Sachez que cette fiction sort tout droit de mon imagination et qu'il est donc interdit de la reproduire. De plus, les personnages et l'univers appartiennent à J.K Rowling et tous droits sur ces noms lui sont réservés, mais pour les autres personnages et l'histoire j'en suis la seule et l'unique créatrice. Respectez mon travail !
Bonne lecture et n'hésitez pas à laisser des reviews !
Infos pratiques : cette histoire peut contenir un langage familier et des « lemons » (scènes à caractères sexuelles). Si cela vous choque, je ne vous oblige pas à lire ma fiction ! Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que vous lisez.
Votre dévouée Lily-Rose Alaska.
Tout plagiat sera punit. (Article L335-2 du Code de la Propriété Intellectuelle)
P.S.: pour les curieux, la fiction Vindicta ne sera pas continuée et elle a bien été supprimée ! Elle était maudite, il faut ce faire une raison, dîtes-vous que c'est un mal pour un bien, parce qu'à la fin Pansy allait mourir. Bonne lecture :)
La loi de Murphy. Développée par Edward A. Murphy Jr, la loi énonce que « Tout ce qui est susceptible de mal tourner, tournera mal » ou d'une manière plus détaillée que « S'il existe au moins deux façons de faire quelque chose et qu'au moins l'une de ces façons peut entraîner une catastrophe, il se trouvera forcément quelqu'un quelque part pour emprunter cette voie. »
On peut interpréter cette loi de deux manières différentes : humoristique ou véridique.
Draco Malfoy avait toujours trouvé cette loi particulièrement ridicule. Son parrain, Severus Rogue, lui en avait parlé un jour où tout avait été contre lui. Draco avait rapidement oublié cette stupide loi jusqu'à cette première année d'université.
« Tout ce qui est susceptible de mal tourner, tournera mal », Murphy avait raison.
La loi de Murphy
Draco Malfoy avait abandonné le manoir familial pour le campus de King's College en plein centre de Londres. Sa valise en main, ses lunettes de soleil sur le nez, l'héritier de la fortune Malfoy regardait son nouveau terrain de jeu avec une certaine satisfaction. Il allait suivre les études qu'il avait choisi, avec ses amis, sans avoir cette pression constante que ses parents lui mettaient sur les épaules. Il avait été très clair, il était libre de ses choix.
Pourtant, il sentait que quelque chose le dérangeait. Au fond de lui, dans le creux de son estomac, il sentait ce petit tiraillement qui faisait que sa journée n'était pas aussi parfaite qu'elle devait l'être en temps normal.
Oubliant ce petit désagrément, Draco alla au secrétariat de sa faculté pour y prendre son emploi du temps ainsi que les informations concernant sa chambre d'étudiant. Après sept ans à Poudlard, il ne se sentait pas réellement prêt à rester seul dans un campus aussi grand, alors la case « en colocation » était cochée et il avait presque hâte de savoir avec qui il allait passer les trois prochaines années de sa vie.
Peut-être que les choses seraient bien faites et que Blaise serait son colocataire, ou une fille ? Draco sourit en coin d'une manière très aguicheuse faisant glousser un groupe de première année à sa droite. Une fille, ça serait vraiment le pied.
Sa valise en main, ses papiers dans l'autre, Draco marcha jusqu'à la cité universitaire où s'étendaient plusieurs bâtiments comportant des dortoirs et autres chambres d'étudiants. Son téléphone portable dans sa poche vibra plusieurs fois, et en râlant, il posa sa valise pour lire les messages de ses amis.
« Pansy sur "Blaise est un crétin" : J'ai ma chambre, bâtiment G chambre 44.
Blaise sur "Blaise est un crétin" : Est-ce qu'on peut svp changer le nom de cette conversation de groupe ? Et : tu la partages avec une meuf bonne ou un gros thon ?
Théo a changé "Blaise est un crétin" en "Blaisounet"
Blaise sur "Blaisounet" : Je te hais.
Draco sur "Blaisounet" : Je vais dans ma chambre, je vous tiens au jus après.
Pansy a changé "Blaisounet" en "SHIT" »
Draco sourit en voyant le nouveau nom et rangea son téléphone, bien décidé cette fois à reprendre son trajet. Bâtiment G, chambre 39. Était-il si près de Pansy ? Le jeune homme arriva jusqu'au fameux bâtiment et regarda le plan. Non. Elle était un étage au-dessus de lui. Draco retira ses lunettes de soleil le glissant dans le col de son t-shirt gris et monta sa valise jusqu'au troisième étages, râlant déjà sur l'absence d'ascenseur dans les bâtiments. Il ne payait pas une somme astronomique pour monter des escaliers !
Le blond se reprit rapidement, ne voulant pas faire mauvaise impression dès le premier jour dans cette nouvelle université, et surtout dès son premier jour avec son nouveau colocataire. Il chercha la chambre 39 quelques minutes avant de tomber dessus et toqua par pur politesse avant d'entrer. Personne.
Une chambre basique, deux lits de 120 par 200 centimètres sûrement, deux bureaux IKEA, une télévision des années 2000 et deux placards l'un à côté de l'autre. Au fond de la pièce, une petite porte qui menait sûrement à la salle de bain. Il refusait de prendre sa douche dans une salle commune, il avait donc bien évidemment choisi l'option salle de bain comprise.
Le blond posa sa valise sur le premier lit qui se trouva sur sa route, décidant seul que ce serait le sien pendant les trois prochaines années. Les deux côtés de la chambre étaient identiques, son colocataire n'allait pas lui faire une scène pour un lit tout de même ? Draco s'assit sur le bout du matelas en retirant sa veste légère et soupira de bien-être.
C'était une toute nouvelle vie qui commençait.
Certes, la journée n'avait pas très bien commencé. Sa mère l'avait réveillé à l'aube pour « profiter de lui jusqu'au bout », il n'y avait plus de café chez lui, son père l'avait engueulé pour une histoire de notes qu'il n'avait pas encore puisque l'année n'avait pas commencée, sa voiture était tombée en panne au moment de partir mais, Dieu merci, il était arrivé, enfin, et sans plus d'encombre.
Son attention fut attirée par un bruit dans le couloir. Quelqu'un s'était arrêté devant la porte de la chambre. Il regarda la porte s'ouvrir et une valise rouge entrer, un pied la pousser, une main sur la porte, une touffe de cheveux, des lunettes rondes et…
« POTTER ? s'écria Draco en se relevant d'un coup. »
Ledit « Potter » sursauta en posa une main sur sa poitrine en reprenant son souffle, puis regarda le blond en grimaçant.
« Qu'est-ce que tu fous ici ? continua le blond d'un ton colérique.
- Je prends mes quartiers… Et ta présence ici prouve qu'on va devoir cohabiter pendant pas mal de temps, soupira Harry Potter.
- C'est une blague j'espère ? T'es ici ? Dans cette université ? Parmi toutes celles qu'il y a en Angleterre tu as choisi celle-ci ? Non… Oh non… Tes copains loufoques sont là aussi, je le sens… pleurnicha Draco dramatiquement.
- T'exagères pas un peu là Malfoy ?
- Non. »
Harry leva les yeux au ciel et fit rouler sa valise jusqu'au deuxième lit. Il s'assit sur le matelas, testa les ressors et sourit satisfait. Après un rapide tour du propriétaire, Harry semblait ravit de sa chambre et pas le moins du monde incommodé par la présence de son pire ennemi.
« Tu vas pas partir je suppose, râla Draco.
- Nop, lui répondit Harry avec un sourire insolent.
- Je te hais. »
Pas plus intéressé que ça par la mauvaise humeur de son nouveau colocataire, Harry commença à s'installer dans leur chambre. Draco soupira une dernière fois avant de l'imiter, bien obliger de s'avouer vaincu pour aujourd'hui.
Ses affaires rangées, une bouteille d'eau en main, Draco repensa à sa journée. Son réveil, son café inexistant, son père, sa voiture et puis ça ? Il eut une vague pensée pour son défunt parrain, Severus Rogue, qui lui avait un jour parlé de la loi de Murphy. « Tout ce qui est susceptible de mal tourner, tournera mal. » Il n'y avait jamais cru, mais là, assit sur son lit, regardant Harry Potter sortir son ordinateur portable sur son propre lit, il eut un doute. Et si Murphy avait raison ?
