RÉÉCRITURE!

Salut salut! Voici mon premier One Shot. J'espère qu'il va vous plaire! ^^

Disclamer: tous (enfin presque tous) les personnages appartiennent malheureusement à la MAGNIFIQUE J. ...snif!


MISE A JOUR DU 30 NOVEMBRE 2014:

RAR:

lalice: Hum...je ne comptais pas écrire de suite mais probablement la même histoire de l'autre point de vue! ^.^


Depuis que la guerre a pris fin, j'ai eu envie de changer d'air. J'ai même eu besoin de changer d'air…Repasser du temps avec des personnes qui je connaissais avant Poudlard. C'est ainsi que quelques semaines après la chute de Voldemort, j'ai repris contact avec ma voisine.

Celle-ci a à peu près mon âge, se nomme Cindy McCallum et – je ne l'ai appris qu'après avoir repris contact avec elle – adore la mode, sortir et boire. Au début, cela m'a quelque peu choquée puis je m'y suis habituée.

Quand nous étions petites, nous trainions tout le temps ensemble et nous nous entendions très bien comme moi, elle adorait lire et étudier. Elle voulait tout le temps apprendre plus, toujours plus, encore plus…Enfin, c'était avant que je parte à Poudlard. Ensuite, elle avait rencontré d'autres personnes et le temps avait fait son effet : elle avait changé. Bien sûr, elle toujours les bons romans…mais plus autant qu'avant.

Toujours est-il que, depuis la mi-juillet, depuis que je l'ai revue en fait, j'ai eu le temps de commencer à apprécier les mêmes choses qu'elle.

Ce fut d'abord en faisait quelques (nombreuses) séances de relooking et de shopping que la mode me transforma peu à peu. Puis ce fut au tour des soirées bien arrosées.

Vous allez sûrement vous dire : « Attendez…ce n'est pas possible…une Hermione Granger qui sort et qui boit ? On parle bien de Miss-je-sais-tout-sur-tout, dont la seule vie sociale se passe dans la bibliothèque, si on peut nommer ça comme ça ? » Eh bien oui. Je sais c'est étonnant mais on s'y fait assez vite.

Bon, il faut bien avouer que je suis encore très timide et que je ne bois de l'alcool qu'avec modération. Je ne comprends vraiment pas les personnes qui boivent jusqu'à en vomir tripes et boyaux et je trouve ça stupide. Personnellement c'est juste pour le goût…enfin c'est ce qu'on dit tous.

-Oh mon dieu, il fait vraiment trop froid ! J'ai cru que je partais en expédition polaire rien qu'en traversant la rue. dis-je à Cindy en entrant chez elle après qu'elle m'ait appelée « de toute urgence »

-Tait-toi et lis ça.

Elle me pousse ensuite à l'intérieur et referme très vite la grande porte d'entrée, évitant ainsi que le froid pénètre dans la pièce et chasse la douce chaleur qui y régne.

Je prends le prospectus qu'elle me tend et commençe à le lire :

Soirée masquée « Carnaval de Venise »

Samedi 17 janvier dès 21h00

Club Bubulle, Londres

Venir méconnaissable

Je lui jette un regard surpris…Une soirée masquée ? Ce n'est pas un peu enfantin ?

-Mais non, pas du tout ! C'est LA fête à laquelle il faut être !

Son grand sourire et son petit air coquin qui passe dans son regard à ce moment-précis achève de me convaincre.

La soirée n'aura lieu qu'une semaine plus tard mais Cindy insiste pour qu'on aille déjà faire du shopping. Elle se vêt alors d'un manteau et de bottes fourrées et nous sortons, prêtes à affronter le froid polaire à la recherche de LA tenue parfaite.

Le trajet jusqu'à l'arrêt de métro le plus poche ne dure que cinq petites minutes mais avec le froid qu'il fait, le temps semble se rallonger et je ne sens déjà presque plus mes doigts quand on y arrive enfin.

Le métro est bondé, ce qui est tout à fait normal, surtout un samedi après-midi en plein soldes ! Arrivées en ville, Cindy a la bonne idée de commencer par un petit repérage des différents magasins et leurs articles.

Cindy trouve très vite une robe à sa convenance : c'est une superbe robe longue jusqu'aux pieds, colorée à l'image d'un coucher de soleil, avec de larges froufrou en soie. Les escarpins vernis corail qu'elle avait trouvés dans une boutique peu avant sont, eux aussi, magnifiques bien que le talon soit un peu trop haut à mon goût.

Quant à moi, je peine un peu plus mais je finis tout de même par trouver quelque choses à mon goût: une longue robe bleu ciel qui s'évasait beaucoup vers le bas ainsi que des escarpins blanc nacré.

Le temps passe et nous commençons vraiment à désespérer : nous avons fait quasiment toutes les grandes surfaces du centre-ville pour trouver des accessoires pour cacher nos visages, en vain. Rien ne nous a marqué, rien qui ne sortait du lot.

La plupart des boutiques vont bientôt fermer leurs portes et je propose de revenir durant la semaine. Nous empruntons alors une petite rue piétonne pour nous rendre à la station quand nous la voyons enfin. Pour nous, elle est comme une bouée de sauvetage. Coincée entre deux immeubles, il y a une petite échoppe, large de trois mètres, longue de cinq, spécialisée dans la vente de masques et de loups. Le rêve !

C'est le sourire aux lèvres que nous entrâons. Le vieux vendeur nous regarde, l'air de dire : « Enfin des clients ! ». Et là…je le voit de loin et il me plait de suite : un sublime loup blanc pailleté, orné des grandes plumes bleues sur le côté. Je le prends et courre presque à la caisse. Cindy, elle, se dégote un autre loup, un peu plus sobre, noir avec une petite fleur orange.

Puis nous ressortons de la boutique et nous rentrons à la maison, heureuses et aussi soulagées de retourner dans une pièce vraiment chaud.

La salle est comble, tout le monde a joué le jeu et il y a une ambiance de dingue dès les premières minutes. Des jeunes provenant d'à peu près tout le pays sont rassemblés ici.

La plupart des filles portent des robes jusqu'aux pieds tandis que les garçons revêtent en grande majorité des redingotes avec des chapeaux haut-de-forme. On se croirait presque au début du XXe siècle.

Comme dans beaucoup de fêtes, l'alcool coule à flot mais je n'ai bu pour l'instant qu'un petit cocktail alors que Cindy a déjà eu le loisir de gouter à bien plus de saveurs que moi. Elle est en train de se démener sur la piste avec un beau garçon qu'elle avait déniché un peu plus tôt. Et moi je m'apprête à commander à nouveau à boire quand un aimable gentleman s'assoit à côté de moi.

-Belle demoiselle, laissez-moi donc vous offrir un petit rafraichissement. me propose-t-il.

Histoire de se mettre dans le bain, tout le monde avait opté pour un langage d'époque, ce qui était très amusant.

Je ne vais sûrement pas refuser une telle initiative alors je dis :

-Volontiers très cher !

-Que prendrez-vous ?

-Je ne sais guère…disons…la même chose que vous.

Il commande alors deux Mojito et j'ai alors le temps de l'observer. Il porte une chemise blanche avec un pantalon et une veste de redingote bleu marine ainsi qu'un loup de même couleur. Il a des cheveux blonds coupé d'une manière assez classique et il est très élégant.

Ensemble, nous buvons notre verre, discutant un peu de l'ambiance de cette soirée puis, le garçon me propose de danser.

-Je me dois de vous prévenir, mon cher, que ma danse est malheureusement très maladroite et que vos pieds risquent de souffrir malgré moi. Je vous en demande pardon dès maintenant.

-Cela ne fait rien, laissez-vous simplement aller et je vous promets que mes extrémités sauront éviter un malheur.

-Je l'espère pour vous.

-Une dernière question….ai-je le droit de connaitre votre nom ?

-Je ne vous le dévoilerai qu'au moment d'ôter ces masques.

-Alors je devrai prendre mon mal en patience.

Et nous dansons. Je m'amuse beaucoup et il m'offre quelques autres verres…rassurez-vous, je tiens encore debout et je sais encore ce que je fais. Il n'est que 23h30 et pourtant, pleins de couples se sont déjà formés.

Un slow commence à se faire entendre et déjà la piste se remplit. Il me prend la main et m'emmène au centre de la foule…Il me sere dans ses bras musclés, car oui ! Il est musclé mais sans l'effet affreux, à mon goût, du bodybuilder. Mon cœur rate un battement, puis il s'accélère. Je sens ensuite une sensation nouvelle se lover dans mon ventre. Plus loin, Cindy danse elle aussi avec un garçon. Elle me lançe un petit sourire coquin comme elle en a l'habitude puis elle est ravalée par la foule et disparait de ma vue.

Le garçon, car je ne sais toujours pas son nom, ni lui le mien, se penche vers moi, regarde successivement mes yeux, puis mes lèvres, et à nouveau mes yeux pour finalement me faire un léger baiser.

La chanson prend fin et il m'emmène au bord de la piste. Dans un élan de courage, je lui rends son baiser avec un temps de retard. Je veux m'éloigner pour voir sa réaction mais il me retient contre lui et prolonge mon baiser. Ses lèvres sont très douces et ses manières aussi.

Je me sens bien dans ces bras…il faut dire que ça fait un moment que je n'ai pas eu de copain. Depuis août dernier en fait puisque mon aventure avec Ron n'a pas duré très longtemps : nous avons vite remarqué que nous sommes plus comme des frères et sœurs l'un pour l'autre.

Nous nous séparons pour reprendre notre souffle. Puis il plonge son regard dans le mien et s'apprête à m'embrasser à nouveau quand mon morceau préféré retentit. Je lui prends alors le bras pour retourner danser et le tire vers le centre de la piste.

Il me regarde avec un sourire amusé mais ne dit rien et me rejoint pour une danse endiablée. Les morceaux s'enchainent, le temps passe, et tout le monde s'amuse énormément.

-Mes chers jeunes gens, annonce l'organisateur aux haut-parleurs, il se fait tard et c'est l'heure du dernier morceau. Dès la fin de celui-ci, vous pourrez retirer vos masques et avoir, qui sait, de belles surprises ?

Les premières notes de flutes retentissent, une douce guitare l'accompagne, et puis, une voix : tout le monde dans la salle reconnait vite la célèbre mélodie de « My heart will go on », chanson phare de Titanic. Quelques rires fusent…il faut dire que c'est une chanson assez niaise pour une fin de soirée !

Cette fois, c'est moi qui prends le bras du jeune homme pour l'entrainer au centre de la piste. Le temps semble se ralentir et je me sens tellement bien. Le refrain résonne, une fois, deux fois, puis c'est l'heure du dernier couplet. Et lorsque les dernières notes s'éteignent, toutes les personnes présentes dans la salle enlèvent leurs loups.

Lorsque je comprends qui se tenait devant moi, j'éclate presque de rage et de honte.

Drago Malefoy…

Nous écrions d'une même voix :

-Toi !

Alors? Ça vous a plu? N'hésitez pas à laisser un chtit commentaire, ça me ferait super plaisir! ^^