Salut à toi nouveau lecteur qui s'est égaré par inadvertance, curiosité, ou recommandation sur cette page! Les fautes d'orthographe sont à priori toutes corrigées, ma meilleure amie que j'ai embauché en tant que bêta m'aide à les traquer. Et tout de suite, le premier disclaimer (enfin le deuxième car celui du chapitre 4 a été écrit en premier '). Aussi je mets parfois des points pour sauter des lignes, sinon la mise en page ne tient pas...

Disclaimer:

Auteur: One Piece ne m'appartient pas, par contre l'OC et tous les personnages que vous ne reconnaîtriez pas sont le fruit de mon imagination, tout comme l'histoire. Je le mettrais une seule fois mais bien évidemment le plagiat n'est pas autorisé. Si vous voulez reprendre un de mes personnages, demandez moi d'abord, je ne mords pas

Bêta: Par contre elle se sert des épaules de certaines personnes comme d'un oreiller, surveillez là!

Auteur: Mais non! Seulement la tienne. *sourire faussement angélique*

Bêta : Quelle chance! Mais tu oublies celle de Cla, Seb, et tous les autres. Et si tu mords. Ton frère.

Auteur: Mais ça c'était avant ! *part dans un coin bouder*

Bêta: Bon vous avez compris l'idée. Et puisque la folledingue est partie, vous allez pouvoir lire ce chapitre tranquillement.

Auteur qui crie de super loin: Suis pas encore dingue!

se fait entraîner par sa Bêta loin, très loin dans un coin paumé*

Bêta: Laisse-les lire en paix bon sang!

Enjoy!


Prologue libre? (21/02/2016) (réécriture du 27/02/2017)

Une île du Nouveau Monde

Un petit navire de bois sombre jette l'ancre dans une crique éloignée de toute habitation, à l'exact opposé de la seule ville de l'île. La nuit est fraîche. Des bruits d'animaux provenant de la forêt indiquent le réveil de la vie après la chaleur étouffante du jour.

Un homme observe avec des jumelles la plage distante d'une vingtaine de mètres : seul le calme est présent et l'orée des bois jouxtant le sable ne trahit aucun intrus. Près de lui ses camarades s'affairent. Quatre prennent place sur un canot et chargent avec eux du matériel et ce qui semble être un prisonnier. Bâillonné, un bandeau sur les yeux et les pieds et les poings liés il se laisse tomber sur le fond de l'embarcation.

La mise à l'eau se fait, et les hommes gagnent la rive, perturbant de leurs rames la platitude de la mer. Après avoir tiré en partie hors de l'eau le canot, ils relèvent le prisonnier et le poussent sur le sable. Percutant le rebord de bois, il s'écroule dans un bruit sourd sur le sol sous les rires des mercenaires, qui le regardent se démener pour se remettre sur pied. Dans ses gesticulations, le malheureux atteint le tibia de l'un des hommes qui lui enfonce son talon dans l'estomac en réponse. Enfin, il est tiré par les épaules et poussé en avant, direction le cœur de la forêt.

Les torches portées par certains éclairent le chemin, mais le trajet est rude pour lui : de nombreuses embûches tel que des cailloux, des racines ou des creux sur le chemin mettent à mal le prisonnier. Il finit brinquebalé par deux mercenaires exaspérés pour que le trajet soit plus rapide. Ces derniers ne se privent cependant pas de pousser dans des ronces, par exemple, la personne qu'ils accompagnent, ou bien de la pousser tantôt vers l'un, tantôt vers l'autre comme on le ferait avec un ballon.

Une clairière s'ouvre enfin devant eux et des ordres crèvent le calme de l'endroit. Un grand feu est allumé au centre, éclairant tout l'espace vide d'arbres. Différents outils en métal sont disposés non loin. Profitant de l'occupation soudaine des hommes, le prisonnier laissé sans surveillance court maladroitement à l'opposé de la lumière qu'il distingue à travers le tissus noué sur ses yeux. La tentative de fuite tourne court quand il est rattrapé et jeté à terre à proximité du foyer. Son bandeau lui est retiré, rendant la vue à deux yeux brûlants de haine. Les quatre hommes enveloppés dans des capes brun sombre l'encerclèrent, un rire mauvais s'échappant de leurs gorges. Les ombres des flammes projetées sur leurs visages enveloppent ces derniers d'une image encore plus noire, complétant le tableau.

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« C'est pas bien de vouloir faire faux bon comme ça tu sais? réprimande un premier.

-Ouais tes parents t'ont jamais appris les bonnes manières? Continue un petit blond. A moins que tu n'en ais jamais eu, sait-on jamais avec ta provenance.

-C'est clair que sires les Dragons Célestes ne s'encombrent pas de tels détails, n'est-ce pas la traînée ?

-Je me demande pourquoi ton maître a décidé de jouer à ce jeu avec toi... Tu es pourtant agréable à regarder malgré la crasse et tu devais être douée pour qu'il te garde aussi longtemps... J'aurais bien aimé le « tester ». Pas vrai les gars? »

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Des hochements de tête pervers acquiescent aux paroles du blond baissé vers la prisonnière. Il laisse courir ses doigts sous le t-shirt de celle-ci, qui en réponse donne un brusque coup de tête à l'attention de l'homme.

S'ensuivit une violente correction couplée à des insultes à destination de la femme recroquevillée au sol.

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Un coup de botte dans les tibias

-Esclave !

Un autre dans l'estomac

-Sous-merde !

Une violente claque sur le visage

-Sale pute à Dragon Céleste !

Coup de crosse de pistolet dans le dos

-Tu ne mérites pas de vivre, tu vas crever comme un chien ici tu vas voir !

-Suffit ! Tonne une voix grave et rauque. Le chef. On a ordre de ne pas la tuer je vous rappelle, son maître veut la garder en vie pour son « jeu ».

La tempête de violence cesse aussitôt et la fille recroquevillée se redresse lentement sur les genoux en crachant du sang, son bâillon s'étant un peu desserré.

-Mais j'ai prévu un petit quelque chose avant de te laisser si tu n'y vois pas d'inconvénients...reprend-il avec un sourire machiavélique tout en désignant d'un geste de la main le feu qui est à présent vif et haut.

-On ne doit pas trop t'abîmer et ton physique me dit que tu as eu ta dose. Ou presque... susurre-t-il.

Couverte d'hématomes, de minces filets de sang glissent des nombreuses blessures sur la peau sale de la femme. Ses vêtements en lambeaux finissent d'être arrachés par un des mercenaires, achevant de l'humilier.

-Retirez-lui son bâillon, que je l'entende hurler.

Le chef profite de ce laps de temps pour plonger au milieu des flammes un fer en forme de patte de dragon, emblème des Dragons Célestes.

La prisonnière, bien que n'opposant presque aucune résistance, est maintenue fermement au sol par les trois mercenaires.

-Ton marquage n'avait pas été fait, on m'a donné l'ordre d'y remédier, si tu n'y vois pas d'inconvénient bien sûr, je ne voudrais pas aller contre ta volonté. Ironise-t-il en récupérant le fer rougeoyant pour le faire danser lentement devant les yeux de la femme, puis il se place derrière elle et applique. Une odeur de chair brûlée et un cri s'élèvent dans les airs. Des cris d'oiseaux lui font écho tandis que les volatiles réveillés s'envolent vers un endroit plus calme. La douleur fait se tordre l'esclave tandis que la marque maudite s'imprime dans la chair fondue.

Les mercenaires la laissent choir au sol en ricanant. Vaincue, elle respire difficilement en gémissant et ne repousse même plus les mains baladeuses. Ils éteignent le feu et rassemblent toutes leurs affaires, s'apprêtant à rebrousser chemin. Le chef s'arrête un instant près du corps affaibli :

-Une dernière chose avant de déguerpir : j'ai ordre de te laisser ce sac qui ne te servira probablement à rien mais bon si ton maître apprenait que je l'ai gardé je ne donne pas cher de ma peau... N'oublies jamais, tu n'es pas libre, c'est juste un jeu du chat et de la souris auquel tu participes. En route bande de crétins! Gueule-t-il à l'intention de ses hommes en balançant avec indifférence le sac en question près de la jeune femme.

Tandis que leurs ombres se confondent avec celles de la forêt, la femme lâche dans un souffle haineux avant de s'évanouir:

-Vous me le payerez...

Elle ajouta intérieurement :"...et je reprendrai ce qui est mien".

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Une dizaine de minutes plus tard, une ombre sort des ténèbres de la forêt. Elle jette un rapide coup d'œil sur les environs avant de s'avancer vers le corps meurtri de la femme. Le nouveau venu l'examine rapidement à la lumière de sa lampe à gaz puis la soulève délicatement, ramassant également le sac avant de se redresser et de partir en direction de la ville.

Le calme nocturne revint définitivement, enveloppant les deux êtres de sa quiétude.


À bientôt j'espère et n'hésitez pas à laisser une review pour critiquer positivement ET/OU négativement ainsi que pour signaler les fautes d'orthographe qui jouent sûrement à cache cache avec moi :D (oui ça ressemble à ce que j'ai mis au début mais...Saperlipopette ! xD)

Tschüss!