Bonjour à tous~
Je vous presente ma première Fanfiction (soyez indulgent svp ^^)
Je l'ai commencé pour ma petite soeur, mais après l'avoir fait lire à des amis ils m'ont conseillé de la publier et je me suis dis pourquoi pas ?
Je préviens d'avance que je n'ai pas trouvé de bêta, donc je m'excuse pour les éventuelles fautes.
Pour l'instant j'ai rédigé 4 chapitres. Si le premier vous plaît ou que vous êtes juste curieux de connaître la suite, je publierais les autres chapitres.
Bonne lecture~
Rating : K (pour le moment)
Disclaimer: Tout appartient à notre chère J.K Rowling (sauf l'histoire biensûr u.u)
Couple: Drarry, of course
Chapitre 1 : La lettre
Cela faisait déjà quelques semaines que Harry surveillait Malfoy. Depuis qu'il l'avait vu entrer dans cette boutique miteuse de l'Allée des Embrumes, il le soupçonnait de s'être enrôlé auprès du Lord Noir et donc forcément de préparer un mauvais coup. Le problème, c'était que plus les jours passaient, plus Harry avait l'impression que quelque chose clochait. En tant normal, avait-il pensé, sa Nemesis aurait dû être heureuse de pouvoir à son tour servir Le Mage Noir. Mais voilà plusieurs jours que le blond semblait être au bord de la dépression. Son regard autrefois brillant d'arrogance était aujourd'hui terne et sans vie, et des cernes noires creusaient son visage, accentuant un peu plus l'air triste et perdu qu'il arborait ces derniers jours. Il semblait vulnérable. Draco Malfoy avait perdu son masque de glace pourtant si spécifique à sa famille. Pire encore, depuis le premier jour de la rentrée, aucune altercation, aucun coup, aucune insulte n'avait été échangé entre eux. Lorsqu'ils se croisaient dans les couloirs de Poudlard, Harry avait beau essayer d'attirer son attention, rien n'y faisait : le blond passait près de lui, le regard dans le vide, sans même le remarquer. Pendant les cours communs aux Gryffondors et aux Serpentards, c'était le même manège : Draco semblait perdu dans ses pensées, même ses notes avaient baissés.
- "?! Harry Harry HARRYYYY"
Harry fut sorti de ses pensées par une tornade rousse visiblement très pressée.
-"Oui ? Excuse moi Ron, je ne t'avais pas entendu"
-"Ouais, j'l'avais remarqué ! À quoi tu pensais mec ? Ou plutôt à qui ?" ajouta-t-il en souriant.
-"Quoi ? Oh. À-à rien du tout."
-"Mouais... J'suis pas convaincu. Enfin bref, dépêche toi de te bouger on va rater le petit-déjeuner et tu sais très bien que j'y survivrais pas !"
-"Oui je sais Ronald~ Mais tu devrais vraiment arrêter de penser avec ton estomac !"
-"Tout ce que tu veux Harry mais dépêche toi il va plus rien rester !"
En entrant dans la grande salle, le premier coup d'oeil de Harry fut pour la table des Serpentards. Il la balaya du regard à la recherche d'une certaine tête blonde. Il était là, assis entre ses deux meilleurs amis Théodore Nott et Blaise Zabini, toujours perdu dans ses pensées. Harry salua chaleureusement Hermione, et ses autres amis avant de prendre place à son tour. Malfoy était juste en face de lui. D'ici il pourrait le surveiller sans éveiller les soupçons. Alors qu'il était entrain de finir son jus de citrouille, des dizaines de chouettes et de hiboux entrèrent par la fenêtre : c'était l'heure du courrier. Une grande chouette impériale de couleur grise se posa en face de Malfoy ne manquant pas de le faire sursauter. "Il est tellement perdu dans ses pensées qu'il ne s'est même pas aperçu que c'était l'heure du courrier" pensa le brun alors qu'il ne le quittait pas des yeux. Draco pris la lettre que la chouette lui tendait et celle-ci repartit aussitôt. Visiblement l'expéditeur n'attendait pas de réponse ou du moins pas dans l'immédiat. Harry fronça les sourcils en voyant Malfoy devenir plus pâle si c'était possible au fur et à mesure qu'il lisait la missive. Ses mains se mirent à trembler alors que l'angoisse se lisait sur son visage. Soudain, il se leva brusquement la lettre en main et courut jusqu'à la sortie. "Un Malfoy ne cours jamais. Ce n'est pas normal, il faut que je découvre ce qu'il se passe" Harry se leva à son tour et sortit en courant de la grande salle sans prêter attention aux appels de ses amis.
"- Mais qu'est-ce qu'il lui arrive ?"
"- J'en sais rien 'Mione. Mais ce qui est sûr, c'est que ça a un rapport avec la fouine"
"- Tu crois que c'est à cause de la dernière fois Ron ? Quand on l'a vu sortir de cette boutique dans l'allée des embrumes ?"
"- Sûrement. On lui posera la question tout à l'heure. "
"- Mais ou il va comme ça ce crétin de serpentard? " Harry était toujours derrière Draco. Il devait le rattraper sans pour autant qu'il ne le remarque. "Ah bah enfin" pensa-t-il en le voyant ralentir pour entrer dans les toilettes des filles. Il se plaça derrière un mur afin de pouvoir l'observer sans se faire voir. Draco Malfoy se tenait à quelques pas de lui, ses deux mains posées sur le lavabo, regardant son reflet sur le miroir en face de lui. Il fixait si intensément son reflet que Harry en vint à se demander si il y voyait la même chose que lui. "Pff, au moins il n'a pas perdu son narcissisme légendaire" pensa-t-il en levant les yeux a au ciel. "Finalement je me suis peut-être trompé, j'devient parano. Je ferais mieux de rejoindre les autres ou je vais encore finir par être en retard." Mais à peine eut-il fait demi-tour que des bruits de sanglots étouffés se firent entendre, le stoppant net. Lorsqu'il se retourna pour voir ce qu'il se passait, ce qu'il vit le figea sur sur place. De grosses larmes perlaient sur les joues pâles de Draco et ses épaules étaient secouées de spasmes. Sa mains droite recouvrait sa bouche, tandis que de l'autre, il serrait si fort le rebord du lavabo que les jointures de ses doigts en étaient complètement blanchit. Sans qu'il ne sache pourquoi, Harry sentit un poid désagréable peser sur son coeur. Cette scène l'attristait plus qu'il ne l'aurait pensé. Des tas de questions se bousculèrent dans sa têtes. Qu'est-ce qui pouvait bien rendre Malfoy si triste ? Était-ce la mort d'un de ses proches ? Ou peut-être que son père, actuellement à Azkaban avait écopé du Baiser du detraqueur. Alors qu'il se perdait dans ses suppositions, un gémissement de douleur le sortit de ses pensées. Il reporta alors son attention sur Malfoy. Ce dernier avait le bras gauche ensanglanté, sa baguette, se trouvant dans sa main droite, encore pointé sur son avant bras blessé. Et après s'être une nouvelle fois regardé dans la glace, il la pointa sur sa gorge. "Mais il est malade !" Sans attendre, Harry se jeta sur lui et lui arracha sa baguette qu'il jeta plus loin.
-"Po-potter ?" balbutia Draco les yeux écarquillés par la surprise.
-"Mais t'es complètement malade Malfoy ! Qu'est-ce qui t'as pris de te taillader le bras !? Et si j'avais pas eu la bonne idée de te suivre, qui sait ce que t'aurais pu faire ! C'est pas le moment de te suicider ! Pas alors que je sais toujours pas ce qui te met dans cet état !..."
D'un geste rageur, Draco essuya ses larmes. Au fur et à mesure que Harry parlait, les traits du blond se durcissaient, jusqu'à ce que son visage redevienne le masque de glace et d'indifférence qu'il était avant.
-"... vraiment n'importe-quoi ! C'est pas en mourrant lâchement que les choses vont s' arranger !"
-"C'est bon t'as fini ta tirade le balafré ?" Cracha-t-il d'un ton qu'il espérait être tout aussi glacial que son regard. "Comment ose-tu me suivre ?" Dit-il en fesant un pas vers le brun qui le fixait sans ciller "De quel droit te permet-tu de m'espionner ?" Ajouta-t-il en avançant vers lui, lentement, tel un serpent. "Et surtout qui es-tu pour oser m'arrêter alors que j'avais enfin trouvé le courage de mettre un terme à toute cette masquarade qu'est ma vie !?"
Il avait crié les derniers mots, et dans sa voix tremblante, Harry avait décelé un immense désespoir, un s.o.s, comme si Draco essayait de lui faire comprendre qu'il avait besoin de son aide puisqu'il était trop fier pour le faire directement. Alors que Harry Potter s' apprêtait à répliquer, Draco se laissa tomber à genoux, sa main droite serrant son bras meurtrit. "J'en peux plus, j'veux pas le faire, j'veux juste qu'on me laisse tranquille". C'était un chuchotement à peine audible, si bien que le brun se demandait si il ne l'avait pas rêvés, comme le reste d'ailleurs. Mais tout cela était bel et bien réel. La preuve en était que des larmes s' étaient remises à perler sur ses joues. Même si c'était silencieux, les reniflement du blond et le traissautement de ses épaules le trahissait. Alors écoutant son coeur et taisant sa raison, Harry s'agenouilla à son tour et le pris dans ses bras. Le blond n'émit aucunes résistances, au contraire il s'accrocha à la chemise du Gryffondor comme si sa vie en dépendait.
Après quelques minutes dans les bras l'un de l'autre, ils se séparèrent doucement. Harry pris dans sa main le bras gauche de Draco et en l'observant, pu y déceler sur l'avant-bras parmis les nombreuses blessures plus ou moins profondes, la trace d'un tatouage noir.
-"C'est bien ce que je pensais. " dit-il plus pour lui même qu'autre chose. Draco se détacha brusquement de la prise du brun et lui lança un regard noir. -"J'te dégoûte Potter hein? Je suis tombé bien bas n'est-ce pas ? Je suppose que tu regrette de m'avoir arrêté toute à l'heure ? Si tu ne l'aurais pas fais, tu aurais été débarrassé de moi sans avoir eu besoin de te fatigué et ça aurait fait un apprentit mangemort en moins"
-"Quoi ? Mais qu'est-ce que tu raconte ? J'ai jamais pensé une chose pareil ! C'est vrai qu'on ne peut pas dire qu'on soit amis, on est même carrément ennemi, mais de la à souhaiter ta mort...
- "Saint Potter, toujours prêt à venir en aide aux autres" dit-il en essayant tant bien que mal d'afficher son habituel sourire moqueur.
-"Au moins ta pas perdu ta grande gueule, aller, lève toi. On a raté la première heure de métamorphose et les autres vont se demander si on est pas encore entrain de s' entretuer quelque part. On discutera de ce qu'il vient de se passer plus tard" lui répondit-il en lui tendant la main pour l'aider à se lever. -"Dégage Potter ! J'ai pas besoin de ton aide pour me lever" mais à peine eut-il finit sa phrase qu'il s'effondra sur le carrelage froid des toilettes des filles, évanoui.
-"C'était bien la peine de faire le fière Malfoy. Malfoy ? Malfoy ? Malfoy répond moi ! Aller debout réveille toi c'est pas drôle ! Malfoy !? Draco réveille toi s'il te plaît ! Harry commençait à paniquer. Draco respirait faiblement et semblait encore plus pâle qu'avant.
-"Merde il a perdu beaucoup de sang. J'vais l'emmener à l'infirmerie !"
-"Il est mort ? Un beau garçon dans mes toilettes~!"
-"Vas t'en Mimi ! C'est pas le moment !" Harry souleva le corps de sa Nemesis avec une facilité déconcertante.
-"Même pas fichu de se nourrir correctement"
Lorsqu'il arriva enfin à l'infirmerie, Harry pris soin de déposer délicatement Draco sur un lit avant de se mettre à courir en direction du bureau de Madame Pomfresh.
-"Madame Pomfresh ! Vite c'est une urgence ! Malfoy est gravement blessé et il a perdu beaucoup de sang et il veut pas se réveiller et j'sais pas quoi faire et-
-"Mais taisez-vous donc Mr Potter ! Et laisser moi passer " Arrivé devant le lit de Malfoy, Mme Pomfresh fronça les sourcils et se tourna vers Harry.
-" Vous vous êtes ENCORE tapé dessus !? Mais c'est pas possible ça ! Vous êtes en 6ème année ! Vous n'avez plus l'âge de vous battre Messieurs ! Maintenant sortez Mr Potter et je vous conseille de prier pour que ce ne soit pas grave !"
-"Eh mais c'est pas moi ! Je l'ai-"
-"Tut tut tut je ne veux rien entendre ! De-hors toute-suite !" Et sur ces mots elle le mis à le porte.
-"Tempo"
Assis par terre, Harry constata que ça faisait exactement une heure et vingt-trois minutes qu'il attendait devant la porte de l'infirmerie. Il commençait à s'endormir quand la porte s'ouvrit sur une Madame Pomfresh visiblement très énervée et un Dumbeldore préoccupé.
-"Bonjour Harry ! Comment vas-tu mon garçon ?
-"Bonjour professeur. Bien merci et vous ?"
-"Ça peut aller, Harry pourrais-tu me suivre dans mon bureau ? Je dois te parler."
-"Oui mais, Mme Pomfresh ? Dit-il en se tournant vers la medicomage scolaire" Comment va Dra-Malfoy? Est-ce que je peux le voir ? Il s'est réveillé ? Et il n'a rien de grave n'est-ce pas ?
-"Harry. Dans mon bureau." malgré le sourire bienveillant du vieux directeur, ces mots sonnaient plus comme un ordre qu'autre chose. C'est donc inquiet et sans nouvelles de son meilleur ennemi que Harry suivit Dumbeldore jusqu'à son bureau.
À suivre...
