Me revoilà, je sais que j'ai été absent un long moment mais avec le bac j'ai été très pris, mais maintenant je suis de retour, avec tout le temps qu'il me faut pour finir mes fics. Pour ceux qui me suivent, je suis désolé d'avoir supprimé mes autres fics en cours, je vous promet que je ne les abandonne pas, mais comme je me suis éparpillé un peu partout je préférais les enlever pour les recommencer plus tard. Elles seront corrigées et meilleures que les précedentes.
En tout cas, cette fic peut contenir deux chapitres, après si vous voulez que je développe un peu plus je peux la faire durer.
Bien sûr, Teen Wolf ne m'appartient pas, ni ses personnages.
Merci et bonne lecture.
Par une nuit de pleine lune, l'adjoint du Shérif Stilinski patrouillait dans la forêt à la recherche d'un malade mental, qui apparemment, se cachait dans cette gigantesque étendue végétale. Cela faisait déjà quelques heures qu'il errait à la recherche d'un fantôme, il savait que ses chances d'appréhender son suspect, seul, sans renfort et en pleine forêt étaient proches de zéro. Pourtant, ce n'était pas ces milliers d'hectares sur lesquels s'étendaient cette forêt qui lui faisait peur. Au contraire, car en plus d'être l'adjoint du Shérif, John était un très bon garde forestier, il savait pister quelqu'un à travers une forêt, on l'avait entraîné à ça. Mais ce qui était perturbant, c'était que les seules empruntes qu'il trouvait dans la forêt était celles d'animaux, hors il recherchait un homme. Un homme qui aurait égorgé avec une arme inconnue nombre d'innocents. C'est pour cela qu'il était intervenu dans cette enquête, lui seul savait qui était derrière cela et il devait absolument ébruiter l'affaire. Tout ça parce que l'abruti en question n'a pas su se montrer discret. Maintenant, au lieu de pouvoir faire porter le chapeau à un animal sauvage, l'adjoint du Shérif allait devoir trouver un coupable idéal, à défaut d'appréhender le vrai meurtrier. Les empruntes d'animaux s'arrêtèrent subitement. S'accroupissant, l'homme de loi examina les dernières empruntes. Il y avait du sang dessus. Il le toucha et le huma. C'était bien du sang. Il le porta à sa bouche et, en vue de la « qualité » de celui-ci, il savait à quelle espèce cela appartenait.
Un léger bruissement de feuilles attira son attention. Quelqu'un s'approchait ! On pouvait entendre le léger craquement des brindilles, à peine perceptible si on ne faisait pas attention. Mais l'étourderie n'était pas un défaut dont l'adjoint était doté. Portant une main à sa ceinture, il empoigna le manche de son couteau et attendit que l'inconnu s'avance. Lorsque celui-ci fut assez proche, il se retourna d'un geste vif, dégainant son arme et en pointa la lame sur la gorge de...
- Deucalion !
- Surpris de moi voir John ? Demanda-t-il d'un ton amusé.
- Beaucoup, je pensais que tu devais quitter la ville.
- Oh mais ne t'en fais pas je le ferais, dès que ma vengeance sera totale.
- Ne compte pas trop la dessus, j'en ai parlé avec Talia et elle est d'accord avec moi, tu n'iras pas au bout de ta vengeance.
- Toujours aussi moral John.
- Comment veux-tu que j'agisse autrement ? Je suis un gardien, mon devoir est de protéger ma ville et ses habitants.
- Et où étais-tu quand les Argents m'ont volé la vue. Grogna-t-il.
- Si je me souviens bien, tu as accepté de leur faire confiance et voilà où ça te mène. Pour ma part je ne fais confiance ni aux loups, ni aux chasseurs, encore moins aux Argents. C'est pour ça que les gardiens existent, nous sommes là pour protéger les humains quand vous passez votre temps à vous entre-tuer.
- Charmant ! Tu ne m'en voudras pas si je ne verse pas ma petite larme.
- Talia et moi te laissons jusqu'à l'aube pour partir. Passe ce délai et nous serons obligés de nous occuper de toi, définitivement.
- Bien. Je suppose que je ne peux aller à l'encontre de l'ordre de Talia.
Les deux hommes restèrent figés un moment dans leur position. John savait que se confronter à un Alpha n'était pas sans danger, même pour lui. Mais de son côté, Deucalion savait que l'homme en face de lui n'était pas une proie, mais un chasseur, s'attaquer à lui n'était pas très judicieux. Mais cet humain lui tenait tête et il n'aimait pas ça. Impulsivement, l'Alpha repoussa la main tenant la lame, mais il n'eut l'occasion de poursuivre son action lorsque John fit, à genoux, un tour sur lui-même, et, balançant son bras avec force, lui trancha l'abdomen. Surpris par la force et la précision dont le gardien faisait preuve, il le propulsa contre arbre avant de s'enfuir.
John dégaina son arme de service et tira quelques coups de feux dans sa direction avant de s'arrêter. Deucalion était déjà partit loin. John attendit que son monde cesse de tanguer pour se relever et se remettre en chemin. Il rangea ses armes et s'apprêta à revenir à sa voiture lorsqu'il entendit un bruit parmi les buissons. Le léger bruissement des feuilles lui indiquait que ce n'était pas un homme, ni même une femme adulte, sûrement un petit animal apeuré, mais par précaution John préféra vérifier. Il s'approcha du buisson à pas feutrés et écarta la masse feuillues pour y dévoiler... Des enfants !
Abasourdit par sa découverte, il s'agenouilla près d'eux et les examina. Ces deux petits devaient avoir trois ans maximum. Deux petites têtes blondes au corps frêle et au regard terrifié. Leur peine et leur détresse se lisait dans leurs yeux et dans la façon qu'ils avaient de se serrer l'un contre l'autre, comme s'ils n'avaient qu'eux pour se protéger. Ce n'était que maintenant qu'il remarqua le détail qui aurait du le frapper en premier : Ils étaient jumeaux !
- Hey ! Les salua-t-il d'une voix douce et paternelle. Ça va aller, vous ne risquez rien. Je ne vous veux aucun mal.
L'un des jumeaux tint son frère plus près de lui, un geste rassurant et protecteur. Il était évident qu'ils étaient trop effrayés pour faire confiance à qui que ce soit, John inclut. Ce n'était pas une surprise, les pauvres enfants étaient couverts de boue et de saleté, leur petit corps fragile était secoué par des spasmes incontrôlés. Sous la morsure du vent, ils ne pouvaient que trembler. Leurs pauvres vêtements déchirés ne leur apportait nulle protection contre la basse température qui régnait. Pauvre barrière de tissu qui ne méritait de porter le noms d'habits mais plutôt celui de chiffons. Le cœur de pierre de cet homme de loi se fissura devant la détresse de ces enfants. Il avait l'habitude de voir ce genre de chose, il avait beau tenter de se préserver, son cœur saignera toujours pour eux.
- Je m'appelle John ! Dit-il en posant une main sur sa poitrine. Tu n'as aucune raison d'avoir peur, je ne veux pas vous blesser. Je suis un gardien. Je suis là pour te protéger.
Il ouvrit ses bras vers les jumeaux, un appel silencieux à la paix et à la confiance. Par ce geste tendre et patient, il ne bousculait aucunement ces petits effrayés et leur donnait le choix. Dans leur yeux se reflétait toute l'indécision et l'angoisse qui pesait déjà sur leurs petites épaules. D'un simple regard ils se concertaient, comme si lui faire confiance était la chose la plus difficile à faire. Pourtant, comme porter par ce besoin d'être protégé, l'un des jumeaux prit son frère par la main et se réfugia dans le cercle protecteur des bras John. Ce dernier leur offrit un tendre sourire, signe involontaire d'un amour paternel. Soudain, le plus protecteur des deux petits, posa sa petite main contre la joue de John. Celui-ci regarda l'enfant et vit ses yeux prendre une magnifique teinte ambrée.
Loup Garou ! Pensa John.
Son cœur manqua un battement, mais, sachant que les loups pouvaient l'entendre il se maîtrisa. Dans une ville où la plus ancienne et puissante famille de chasseur avait établie domicile, adopter des loups n'étaient la chose la plus logique à faire. Mais il ne pouvait pas les laisser seuls non plus, ils devaient trouver refuge quelques part.
- Ne t'en fais pas, je vous protégerais. Je te promet qu'il ne vous arrivera jamais rien.
Il n'avait pas réfléchit, ces mots étaient sortis malgré lui, mais ils n'en n'étaient pas moins vrais et authentiques. Touchés par ces mots sincères, les petits se serrèrent contre lui, enfouissant leur visage au creux de son cou, humant au passage son parfum rassurant. Il souleva les louveteaux de terre et se dirigea vers sa voiture. Il n'avait pas de siège auto pour eux, mais d'un autre côté, il n'était pas sûr qu'ils se laisseraient attacher. Il les plaça alors à côté de lui, sur le siège passager. Étonnement, les deux bambins ne protestèrent aucunement, il faut dire qu'ils avaient l'air très intrigués par la voiture, comme s'ils n'en n'avaient jamais vu auparavant. Il roula à une allure modérée et refusait d'accélérer, par peur d'effrayé ses petits passagers mais aussi pour ne pas risquer de les blesser s'il devait freiner brusquement. Pendant le trajet il n'alluma pas la radio, c'était idiot mais il aimait le calme plat qui régnait dans l'habitacle, court moment de paix avant que la guerre n'éclate.
Dans sa quête de réponse il ne connaissait qu'une personne capable de l'aider, c'était Talia Hale. La grande belle et puissante matriarche de la famille Hale allait pouvoir lui donner quelques réponses, du moins il l'espérait. Il se gara devant la grande demeure, arrêta sa voiture et en descendit avant d'aller ouvrir la porte à deux petits louveteaux excités qui se collèrent automatiquement à lui, tels des poussins s'accrochant à leur mère. Malgré la cadence de John les petits arrivèrent à suivre. Le gardien ouvrit les portes de la demeure et rejoignit Talia dans le grand salon où elle se reposait.
- John ! Quelle agréable surprise ! Dit-elle en se levant. Tout va bien ?
- J'ai connu des jours meilleurs. Disons que j'ai eu une petite altercation avec Deucalion.
- Comment a-t-il réagit ?
- Assez mal, mais il ne reviendra pas. Ce qui m'amène au second problème. Répondit-il en baissant les yeux vers les deux bambins accrocher à ses jambes.
- Des Omegas ? Dit-elle en s'approchant.
John hocha la tête et répliqua.
- Je les ai trouvé dans la forêt, seuls et abandonnés.
- Que compte-tu faire d'eux ? Lui demanda-t-elle.
- Je comptais m'occuper d'eux, mais étant des loups, je ne sais pas comment faire. J'aurais besoin d'un peu d'aide.
Talia eut un petit sourire, cette situation était pour le moins comique.
- Est-ce que tu te rend compte de ce que tu me demande ? Demanda-t-elle en riant. Toi qui en vingt ans m'a appris tellement de choses, toi qui est souvent venu t'occuper de Derek et Laura quand je ne pouvais pas, tu me demande aujourd'hui comment t'occuper de deux gamins.
- Je ne vois pas ce qu'il y a de si drôle. Répondit-il honnêtement.
- Tu n'as jamais eu besoin de l'aide de personne John, loups-garous ou non, ce sont des enfants, et tout ce dont ils sont besoin, c'est d'une famille.
- Ce que je ne peux leur donner.
- Un papa et une maman, ça c'est une famille ! Se moqua-t-elle. Allons John, nous sommes plus intelligents et plus matures que ces idiots de catholiques. La structure familiale a connu des bouleversements et elle continuera d'en connaître. Regarde les.
John suivit son regard et ne vit que ses deux bambins s'accrocher à ses jambes, regardant d'un air dubitatif l'échange entre les deux adultes.
- Ils ne te connaissent pas pourtant ils s'accrochent à toi désespérément. Ils te font confiance, et avec le temps ils apprendront à t'aimer et vous formerez cette entité sacrée qu'on appelle une famille.
John répéta ses mots dans sa tête, il n'était pas sûr de pouvoir donner à ces enfants un environnement stable dans lequel s'épanouir. Mais Talia avait raison et elle lui avait donné cette confiance dont il avait besoin pour se lancer dans cette grande aventure qu'est la paternité.
- Tu sais toujours trouver les mots justes.
Talia afficha un petit sourire satisfait et se contenta d'affirmer ce qu'elle savait déjà. Petite femme espiègle, elle était aussi brillante qu'elle était belle, aussi mature et pourtant enfantine. C'était une femme admirable.
- Tu sais aussi que je viendrais ramper vers toi à la première difficulté.
- Je n'attend que ça. Lui répondit-elle.
- Je te déteste. Maugréa-t-il.
- Mais non tu m'adore ! Plaisanta-t-elle. Mais au fait, tu ne m'as toujours pas présenté tes louveteaux.
- Je pourrais sans doute te les présenter si je connaissais leur nom.
Talia lui lança un regard dubitatif avant de lancer.
- Tu ne leur a pas demandé leur prénom ?
- Je pense qu'eux-même ne le connaisse pas.
- Dans ce cas je te suggère de leur trouver un nom.
- Pourquoi moi ? Demanda John outré.
- Parce que dorénavant c'est toi leur mère, moi j'ai déjà trois enfants à ma charge et ça me suffit. Répondit-elle.
Il s'accroupit près de ses deux têtes blondes les prit dans ses bras. Les jumeaux se laissèrent faire et cachèrent leur visage au creux de son cou, là où son odeur était la plus forte, cette odeur rassurante qui les apaisait. Devant ce spectacle, Talia porta une main à son cœur, ne pouvant l'empêcher de fondre devant une scène si attachante.
- Très bien, je suppose que je devrais rentrer, ils ont l'air exténué. Je m'excuse de te demander ça Talia mais il se fait tard, donc il n'y a plus rien d'ouvert. Est-ce que tu aurais des vêtements pour eux ?
- Bien sûr, lui sourit-elle. Je dois avoir des vieux vêtements de Derek, ne bouge pas je reviens tout de suite.
Tandis que la jeune femme s'éloignait, une petite tête brune s'approcha de l'adjoint du Shérif avec curiosité.
- Tonton John ?
- Hey Derek ! Comment vas-tu mon grand ? Demanda-t-il au jeune homme de huit ans qui se tenait devant lui.
- C'est qui eux ? Demanda le jeune enfant de but en blanc.
- Je ne sais pas, je les ai trouvé dans la forêt.
Le petit Derek huma l'air un instant.
- Ils sentent bizarre. Conclut-il
John ricana devant la remarque honnête de son neveu.
- C'est sans doute parce que ce sont des Omegas.
Le petit Derek sembla comprendre ce que cela implique puisqu'il vit une once d'empathie briller dans ses yeux. A cet instant, une seconde tête brune apparut.
- Laura ! Bon sang qu'est-ce que vous faîtes encore debout tous les deux ?
- Et toi alors ? On dit que les vieux se couche tôt !
- Hé ! Un peu de respect pour celui qui a changé tes couches quand tu étais bébé.
- Pourquoi ? C'est la vérité !
- Oui mais tu devrais prendre des gants pour dire la vérité, ta mère ne t'a pas appris ça ?
- Je lui ai appris pleins de choses, mais il semblerait qu'elle n'écoute rien. Dit Talia en revenant vers eux. Vous mademoiselle, vous devez avoir une bonne raison pour être debout à cette heure.
- J'ai entendu Derek se lever et j'ai senti une odeur bizarre.
- C'est parce qu'ils sont Omegas ! Répondit son frère en pointant du doigt les deux têtes blondes à moitié endormies dans les bras de John.
- Ce sont tes enfants ? Demanda-t-elle.
John soupira devant la trop grande curiosité de Laura.
- Non ce ne sont pas mes enfants je les ai trouvé dans la forêt.
- Pourquoi ? Personne ne voulait d'eux ?
- Laura ça suffit ! File dans ta chambre ! Ordonna sa mère abruptement.
Dépitée, la petite fille prit son frère par la main et remonta se coucher.
- Je suis désolé John.
- Ne t'en fais pas Talia. Mais, ne sois pas trop dure avec eux, ce ne sont que des enfants.
- Elle sait pourtant très bien que c'est un sujet sensible avec toi.
John détacha son regard d'elle un instant et il murmura.
- Je n'ai pas arrêté de chercher Talia, et je n'arrêterai jamais.
- J'espère pour toi que tu le retrouvera. En attendant, voilà les vêtements que tu m'avais demandé. Je te les ai mis dans un sac, ce sera plus facile à transporter.
Elle lui mit le sac sur une épaule et le laissa repartir dans la nuit. Soucieuse de voir ce que l'avenir réservait au jeune veuf John Stilinski.
Le chemin du retour fut tout aussi silencieux que le trajet jusqu'à la demeure Hale. Il était tard, très tard. Tout le long du chemin John pensa à des noms potentiels pour les deux bambins qui l'accompagnaient, il n'avait jamais été bon pour trouvé un nom. Il s'arrêta néanmoins de réfléchir lorsqu'il arriva enfin chez lui.
Il porta son fardeau chez lui, exténué et s'avachit dans un premier sur son canapé. Dans un premier temps il établit un ordre de priorité, ce qui fut relativement facile : Les faire manger, les lavers, les changer et au lit. Prenant une grande inspiration, il se leva et alla faire réchauffer deux biberons dans la cuisine, il se doutait qu'aux vues de l'heure tardive et de leur état de fatigue, ils n'auraient pas la force de manger quelques choses de solides, au moins avec ça ils pourraient attendre jusqu'à demain matin. Il revint près d'eux et leur tendit chacun un biberon mais aucun d'eux ne semblaient près à se nourrir tout seul. Poussant un profond soupire de lassitude et de fatigue John posa les biberons sur la table basse, s'assit à côté d'eux, les fit monter sur ses genoux avant de reprendre les biberons et de les faire boire. Ils burent goulûment leur lait, comme s'ils n'avaient pas mangé depuis des jours.
- Allez les petits loups, un bon bain et au lit. Dit-il lorsqu'ils eurent finit de boire.
Il monta l'étage et leur fit couler un petit bain chaud, le contacte avec l'eau chaude détendit leurs petits muscles qu'il sentait très tendus. Après les avoir shampouiné et séché, il les mit en pyjamas et en profita pour se changer également. Enfilant un pantalon de survêtement et un vieux tee-shirt blanc, il les emmena dans sa chambre. Il aurait tant aimé avoir eut le temps de leur aménager une chambre pour eux mais il avait été prit de court par les événements qui s'étaient bousculés trop rapidement.
Il posa les deux bambins sur le rebord du lit et les regarda droit dans les yeux, il devait leur trouver un prénom. S'il ne le faisait pas maintenant il ne le fera jamais. De plus, il pensait avoir trouvé les prénoms idéaux, c'était les deux premiers qui lui était venu en tête.
- Je crois que je tiens enfin un prénom pour vous deux. Il s'arrêta pour identifier et différencier les jumeaux et il jura un instant voir leurs oreilles bouger. Toi, tu es visiblement le plus courageux, le plus protecteur, je vais t'appeler Aiden.
Le concerné hocha la tête, se répétant son nouveau nom dans la tête, essayant de s'en souvenir.
- Quant à toi. Dit-il en s'adressant au second. Tu t'appellera Ethan. Ils vous plaisent vos prénoms ?
Le petit sourire satisfait qui apparut sur leurs lèvres le soulagea grandement.
- Écoutez, je sais que vous ne me connaissez pas, mais vous pouvez avoir confiance en moi, je ne vous abandonnerai pas, et si vous voulez bien de moi, j'espère qu'un jour nous deviendront une famille.
Ce sourire qui avait fleuri sur leurs lèvres fana pour laisser place à une expression plus sérieuse. Bien que très jeune, les deux louveteaux comprenaient ce qui leur arrivait. Ils comprirent que cette nuit, leur vie avait changé du tout au tout. Sans un bruit, ils se collèrent à John, qui, épuisé, vint s'allonger sur son lit, ravie de voir qu'il avait au moins gagné leur confiance. Ethan se colla contre son flanc gauche, posant sa petite tête contre le cœur de John tandis qu'Aiden, le dos contre son autre flanc, agrippait le bras puissant de son protecteur, refermé autour de lui.
