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Je t'ai rencontré a une fête, que c'es banale, et un amour a sens unique. Quelle originalité.
je ne t'ai que entre apercu, il faisait noir, tu portait une casquette, quelle classe, une bière a la main. Déjà
bien éméché, j'aurai du m'arréter la. Mais non, il a fallut que je face une fixation sur toi, sur ton age, sur ta
démarche, sur ton profil.
dans les jours suivant cette soirée, il ne s'est pas passé un soir sans que je ne pense a toi. Mes illusions
étaient déjà nombreuses.
Comment aurais-je pu penser que l'année suivant, année de mes seize ans, je te reverrais, que cette fois si je te
parlerais ? Mais cette fois ci, je m'étais jurée que si je te croisais je ne ferais rien d'humiliant ou de deplacé.
Mais je t'ai vu, qui me regardait, plusieurs fois, a intervales réguliers, je me sentais très mal a l'aise, je
gigotais sur ma chaise, les gens autour de moi l'avait remarqué et rigolais, alors je buvais pour oublier. Ma robe
remontait a cause de mes gigotement, ma meilleure amie, demanda de l'accompagner au toilette, j'étais déjà mal
partie pour me lever, nous étions toutes les deux a tanger dans la salle, ma robe a mis cuisse, la sienne sur ses
épaules et le décolté agrandi. La démarche mal assurée, nous avancions tant bien que mal, en gloussant comme des
débiles, plus de la moitié de la salle ne nous connaisait pas. Mais l'insousciance était omniprésente dans nos
esprits nous avions décidé de nous lacher... Les danses avaient été nombreuses. La soirée commencais bien jusqu'a
que tu arrives. Nous allions donc jusqu'au toilette. Riions comme des folles, à l'apogée de notre amitié. elle
savait tout de moi et inversement. Elle t'avais aussi reconnu, mais pas fait de commentaire, ma parfaite Mélissa.
En marchant je sentit une main me froler la hanche, frissonnante je me retourna et fut confronté a des yeux bleu-
vert, très profonds et envoutant, je resta plantée comme une cruche jusqu'a ce que je senti un bras me tirer vers
l'arrière, le contact fut rompu et je la suivit sans dire de mots.
Ce fut une des plus belles soirées de ma vie.
