Auteur : Caramelon
Titre : Solidaires
Disclaimer : pas à moi et alors ? Ca change quoi à l'histoire ? Que dalle ! Alors qu'on arrête de me faire chier avec un disclaimer ! Franchement, y-t-il un seul lecteur qui me croirait si je dis qu'ils sont à moi ? Non, alors quoi ?
Genre : Caramelon. Je crois qu'il y a pas plus explicite comme genre
Couple : y en a pas. Enfin, si, y a bien un couple de joggeur et un couple de parent, mais je suis pas sûre que c'est ça qui vous intéresse.
Résumé : Heero et Duo se rencontrant dans un orphelinat à l'âge de 5 ans.
Note : cette fic se fera en plusieurs chapitre, mais aussi en plusieurs parties (enfin plusieurs, faut pas exagéré : deux tout au plus) Cette première partie ne comportera que deux, voire, trois parties. Peut-être quatre, mais c'est pas évident. Oh et puis ! Vous verrez bien, ne ?
Première partie.
Prologue
Ils n'étaient pas amis. Ils n'avaient aucun lien de parenté. Ils n'avaient presque rien en commun. Aucune amitié. Pas même platonique. Pas même fraternelle. Ils ne s'aimaient pas particulièrement. Ils ne savaient pas ce qui les liait. Et cela les importait peu.
Ils étaient juste solidaires.
Tous deux n'avaient plus de parents. Tous deux se sentaient emprisonnés dans un orphelinat qu'ils détestaient. Tous deux rêvaient de liberté. Tous deux étaient épris d'aventure. D'expériences nouvelles les sortant de la routine quotidienne. Tous deux voulaient être Dehors. Hors des murs de ce refuge qui avait pour eux des allures de prison.
Dehors. Dehors, c'était toujours mieux que Dedans. Combien de fois s'étaient-ils faufilés à travers la haie de lauriers qui entourait l'institut ? S'égratignant les joues et leurs mains. Déchirant parfois leurs vêtements. Juste pour regarder Dehors. Juste pour regarder l'autre côté de la rue. Si proche. A peine une vingtaine de pas. Et pourtant si loin. Combien de fois avaient-ils souhaiter traverser cette petite rue et suivre le trottoir juste pour savoir où il pouvait les mener ? Combien de fois avaient-ils échafaudé des plans pour s'enfuir ? Et combien de fois avaient-ils été stoppé près du portail en fer forgé et grillagé ? Ce portail qui les empêchait de vivre ailleurs. D'aller Dehors.
Le seul bout de Dehors qu'ils connaissaient était les 50 mètres de trottoir qui les menaient à l'école primaire accolé à l'orphelinat.
Mais jamais ils n'avaient eu l'occasion de traverser la route. Depuis leur première tentative d'évasion, les bonnes sœurs qui s'occupaient d'eux les surveillaient étroitement. Elles avaient le pouvoir de les retenir. Cependant elles ne pouvaient pas annihiler cette force irrésistible qui les poussait à vouloir partir et vivre Dehors. Même s'ils étaient trop jeunes pour pouvoir survivre seuls.
Heero était arrivé à l'orphelinat le premier. Les bonnes sœurs qui s'occupaient des enfants recueillis par l'orphelinat ignoraient si le petit garçon avait été abandonné ou kidnappé. Un couple de joggeur l'avait trouvé dans un parc. Ils faisaient leurs exercices matinaux quand leur petit berger belge avait aboyé fortement après un buisson. Malgré leurs ordres de se taire, le chiot continuait inlassablement d'aboyer. L'homme s'était approché pour l'éloigner et ce fut à ce moment-là qu'il découvrit la forme recroquevillée dans un coin. Un petit garçon. Blessé au front. Méfiant. Et terrifié. A peine âgé de 3 années. Des traits clairement asiatiques. Mais aussi caucasiens. Un métis.
Les autorités locales avaient mené une brève enquête sur Heero. Mais personne ne sut ce qui lui était arrivé. Et le petit garçon restait muet sur le sujet. En fait, il restait muet tout simplement. Aucun mot, aucun son ne sortait de sa bouche. Il n'essayait même pas de parler. Les bonnes sœurs supposèrent d'abord que cela venait d'une incapacité à entendre les sons. Les personnes qui naissaient sourdes avaient très peu de chance d'apprendre à parler oralement. Ce que confirma une visite médicale quelques jours plus tard.
Heero était un sourd-muet.
Le pédiatre fut incapable de préciser les causes de sa surdité. Cela pouvait venir de la mère qui aurait mal gérer sa grossesse : une prise de toxique pendant la grossesse par exemple. Cela pouvait aussi être une surdité traumatique ou bien une surdité brusque. Surdité qui dans ce cas pouvait très bien survenir après la naissance.
Jamais personne ne pourrait expliquer pourquoi ce petit garçon était devenu non seulement sourd, mais aussi muet puisqu'il n'entendait plus aucun son.
Grâce à cet handicap, Heero avait développé une incroyable capacité à détecter les gens derrière lui. Il savait aussi parfaitement lire sur les lèvres des bonnes sœurs. (1) Il associait un certain mouvement des lèvres à un objet, à une action. Mais pas à des mots. Pour lui, les mots ne représentaient rien. Il ne savait ni lire, ni écrire. Donc les mots n'avaient aucun sens. Juste le mouvement des lèvres en avait.
Pendant deux années, un professeur bénévole, spécialisé dans le langage des signes, visita régulièrement l'enfant pour le lui apprendre. Une bonne sœur apprit également ce langage pour pouvoir communiquer avec l'enfant et être à sa disposition. Heero intégra très vite cette nouvelle manière de « parler ». Toutefois, du fait de cette incapacité à communiquer normalement, les orphelins l'ignorèrent et Heero fut souvent l'objet de railleries et de rejet. Les autres enfants de l'école ne changèrent pas leurs habitudes. Ils traitaient tous les orphelins de la même façon. C'est-à-dire en les marginalisant.
Mais le petit garçon ne semblait pas s'en soucier outre mesure. Il voulait juste apprendre. A écrire. A lire. A parler avec les mains. A lire sur les lèvres encore mieux. Il développait encore plus son sixième sens. Parfois il passait des heures entières à fermer les yeux et à se concentrer. A essayer de sentir la présence des autres. Son odorat s'était aussi développé. Il pouvait maintenant reconnaître une personne grâce à son odeur avant même de la voir.
Heero était un enfant surprenant pour son âge. Alors que les bonnes sœurs pensaient que son handicap allait le retarder, il n'en était rien. Au contraire, le petit garçon démontrait une soif d'apprendre stupéfiante. Et une capacité étonnante à intégrer des choses nouvelles, des conceptions nouvelles.
Pendant près de deux années, le petit garçon ne s'était fait aucun ami de son âge. La seule personne avec qui il discutait, c'était la bonne sœur.
Jusqu'à l'arrivée de Duo. Un petit garçon qui avait clairement vu ses parents le déposer avec un petit baluchon devant un poste de police et qui s'étaient ensuite éloignés en lui ordonnant de rester les attendre sagement sur les marches. Ils étaient partis sans se retourner. Au bout de 4 heures, un policier qui revenait de sa ronde lui avait demandé ce qu'il faisait là. Duo lui répondit que ses parents étaient partis mais qu'ils allaient revenir le chercher. L'homme avait froncé les sourcils et avait ordonné au petit garçon de les attendre à l'intérieur du poste. D'abord l'enfant avait protesté mais une brise glaciale l'avait ramené à de meilleurs sentiments. Il avait donc suivit le l'homme en uniforme à l'intérieur et avait ensuite passé toute la fin de la journée au poste. Le policier l'avait interrogé : où étaient partis ses parents ? Comment s'appelait-il ? Où habitait-il ? Pourquoi ses parents l'avaient laissé là ? A quoi est-ce qu'ils ressemblaient ?
La seule chose qu'ils apprirent était le nom de l'enfant : Duo Maxwell. Ou un nom approchant. Il n'avait que 5 ans et avait des problèmes orthophoniques. Il avait du mal à énoncer quelques sons et les confondait avec d'autres. Alors il ne s'appelait peut-être pas Duo mais un nom approchant. Le policier n'en savait rien alors il l'appela aussi Duo.
Après quelques heures, deux bonnes sœurs étaient venues le chercher pour le conduire à l'orphelinat. Duo avait protesté en hurlant. Il ne pouvait pas partir. Ses parents devaient venir le chercher ici. S'il allait ailleurs, ils n'allaient pas pouvoir le retrouver. Le policier qui l'avait trouvé lui promis que si ses parents venaient pour le récupérer, il les amènerait personnellement à l'orphelinat. Ce qui calma immédiatement le petit garçon et se laissa emmener par les deux vieilles femmes.
Les parents de Duo n'étaient jamais revenus le chercher. Duo les avait pourtant attendus. Il avait espéré. Puis il avait pleuré. Il avait vite compris que ses parents ne pouvaient pas venir le récupérer. Peut-être que quelque chose les empêchait de revenir. Peut-être que le policier lui avait menti.
A suivre…
Ouah ! Vous avez vu ! Je suisrevenue avec plein d'inspirations ! C'est cool ! Oui, bon, ok, je me suis faite un peu désirée. Mais l'essentiel, c'est que je suis quand même au rendez-vous, ne?Je vais maintenant me concentrer à fond sur cette fic. Comme avec Manipulations. Par contre, je ne sais pas combien de chapitre je fais faire. Ca dépendra de vous et si ça vous plait.
Heero : c'est pas vrai ! Je suis un sourd-muet…
Caramelon : Bah ! Ca te changera pas beaucoup…
Heero : …
Duo : Méchante Caramelon ! Déjà que séduire Heero avec toutes ses capacités auditives et langagières c'est pas évident, alors s'il est sourd-muet, je fais comment moi ?
Caramelon : D'un, comme je te l'ai déjà dit : ça te changera pas beaucoup. De deux, vous avez 5 ans dans cette fic, alors tes plans dragues, au placard ! De trois, si t'es pas content, plains-toi auprès des lecteurs pour qu'ils détestent cette fic, comme ça je ne ferai pas ma deuxième partie, qui se déroulera 10 ans plus tard.
Duo : Bah pourquoi je ferai ça ? 10 après, je pourrai avoir mon Heero, ne ?
Caramelon : Tu penses sérieusement que je vais te laisser intact ? Tu penses sérieusement que tu auras ton Heero comme ça, tout simplement ? Parce que dans ce cas, je ne vois pas l'utilité d'une seconde partie…
Duo : Chers lecteurs potentiels ! Ayez pitié de nous ! Dites-lui : C'EST NUL ! ARRETE IMMEDIATEMENT !
Heero : … --- …
Quatre (répondant au SOS) : Je compatis.
Wufei : Je suis content de pas apparaître dans cette histoire de malade.
Trowa (jetant un coup d'œil à l'auteur qui se frotte les mains avec un sourire de taré) Je crois qu'elle nous a capté.
Caramelon : hé, hé, hé, hé, hé !
Quatre : J'aime pas son rire.
Wufei : On ferait mieux de s'éclipser. Yuy, Maxwell. On vous souhaite bonne chance.
Quatre : Et bon courage !
Duo: Le titre c'est Solidaires! Alors quoi! Soyez un peu solidaire!
Trowa (toujours zieutant l'auteur, écrivant comme une malade sur sa feuille à idée) : … Les gars, désolé, chacun pour soit !
Caramelon : C'est ça ! C'est ça ! Fuyez ! Cachez-vous ! Je vous ai déjà dit que j'étais une bête au cache-cache ?
(1)Du presque vécu. Quand j'avais 5 ans, j'ai fait de nombreuses otites séreuses et j'avais perdu énormément de mes capacités auditives. Et pour compenser, inconsciemment je lisais sur les lèvres des gens. C'est fou ce que les enfants peuvent vite s'adapter à une situation, même handicapante. Ma mère a mit plusieurs mois avant de se rendre compte que je n'entendais pas grand-chose.
Petite indication : alors, il paraît, je dis bien il paraît, que ffnet « interdit » les RAR à chaque chapitre. Perso, je ne vois pas pourquoi. Donc, pour ceux qui me donneront leurs adresses e-mails, je leur répondrai directement. Pour les autres, ben, j'aviserai…
