Bonjour bonsoir ! Comment allez-vous ? Voici le prologue d'un OS qui s'est transformé en fiction et qui a tellement de retard que je ne vais pas mentionner quand j'aurais dû le poster pour garder un minimum de crédibilité.
Obvy voici le début de ton cadeau qui va s'étaler sur une loooog période.
Un grand merci à ma bêta Soleil Breton.
Et un grand merci à vous lecteur et reviewers. (oui j'aime les reviews même les toutes petites)
Playlist (dont je ne me souviens plus donc chanson actuelle)
Disturbed-The Sound Of Silence
The Chainsmokers & Coldplay-Somthing just like this
Tony observa l'immense bâtisse devant lui. Nouvelle ville, nouvelle maison, nouvelle vie. Il inséra la clé dans la serrure et la fit tourner dans un crissement. Il hésita un instant puis ouvrit la porte. La maison était plongée dans le noir, seul un rayon de soleil s'engageait dans le couloir face à lui, projetant son ombre. Le propriétaire entra dans son nouveau chez lui, faisant craquer le plancher sous ses pieds.
Tony Stark, ex ingénieur reconnu, partit, à l'aide de la lumière du flash de son téléphone, à la recherche du compteur électrique, il espérait que ce dernier n'était pas à la cave. Il le trouva dans un petit caisson en fer en face des escaliers, le constructeur de la maison avaient visiblement été suffisamment prévenant pour ne pas l'avoir mis à la cave. Le quarantenaire observa la lumière du couloir s'allumer en grésillant et eut un petit sourire. Il s'attela à l'ouverture de toutes les fenêtres de la maison. Cette dernière datait du siècle dernier et grinçait un peu. Voire beaucoup. L'escalier surtout. Une véritable alarme à lui tout seul. Si quelqu'un tentait de l'emprunter au milieu de la nuit, Tony était prêt à parier que toute la maisonnée aurait été réveillée. Le rez-de-chaussée comptait un grand salon, un petit cellier, une cuisine et une toilette avec une arrivée d'eau pour une machine à laver.
« C'est assez bien agencé » pensa Tony en s'arrêtant au milieu du couloir pour observer autour de lui. Toutes les pièces, sauf les toilettes, communiquaient avec leur voisine De ce fait on pouvait faire un cercle pour toute les relier. L'étage comptait quant à lui trois chambres et une salle de bain. La maison était munie d'une cave et d'un grenier, cependant ce denier était « interdit » d'accès pour des questions de sécurité, le sol de ce dernier étant recouvert de laine de verre pour l'isolation. Mais bon, de toute façon qui, à part les enfants, aimait aller se cacher dans les greniers ? s'était dit le nouveau propriétaire lors de la signature de l'acte notarial.
Une fois toutes les fenêtres ouvertes, Tony s'appuya à l'une d'elle et regarda dehors. Devant lui s'étendait un immense jardin avec une jolie terrasse. Seul le devant de la parcelle était en bon état, derrière une petite forêt avait commencé à se développer. Le soleil de fin de journée de juin s'en allait lentement à l'ouest. Tony descendit, attrapa ses lunettes de soleil dans la poche de sa veste laissé sur la rampe de l'escalier et alla s'assoir au soleil sur la terrasse. Il profita d'un petit rayon de soleil jusqu'à ce que sonne son téléphone. Il avait beau être en pleine campagne, le réseau était bien là. Il regarda l'origine de l'appel et décrocha.
- Salut Rhodey.
- Bonjour Tony. Tu es bien arrivé ?
- Je ne me suis pas perdu en route si c'était ton inquiétude. Mon GPS est plutôt compétant.
- Comment est la maison ? Pas trop délabrée ?
- Grinçante. Mais globalement en bon état je dirais.
- Vous devriez bien vous entendre alors, fit remarque Rhodey amusé.
L'ancien ingénieur resta silencieux à cette remarque.
- D'accord je vois... Tu es toujours d'accord pour que Steve et moi on vienne te donner un coup de main pour emménager ?
- Bien sûr. De toute manière je n'ai pas trop le choix. Et puis vous avez intérêt à me ramener Jarvis !
- En effet ! On est… lundi c'est bien ça ? On devrait être là jeudi ou vendredi, je te confirmerai ça. Et bien sûr qu'on te rapporte Jarvis. Il est en train de déprimer en plus, tu lui manques .
- Très bien. Vous ne jouez pas assez avec lui c'est tout.
- Mais oui c'est ça. Je dois te laisser mais Tony, s'il te plait, prends soin de toi.
- Evidemment Rhodey.
Une fois la communication terminée, Tony resta assis sur la terrasse, le regard fixé sur un jeune arbre poussant loin devant lui, jusqu'à ce que le vent des soirs de juin ne le fasse rentrer. Il alla fermer les fenêtres, la maison avait été parcourue de suffisamment de courants d'air et l'odeur de renfermé avait disparu. Le brun inspecta les trois chambres, toutes meublées, comme le reste de la maison d'ailleurs, et jeta son dévolu sur la plus grande qui donnait sur le jardin. Il tâta le matelas, sortit des draps d'un sac apporté lors de la signature du contrat et de la première visite, et fit rapidement le lit. Une fois cette tâche accomplie il descendit se faire à manger. Faire était un bien grand mot étant donné qu'il se contenta de faire bouillir de l'eau et de la verser sur ses nouilles chinoises instantanées. Pepper lui aurait sûrement dit que ce n'était pas assez, mais au moins honorait-il ainsi la tradition du repas à l'eau bouillante de tout emménagement digne de ce nom.
Tony repéra dans le mur une fissure et son œil s'attarda dessus. Etrangement il ne la trouvait pas dérangeante. Elle était là, semblant le regarder. Qui sait, elle avait peut-être une histoire cette fissure. Comme celle qui parcourait le cœur de l'homme qui la contemplait. Tony Stark. Ingénieur de brio, plus jeune diplômé du MIT. Il avait travaillé pour des sociétés privées, pour le gouvernement, pour des ONG aussi parfois. Un bel appartement en plein centre de Manhattan, de nombreuses maisons de vacances un peu partout aux États-Unis, et même quelques-unes à l'étranger, et une liste de contacts et de portes ouvertes à faire rougir l'acteur le plus en vogue d'Hollywood. Un train de vie princier et un métier qu'il aimait. Tony Stark était un homme comblé qui possédait presque tout ce qu'il voulait et qui s'enorgueillissait. Jusqu'au jour où il avait fait une erreur. Une erreur qui lui avait couté sa carrière, sa réputation, sa vie. Un programme. Un tout petit programme qui lui avait échappé et s'était transformé en virus informatique mortel et à l'expansion incontrôlable. Il avait fallu 3 jours aux meilleurs informaticiens et ingénieurs du monde pour réussir à endiguer, puis à détruire la menace. Trois jours où la vie de l'ingénieur avait été en suspens avant de s'effondrer.
Il avait cru ne jamais s'en remettre. Mais en fouillant dans les vieux papiers il avait mis la main sur une histoire d'héritage vieille de plusieurs années. Une vielle tante maternelle avait léguée sa maison à sa mère. Et lors du décès de cette dernière c'était lui qui en avait hérité. Sans se poser de question il avait contacté le notaire familial et avait décidé de déménager dans l'Ohio, à Concord. C'était une petite ville à une heure environ de Cleveland. Il devait prendre un nouveau départ et cette maison tombait à pic. Il s'était fait embaucher comme professeur de mathématiques dans le lycée du coin et commençait à la rentrée.
Le brun secoua la tête et détourna les yeux. Il finit rapidement ses pâtes et alla allumer le chauffe-eau avant de monter prendre une douche. Il s'occuperait de tout nettoyer à fond demain, pour le moment il voulait juste dormir, la route avait été longue. L'eau chaude mit quelques minutes avant d'arriver jusqu'au pommeau de douche mais une fois-là, il eut le plaisir de constater que tout fonctionnait parfaitement et que cette dernière était brûlante. Quelques minutes plus tard, il se glissa dans ses draps, la peau rougie et les cheveux encore humides . Il lut quelques pages de son livre du moment puis le laissa tomber au sol en coupant la lumière de son téléphone et s'installa pour dormir. Morphée ne fut pas long à venir le chercher et dix minutes plus tard il dormait à poings fermé.
Au-dessus de lui, six personnes semblant sortir du plafond l'observaient en silence.
- Tu crois qu'il va rester longtemps ? demanda l'une d'elle.
