Bonjour! Bon, alors, je me présente en vitesse. Moi c'est Earane (oui, on s'en doute vu que c'est mon pseudo) et voici ma conscience... Ben dis bonjour. Bonjour. Voilà, elle est du genre pas sympa, mais seulement avec moi. En même temps je vois pas bien avec qui d'autre je pourrais être méchante.

Et je vous présente un peu la fic. Alors, et bien c'est la toute première fic que je publie, une fic Baggy/Shanks. C'est un couple que j'aime bien, et j'étais un peu déçue de voir qu'il y en avait si peu. Donc j'ai décidé d'en écrire une! Je suis pas sûre que ça soit la meilleure idée du siècle. Je débute, alors n'hésitez pas à donner votre avis.

Pour situer un peu chronologiquement, ça se passe pas longtemps après la mini aventure de Baggy, voilà. J'essaye de garder le caractère des personnages (du moins l'idée que je m'en fais): donc on a un Baggy susceptible et assez agressif, plutôt grossier aussi, et un Shanks jovial mais qui sait être très sérieux aussi. Et sinon, un petit disclaimer (ben oui je ne suis pas propriétaire des personnages, malheureusement): Comme vous le savez tous, les personnages, l'univers et tout ça, c'est l'affaire de Maître Yoda. Mais non, abrutie, de Monsieur Oda! Ah oui, de Monsieur Oda.

Bref, nous commençons...


Baggy cligna des yeux, un peu perdu. Il ne reconnut pas la pièce, il n'était donc pas dans sa cabine. Ni même dans son bateau apparemment, car il n'avait pas connaissance d'une pièce semblable sur son navire. Il tenta de se redresser, mais une douleur lancinante enflamma son corps, le laissant assommé sur l'oreiller. Palpant son corps meurtri, il s'aperçut qu'il était couvert de bandages. Une vraie momie! Mais comment diable avait-il... Un flash, les événements lui revinrent brutalement en mémoire: la mutinerie, la tempête, le naufrage. Baggy ferma les yeux un moment, le temps que sa tête cesse de tourner et que les hauts-le-cœur se calment.

Bien, inutile de s'apitoyer sur ce qui c'était passé. Où était-il?

- Alors? Enfin réveillé? l'interrogea une voix.

Il se tourna vers l'origine de la voix. Une silhouette devant la fenêtre, dos à lui. Il ne l'avait pas remarquée avant qu'elle se manifeste. Cape noire, cheveux roux flamboyant. Non, ce ne pouvait être...

- Shanks?! s'exclama Baggy, perplexe.

L'homme se retourna, sourire aux lèvres.

- Baggy, ça faisait longtemps.

- Pas assez, marmonna le clown.

Shanks éclata de rire. Qu'est-ce qu'il y a de drôle? se demanda Baggy.

- Ah là là, sacré Baggy, toujours aussi sympathique.

Le clown grogna quelque chose de franchement grossier à propos de son vis-à-vis et de sa foutue bonne humeur.

- Passons, reprit le roux. Peux-tu m'expliquer ce que tu faisais, toi l'enclume, accroché à un mat au beau milieu de l'océan?

- Va te faire foutre Shanks, siffla Baggy, il me semble que c'est bien de ta faute si je suis infoutu de nager. Puis en quoi ça te regarde ce que je foutais là? Je fais quand même ce que je veux de ma vie jusqu'à preuve du contraire!

Malgré l'agressivité de son ancien compagnon, Shanks ne se départit pas de son sourire.

- Question de point de vue, si tu n'avais pas volé le fruit du démon et surtout si tu l'avais caché ailleurs que dans ta bouche, tu ne l'aurais sans doute pas avalé, rétorqua Shanks sur un ton de reproche.

Ton qui ne plut pas à Baggy. Le bleu ouvrait déjà la bouche, prêt à lancer une réplique cinglante, mais le capitaine le prit de court.

- Puis, quant à savoir en quoi ça me regarde, disons que c'est la seule chose que je demande pour t'avoir sauvé la vie. En somme, pas grand chose.

- Je t'ai rien demandé! cracha le naufragé.

- Ben rien ne t'empêche de retourner à la flotte, tu sais? répliqua Shanks sans se départir de son sourire.

Ne trouvant rien à répondre, Baggy garda la bouche fermée. En réalité, et même s'il ne l'avouerait jamais même sous la torture, il était immensément reconnaissant à son ancien coéquipier de l'avoir tiré de là. Il avait était réellement terrifié durant cette épopée. Terrifié par son impuissance, terrifié à l'idée de lâcher le mat et de sombrer, sans rien pouvoir faire. Il frissonna à ce souvenir: il avait vraiment cru qu'il allait mourir.

- Alors? insista le roux.

Le clown fronça les sourcils, baissa les yeux. Il n'avait pas envie de raconter cette abominable humiliation! A personne, et surtout pas à Shanks. Malgré l'amitié qu'ils avaient partagée, il y avait toujours eu une compétition entre eux: qui deviendrait le plus grand pirate? Baggy refusait de devoir reconnaître cette défaite. Il avait déjà suffisamment honte, inutile de s'infliger ça.

Il sentit le matelas s'affaisser à côté de lui, Shanks s'était assis à côté de lui. Pour peu, Baggy aurait rougi. Cela faisait bien longtemps qu'il n'y avait pas eu une telle proximité entre eux. Et cela remuait quelques souvenirs...

- Baggy?

Une voix douce, comme lorsqu'ils partageait une cabine et que Shanks l'appelait pour savoir s'il dormait.

- Quoi? marmonna le concerné, n'ayant pas le courage d'affronter son regard.

- Raconte-moi.

Baggy laissa échapper un long soupir. Avait-il le choix? Non. Le connaissant, Shanks insisterait jusqu'à savoir. Puis si c'était la seule chose qu'il demandait pour lui avoir sauvé la vie...

- J'ai été victime d'une mutinerie, lâcha piteusement l'homme au nez rouge.

- Toi?! s'exclama Shanks. Pas possible!

- Et pourtant... murmura l'autre. Après ma défaite contre ton petit protégé, ça a été une mauvaise passe. Je me suis retrouvé amoindri, privé de mes membres à cause de cette sale rouquine. Mais avec l'aide d'Arbyda, qui m'a retrouvé en pleine mer, à deux doigts de me faire bouffer par un requin, j'ai retrouvé mes hommes, et peu après mes membres. Nous avons repris la mer et nos activités de piraterie.

Malheureusement ça n'a pas duré longtemps, nous avons eu le malheur d'être pris en chasse par un navire de la Marine. Ils étaient plus rapide que nous. Ils n'ont pas tardé à nous rattraper, et nous avons dû nous battre. Nous étions en infériorité numérique, dès le départ c'était mal barré. Nous avons gagné. Mais à quel prix? Il y a eu de lourdes pertes: la moitié de l'équipage y est passé, y compris mon second, Morge, qui s'est pris une balle pour me protéger.

A partir de ce moment, j'ai commencé à sentir une perte de confiance de la part l'équipage. Nous avons continué notre route, suivant les instructions d'une carte que j'avais trouvé dans le bateau de la Marine. Mais quand nous sommes arrivés, il n'y avait pas de trésor. Rien, aucune trace. La goutte d'eau qui a fait déborder le vase, en somme.

Une fois au large, ils ont mené leur mutinerie, conduits par Cabaji, mon lieutenant, qui s'était auto-proclamé capitaine du navire avec le soutien de cette salope d'Arbyda et du reste de l'équipage. Ils m'ont flanqué dans une vulgaire barque: une coque qui fuyait, un mat branlant et une pauvre voile miteuse. Pas de rame, pas de vivre, même pas le droit de conserver mon étendard. Ils l'ont brûlé. J'ai dérivé dans cette coque de noix deux, trois jours. Puis j'ai essuyé un orage, mon embarcation a été réduite en miette par une simple vague, me laissant au milieu d'un océan agité, désespérément accroché au mat de ce qui fut quelques temps mon «navire».

Je ne sais pas combien de temps je suis resté comme ça. J'étais faible, de plus en plus faible. J'ai fini par sombrer dans l'inconscience, j'étais persuadé que j'allais mourir. Et je me suis réveillé là...

Baggy rougit de cet aveux de faiblesse. Il prit une profonde inspiration pour se redonner contenance et chasser le tremblement qui s'était emparé de sa voix au cours de la narration.

- Voilà. T'es content, espèce de fouine?

Shanks ne tint pas rigueur de l'insulte. Il savait bien que cette agressivité était pour le clown une façon de rééquilibrer la balance après avoir laisser entrevoir une telle fragilité. Baggy avait toujours été comme ça: fier comme un coq et têtu comme une mule, incapable de reconnaître une défaite. Alors cette confession lui coûtait sans doute beaucoup.

- Je suis là depuis longtemps? interrogea le clown.

- On t'as trouvé avant-hier soir, pas loin d'être mort. Affamé, déshydraté, et considérablement affaibli par l'eau de mer. Le médecin donnait pas cher de ta peau, mais c'est que t'es coriace.

Le rouquin eut un sourire.

- Par contre, ils t'avaient à peine monté sur le pont que les gars étaient déjà prêts à te livrer à la Marine.

- Donc je dois m'attendre à être enchaîné d'ici la prochaine île?

- Non, ne t'inquiète pas. Je les ai prévenu qu'ils avaient intérêt à te laisser tranquille, le rassura le capitaine.

Le clown jura intérieurement: et voilà que lui, Baggy le Clown était redevable envers quelqu'un. Et pas n'importe qui en plus, Shanks le Roux.

- Dis, Baggy, pourquoi tu t'es pas battu lors de la mutinerie? interrogea le sauveur.

- Et tu crois qu'elles viennent d'où ces blessures? riposta le bleu, amer. Qu'est-ce que tu veux qu'un capitaine fasse lorsque tout son équipage se retourne contre lui? Ils avaient tout prévu, ces salauds. Ils avaient réussi à se procurer du granit marin en poudre, et ils se sont arrangé pour en mettre dans mon assiette. J'ai bien essayé d'affronter Cabaji, mais j'étais trop affaibli et incapable d'utiliser mes pouvoirs... T'as bien dû voir le résultat.

Shanks approuva en silence. Silence qui s'éternisa. Silence qui devint gênant. Finalement, le capitaine se racla la gorge, puis se leva.

- Bon, profite de ta journée. La salle de bain est juste en face en sortant. Je sais que t'as sans doute vu assez d'eau pour un bail, mais tu devrais quand même prendre une douche. Tu ferais bien de te raser aussi, la barbe ne te sied guère, fit-il ironique. Puis tu devrais t'occuper de tes cheveux, on dirait une gonz...

- T'avise pas de finir cette phrase si tu veux garder la tête sur les épaules, Shanks le Roux! gronda le clown.

- N'empêche que t'aurais besoin d'une bonne coupe. Tu veux pas que...

- Non, je ne veux pas! Quoi que ça puisse être. Il est hors de question de toucher à un seul cheveux de ma tête, ok?

Shanks ne s'en doutait certainement pas, mais c'est à cause de lui que Baggy refusait de couper ses cheveux. Il avait dû oublier depuis, mais une fois, dans l'obscurité de leur cabine, le rouquin avait osé avouer qu'il était jaloux des cheveux de son ami et qu'il ne comprenait pas pourquoi celui-ci persistait à les cacher sous un bonnet. Le garçon au nez rouge ne voyait pas les choses comme ça à l'époque. Il subissait déjà tant de moquerie à propos de son nez de «clown» qu'il préférait cacher ses cheveux bleus qui auraient renforcé cette similitude. Mais cet aveux l'avait fait revoir son jugement. Il s'était laissé pousser les cheveux, pas parce que cela plaisait à Shanks, mais parce qu'il en était jaloux. Et quelque part, cela flattait son ego que quelqu'un puisse lui envier quelque chose. Au final, il était devenu plutôt fier de sa chevelure et il ne l'avait plus coupée. Et c'était très bien comme ça!

- Ok, ok, pas touche aux cheveux, répondit Shanks en riant, amusé par l'attitude du bleu. Si tu as faim, j'ai ramené deux, trois trucs de la cuisine. Ils sont dans le panier sur la table là. Il y a aussi un baume que tu devrais mettre sur tes plaies. Ça maintient les blessures fermées et ça accélère la cicatrisation, en prime c'est un antidouleur. Repose-toi bien, demain tu commences les corvées.

Baggy crut avoir mal entendu.

- Quoi?!

Le capitaine sourit, une fois de plus.

- T'as quand même pas cru que tu allais pouvoir rester ici gratuitement?

- Mais... Mais... t'avais dit... bégaya Baggy, prit de court.

- Bien sûr que je l'ai dit. Mais je ne t'ai pas sauvé qu'une fois la vie, mon grand.

- Hein?!

- D'abord, je t'ai remonté à bord alors que tu dérivais, accroché à un mat. J'ai donc empêché ta noyade. Premier sauvetage.

Shanks leva son index.

- Ensuite j'ai interdit à mes hommes de te livrer à la Marine, Marine qui te veut mort ou vif je te le rappelle. Et mes hommes étaient plus pour le «mort» que pour le «vif». Deuxième sauvetage.

Le majeur se rangea aux côtés de l'index.

- Enfin, j'ai demandé au médecin de bord de te prodiguer des soins. Sans lesquels tu serais mort bien sûr. Troisième sauvetage.

Le roux leva un troisième doigt avec un sourire triomphant. Ce n'était pas possible! Pouvait-on vraiment être aussi sournois?

- Sans compter qu'on va pas te rejeter à la mer, on est pas des barbares quand même. Donc il faut aussi compter que tu vas être nourri, logé, blanchi. Et ça non plus ce n'est pas gratuit. En somme ce n'est pas si cher payé que ça vu tout ce que je fais pour toi, t'en penses quoi?

- Enfoiré! s'emporta Baggy. Tu sais à qui tu t'adresses? Je suis capitaine de...

- Tu n'es plus capitaine de rien du tout, Baggy, le coupa le roux.

La vérité, assénée si froidement faucha le malheureux clown dans son élan de colère. C'était affreux à bien y repenser: la perte de son bateau, sa maison, et de son équipage, sa famille. Pour un peu, il aurait... Non! Non, jamais. Baggy criait. Baggy rouspétait. Baggy se plaignait. Baggy pleurnichait à la limite. Mais Baggy ne pleurait pas!

- Tu as le choix, poursuivit Shanks, ou tu deviens mousse de Shanks le Roux aujourd'hui même, ou tu deviens prisonnier de la Marine à la prochaine escale...

La fin de la phrase resta en suspens un instant, comme pour bien faire comprendre au bleu la gravité de sa situation.

- Mais... Mais, Shanks... bégaya piteusement le naufragé. Tu me connais quand même! Je veux dire... Je mérite peut-être... peut-être un peu plus de... considération?

- Non, Baggy, je te connaissais. Nuance. Je ne sais pas quel genre d'homme tu as pu devenir en vingt-deux ans. Pas des meilleurs si j'en crois ce qu'on raconte.

Shanks marqua une pause.

- Ici, chacun des membres de mon équipage est un homme de confiance et a mérité la place qu'il occupe. Je ne sais pas encore quelle confiance je peux placer en toi, donc jusqu'à nouvel ordre tu seras assigné aux corvées. A moins que tu ne préfères les tortures d'Impel Down.

Baggy ne répondit pas tout de suite, contemplant l'ampleur de ce qui lui restait à perdre: sa fierté! Accepter de passer de capitaine à mousse, c'était faire une croix sur vingt-deux années de carrière. Au fond, le rouquin ne se trompait pas, il n'était plus capitaine de rien du tout. Pourtant il s'accrochait à son titre comme à une bouée de sauvetage. Parce que malgré la trahison de son équipage et la privation du Big Top, il lui restait sa fierté de capitaine. Renoncer à cette fierté? Entre sa fierté et sa vie le choix était vite fait. Mais il lui en coûtait terriblement de le prononcer à voix haute.

- D'accord, grommela-t-il enfin.

- Tu jures fidélité au Capitaine Shanks le Roux? demanda le capitaine avec l'air joyeux d'un gamin qui sait qu'il va obtenir ce qu'il veut.

- …

- Tu jures?

- Oui, grogna Baggy avec toute la hargne qu'il pouvait y mettre.

- Alors dis-le! Et avec les formes, s'il te plaît.

Baggy poussa un très long soupir, histoire de signifier à l'autre homme son agacement.

- Je jure fidélité au Capitaine Shanks le Roux. Sur les mers paisibles comme sur les mers agitées, dans les moments de calme, comme dans les moments de bataille, puissé-je être digne de naviguer à ses côtés.

C'était plus ou moins ce qu'on lui avait fait dire lorsqu'il avait intégré l'équipage de l'Oro Jackson. Baggy supposait que c'était là les «formes» dont parlait son tout nouveau capitaine.

- Bien, fit Shanks satisfait, alors je vais te laisser te reposer.

Le roux se dirigea vers la porte. Mais il y avait encore une chose... Baggy tenta de se redresser, mais la douleur se réveilla. Il lutta un instant, avant de retomber sur l'oreiller, épuisé. L'autre avait déjà la main sur la poignée de porte. Au désespoir de la cause, le clown sépara ses mains du reste de son corps et les envoya vers le capitaine.

- Shanks! appela-t-il.

L'interpellé se retourna. Les mains du bleu le chopèrent par le col de sa chemise et le plaquèrent violemment au mur. Pas si violemment que ça en fait, parce que le convalescent manquait de poigne, mais l'intention y était. Baggy aurait bien envoyé sa tête aussi, ça aurait sans doute été plus impressionnant s'il avait pu regarder son adversaire les yeux dans les yeux, mais il craignait de ne pas en être capable. Jamais il ne s'était senti aussi faible, son pouvoir lui échappait, il peinait à contrôler ses mains qui n'étaient pourtant qu'à trois mètres de lui. Il parvint difficilement à relever la tête pour s'adresser au roux.

- Si tu dis... à quelqu'un pour... pour la mutinerie... Je te tue! souffla-t-il.

Sa tête retomba sur l'oreiller, la douleur le mettait KO. Délicatement, Shanks détacha les mains agrippées à sa chemise. Elles n'opposaient pas une grande résistance. Il revint près du lit et les rendit à leur propriétaire.

- Tu devrais éviter la fragmentation pendant un petit moment, Baggy. Le doc dit que tu as métabolisé le granit marin, il est passé dans le sang, c'est ce qui arrive quand il est ingéré. Tu vas en avoir dans l'organisme pendant une à trois semaines avant que ton corps ne parvienne à s'en débarrasser. D'ici là, évite de jouer avec ton pouvoir, ça risque de t'épuiser plus qu'autre chose.

Trois semaines?! Baggy n'avait pas pour habitude de se passer de son pouvoir, cela faisait partie intégrante de sa façon d'être. Mais s'il le fallait...

- Et pour la mutinerie? demanda le naufragé.

Shanks s'arrêta sur le pas de la porte.

- Qui me croirait de toute façon? fit-il avec un sourire ironique.

Et il sortit. Non mais il se fout de moi?!


Et voilà! Une petite Review? Espèce de mendiante! Toi, tais-toi un peu, laisse les lecteurs parler