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Out of the shadows

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OMG mais qu'est-ce que c'est que ça?!

C'est sûrement ce que vous vous êtes dit en lisant le résumé. Vous êtes bien dans un énième recueil, avec des poèmes, cette fois (et j'ose appeler ça des poèmes, je doute de rien, moi, mais passons). Et comme le résumé WTF ne l'indique pas, ce sera un truc plutôt sérieux. Comme je l'ai déjà dit, vous êtes dans ma poubelle à haïkus : tout ce que je n'ai pas réussi à condenser en 17 syllabes, vous le trouverez ici.

Les personnages: un peu tout le monde. Mes préférés. Ceux que j'aime tourmenter sans leur consentement.

Rating : K (sinon indiqué)

Disclaimer : Bleach, son univers et ses personnages appartiennent à Tite Kubo.

Le titre. Ah Koba et ses titres pourris! Comme vous pouvez le constater, j'ai toujours pas d'inspiration pour les titres! En ce moment je leur donne des noms de chansons! Celui-là, je l'ai piqué à Iron Maiden. C'est ce que j'écoutais lorsque j'ai écrit le premier poème, je crois.

Note : Bien sûr, comme c'est de la poésie au sens moderne du mot, j'ai le droit de faire n'importe quoi ! Hé hé hé... Du coup, ben vous aurez de tout. Des poèmes avec des rimes, ou pas, avec des strophes, ou pas, en vers réguliers, ou pas... Parfois j'essaye de faire des choses régulières, mais souvent j'ai envie d'exprimer une idée, elle est là, elle est prête, alors j'écris et on verra bien. Et ça donne des vers libres, de vagues assonances, un rythme douteux, du discordant, du pas logique, de tout quoi, sauf des Haïkus !

En espérant que je ne vous ai pas encore trop fait flipper, on y va :)


Léger Ginran pour celui-ci.


Ichimaru

I

Le chemin, dans ses pas,

Avance sans frayeur

Ton futur est ailleurs

Ne te retourne pas.

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Si tu l'aimes, oublie-la

Soit fort, pour le meilleur

Ou le pire, Railleur,

Ne te retourne pas.

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Hésite et tu perdras

Prends ton masque rieur

C'est ton lot de veilleur

Ne te retourne pas.

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Que vienne le trépas

Rien ne peut entraver

L'homme déterminé

Ne te retourne pas.

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II

Et si tu tombes, las,

Si l'ombre de l'amour

Surgit à tes yeux, cours!

Si la pitié t'étreint

Ferme ton cœur d'airain

Si la honte t'afflige,

Si la douleur te fige,

Si la peur te saisit

Si ta force s'enfuit

Si ton courage sombre

Si des souvenirs l'ombre

En toi vient ranimer

Un bonheur effacé,

Si d'un ami la mort

Te perce de remords,

Si le désir de vivre

Te revient et t'enivre,

Si tu baisses les bras,

N'aies crainte et souviens-toi

De cette enfant meurtrie,

De l'innocence à qui

Ton sacrifice va.

Et si tu la revois,

Sur tes larmes resserre

L'étau de tes paupières,

Ris, poursuis ton chemin,

Ne pense qu'à demain,

Sois fourbe, rusé, faux,

Indigne et sans repos,

Et pour L'éloigner d'Elle

S'il le faut sois cruel !

Ne lui laisse aucun doute,

Surtout, quoi qu'il t'en coûte,

Ne te retourne pas.

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