remplacement de personnage et à une réadaptation.
Les personnages appartiennent à la série de Merlin et le scénario à « A tout jamais », film d'une adaptation du célèbre compte cendrillon. Seul l'idée et certain changement sont de mon fait et malheureusement les fautes aussi sont les miennes (Y_Y et je m'en excuse beaucoup !).
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Merlin était un jeune garçon de douze ans très dynamique et excessivement maladroit. Il n'arrivait plus à tenir en place. Son père allait rentrer de son voyage d'affaire et il n'arrivait pas à rester en place, malgré son gouvernant qui essayait tant bien que mal de l'habiller.
- Restez en place petit monsieur ou votre père va arriver que vous ne serré pas prêt ! S'exclama Gaius.
- Votre belle-mère va arriver, renchérie Geoffrey, un homme âgé aux cheveux et à la barbe blanches. Et c'est une baronne qui plus est !
Mais Merlin était excité.
- Et si elle ne m'aimait pas ? S'enquit l'enfant en regardant le premier homme qui l'habillait.
- C'est ridicule, lui répondit son gouvernant.
Gaius s'était toujours occupé de lui depuis qu'il était tout petit. Merlin, d'aussi loin qu'il se souvenait, ne voyait que très rarement son père, un riche commerçant qui profitait de sa petite fortune pour s'enrichir et faire toujours plus d'affaire. L'enfant qu'il était savait que s'il faisait ça, c'était pour son bien, mais il regrettait parfois que son père ne soit jamais là. Gaius, un très bon ami à son père qui travaillait pour lui et se chargeait de maintenir la maison en ordre en son absence, était comme un second père pour lui.
Sa mère était morte lorsqu'il n'avait que cinq ans, et il n'avait que peu de souvenir la concernant. Son visage lui était même flou. Un bruit se fit entendre à la fenêtre et Merlin s'y précipita pour y voir Will, son meilleur ami. Il vivait dans la maison voisine, et même si elle n'était pas visible d'ici, c'était la plus proche demeure de la sienne.
- Will ! S'exclama-t-il que fais-tu là ?
- Je suis venu te voir dans tes beaux vêtements avant l'arrivée de ta nouvelle belle-mère !
- Ne restez donc pas accrochez comme ça à cette fenêtre gronda Goeffrey.
Merlin se contenta de rire lorsque vexé, Will charia son ami.
- On dirait que tu ressembles à un cochon dans des vêtements de nobles !
Merlin voulut frapper la tête de son ami qui esquiva et qui retomba souplement sur le sol en riant.
- Tu ne m'attraperas jamais !
Merlin ne se laissa pas démonter et se précipita vers les escaliers pour lui courir après.
- Je vais te transformer en crapaud !
- Merlin ! Restez donc en place, et n'utilisez pas votre magie à tort et à travers ! S'exclama Gaius en vint puisque le garçon ne l'écoutait pas et était déjà loin.
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Balinor venait de rentrer, lançant son cheval au triple galop pour distancer la calèche, presser de retrouver son fils. Il partait trop longtemps loin de lui et ne le voyait même plus grandir. A chacun de ses retours, il avait l'impression que son garçon prenait dix ans de plus !
Il dépassa la barrière, délimitant le terrain de sa demeure et apercevait déjà au loin son manoir. Il mit pied à terre et fut heureux d'être accueillit par Gaius qui le prit dans ses bras, tel un frère. Il lui rendit volontiers son accolade et en fit de même à Goeffrey. Il regarda autour de lui à la recherche de son fils et le vit arriver au loin, suivit de Will, tous deux recouvert de terre. Il souleva son fils sous les bras et l'embrassa, heureux de le revoir.
- Merlin !
Il le sera contre lui, nullement étonner de le voir dans un état si sale. Il le déposa au sol et lui ébouriffa les cheveux.
- Je vois que tu t'es mis sur ton trente et un pour accueillir ta nouvelle belle-mère, bonjour à toi aussi Will.
- Bonjour Monsieur Emrys !
La calèche arriva au loin, coupant court aux retrouvailles de son père avec Merlin. Une fois le carrosse à l'arrêt, une jeune fille blonde descendit de la calèche suivit d'une autre à la longue chevelure noir. Balinor se précipita vers le carrosse et aida sa nouvelle femme à descendre. Celle-ci était très belle, vêtue de rouge, les cheveux bruns parfaitement coiffée et les yeux d'un bleu profond. Elle descendit et regarda Merlin avec une expression hautaine.
- C'est… votre fils ?
Balinor ria et approuva.
- Voici Merlin. Merlin, je te présente Nimueh et ses deux filles, Morgane et Morgause.
- Mes demoiselles, commença la jeune femme en redressant la tête. Saluer votre nouveau frère.
- Monsieur, dirent en cœur les deux enfants en une profonde révérence, parfaitement exécuté.
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Merlin était dans son lit, son père entra dans sa chambre, tandis que la bougie de sa lampe de chevet était toujours allumer.
- Tu ne dors pas encore ? S'enquit-il.
- Non, je vous attendais père, répondit Merlin en se redressant sur son lit.
Balinor s'approcha et s'assit à côté de son fils et passa sa main dans ses cheveux.
- Je vais devoir repartir dans deux jours, commença-t-il d'une voix rauque.
- Quoi ! S'exclama Merlin. Déjà ! Mais… vous venez à peine de revenir !
Balinor caressa la joue de son fils unique et lui sourit tendrement.
- Je te promets que ce sera la dernière fois que je partirais, et je ne serais absent que deux semaines.
- Cinq jour, négocia Merlin.
- dix !
- Sept !
Balinor soupira.
- Va pour sept, s'avoua-t-il vaincue.
Merlin lui sauta dans les bras en riant.
- J'ai hâte de vous revoir déjà de retour, définitivement.
Le père du garçon l'écarta de lui pour venir retirer un médaillon de son cou. Il le fit tomber dans la main de son fils qui le regarda avec excitation.
- Qu'est-ce que c'est ?
Balinor appuya sur un dispositif sur le cotée, un petit cliquetis retentie ce qui fit sursauter l'enfant. Il ouvrit le médaillon et en vit le portait d'une magnifique femme. Merlin en avait les larmes aux yeux. Il la reconnaissait. Comment aurait-il ne pas pus la reconnaitre ?
- C'est…
Sa gorge se noua et il fut incapable de prononcer la suite de sa phrase. Balinor s'en chargea donc à sa place.
- C'est Hunith, ta mère.
Merlin versa une larme et serra le médaillon contre son cœur tout en venant se blottir dans les bras de son père.
- Merci.
Balinor regarda le visage de Merlin et lui caressa la joue.
- Ecoute-moi bien Merlin. Tu sais que la loi interdit quiconque possédant la magie de rester dans sa famille. Les sorciers son tous domicilier de la tour des mages et se doivent de servir la famille royale, mais je suis un apostat. J'ai renié ma magie parce que je suis tombé amoureux de ta mère et qu'elle m'a offert le plus beau cadeau du monde : toi.
Merlin écoutait son père avec attention. Il avait que sa magie ne devait pas être découverte. Son père le lui rappelait à chaque fois. Il aurait été séparé de lui et se verrait enfermer dans une tour sans fenêtre et lugubre, pour le restant de sa vie, ne pouvant voire la lumière du jour que lors des requêtes du Roi. Roi qui pourrait à tout moment décider de son exécution s'il ne remplissait pas ses requêtes.
- Le Roi considère les mages comme sa propriété mais il les craint également. Notre puissance l'effraye et il a bien raison de nous craindre.
Il avait ajouté cette dernière phrase en frottant son nez contre celui de son fils avec une moue taquine. Merlin retrouva son sourire.
- Je ne le dirais à personne pour ma magie papa, le rassura le garçon.
- Ecoute mon garçon, même si je sais que ce que je vais te dire est étrange, n'en parle surtout pas à Nimueh. Tu l'inquièterais pour rien et je ne suis pas sûr qu'elle prenne bien soin de toi si elle le savait.
- Je ne le dirais pas père. Seul Will et Gaius sont au courant.
Balinor approuva et avant de le border et venir coller un baiser sur son front.
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Le jour du départ du chef de maison était déjà arrivé. Nimueh rechignait à rester seule ici sans son époux et tenta de le convaincre de rester, mais il devait faire ce dernier voyage. Il s'empressa d'embrasser son fils.
- Je serais de retour dans sept jours, lui rappela-t-il en posant son front contre le sien.
Merlin hocha la tête. Balinor monta sur son cheval et avec un dernier regard vers son fils, il lança son cheval au galop. Nimueh rentra dans la demeure excéder de devoir se retrouver seule à devoir s'occuper de Merlin.
- Attendez, le retient-elle. C'est la coutume d'attendre qu'il passe la barrière. Il s'arrête toujours pour nous saluer.
Mais Nimueh le regarda avec hautain et s'en alla retourner à l'intérieur. Merlin fit la moue et courut pour voire son père un peu plus longtemps. C'est alors qu'il vit son père tomber de son cheval. Il percuta le sol laissant sa monture sans cavalier s'arrêter brusquement.
- PAPA ! Hurla le garçon.
Gaius et Goeffrey qui étaient présent se précipitèrent à la suite de Merlin. L'enfant s'accroupie devant son père qui se tenait le cœur de la main. Nimueh arriva elle aussi en courant pour venir secouer son époux.
- Non ! Hurla-t-elle. Balinor, ne me laissez pas ! Ne me laissez pas ici toute seule !
- Papa ! Pleura Merlin en posant sa main sur le torse de son père.
Balinor redressa sa main pour venir en caresser la joue de son fils du bout des doigts et murmura.
- Je t'aime… je t'aime.
Avant de rendre son ultime souffle. Merlin hurla de chagrin et se débâtie comme un beau diable lorsque Goeffrey essaya de le redresser pour permettre à Gaius de l'occulté. Mais l'ancien médecin secoua la tête, il n'y avait plus rien à faire, il était mort.
8 ans plus tard.
Merlin se réveilla près de la cheminé, le médaillon dans sa main. Il aimait s'endormir le soir en voyant son visage et restait près du feu pour pouvoir l'admirer plus longtemps. En voyant l'aube à peine poindre à l'horizon il se redressa. Il partit dans le jardin, récupérer des pommes dans les magnifiques arbres qui ornaient la demeure afin de les servir au déjeuné.
Il les emballa toutes dans un torchon lorsqu'il remarqua la garde royale passer sur la route au abord de la propriété. Il se demandait bien pourquoi les chevaliers de Camelot étaient aussi loin de leur château. Il ne s'en inquiéta pas plus que cela et retourna près des écuries pour venir offrir quelque douceur aux chevaux avec le butin qu'il portait dans ses bras.
Mais c'est alors qu'il vit un cavalier au loin arriver sur lui à cheval. Ce n'est que lorsqu'il passa à côté de lui qu'il reconnut Kilgharrah, le cheval de son père !
Pris d'une rage folle, il attrapa une des pommes et l'envoya sur l'inconnu.
- Voleur ! Cria-t-il.
Celle-ci percuta la tête du brigand qui perdit l'équilibre et tomba au sol. Merlin se précipita vers lui toujours munie de ses munitions, continuant de le bombarder de fruit.
- Je vais vous apprendre à voler les chevaux de mon père ! Hurla-t-il.
Une autre pomme bien placer le fit perdre à nouveau l'équilibre et il se retrouva sur les fesses. Il finit par se redresser et se dépêtrer de sa cape rouge pour venir dégager ses cheveux blonds et des yeux bleus. Merlin blêmie et se jeta à ses pieds.
- Pardonnez-moi Votre Altesse, je ne vous avais pas vus !
- Vous visez plutôt bien pour quelqu'un qui ne m'as pas vu ! Grommela le prince.
- Je sais, continua Merlin, le visage face contre terre. Et je devrais mourir pour cela Prince Arthur.
Le prince attrapa les reines de la monture et lui caressa le museau.
- Nous n'irons pas jusque-là, le rassura-t-il en caressant le flanc de l'animal.
- Nous avons d'autre cheveux plus rapide et plus jeune pour vous Sir, enchaina Merlin.
Arthur approcha du serviteur, le visage toujours baisser.
- Tu dois beaucoup tenir à cette bête pour t'en prendre à un voleur… désarmé.
Il avait prononcé ce dernier mot en se frottant la tête encore douloureuse de la violence avec laquelle les pommes l'avaient assommé.
- C'était le cheval de mon père Sir, expliqua le jeune serviteur.
Arthur caressa le museau de la bête qui frappait de son museau sur l'épaule du Prince, désireux d'avoir une pomme. La garde royale se fit entendre au loin et c'est dans un juron que le blond remonta sur la monture. Il laissa tomber une bourse remplie d'or juste sous le nez de Merlin.
- Pour l'emprunt du cheval et votre silence. Vous ne m'avez jamais vus et … jamais frapper non plus.
Merlin fixait les pièces d'or qui débordait de la bourse avec des yeux écarquillés. Il se redressa néanmoins pour voir le prince partir au triple galop
Merlin rejoignit les cuisines, les bras charger de ses pommes. Goeffrey s'afférait en cuisine pour satisfaire l'appétit de leurs marâtres tandis que Merlin arriva enfin.
- Elles sont encore de mauvaise humeur, ralla le vieil homme.
Une jeune femme à la peau sombre s'approcha de lui.
- Cela fait plus de dix minutes qu'elles te demandent, lui expliqua-t-elle en le libérant de son fardeau.
- Encore un sale jour en prévision, grogna Alice.
Les deux femmes avaient rejoint le service des serviteurs il y avait déjà cinq ans de cela. Guenièvre était jeune et la plus gentille femme qu'il avait pu rencontrer dans sa vie. Alice quant à elle, était devenue la femme de Gaius et avait remplacé pour lui la mère qu'il n'avait plus.
- Je ne dirais pas ça, contredit Merlin en déversant les vingt pièces d'or sur la table.
- Doux seigneur ou avez-vous eu ça ? S'exclama la vieille femme.
- Cela vient d'un don du ciel et je sais comment l'utiliser.
Alice porta ses mains à ses lèvres en poussant un léger cri. Guenièvre s'approcha et conta les pièces, les prenant en main pour s'assurer qu'elles étaient vraies.
- Monsieur c'est…
- Gaius, coupa-t-il. Si Nimueh la vendus par simple caprice alors avec ça nous pouvons peut-être le racheter.
Alice versa des larmes de joie.
- Merlin, murmura-t-elle.
- Nous sommes toujours dans la maison de mon père, continua le jeune sorcier et il est hors de question que qui que ce soit, soi traiter de la sorte. Pas tant que je serais là. Et Gaius a toujours été un père pour moi.
Alice l'enlaça tandis que des cris retentirent au loin.
- Merlin !
Le jeune homme s'écarta d'Alice et récupéra les pièces d'or pour les dissimuler sur lui.
- Faites bien attention à ce qu'elles n'arrivent pas entre ses griffes, le prévient Goeffrey en lui mettant le plateau du déjeuner dans les mains.
Merlin soupira et arriva dans la salle à manger pour venir y déposer son plateau.
- Pourquoi ce retard ? S'emporta Nimueh.
- Je suis allez nourrir les chevaux Ma dame, expliqua-t-il.
- Et depuis quand, ces bêtes pleines de crottins passent-elles avant nous ? S'indigna Morgause.
Morgane observa son presque frère avec dégout et détourna le regard.
- Voilà encore un qui à dormis près de la cheminé… Regarde-toi, tu es recouvert de cendre.
- Tu devrais dormir avec tes précieux chevaux puisque tu fais tout pour sentir le foin comme eux ! Renchérie la blonde en partant dans un fou rire suivi de sa sœur.
- Mes demoiselles vous êtes cruelles.
Nimueh attrapa le bras de Merlin et le fit la regarder.
- Il est cependant vrai que votre apparence laisse profondément à désirer, à croire que vous tenez tant que ça à salir le nom de votre père.
Merlin serra le poing, retenant une violente envie de frapper cette femme. Mais comme à chaque fois il se retenait. Il savait très bien que c'était désormais la fortune de cette baronne qui maintenant cette maison encore debout et tant qu'il y aurait des gens à qui il tenait entre ces mures, alors il se devait d'obéir à cette mégère.
- Je fais pourtant tout pour ne pas vous décevoir, se résigna à dire le jeune sorcier.
- Ce n'est de loin pas suffisant, lui répondit-elle en le lâchant enfin. Tu es toujours aussi maladroit.
Merlin esquissa un mouvement pour s'éclipser mais se ravisa et tenta sa chance.
- Peut-être que si vous faisiez revenir Gaius je…
- Il en est hors de question ! Le coupa-t-elle. Cette homme se faisait trop vieux et était incapable de subvenir à mes attentes et à mes besoins. Estime-toi heureux que je n'aie pas vendu tous tes petits amis serviteurs avec lui.
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Arthur, monter sur Kilgharrah fonçait à toute allure dans les bois. Mais c'est alors qu'il vit au loin un convoi se faire attaquer par des brigands. Un homme aux cheveux déjà gris se retrouva malmené et jeter au sol.
- La garde Royale ! S'exclama le chef brigand.
Arthur regarda derrière lui et jura.
- Ne me lâcheront-ils jamais ?
Il s'apprêta à filler mais la vue d'une femme menacée d'une épée plus pas et son esprit Chevaleresque.
Il mit finalement pied à terre et dégaina son épée pour venir défendre ces pauvres gens. Il se débarrassa des malotrus et pensait même avoir encore le temps de s'échapper mais Léon, le chef des Chevalier l'interpellait déjà.
- Prince Arthur ! Vous m'aviez promis que vous ne recommenceriez plus !
Arthur, renfrogner aida néanmoins l'homme à se redresser.
- Je sais Léon, mais c'est plus fort que moi.
- Vous êtes le prince Arthur ? S'enquit la jeune femme.
- Je tiens tout d'abord à vous remercier Votre Altesse, je me nomme Iseldir et voici ma fille, Freya. Nous faisons partit de la tour des mages et avons été commandité par sa Majesté le Roi Uther pour votre mariage.
- Qui n'aura pas lieu, cracha-t-il.
Les deux mages cherchèrent de plus amples information d'un regard vers le chevalier qui leur vient en aide.
- Son Altesse se croie être la cible d'un complot. Un Mariage arrangé, crut-il bon de préciser.
- Quel malheur de devoir épouser quelqu'un sans amour, murmura Freya.
- Peut-être pourrez-vous lancer un sort sur mon père afin qu'il accepte de rompre cette promesse d'alliance ridicule. Je n'aie rien contre la Princesse Elena, mais je ne peux pas accepter de me marier à une femme que je n'aie même jamais vus.
- Prince ! Gronda Léon. Vous n'estes pas sérieux ! Ensorceler votre père, le roi ?
Arthur soupira.
- Bien sûr que non… bien que des fois, l'envie est vraiment très tentante.
Ils reprirent la route, accompagnant le convoi des deux mages. Mais Arthur tenait à faire un détour. Ils arrivèrent dans la demeure ou il avait volé le cheval un peu plus tôt dans la journée et fut étonner de retrouver la Baronne Nimueh devant les portes de sa demeure à l'attendre.
- Que me vaux l'honneur plaisir de votre venu ? Demanda-t-elle dans une révérence.
- Je viens vous rendre le cheval que je vous ai emprunté ce matin.
- Ho… c'est une vieille bête votre Majesté, il n'était pas nécessaire de faire tout ce chemin pour cela.
- L'un de vos serviteurs semblait beaucoup tenir à cette brave bête et je tenais à le lui ramener.
Nimueh parut agacer de ces propos mais elle conserva son masque de gentillesse.
- Il est stupide, cracha Nimueh en reconnaissant très bien Kilgharrah. Il est simplet, si vous voyez ce que je veux dire !
Arthur haussa un sourcil. Il lui avait pourtant semblé bien portant. C'est alors que Morgane et Morgause arrivèrent aux côtés de leur mère dans leurs plus beaux vêtements.
- Votre Altesse, murmurèrent en cœur les deux jeunes femmes.
Arthur hocha la tête en signe de salut.
- Dame Morgane, vous êtes… splendide.
La jeune femme lui sourit et s'inclina à nouveau.
- Merci Prince Arthur, murmura-t-elle.
Il détourna le regard et regarda autour de lui.
- J'aurais aimé lui rendre l'animal moi-même, n'est-il pas ici ?
- Il est parti au Marché Sir, répondit Nimueh.
En réalité, Merlin n'était pas au marcher, il n'était pas non plus dans la demeure, mais chez son ami William. Il se retrouvait dans sa chambre derrière le paravent. Enfilant des vêtements nobles, appartenant au père de Will.
- Comment peuvent-ils porter ça toute la journée ? S'enquit le serviteur.
- Qui ça ils ?
Will mangeait une pomme et regardait par la fenêtre.
- Les nobles, Will, les nobles ! Et par pitié, vient m'aider !
Le jeune homme laissa tomber sa pomme entamé sur la table et s'approcha de son ami pour venir lasser les manches et ajuster sa longue tunique. Il ressemblait vraiment à un parfait petit noble.
- Tu te rends compte que si tu te fais prendre, tu pourrais très bien être toi aussi vendus ? S'enquit son ami en plaçant la broche sur sa cape.
- Tu dis ça, mais tu ferais pareille pour moi, renchérie le jeune sorcier.
Will recula pour venir l'admirer et siffla.
- Tu es incroyable, murmura-t-il avec sincérité.
Merlin le frappa derrière la tête et gesticula dans ses nouveaux vêtements en passant ses doigts sur son col pour qu'il puisse mieux respirer.
- Je ne suis qu'un serviteur dans de beaux vêtements, répondit le sorcier avec gêne.
Will attrapa la main de son ami et l'amena avec lui un peu plus loin.
- Il faut débroussailler un peux cette tignasse, je vais essayer d'arranger ces cheveux.
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Il ne fallut pas plus d'une heure à Merlin pour se rendre à la cour de Camelot. Il n'avait jamais vus autant de monde réunie dans un même endroit. Il passa devant l'immense tour des mages et sentie un frisson le parcourir. S'il se faisait prendre, il pourrait bien ne jamais ressortir de cette cour.
Il traversa le pont levis et vit en contrebas un marchand d'esclave faire monter Gaius dans une cage avec d'autre détenue. Merlin sentie son cœur se serrer et il accéléra le pas pour venir intercepter le cheval et son marchand. Gaius reconnu Merlin et faillit verser une larme.
- Je vous prie de reconsidérer le cas de cet homme. Il est mon serviteur et je viens pour le faire libérer.
- Trop tard, il a été vendu aux enchères ce matin et appartient au Seigneur Aredian désormais, répondit le bonhomme mal éduqué.
- J'ai ici vingt pièces d'or pour sa libération, cela vaut largement plus le prix qu'il a dû couter à ce seigneur, argumenta Merlin.
- Cela n'est pas de mon ressort et avec vingt pièces d'or vous pourrez avoir n'importe quel esclave, répondit-il en voulant continuer son chemin.
Cependant, Merlin ne l'entendit pas de cette oreille. Il attrapa les reines du cheval et le fit s'arrêter.
- Ce n'est pas un esclave, mais un serviteur espèce de grosse barrique mal éduqué ! Vous trouvez ça normal de vendre des gens comme du bétail ? De les exploites et de les traites comme de la vermine sous prétexte qu'ils n'ont pas de fortune ? J'exige que vous le relâchiez immédiatement.
- ôter vous de mon chemin ! Cria le marchand à bout de nef.
- Vous osez hausser le ton devant un noble ? S'enquit une voix derrière lui.
Merlin avait parfaitement reconnu cette voix et savait qu'il était fichu. S'était le prince Arthur et s'il le reconnaissait alors il serait condamner et juger. Il se retourna le visage baissé et inclina la tête devant toute la garde royale.
- Votre Altesse, bredouilla le marchand. Pardonnez-moi je ne voulais pas lui manquer de respect. C'est juste que j'exécute les ordres du roi.
- Le roi oui, marmonna Arthur en détaillant ce noble bien étrange.
- Ces esclaves ont été vendus ce matin et le seigneur Aredian à insister pour être livré aujourd'hui.
Merlin redressa la tête et s'adressa au Prince directement. Prit pour prit, autant que cela serve au moins à libérer son presque-père.
- Un serviteur n'est pas un esclave Sir, et un esclave ne devrait jamais en être un.
Arthur haussa un sourcil intrigué.
- Expliquez-vous.
Merlin s'approcha du Prince.
- Un serviteur est un homme dont la condition sociale est faible et pauvre, il serre son maitre en échange d'un toit, de nourriture et de protection. Il est loyale envers son bienfaiteur et son bienfaiteur ce doit de respecter cet homme pour tout ce qu'il accomplie pour lui à chaque jour de sa vie. Un esclave n'est pas plus différant d'un objet ou bien d'un meuble. Vous les alignés sur la place du marché et les vendez à plus offrant sans même vous souciez de ce qu'il deviendra ou subira. Un esclave n'est qu'un objet que son maitre utilise comme bon lui semble. Ni payer pour son bon travail ni à l'abri de maltraitance il vit dans la peur de voir le lendemain ce lever et il prit parfois même pour ne jamais voir ce jour arrivé.
Arthur en resta stupéfait. Le discourt de ce noble venait de profondément l'intrigué. Lui-même avait toujours traité ses serviteurs ou ses esclaves, sans jamais véritablement ce soucier de ce qu'ils pouvaient ressentir.
- Vous semblez beaucoup tenir à cœur ces gens de la petite société.
- Et vous pas assez Sir, si vous voulez mon avis.
- Un peu de respect monsieur ! S'exclama Léon.
Mais Arthur leva la main pour l'arrêter.
- Développé.
Merlin regarda autour de lui. Beaucoup de monde s'était arrêter pour les observer et semblaient admiratif du courage qu'il faisait preuve pour les défendre avec autant de véhémence.
- Vous êtes un prince et par conséquent vous êtes le plus à même capable de faire changer les choses et de rendre ce Royaume meilleur. Mais vous ne vous en intéressez pas. Vous trouvez cela normal et…
Il montra la garde royale de la main avec dépit.
- Et passez votre temps à fuir vos responsabilités, ne pensant qu'à vous et à vos problèmes. Votre peuple n'est-il pas plus important ?
Arthur resta muet quelque seconde. Ce petit homme était particulièrement intriguant il parlait sans retenue et n'hésitait pas à s'adresser à lui avec aussi peux de respect devant autant de témoins. Les gens autour d'eux, pour la plupart des gens du petit peuple semblaient attendre sa réponse avec impatience. A aucun moment ce jeune homme n'avait détourné le regard lors de ses explications et maintenant encore il encrait ses deux orbes bleus dans les siens.
- Libéré cet homme, ordonna-t-il soudainement.
Personne ne réagit à l'ordre du Prince, comme s'il n'avait aucun sens.
- Mais Sir, commença le marchand.
- J'ai dit : Libéré cet homme.
Merlin, sans un mot pour le prince accueillit Gaius qui lui tomba dans les bras.
- Merci mon garçon… merci, chuchota-t-il à son oreille.
Il posa ses mains sur ses épaules et l'admira.
- Pendant une seconde j'ai crus revoir votre père.
Merlin en avait les larmes aux yeux il caressa la joue de son ami et le vit bien plus pâle et vieux que d'ordinaire. Qui savait quel traitement il avait subis jusqu'ici.
- Attendez-moi près de la rivière, lui murmura-t-il.
Il retourna près du Prince et le remercia d'un signe de tête.
- Merci votre Altesse.
Il s'éloigna à grande enjamber, passant à côté d'Iseldir et de Freya qui n'avaient pas manqué un seul mot de leurs échanges. Arthur descendit de sa monture et suivit Merlin à travers la foule.
- Attendez, l'interpella-t-il. Nous somme nous déjà rencontrer ?
Merlin n'osa pas le regarder. S'il se souvenait de lui il était mort. Surtout après la façon avec laquelle il s'était adressé au Prince. Maudite langue !
- Je ne crois pas Sir, répondit Merlin sans s'arrêter.
- Moi qui croyait connaitre tous les nobles de la cours, commença Arthur.
- Je suis de passage chez un cousin, répondit un peu trop précipitamment le jeune sorcier.
- Vraiment ? Lequel ?
Merlin jura intérieurement. Mais qu'était-il en train de faire ? Et pourquoi le Prince insistait-il autant pour connaitre son nom.
- Le seul que j'ai, répondit-il simplement.
Arthur sourit intrigué.
- Etre-vous toujours aussi mystérieux ou refuser vous simplement de me donner votre nom ?
Mais Merlin continua son chemin.
- Car quelqu'un qui prend autant la défense de tout un peuple allant jusqu'à s'opposer au Prince en personne demande à être connue.
Merlin s'arrêta enfin. Il se retourna vers le Prince qui sourit, fière d'avoir enfin attiré son attention.
- Vous êtres intriguant, il y a quelque chose en vous que je n'arrive pas à expliquer. Vous parlez comme un sage philosophe et pourtant vous semblez extrêmement jeune.
- Y a-t-il vraiment un âge pour s'intéresser au bien du peuple ?
- Je dois dire que le malheur du commun des rustauds m'ennuie profondément.
Merlin trouvait ce prince de plus en plus antipathique.
- N'avez-vous donc jamais parlé avec des paysans ?
- Seigneur non, pourquoi l'aurais-je fais ?
Merlin continua son chemin, profondément énervé par l'attitude de cet homme.
- Je vous ai fâché ? S'enquit Arthur partagé entre l'étonnement et l'amusement.
- Il n'y a rien de naturel à ne pas le faire, s'indigna Merlin. L'essence même d'une nation est dictée par le commun des rustauds comme vous tenez à les appeler ! Et c'est une position qui impose le respect. Bien plus que la vôtre…
- Devrais-je comprendre par hasard que vous me trouvez arrogant ? Demanda Arthur en arrêtant Merlin pour la seconde fois.
Merlin n'arrivait pas à comprendre le fonctionnement de ce prince. Il était arrogant ça oui et même stupide mais il avait un regard doux et apaisant.
- Vous avez rendus la liberté à un homme, répondit Merlin le plus calmement qu'il put, mais avez-vous seulement vus qu'il y en avait d'autre ?
Arthur fixa la cage ou avait été enfermé le serviteur et pus effectivement constater que quatre autres personnes étaient présente. Une jeune femme et trois hommes, l'un jeune un autre plus âgée et le dernier devait être plus jeune que ce petit noble. Il détourna le regard des esclaves pour découvrir que Merlin en avait profité pour s'éloigné encore, manquant de peu de franchir la portes de la cour.
- Attendez !
Il le rattrapa pour la troisième fois.
- Un nom… s'il vous plait… donnez-moi votre nom.
Merlin se pinça la lèvre du bas.
- Je crains que le seul nom que je puisse vous donnez est Comte Balinor Emrys.
- Emrys, répéta Arthur avec un sourire au coin des lèvres.
- Arthur !
Il se retourna et pus voire Ygerne, sa mère. Merlin écarquilla les yeux et profita de ce moment pour s'échapper et quitter ce château.
La reine ouvrit les bras et serra son fils contre lui.
- Ton père est fâcher Arthur, tu avais promis, murmura-t-elle.
Mais le prince soupira.
- Je sais mère mais….
- Viens, lui demanda-t-elle doucement. Allons voir ton père.
Il jeta un dernier regard vers le jeune homme mais ne le voyait plus. Il suivit finalement sa mère et arrivèrent dans la salle du Trône dans laquelle le roi recevait ses conseillers. Il les congédia d'un signe de la main avec rage, mais se détendit une fois que sa femme le rejoint.
- Vous êtes indigne d'un prince, Arthur !
- Parce que quoi ? Je refuse de suivre votre stupide contrat ?
- S'il vous plait, calma sa mère. Arthur, vous êtes le plus privilégier des privilégiés et en tant que tel vous devez remplir certaine obligation !
- Désoler mère mais le mariage entre deux personnes qui ne se connaissent pas ne peut rendre heureux un prince et par conséquent son royaume.
- Vous épouserez Elenna que vous le vouliez ou non, ordonna Uther de sa voix sec.
- Que me réservez-vous de pire que ce sort-là ? S'enquit-il.
- Vous retirez la couronne et la donnez à quelqu'un qui sera plus fière et honorer de la porter ! Menaça le roi sans en penser un mot.
- Très bien ! S'énerva Arthur. Vous pouvez la garder votre couronne, je n'en veux pas. Et je n'en ai jamais voulus.
Le prince se leva et sortie de la pièce en trombe sous le regard furieux d'Uthur et désoler de sa mère.
- Arthur ! Cria Uther
Mais celui-ci ne l'écoutait pas.
- C'est bien votre fils, murmura Ygerne. Il est aussi têtu que vous.
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Guenièvre était en train de secouer les draps et de les suspendre à l'extérieur lorsqu'elle vit Merlin et Gaius au loin. Il avait réussi ! Bien qu'elle n'en ait jamais douter.
- Alice ! Cria-t-elle à la vieille femme qui s'occupait du jardin en contre bas.
Elle pointa du doigt vers les deux hommes et toutes deux se précipitèrent vers eux. Les prenants dans ses bras. Alice embrassa son époux et le serra contre elle.
- C'est un miracle, murmura-t-elle. Merci, merci Merlin…
Gaius se tourna vers le jeune homme et lui offrit un profond sourire.
- Je ne pourrais jamais vous remerciez assez mon garçon.
Merlin secoua la tête.
- Ce n'est rien Gaius, je suis simplement heureux de vous revoir parmi nous.
Merlin ne pus malheureusement pas profité de cet élan de bonheur bien longtemps, à peine fut-il de retour dans le manoir qu'il fut attrapé par derrière et jeter sur une chaise. Nimueh, Morgane et Morgause étaient toutes les trois au-dessus de lui, furieuses.
- Misérable idiot ! S'emporta sa belle-mère. Osez me faire ça à moi et à mes filles ! Votre comportement me répugne et je ne tolèrerais pas ce genre de chose dans cette maison.
Merlin avait le cœur qui battait à cent à l'heure. Etait-elle au courant pour son escapade à la cour ? Seigneur si elle l'était, il serrait pendus dans la seconde.
- Que… Qu'est-ce que j'ai fait ? Osa-t-il demander.
- Réfléchie souillon, minauda Morgause.
- Le cheval, murmura Morgane.
Merlin blêmie. Étaient-elles au courant de son altercation avec le prince ? Non s'était impossible, il serait déjà mort si elles avaient apprises la vérité.
- Le prince Arthur à voler un de nos chevaux ce matin, murmura Merlin.
- C'est cela oui ! S'exclama Nimueh et c'est ce qui explique pourquoi il est venus le rendre cet après-midi ! Comment avez-vous pus le laissez nous surprendre de cette manière ?
Merlin soulager s'exclama soudainement.
- Il est venus rendre Kilgharrah ?
- Merlin, Merlin, Merlin, répéta sa belle-mère. Vous rendez vous compte que nous aurions pu ne pas être présentable devant le Prince ?
Merlin secoua la tête.
- Je suis désoler je ne pensais pas que…
- Oui ! C'est cela le problème, vous ne pensez pas ! Forte heureusement pour vous, il se trouve que Morgane lui à taper dans l'œil.
Merlin baissa les yeux.
- Que lui avez-vous dit ? Allez ! Je veux le savoir.
- Je… Je l'ai pris pour un voleur, murmura-t-il.
Nimueh se mit à rire.
- Merlin… vous n'est qu'un sale petit paysan ! Vous êtes là honte de cette maison. Mais nous allons donc devoir travailler encore plus dure n'est-ce pas ?
Merlin hocha la tête.
- Nous ne voulons pas que le prince s'assois sur un fauteuil sale n'est-ce pas ?
Il secoua désormais la tête. Nimueh se redressa lorsqu'elle entendit des bruits derrière elle. Elle vit tous les serviteurs réunis, dont Gaius qui était revenus.
- Que faites-vous là vous ?
- Je suis trop vieux pour être vendus au marcher au esclave, le prince ma alors dit de rentrer chez moi.
- Le prince ? S'enquit-elle avec joie. Voilà qui est une bonne nouvelle. Nous allons donc devoir le remercier convenablement.
- Le tournoi en l'honneur du Prince et de son mariage vas avoir lieu dans trois jours, rappela Morgause, peut-être pourrions-nous nous y rendre.
- Voilà une excellente idée, approuva la belle-mère.
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Fin du premier chapitre.
J'espère que ce début vous plaira et je vous donne rendez-vous dans deux semaines pour la suite.
(Ayant un déménagement en prévision c'est le maximum que je puisse faire !)
En espérant avoir vos avis d'ici là !
Bisous !
