HeLLooo le monde, tel le phoenix, je renaît, non, sans blague, j'ai écris ça il y a quelques temps et je voulais vous en faire profiter, il n'y a pas beaucoup de mots, c'est un simple one-shot descriptif mais j'espère qu'il plaira à qui lira! Laissez moi des reviews si vous avez des remarques ou quoi que ce soit, je pense continuer et en faire une vraie histoire digne de ce nom si ça plait suffisamment, jusque là, profitez bien !


Le moment ou elle leva ses paumes vers le ciel, ou elle entama cette espece de danse, elle commenca a briller. D'une lumière blanche, brulante, mais pas vive comme j'aurais pu m'y attendre. Les clochettes qu'elle portait en guise de bracelet à chaque poignets et à chaque chevilles émettaient un tintement sourd, comme si l'air autour d'elle était devenu lourd. Son corps se mouvait fluidement, languissante, ses bras décrivait de gracieuses courbes tandis que ses pieds virevoltaient lentement sur le sol. La jeune femme avec qui je voyageais jusqu'a présent venait de se métamorphoser sous mes yeux. Ses yeux chocolats, si sombres brulaient d'un ambré rougeoyant, ses cheveux si bruns, ni long ni courts s'étaient embrasés et se mouvaient autour d'elle avec grace. On aurait dit, l'espace d'un instant, l'une de ses femmes du desert, voilées et vêtues de blanc qui tourbillonnent dans le sable comme elle tourbillonait, ici, devant moi. On aurait dit... Qu'elle incarnait la Déesse même qu'elle haïssait de toute ses maigres forces. Sa petite taille menue et ses cheveux embrasés traçaient des dessins ardents sur le sol tandis qu'elle continuait son hypnotique danse. Sa peau si pale reflétait la queue de cheval ardante qui se consumait d'un feu sans fin en tourbillons autour d'elle et elle s'arreta, figée dans sa position. Elle ressemblait à ses statues que j'avai vue dans le chateau, celles qui entouraient le trône. Son corps était tourné vers le plafond et l'une de ses mains s'élevait vers le mince rayon de soleil caché par les épais nuages sombres remplis de glace et de tempête qui traversait la grande baie vitrée. Le château qui en l'espace d'un instant avait gelé nous enfermant dans l'immense salle de bal se réchauffait au fur et à mesure que sa danse continuait. Comme si les flammes et la lumière blanche combinée au tintement des grelots rendait sa vie à tout ce qui était proche. Elle tapa de son pied nu une première fois sur le sol, faisant tinter les clochettes à sa cheville et un onde de chaleur se propagea à travers le sol, mes habits, jusque dans ma poitrine. Une chaleur qui réchauffa jusqu'a la moindre parcelle de desespoir instillée dans mon coeur. Elle frappa une deuxième fois, plus fort encore et se remit a virevolter autour de moi, dans l'immensité de la pièce. La seconde vague qui découla de son coup fut plus forte et plus materielle que la précèdente. Si bien que je ne voyais plus son corps, juste la traîne enflammée de ses cheveux qui décrivait des cercles et des rosaces dans le tapis encore froid du gel. J'entendis la grande porte massive craquer derrière moi et un hoquet d'admiration et en me tournant, vis le visage stupéfait de la princesse et de mon amie de voyage. Ce fut seulement quand une troisième onde de choc enflammée vint à leur rencontre qu'elles ouvrirent en grand les portes et laissèrent la chaleur sacrée se faufiler par tout les interstices et envahir le château de sa douceur réconfortante, faisant fondre tout ce qui avait été figé dans un sommeil eternel quelques jours auparavant. Quand la chaleur finit par s'en retourner dans se petit corp si menu et si... je l'aurai considéré simple quelque minutes plus tôt... si complexe, beau dans sa volonté, gracieux dans ses mouvements et dans sa passion, séduisante dans sa divinitée... Elle se releva, toujours emplie de cette energie lumineuse, ardente, elle se dirigea vers moi, tendis la main, me caressa la joue et tomba, épuisée, toute trace de cette divine intervention partie. Seul mes souvenirs pourraient attester de la scène qui s'était déroulée sous mes yeux. Quand mes yeux redescendirent sur son visage, je fus déçu de voir qu'il avait perdu toute la beauté sauvage qu'il avait démontré plus tôt et me surpris même à me demander si toute la scène n'était pas qu'une vulgaire fantaisie de mon esprit. C'est en voyant le bout de ses cheveux légèrement roussis et en sentant sa peau dégager une chaleur intense contre la mienne que je compris qu'il y avait plus que ce qu'on pensait y avoir derrière cette jeune fille aux apparences si simples et si dociles.