Cette fic est la suite de ma fic " Journal de Ginny la furie" donc, il
serait préférable que vous y jettiez un coup d'oeil avant si vous voulez
mieux comprendre celle ci!
Chapitre 1 De la famille? mais quelle famille?!
xxx
" Potter! une retenue! vous viendrez me voir à la fin du cours."
Et meeeeeeeerde!
" Pendant qu'on y est, Potter, venez là...oui, oui! venez, voyons voir si vous avez écouter le moindre mots de mon cours.."
Sale rapia, sadique!
" Et remballez moi ce rictus, ca ne vous va pas au teint."
Cette sale conne me regarde, avec son petit air supérieur de madaaame-moi- j'ai-le-savoir!
" Bien, bien bien.....dit le professeur en se frottant les mains l'une contre l'autre. Potter résoluez moi cette lecture graphique...."
Je tourne un visage hagard vers le tableau, non sans avoir précédement grogné et reste stoïque devant un graphique, qui pour moi a autant de sens que les ingrédients des boites de céréales.
" Allons, mademoiselle...nous n'avons pas tout notre temps, dépéchez vous donc, tenez prenez le véléda et commencez."
Pendant que je tourne un regard desespéré vers un calcul d'interpolation l. Mme Surth se tourne vers la classe en la fusillant du regard.
" Et ca vaut aussi pour vous! au boulez, bandes de fénéants!"
Arggh, mais qu'est ce que veut bien dire cette formule? delta y/ delta x ? hummmm, voyons voir, on va faire au pif, tiens, un petit 45-40/ alllez un tit 74-56...? mouais, ca sonne bien!
" Pourriez vous me dire, Potter ce que vous êtes en train de faire?
_ Eh bien, je fais l'exercice, comme vous me l'avez demandé!
DINNNG
ouffff! sauvez par le gong!
Je me précipite vers mon siège, fourre mes affaires à la va-vite dans mon sac à doc, attrape ma veste, la balance sur l'épaule et me dirige en un temps tout a fait respectable vers la porte.
" Potter! où croyez vous allez comme ca?" me demande cette vieille folle.
Je me retourne dans un soupir et vais me poster devant son bureau, je ferme mes oreilles et me chante une petite chanson, ne retenant que des " mais comment croyez vous avoir votre diplome?!" et des " vous fichez rien!" et des " je vais appelez vos parents!"
Vas-y crache ta bile, crache là, de toute façon, je t'écoute même po, na!
J'entraperçois, la silhouhette de Mike en face de la classe, il rit tout en tripotant nerveusement le bout de son blouson.
Non, je ne vois pas ce qu'il fait, mais c'est un tic chez lui, il l'a toujours fait du moins, depuis que je le connait.
Je soupire pour la énième fois, et la cloche resonne, annonçant la fin de la pause.
Surth me colle un papier dans la main, et m'annonce d'une voie haut perché que me donne mal à la tête.
" Demain, à 2h30, en perm', une surveillante vous attendra, vous me ferez un devoir de remise à niveau, qui contera triple dans votre moyenne qui n'est guère..je dois l'avouer reluisante. Alors à jeudi, au revoir." me dit elle avec son air hautain habituel qui me fait enrager.
Je me dirige mi figue-mi raisin vers la porte et la claque. Dans la fraicheur du couloir, je m'appuie au mur et soupire.
Ca fait un mois que les cours ont repris et je m'arrange déjà pour me créer des problèmes.
d'abord elle, puis le principal qui me tient en surveillance juste parce que je me suis fait virée de mon ancien bahut à cause d'un malheureux feu.....c'est vrai quoi! si cette conne de Mary ne m'avait pas provoquée, pfouuu y aurait pas eut de feu!
Je jette un coup d'oeil au papier qu'elle m'a donné.
/ Je sousigné Mme Surth, professeur de Mathématique de votre enfant, Sara Potter, élève de première, désire vous rencontrez pour parler sérieusement des difficultés d'adaptation de votre fille. Sincères salutation./
WOaouu! c'est maman qui va être contente!
xxx Le
Suis rentrée à la maison, maman était pas là, alors j'ai déposé le mot sur son bureau, ai pris un boute de pain, une canette de soda et suis allée dans ma chambre. Je suis restée deux heures allongé à écouter la pluie tomber, tout en pensant au journal de maman...j'ai eut 16 ans, il y a une semaine, 'man m'a offert son journal intime, l'ai lu. Ca m'a un peu perturbé, toute cette histoire me reste dans la tête, je la tourne et la retourne dans tous les sens, m'inventant une vie de sorcière où je vivrais avec ma mère et mon père qui ne serait pas mort, où mes amis lanceraient des sorts et où mon chaton cracherait du feu. J'ai commencé un journal comme maman, j'aime pas écrire, je hais raconter ma vie....pour ce qui a à en en dire de toute facon...tiens mon portable sonne?
xxx
19:00: c'était Elie au teléphone, elle veut me voir de suite....va savoir pourquoi. J'attrape ma veste de cuir, foure mon mobile dans la poche de mon jeans et sort de l'appart en quatrième vitesse non sans avoir auparavent fermé à clé.
Attrape le premier bus au vole et m'assoie sur un siège au fond. Je sors mon mini mp3, me fourre les écouteurs aux oreilles, et patiente une demi heure, le temps d'arriver en ville. Je descend à l'arrêt le plus proche de la barraque d'Elie, et sonne à l'interfone d'un vraie palace.
Une voie anxieuse me répond.C'est Elie, ca voie tremble, elle m'ouvre et d'un pas décidé j'entre. Arrivé devant la porte d'entrée je n'ai pas le temps de sonner qu'une silouhette me saute déjà au cou. Je soupire.
_ Jim, vas tu me lacher? Il se frotte le visage contre mon cou.
_Tu sens trop bon Sara! nnnn...
Là je craque, je le prend par la peau du cou et le balance en arrière.
_quand je dis "lache moi" en obéis, sale gosse!
Jim prend un air de chien battue et se frotte contre moi.
_Méchanteuuuuu! pourquoi me repousse tu, alors que moi je t'aimmmeu! comme un fou...
Je cache difficilement un sourire d'exaspération dans un toussotement, ce qui a le don de faire reprendre courage à Jim qui m'enlace mais est stopé net par Elie, qui le pousse et me prend par la main. Elle m'entraine à folle allure vers le jardin et claque fermement la porte au nez de Jim, lui arrachant un grognement de mécontentement. Elle murmure un "idiot!"
Elle m'entraine vers notre petit coin habituel, elle s'assis sur la balancoire et moi contre l'arbre, comme d'habitude....comme quand nous étions petite, sauf que maintenant au lieux de rire comme des idiotes durant des heures des pires bétises possible, nous parlons de choses...plus adulte. Elle sort une clope de sa poche et l'allume d'un air exaspéré, une de ses récentes "mauvaises habitudes".
_Quel idiot celui là, je suis sûr qu'un jour il te demandera en mariage, le bougre!
Je ricane en imaginant une scène des plus horipilante. Sous le regard triste d'Elie, mon rire se stop net et je l'interroge du regard. Comme elle ne répond pas, je conclue seule.
_Encore Lucas j'imagine!
Elle baisse les yeux, et fixe l'herbe arraché à ses pieds.
_Bon....pourquoi vous êtes vous disputés.......? "encore?" ajoutais-je sans quel ne puisses l'entendre.
_Et bien.....en fait, on ne s'est pas disputé, il a recommencé...
Je soupire et ma passe la main dans mes cheuveux, les ébourrifant encore plus qu'ils ne le sont déjà. Lucas, le petite ami d'Elie depuis maintenant presque 1 ans, se drogue depuis 3-4 mois, sous l'influence de mauvais garcons. Des mecs qu'il a rencontré dans une "rave", ils sont devenus bons potes, et ils l'ont incité à continuer avec eux, leurs descentes aux enfers, prenant drogue sur drogue, de plus en plus forte, de plus en plus dangereuse. Quand Elie l'a appris, pour faire cessé Lucas, elle lui a posé un ultimatum. Je m'en souviens comme si c'était hier. Elie lui avait dit " Si tu ne cesses pas toutes ces drogues et de te pourrir la santé, tu peux dire adieux au mot 'couple' en tout cas avec moi!" Lucas, très amoureux d'Elie lui avait juré qu'il ne se droguerait plus, mais de temps en temps, il avait recommencé, croyant qu'Elie ne l'apprendrait pas.
_ Il s'est planté à une "rave", et s'est drogué, et a but comme un malade, un mec un peu plus net que lui, l'a fait transporter à l'hosto....il est tombé dans un coma ethillique.
Mes pupilles vertes se fixe douloureusement aux pupilles noirs de ma meilleur amie, je vois dans ses yeux une résignation qui m'effraie. Elle n'a plus aucun doute sur la nature de ses relations futures avec Lucas. Elle a compris qu'il n'y avait plus aucune autre issue, qu'elle ne pouvait plus repoussé le moment fatidique. Elle m'explique lentement, qu'il va être envoyer après son séjour à l'hopital à un centre de désintoxication, pour un temps inconnu. Ses yeux sont sec, elle ne semble plus en mesure pleurer, elle a du épuiser toutes ses larmes ces derniers mois, durant lesquels, elle croyait ardement en ce gars, elle le soutenait croyant qu'il ne toucherait plus jamais à cet infection qu'est la drogue, mais elle s'était trompé, lourdement. Et son visage portait les marques de cet erreur, ses yeux se faisait d'acier, sa bouche crispé, marqué d'une petite ride quand sa machoir se crispait nerveusement.
Ne sachant que répondre à ca, je me place derrière elle, et comme quand nous étions enfant, à la suite d'un gros chagrin, je me mit à la pousser sur la balancoire, allant toujours plus vite, de plus en plus haut.
xxx
Je viens de mettre Elie au lit, je vais rentrer, je descend les escaliers sans faire aucun bruit. Ses parents sont encore partis en voyange d'affaire, la laissant seule, elle et son frère, je serais bien resté pour dormir avec elle, mais maman risque de faire une crise cardiaque, si elle ne me voit pas rentrer, je ne veux pas l'inquiéter.
Au bas de l'escalier, une silouhette sombre est assise, face à la baie vitrée, elle oberve la lune se levait, les étoiles éclairer les arbres, et la clairière non loin.
Je me baisse, et m'assois aux côtés de Jim. Il s'éveille de son état comateux et me regarde de ses grands yeux noirs. ses cheuveux sont presque blanc à la lueur de la lune, on croirait une une autre personne sans son air espiègle et taquin.
_ Alors, est ce que je vais lui péter la gueule avant ou après qu'il ne se réveille?
Je baisse les yeux, il est donc lui aussi au courant.
_Tu devrais laisser, Elie, débrouiller l'affaire elle-même, cela vaut mieux...
_Mmmmh, tu as sans doute raison...
Je reprend d'une voie sûr pour détendre l'athosphère
_J'ai Toujours Raison!
Je soupire de soulagement, il a troqué son air affecté pour son sourire taquin habituel.
_ Moui... peut être bien.....aaaaaah, tu vois comme je suis gentil avec toi, et même pas un merci! ou un bisous pour me récompenser, je continue à dire, que tu serais beaucoup mieux avec moi, plutôt que de t'emmerder avec des blondinet aux yeux bleus!
Je ris doucement.
_Tu es un blondinet, toi aussi, un blondinet aux yeux noirs!
_Peut être bien , mais moi, je ne fais pas pleurer les filles! Il lève les bras au ciel d'exaspération.
_pourquoi, n'as tu jamais voule de moi...?
Je ris doucement, mais son regard accusateur me blesses.
_ Je....ne sais pas...vraiment, tu es....comme un frère pour moi, le souvenir de toi et moi nous jettant de l'eau à la tête est encore présent, le souvenir de notre enfance où tu m'obligeais à jouer avec toi aux méchants monstres, alors que j'aurais préféré faire des chateaux de sable est toujours là en moi....comme pour me montrer, à quel point nous sommes proches......comme frère et soeur... Et pis, ce serait tout de même un détournement de mineur!
_ Ok, ok.....je lache l'affaire....soeurette! mais sache que si ton tit Mike adoré te refait des misères, je l'étranglerais de mais propre main! et pis 19 ans, c'est pas vieux!! je suis pas un vieux clou!
pour rire, il me simule le geste sur lui même, et se met douloureusement le doigt dans l'oeil. J'éclate de rire, lui colle une bise bruyante sur la joue et sors en fermant doucement la porte. J'observe ma montre, 00h13, oooooooooh!!!! je vais me faire trucider!! ayayayaya!
Je cours dans la rue, et commence à paniquer, y'a pas de train ni de bus, à cette heure-ci!
un crissement de pneu me fais sursauter, et dans un éclat de rire nerveux, j'ouvre la portière de la voiture de Jim.
Il me lance un sourire ironique, accompagné d'un "idiote"!
xxx
00h36: Je salut Jim, sors de la voiture et entre dans l'appart sans faire trop de bruit.
Je me dirige vers ma chambre, et manque de faire une crise cardiaque en allumant la lumière. Ma mère est assise sur mon lit, la mine renfrognée, une lueur de folie anime ses pupilles bleus, elle me lance un regard froid.
_Où étais tu? sa voie est trainante, comme lors de ses plus grosses colères....mauvais présage!
_Euh, bah j'ai eut un gros problème avec Elie.
_Et quel était ce problème qui t'a pris toutttte ta soirée et ta nuit, et qui t'a empéché de me passer un malheureux coup de fils?
_Euhh...et bien.... ' Je me sens rougir jusqu'à la pointe des cheuveux' Elie....a eut un problème avec Lucas, c'est tout....
_ Et je peux savoir quel était ce problème pour que tu occulte un coup de tel?
_'Man.....stp....c'est compliqué....je peux pas...en parler...
Elle me regarde longuement et soupire, elle se refait une mine plus détendue.
_Bon très bien, très bien! mais je t'en prie, Sara...ne me refais plus jamais ca....j'ai eut une de ces frousse, moi! la prochaine fois, téléphone moi au moins...ok?
Je me rapproche d'elle et lui colle une grosse bise sur le front et me réfugie dans ses bras, comme quand j'était enfant et que les cauchemards hantaient mes nuits.
Je saisie sa manche et la turnicote dans tous les sens.
_Sara.....pourquoi est ce que tu t'acharnes depuis tojours à détruire les manches de tous mes pulls?
_ 'Mman.....?
_Mmmh?
_Y'a un truc qui me turlubinne....
_ Vas-y.
Je sourie et pouffe dans son pull.
_c'est vrai que.....
_Que?
_c'est vrai que tu était aussi gaffeuse quand t'était ado?
Elle devient rouge pivoine, et là je ris franchement, elle croyait vraiment échappé à mes moqueries? maintenant que je savais tout d'elle, je n'allais pas m'en privée!
_ Et.....c'est vrai, pour l'histoire, de la douche....avec papa? tu sais quand tu l'a à demi assomé avec une savate...
Elle rie jaune maintenant.
_Héhéhéhéhé.....tout est malheureusement vrai.
_Mwahahahahahahahahahahahaha! Je met ma main devant ma bouche, et la regarde horrifiée, oups, j'ai ris sans m'en rendre compte.
d'un air contris je l'embrasse et lui dit bonne nuit. Elle s'allonge à côté de moi et je la regarde interrogative.
_Il y a des invités, ils passent la nuit ici.
_C'est qui?
_Ohhh....euuuh....de la famille..te présenterais demain.
Elle se tourne sur le côté et moi je reste couché de face, j'observe le plafond, pensive.
Des invités? de la famille? mais maman, ne m'a jamais laissé entendre qu'il lui restait de la famille. Je grimace et soupire. Je ne lui ai moi même jamais demandé si elle avait de la famille. Pour moi...il n'y avait personne d'autre, qu'elle, moi, la photo de mon père et le souvenir fugace d'un beau père alcolo.
à Suivre...
Alors, ce n'est que le chapitre d'intro donc il n'y a pas vraiment d'action pour le moement mais la suite sera mieux!
Espère de tout coeur que vous aimerais cette fic!
Bizz , Alysia
ps: un tit commentaire? une tite review? svp!
Chapitre 1 De la famille? mais quelle famille?!
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" Potter! une retenue! vous viendrez me voir à la fin du cours."
Et meeeeeeeerde!
" Pendant qu'on y est, Potter, venez là...oui, oui! venez, voyons voir si vous avez écouter le moindre mots de mon cours.."
Sale rapia, sadique!
" Et remballez moi ce rictus, ca ne vous va pas au teint."
Cette sale conne me regarde, avec son petit air supérieur de madaaame-moi- j'ai-le-savoir!
" Bien, bien bien.....dit le professeur en se frottant les mains l'une contre l'autre. Potter résoluez moi cette lecture graphique...."
Je tourne un visage hagard vers le tableau, non sans avoir précédement grogné et reste stoïque devant un graphique, qui pour moi a autant de sens que les ingrédients des boites de céréales.
" Allons, mademoiselle...nous n'avons pas tout notre temps, dépéchez vous donc, tenez prenez le véléda et commencez."
Pendant que je tourne un regard desespéré vers un calcul d'interpolation l. Mme Surth se tourne vers la classe en la fusillant du regard.
" Et ca vaut aussi pour vous! au boulez, bandes de fénéants!"
Arggh, mais qu'est ce que veut bien dire cette formule? delta y/ delta x ? hummmm, voyons voir, on va faire au pif, tiens, un petit 45-40/ alllez un tit 74-56...? mouais, ca sonne bien!
" Pourriez vous me dire, Potter ce que vous êtes en train de faire?
_ Eh bien, je fais l'exercice, comme vous me l'avez demandé!
DINNNG
ouffff! sauvez par le gong!
Je me précipite vers mon siège, fourre mes affaires à la va-vite dans mon sac à doc, attrape ma veste, la balance sur l'épaule et me dirige en un temps tout a fait respectable vers la porte.
" Potter! où croyez vous allez comme ca?" me demande cette vieille folle.
Je me retourne dans un soupir et vais me poster devant son bureau, je ferme mes oreilles et me chante une petite chanson, ne retenant que des " mais comment croyez vous avoir votre diplome?!" et des " vous fichez rien!" et des " je vais appelez vos parents!"
Vas-y crache ta bile, crache là, de toute façon, je t'écoute même po, na!
J'entraperçois, la silhouhette de Mike en face de la classe, il rit tout en tripotant nerveusement le bout de son blouson.
Non, je ne vois pas ce qu'il fait, mais c'est un tic chez lui, il l'a toujours fait du moins, depuis que je le connait.
Je soupire pour la énième fois, et la cloche resonne, annonçant la fin de la pause.
Surth me colle un papier dans la main, et m'annonce d'une voie haut perché que me donne mal à la tête.
" Demain, à 2h30, en perm', une surveillante vous attendra, vous me ferez un devoir de remise à niveau, qui contera triple dans votre moyenne qui n'est guère..je dois l'avouer reluisante. Alors à jeudi, au revoir." me dit elle avec son air hautain habituel qui me fait enrager.
Je me dirige mi figue-mi raisin vers la porte et la claque. Dans la fraicheur du couloir, je m'appuie au mur et soupire.
Ca fait un mois que les cours ont repris et je m'arrange déjà pour me créer des problèmes.
d'abord elle, puis le principal qui me tient en surveillance juste parce que je me suis fait virée de mon ancien bahut à cause d'un malheureux feu.....c'est vrai quoi! si cette conne de Mary ne m'avait pas provoquée, pfouuu y aurait pas eut de feu!
Je jette un coup d'oeil au papier qu'elle m'a donné.
/ Je sousigné Mme Surth, professeur de Mathématique de votre enfant, Sara Potter, élève de première, désire vous rencontrez pour parler sérieusement des difficultés d'adaptation de votre fille. Sincères salutation./
WOaouu! c'est maman qui va être contente!
xxx Le
Suis rentrée à la maison, maman était pas là, alors j'ai déposé le mot sur son bureau, ai pris un boute de pain, une canette de soda et suis allée dans ma chambre. Je suis restée deux heures allongé à écouter la pluie tomber, tout en pensant au journal de maman...j'ai eut 16 ans, il y a une semaine, 'man m'a offert son journal intime, l'ai lu. Ca m'a un peu perturbé, toute cette histoire me reste dans la tête, je la tourne et la retourne dans tous les sens, m'inventant une vie de sorcière où je vivrais avec ma mère et mon père qui ne serait pas mort, où mes amis lanceraient des sorts et où mon chaton cracherait du feu. J'ai commencé un journal comme maman, j'aime pas écrire, je hais raconter ma vie....pour ce qui a à en en dire de toute facon...tiens mon portable sonne?
xxx
19:00: c'était Elie au teléphone, elle veut me voir de suite....va savoir pourquoi. J'attrape ma veste de cuir, foure mon mobile dans la poche de mon jeans et sort de l'appart en quatrième vitesse non sans avoir auparavent fermé à clé.
Attrape le premier bus au vole et m'assoie sur un siège au fond. Je sors mon mini mp3, me fourre les écouteurs aux oreilles, et patiente une demi heure, le temps d'arriver en ville. Je descend à l'arrêt le plus proche de la barraque d'Elie, et sonne à l'interfone d'un vraie palace.
Une voie anxieuse me répond.C'est Elie, ca voie tremble, elle m'ouvre et d'un pas décidé j'entre. Arrivé devant la porte d'entrée je n'ai pas le temps de sonner qu'une silouhette me saute déjà au cou. Je soupire.
_ Jim, vas tu me lacher? Il se frotte le visage contre mon cou.
_Tu sens trop bon Sara! nnnn...
Là je craque, je le prend par la peau du cou et le balance en arrière.
_quand je dis "lache moi" en obéis, sale gosse!
Jim prend un air de chien battue et se frotte contre moi.
_Méchanteuuuuu! pourquoi me repousse tu, alors que moi je t'aimmmeu! comme un fou...
Je cache difficilement un sourire d'exaspération dans un toussotement, ce qui a le don de faire reprendre courage à Jim qui m'enlace mais est stopé net par Elie, qui le pousse et me prend par la main. Elle m'entraine à folle allure vers le jardin et claque fermement la porte au nez de Jim, lui arrachant un grognement de mécontentement. Elle murmure un "idiot!"
Elle m'entraine vers notre petit coin habituel, elle s'assis sur la balancoire et moi contre l'arbre, comme d'habitude....comme quand nous étions petite, sauf que maintenant au lieux de rire comme des idiotes durant des heures des pires bétises possible, nous parlons de choses...plus adulte. Elle sort une clope de sa poche et l'allume d'un air exaspéré, une de ses récentes "mauvaises habitudes".
_Quel idiot celui là, je suis sûr qu'un jour il te demandera en mariage, le bougre!
Je ricane en imaginant une scène des plus horipilante. Sous le regard triste d'Elie, mon rire se stop net et je l'interroge du regard. Comme elle ne répond pas, je conclue seule.
_Encore Lucas j'imagine!
Elle baisse les yeux, et fixe l'herbe arraché à ses pieds.
_Bon....pourquoi vous êtes vous disputés.......? "encore?" ajoutais-je sans quel ne puisses l'entendre.
_Et bien.....en fait, on ne s'est pas disputé, il a recommencé...
Je soupire et ma passe la main dans mes cheuveux, les ébourrifant encore plus qu'ils ne le sont déjà. Lucas, le petite ami d'Elie depuis maintenant presque 1 ans, se drogue depuis 3-4 mois, sous l'influence de mauvais garcons. Des mecs qu'il a rencontré dans une "rave", ils sont devenus bons potes, et ils l'ont incité à continuer avec eux, leurs descentes aux enfers, prenant drogue sur drogue, de plus en plus forte, de plus en plus dangereuse. Quand Elie l'a appris, pour faire cessé Lucas, elle lui a posé un ultimatum. Je m'en souviens comme si c'était hier. Elie lui avait dit " Si tu ne cesses pas toutes ces drogues et de te pourrir la santé, tu peux dire adieux au mot 'couple' en tout cas avec moi!" Lucas, très amoureux d'Elie lui avait juré qu'il ne se droguerait plus, mais de temps en temps, il avait recommencé, croyant qu'Elie ne l'apprendrait pas.
_ Il s'est planté à une "rave", et s'est drogué, et a but comme un malade, un mec un peu plus net que lui, l'a fait transporter à l'hosto....il est tombé dans un coma ethillique.
Mes pupilles vertes se fixe douloureusement aux pupilles noirs de ma meilleur amie, je vois dans ses yeux une résignation qui m'effraie. Elle n'a plus aucun doute sur la nature de ses relations futures avec Lucas. Elle a compris qu'il n'y avait plus aucune autre issue, qu'elle ne pouvait plus repoussé le moment fatidique. Elle m'explique lentement, qu'il va être envoyer après son séjour à l'hopital à un centre de désintoxication, pour un temps inconnu. Ses yeux sont sec, elle ne semble plus en mesure pleurer, elle a du épuiser toutes ses larmes ces derniers mois, durant lesquels, elle croyait ardement en ce gars, elle le soutenait croyant qu'il ne toucherait plus jamais à cet infection qu'est la drogue, mais elle s'était trompé, lourdement. Et son visage portait les marques de cet erreur, ses yeux se faisait d'acier, sa bouche crispé, marqué d'une petite ride quand sa machoir se crispait nerveusement.
Ne sachant que répondre à ca, je me place derrière elle, et comme quand nous étions enfant, à la suite d'un gros chagrin, je me mit à la pousser sur la balancoire, allant toujours plus vite, de plus en plus haut.
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Je viens de mettre Elie au lit, je vais rentrer, je descend les escaliers sans faire aucun bruit. Ses parents sont encore partis en voyange d'affaire, la laissant seule, elle et son frère, je serais bien resté pour dormir avec elle, mais maman risque de faire une crise cardiaque, si elle ne me voit pas rentrer, je ne veux pas l'inquiéter.
Au bas de l'escalier, une silouhette sombre est assise, face à la baie vitrée, elle oberve la lune se levait, les étoiles éclairer les arbres, et la clairière non loin.
Je me baisse, et m'assois aux côtés de Jim. Il s'éveille de son état comateux et me regarde de ses grands yeux noirs. ses cheuveux sont presque blanc à la lueur de la lune, on croirait une une autre personne sans son air espiègle et taquin.
_ Alors, est ce que je vais lui péter la gueule avant ou après qu'il ne se réveille?
Je baisse les yeux, il est donc lui aussi au courant.
_Tu devrais laisser, Elie, débrouiller l'affaire elle-même, cela vaut mieux...
_Mmmmh, tu as sans doute raison...
Je reprend d'une voie sûr pour détendre l'athosphère
_J'ai Toujours Raison!
Je soupire de soulagement, il a troqué son air affecté pour son sourire taquin habituel.
_ Moui... peut être bien.....aaaaaah, tu vois comme je suis gentil avec toi, et même pas un merci! ou un bisous pour me récompenser, je continue à dire, que tu serais beaucoup mieux avec moi, plutôt que de t'emmerder avec des blondinet aux yeux bleus!
Je ris doucement.
_Tu es un blondinet, toi aussi, un blondinet aux yeux noirs!
_Peut être bien , mais moi, je ne fais pas pleurer les filles! Il lève les bras au ciel d'exaspération.
_pourquoi, n'as tu jamais voule de moi...?
Je ris doucement, mais son regard accusateur me blesses.
_ Je....ne sais pas...vraiment, tu es....comme un frère pour moi, le souvenir de toi et moi nous jettant de l'eau à la tête est encore présent, le souvenir de notre enfance où tu m'obligeais à jouer avec toi aux méchants monstres, alors que j'aurais préféré faire des chateaux de sable est toujours là en moi....comme pour me montrer, à quel point nous sommes proches......comme frère et soeur... Et pis, ce serait tout de même un détournement de mineur!
_ Ok, ok.....je lache l'affaire....soeurette! mais sache que si ton tit Mike adoré te refait des misères, je l'étranglerais de mais propre main! et pis 19 ans, c'est pas vieux!! je suis pas un vieux clou!
pour rire, il me simule le geste sur lui même, et se met douloureusement le doigt dans l'oeil. J'éclate de rire, lui colle une bise bruyante sur la joue et sors en fermant doucement la porte. J'observe ma montre, 00h13, oooooooooh!!!! je vais me faire trucider!! ayayayaya!
Je cours dans la rue, et commence à paniquer, y'a pas de train ni de bus, à cette heure-ci!
un crissement de pneu me fais sursauter, et dans un éclat de rire nerveux, j'ouvre la portière de la voiture de Jim.
Il me lance un sourire ironique, accompagné d'un "idiote"!
xxx
00h36: Je salut Jim, sors de la voiture et entre dans l'appart sans faire trop de bruit.
Je me dirige vers ma chambre, et manque de faire une crise cardiaque en allumant la lumière. Ma mère est assise sur mon lit, la mine renfrognée, une lueur de folie anime ses pupilles bleus, elle me lance un regard froid.
_Où étais tu? sa voie est trainante, comme lors de ses plus grosses colères....mauvais présage!
_Euh, bah j'ai eut un gros problème avec Elie.
_Et quel était ce problème qui t'a pris toutttte ta soirée et ta nuit, et qui t'a empéché de me passer un malheureux coup de fils?
_Euhh...et bien.... ' Je me sens rougir jusqu'à la pointe des cheuveux' Elie....a eut un problème avec Lucas, c'est tout....
_ Et je peux savoir quel était ce problème pour que tu occulte un coup de tel?
_'Man.....stp....c'est compliqué....je peux pas...en parler...
Elle me regarde longuement et soupire, elle se refait une mine plus détendue.
_Bon très bien, très bien! mais je t'en prie, Sara...ne me refais plus jamais ca....j'ai eut une de ces frousse, moi! la prochaine fois, téléphone moi au moins...ok?
Je me rapproche d'elle et lui colle une grosse bise sur le front et me réfugie dans ses bras, comme quand j'était enfant et que les cauchemards hantaient mes nuits.
Je saisie sa manche et la turnicote dans tous les sens.
_Sara.....pourquoi est ce que tu t'acharnes depuis tojours à détruire les manches de tous mes pulls?
_ 'Mman.....?
_Mmmh?
_Y'a un truc qui me turlubinne....
_ Vas-y.
Je sourie et pouffe dans son pull.
_c'est vrai que.....
_Que?
_c'est vrai que tu était aussi gaffeuse quand t'était ado?
Elle devient rouge pivoine, et là je ris franchement, elle croyait vraiment échappé à mes moqueries? maintenant que je savais tout d'elle, je n'allais pas m'en privée!
_ Et.....c'est vrai, pour l'histoire, de la douche....avec papa? tu sais quand tu l'a à demi assomé avec une savate...
Elle rie jaune maintenant.
_Héhéhéhéhé.....tout est malheureusement vrai.
_Mwahahahahahahahahahahahaha! Je met ma main devant ma bouche, et la regarde horrifiée, oups, j'ai ris sans m'en rendre compte.
d'un air contris je l'embrasse et lui dit bonne nuit. Elle s'allonge à côté de moi et je la regarde interrogative.
_Il y a des invités, ils passent la nuit ici.
_C'est qui?
_Ohhh....euuuh....de la famille..te présenterais demain.
Elle se tourne sur le côté et moi je reste couché de face, j'observe le plafond, pensive.
Des invités? de la famille? mais maman, ne m'a jamais laissé entendre qu'il lui restait de la famille. Je grimace et soupire. Je ne lui ai moi même jamais demandé si elle avait de la famille. Pour moi...il n'y avait personne d'autre, qu'elle, moi, la photo de mon père et le souvenir fugace d'un beau père alcolo.
à Suivre...
Alors, ce n'est que le chapitre d'intro donc il n'y a pas vraiment d'action pour le moement mais la suite sera mieux!
Espère de tout coeur que vous aimerais cette fic!
Bizz , Alysia
ps: un tit commentaire? une tite review? svp!
