Dans la tourmente de mon passé,

Toi seule a su m'apaiser.

Et, je dois bien avouer

Que je te dois plus que la vie de ce fait.

De plus, sans toi, ce retour n'aurait pu s'effectuer.

Dès le premier regard que j'ai posé sur toi,

J'ai su que tu ferais ta loi.

Je n'en suis pas déçu ma foi,

Vu que cela tu l'as fait pour moi.

De cette renaissance est pourtant née

Une faiblesse que je n'ai pu réprimer.

C'est ainsi que j'ai appris l'art d'aimer.

Pourtant, ce sentiment, envers toi, je l'ai dompté

Et jamais je ne t'ai choyé.

Malgré toutes ces injures,

Tu es restée auprès d'une ordure

Que tu as aimé comme un fruit bien mûr

Et, qui se dévore sans faim ni magistrature.

Après ces quelques années,

L'ordure s'est calmée

Quand elle a pensé

Que tu lui échappais.

J'ai alors mon courage pour te parler

Et t'avouer que je t'aimais.

« Enfin c'est pas trop tôt »

M'as-tu dit tout haut.

Je ne t'ai pas laissé en dire davantage

Et je t'ai embrassé avec toute ma passion et ma rage.

Pendant cette nuit nous nous somme fait l'amour,

Laissant l'imagination en libre cours,

Jusqu'à atteindre ce fameux point de non-retour.

Et c'est sur un dernier baiser,

Que nous avons finalement sombré

Dans les bras de ce cher Morphée.

Le lendemain, nous nous sommes réveillés,

Ensemble pour l'éternité.

La vie pour nous pouvait,

Et venait enfin,

De commencer.