Note de l'auteur : Salut à tous, je commence (enfin) une fic' en plusieurs chapitres... J'essayerai de publier au moins une fois par semaine. En espérant qu'elle vous plaise ^^' N'hésitez pas à me faire part de vos impressions le bouton review est là pour ça ;)
Bonne lecture
OoO
Pansy rentrait chez elle, il était tard. La nuit était déjà tombée sur ce jour froid de Décembre. Quelques flocons timides tournoyaient doucement. Elle marchait rapidement, Hermione l'attendait. A la pensée de sa tendre petite amie, la brune sourit. Comme elle l'aimait sa lionne ! Elle et ses cheveux rebelles, elle et son air taquin, elle et son corps voluptueux, véritable incite à la luxure... Après cette guerre si meurtrière qui étonnamment les avait rapprochées, elles avaient décidés d'emménager ensemble. Un petit appartement sous les combles, pas très loin de la fac de médicomagie où elles étudiaient était devenu leur refuge. Elle bénissait chaque matin où elle s'éveillait dans les bras de la Gryffondor, entourée de son odeur de miel et de vanille, chaque soir où elles s'endormaient enlacées, unies corps et âmes. Perdue dans ses douces pensées elle ne s'aperçut pas de l'ombre noire qui la suivait.
Afin d'arriver plus vite elle décida de passer par une ruelle sombre, entre deux bâtiments désaffectés. L'ombre s'y engouffra après elle, la rattrapa et la plaqua contre le mur.
« Coucou princesse »lui glissa l'inconnu à l'oreille. « Tu te souviens de moi ? »
La jeune fille sentit la panique l'envahir. Cette voix sifflante lui était (trop) familère...
« Il faut croire que oui »
Il souriait presque tendrement.
« Je viens te chercher. Après tout, nous sommes fiancés. »
A ces mots la Serpentard réagit enfin. Elle se dégagea d'un coup d'épaule et cracha, furieuse :
« Jamais, tu m'entends jamais ! Jamais je ne serais ta femme Léo, jamais je ne porterais tes enfants ni ne supporterais ton machisme d'un autre âge ! Je préfère encore mourir et te faire crever !
Tss tss tss... Pans'... Tu crois vraiment ce que tu dis ? »
Ses yeux bleu métal se durcirent bien qu'il garda son ton badin.
« Tu es naïve. Tu fais ça pour ta chère petite Sang-de-Bourbe ? Tu es encore plus pathétique que je croyais chérie. Même si je suis sure que cette salope doit avoir quelques charmes qui ne sont pas négligeables. Un jouet fort intéressant. Juste un jouet, pas une personne digne de toi. Quatre de mes hommes sont devant votre immeuble. Refuse de me suivre et ils iront jouer à leur manière, en la torturant, la violant jusqu'à ce que mort s'ensuive. Il me semble qu'elle est résistante non ? Elle devrait bien tenir 2 mois, moins s'ils ne se lassent pas. »
Pansy était épouvantée. Il n'hésiterait pas un seul instant, elle le savait... Elle était coincée. Hermione a toujours été sa force mais également sa faiblesse... Son ange si fort et pourtant si vulnérable était un parfait otage. Elle ferait n'importe quoi pour sa petite amie. Y compris se perdre elle même...
L'homme se permit un léger sourire. Il avait gagné. Il l'attrapa par le bras et utilisa un portoloin. Quelques minutes plus tard, la ruelle avait retrouvé son calme sordide.
Δ
Dans le petit appartement sous les combles, Hermione mettait le curry à réchauffer. C'était le plat préféré de son amour, épicé et brûlant... D'ailleurs, cette dernière ne devrait pas tarder à rentrer. La brunette avait hâte de la serrer contre elle, de sentir son nez glacé se blottir dans son cou et de l'embrasser tendrement...
Δ
Encore étourdie par le trajet en portoloin, Pansy sentit à peine son « fiancé » la prendre dans ses bras et la porter jusqu'à l'entrée du manoir familial. Elle entendit juste le claquement sinistre de la lourde porte d'entrée, semblable à celui d'une prison. Elle ne pourrait pas fuir facilement... Et Hermione qui l'attendait !
A la lueur du lustre ancien, elle observa son kidnappeur. L'enfant blond un peu pathétique dans sa folie des grandeurs avait laissé la place à un jeune homme pâle aux yeux métalliques, dont l'arrogance rendait sa présence écrasante. Il ne se privait pas pour la dévisager elle aussi. Elle se demanda ce qu'il pouvait penser. Elle avait mal dormi ces temps ci, des cernes mauves soulignaient le noir de ses yeux. Ses cheveux de jais, habituellement lisses avaient légèrement bouclés à cause de la neige fondue et son nez devait être tout rouge. Mais il sembla apprécier ce qu'il voyait. La jeune fille ne sut pas si c'était positif ou non. Après tout Léo Wilkins était connu pour son attitude « spéciale » et lunatique...
Il lui serra la main, la broyant presque et la conduisit à sa chambre. Celle-ci était toute entièrement blanche. Des rideaux au tapis en passant par le lit à baldaquins, tout était pur et virginal. Comme le voulait la tradition Sang-Pur … Il la poussa dans la pièce puis verrouilla la porte. La brune glissa à terre, se recroquevilla et laissa cours à ses sanglots.