Rien ne m'appartient! Je ne me fais pas d'argent avec cette fiction ou avec n'importe qu'elle autre ! je ne fais qu'emprunter les personnages à la série et je les rendrais des que j'aurais fini, promis! Il y a un moment que je ne m'étais pas décidé à écrire de fanfic donc j'espère que vous excuserez mes erreurs et mon manque de style. J'ai eu l'idée de cette histoire après avoir ingurgiter tous les chef d'oeuvres qui se trouvent sur ce site. bonne lecture!
Chapitre 01: Des raisons de s'inquiéter.
Dans une aube grisâtre, il se tenait debout appuyé contre l'avant de sa voiture. Lunette de soleil sur le nez, costume impeccable, ce qui lui valait les regards curieux des quelques passants matinaux qui osèrent lever les yeux dans sa direction, il attendait devant un immeuble de standing moyen que son futur passager daigne sortir. Un rapide coup d'oeil à son poignet lui indiqua qu'il était huit heure moins le quart et qu'il serait en retard à son travail. Malgré un soupir désappointé, il sourit en apercevant son ami sortir de l'immeuble et se précipiter dans sa direction.
« Salut Tony! Désolé pour le retard! » Lui lança le jeune homme avec un sourire affable avant de prendre place dans la voiture.
« Pas d'importance! » Répondit Tony en s'installant au volant et en démarrant le véhicule sans plus attendre.
« Tu va encore arrivé en retard à ton boulot par ma faute et je sais combien ton patron n'apprécie pas le manque de ponctualité... » commença de débiter rapidement le plus jeune des deux en passant une main contrite dans ses cheveux blond encore humide.
« Pas grave. » fut le seul commentaire que s'autorisa le conducteur tout en maîtrisant la trajectoire de son véhicule entre les files de voitures.
Le silence retomba entre eux. Le blond se mordit la lèvre inférieur. Il ne voulait pas que la conversation s'arrête. Il voulait arriver à faire parler son ami des motifs qui le poussaient à venir le prendre chaque matin et à le raccompagner chaque soir depuis deux semaines maintenant. Il avait bien une vague idée et rien que d'envisager l'hypothèse d'un danger lui donnait des sueurs froides et l'avait conduit à repousser cette conversation mais cela ne pouvait plus durer.
Il avait bien remarquer que Tony était de plus en plus nerveux. Pour un homme de sa profession certains signes ne trompait pas. Amaigrissement, cernes, tension extrême qu'il pouvait desceller à la manière dont Tony s'accrochait au volant et à la crispation des épaules du conducteur. Il aurait pu mettre tout cela sur le compte des changements qui s'étaient opéré dans le travail de son ami mais il avait l'intuition que la source du problème était plus ancienne et c'était ce qu'il redoutait le plus, que cela remonte à un période de sa vie qu'il aurait voulu oublier.
« Tu me le dirais si le jeu avait repris, n'est ce pas? » Murmura lentement le blond d'une voix a peine audible qui pourtant fit sursauter Tony qui pila pour ne pas manquer de s'arrêter au feu venant de passer au rouge.
« Évidemment. » souffla le brun aux yeux vert plantant son regard dans celui de son passager. « Il n'y a pas de raison de s'inquiéter. »
Devant le manque de réaction et l'incrédulité qui se lisait dans les yeux du blond, Tony respira profondément et lentement. Nouveau signe qui indiqua au passager que son ami n'allait pas aussi bien qu'il voulait le laisser croire. Il allait lui en faire la remarque mais l'italien démarra la voiture et reprit le premier la parole.
« Tu va penser que je suis ridicule dans le meilleur des cas et parano dans le pire mais... »
L'aveu semblait difficile pour l'agent du NCIS mais le blond savait attendre et écouter de plus il connaissait suffisamment le brun pour savoir qu'il ne fallait pas le brusquer. Il se contenta donc d'encourager d'un léger hochement de tête, les confidences de son ami.
« Depuis que le boss est revenu, j'ai l'impression que les événements ont repris leur cours normal, que chaque chose est à sa place. Si bien que je ne peux m'empêcher de craindre qu'une prochaine catastrophe ne vienne détruire ce nouvel équilibre. »
« Déformation professionnelle ? » hasarda le blond.
« J'ai bien cru que tu allais dire: intuition féminine! » sourit Tony en se garant sur un emplacement réservé aux ambulances.
La tentative de pirouette pour changer de conversation et la détourner fit sourire le blond mais n'arriva pas à éteindre l'inquiétude qui avait tordu ses entrailles alors que Tony s'était en quelque sorte confessé.
« Te voilà arrivé! Appelle-moi pour que je passe te prendre quand tu as fini ton service! »
« Entendu, agent DiNozzo mais tu viens me chercher dans le service et je te fais une visite de contrôle! »
« Mais Brad... » bafouilla Tony pris de cour alors que le médecin sortait de son véhicule.
« Ce n'est pas négociable! Sinon ce n'est pas la peine de te pointer pour venir me chercher. C'est clair Tony? »
« Très clair Doc. Je serais à l'heure. » Promit Tony avec une mauvaise foie évidente qui fit sourire le docteur Pitt au moment où il refermait la portière.
Après un dernier salut le blond gagna l'intérieur de l'hôpital ou il travaillait laissant l'agent du NCIS redémarrer pour se rendre à son propre bureau où il devait être attendu par toute l'équipe.
Tony espérait avoir un minimum réussi à donner le change. Même s'il savait que son attitude protectionniste n'avait rien de rassurante, il ne pouvait pas lutter contre le sentiment de danger qui le rongeait. Il avait été franc et n'avait pas cherché à dissimuler quoique ce soit à Brad, hormis peut être cette oppression qui lui demandait parfois un effort supplémentaire pour respirer normalement. Peine perdu puisque le médecin avait percé à jour son malaise.
Le jeu n'avait pas reprit, pas pour l'instant, mais il avait un mauvais pressentiment et Brad était le seul avec lequel il était en contact, le seul qu'il devait protéger, le seul sous sa responsabilité directe. Les autres, même s'il n'en restait plus tant que cela, avaient réussi à couper tous les ponts entre eux. C'était une bonne chose, la meilleures qui auraient pu leur arriver à tous.
Comme il arrivait dans le parking du NCIS, il gara sa voiture et chassa ses idées noires. Il devait ne rien laisser transparaître de ses angoisses. Il regarda sa montre : 8 heure et quart . Avec un peu de chance Gibbs et les autres seraient trop occupé pour remarqué son léger retard. Aucune affaire ne leur avait été confié pour le moment.
Les hautes autorités attendaient de voir comment l'équipe se rééquilibrait après le retour de Gibbs. Pas trop mal estimait Tony. Il avait aimé le temps qu'il avait passé à la tête de l'unité mais il avait rendu sans regret les rennes à Gibbs. Il avait refusé de prendre en charge une autre équipe ou d'être muté. Il aimait travailler sous les ordres de l'ancien marine et commander les autres n'avait jamais été sa tasse de thé...Pas la sienne mais celle de... Il secoua vivement la tête chassant les pensées parasites qui ne pouvaient provenir de DiNozzo.
Il pris la direction de l'ascenseur et se faufila dedans cherchant une excuse qui pourrait paraître plausible aux yeux de son patron. La porte s'ouvrit qu'il n'avait toujours pas trouvé quelque chose de convaincant si bien qu'il fut soulagé en voyant que le bureau de son chef se trouvait vide.
« Salut Ziva! Salut le bleu! » Lança-t-il en s'asseyant à sa place sous les regards suspicieux de ses deux collègues.
« Tony tu es en retard! » S'exclama l'israélienne après un rapide coup d'oeil a sa montre.
« 10 point à la jeune femme brune pour son sens de l'observation! » S'exclama l'italien en enlevant ses lunettes de soleil et en allumant son ordinateur .Puis il ouvrit un dossier qui se trouvait sur le dessus d'une pile qu'il était certain de ne pas avoir laissée là la veille au soir.
McGee sourit devant la réplique de son collègue mais se garda bien de répondre en voyant arriver derrière la jeune femme, leur patron portant dans une main un gobelet de café et dans l'autre des dossiers qu'il déposa sur le bureau de Tony.
« Rapport à terminer avant de partir » Ordonna Gibbs s'en prendre le temps de s'arrêter ni de questionner son agent sur son retard.
« Mais... »Tenta d'objecter Tony en voyant la montagne de travail qui l'attendait. Il en avait pour des heures et des heures ! Jamais il n'aurait fini à temps pour aller chercher Brad.
Gibbs se tourna vers DiNozzo en l'entendant protester, plongeant le bleu clair de ses yeux sur son agent qui baissa le regard en grommelant des mots incompréhensibles.
« Un problème DiNozzo? » S'enquit Gibbs en reprenant sa route pour son bureau.
« Aucun Patron. » soupira Tony en se mettant au travail.
Bientôt tous en firent autant et on entendit plus que le clapotis des doigts sur les touches et à intervalle réguliers les soupirs de l'agent DiNozzo. La matinée se passa dans le calme, Gibbs en était à son quatrième café quand il releva les yeux vers l'italien qui venait de soupirer pour la énième fois.
Tony quand à lui avait réfléchis à une solution qui lui permettrait de concilier les attentes de Gibbs et ses obligations envers Brad. Il avait décidé de s'absenter en prétextant un rendez-vous chez le médecin, ce qui n'était pas vraiment un mensonge et il reviendrait au bureau après pour finir son travail. Fort de cette décision et de ce plan qui lui semblait n'avoir que des avantages, il s'était remis à travailler sans se préoccuper des autres.
« Tony ce n'est pas bientôt fini! » S'énerva Ziva quelques minutes plus tard.
« Quoi? » Demanda l'italien en redressant la tête vers la jeune femme une expression confuse peinte sur le visage.
« Tu soupires! »
« Mais non! » se défendit Tony en jetant un regard autour de lui. McGee se contenta de hocher la tête avec un petit air concerné qui le fit pâlir. Quand à Gibbs il le regardait en fronçant les sourcils, visiblement irrité lui aussi mais il y avait aussi une lueur d'inquiétude dans le regard bleu qui fit frissonner le brun. Déjà qu'il n'avait pas réussi à tromper Brad ce matin, mais son ami étant médecin il avait l'habitude d'observer ce genre de chose, mais là il n'était apparemment pas capable de maintenir l'illusion plus longtemps et de plus le pire de son point de vue, il ne s'en était absolument pas rendu compte.
« DiNozzo va voir Ducky! » tonna la voix de Gibbs
Tony hésita restant figé un court instant se demandant ce qu'il devait faire. Ce fut une nouvelle fois la voix de Gibbs qui le tira de sa léthargie.
« Maintenant, DiNozzo! » Ordonna Gibbs
« Ok boss. » fit l'italien en se levant et en se dirigeant lentement vers l'escalier. Ses trois collègues le suivirent des yeux surpris par sa coopération et la lenteur de ses pas. McGee se demanda même si les jambes de Tony n'allaient pas lui faire défaut avant qu'il n'atteigne la morgue.
« McGee accompagnez le! » fit Gibbs. Le plus jeune agent ne se le fit pas dire deux fois et malgré les récriminations de Tony, il l'accompagna jusqu'au bureau du légiste. Les objections du brun n'avaient rien de véhémentes et à la façon dont il s'appuya contre la parois de l'ascenseur McGee fut certain qu'il allait devoir l'aider à marcher pour atteindre la morgue.
« Tu devrais dormir la nuit. » Déclara le bleu en passant un bras sous l'épaule de son collègue pour l'aider à avancer quand les portes de l'ascenseur s'ouvrirent.
« Si seulement, si seulement... » Marmonna Tony d'une voix sifflante.
Ils entrèrent dans la salle d'autopsie et Tony s'appuya contre une des tables qui était vide pendant que Tim partait à la recherche du médecin légiste dont la voix leur parvenait du bureau adjacent.
Tony dans la pièce froide senti que sa respiration s'améliorait, il se concentra sur chacune de ses inspirations puis expirations, retrouvant ainsi une partie de son contrôle.
« Une crise d'anxiété... Certains diront que cela me pendait au nez! » Pensait l'italien alors que le médecin et Tim revenait.
« Tu ne te sens pas bien Tony? » demanda Ducky en commençant à l'examiner. Tout comme pour Brad, il savait qu'il avait peu de chance de cacher sa détresse respiratoire au médecin.
Ducky remarqua les mêmes signes d'alerte que le docteur Pitt et fronça les sourcils se demandant ce qui pouvait mettre Tony dans un tel état.
« Rien de grave, Ducky » fit il en souriant ce qui fut loin de rassurer le médecin.
« Timothée remonte avertir Gibbs que je garde un oeil sur Tony pour un examen un peu plus approfondis. »
« Ce n'est pas la peine... »tenta d'objecter Dinozzo mais sa force de persuasion devait l'avoir abandonné car personne ne prêta attention à ses dires. McGee se contenta d'un hochement de tête avant de disparaître.
« Tien commence par avaler ceci. » fit le légiste en lui tendant un verre d'eau et deux comprimé qu'il était allé chercher dans l'armoire à pharmacie. Devant la grimace qu'effectua l'agent devant les deux cachets blanc, Ducky insista. « Ce n'était pas une suggestion, Tony! »
Après une légère hésitation, Tony se saisit du tout et avala les médicaments d'une traite avec une nouvelle grimace.
« Rien de grave, Ducky. » tenta-t-il de le rassurer mais s'apercevant que son discours était vain, il changea son fusil d'épaule. « Ok je me sens oppressé depuis quelques jours et j'ai du mal à respirer mais j'ai fais ce qu'il faut. J'ai rendez-vous avec le docteur Pitt ce soir. »
« Vraiment? » s'étonna Ducky en fronçant des sourcils.
« Oui » répondit Tony sans mentir tout en espérant que le légiste se contenterait de cette réponse.
« Tu devrais peut être l'appeler pour lui demander d'avancer ton rendez-vous. » Suggéra Le docteur Mallard en prenant le pouls de l'italien. Bien qu'étrangement chaotique le rythme était lent.
« Non c'est impossible! Il est surchargé de travail!J'ai déjà de la chance qu'il est accepté de me prendre ce soir juste avant la fin de son poste. »
Sentant qu'il allait s'enliser s'il laissait Ducky mener la conversation plus longtemps, il décida qu'il était temps pour lui de remonter à l'étage pour se remettre au travail.
« T'inquiète pas Ducky, je me sens mieux! Tes médicaments sont efficaces et des ce soir j'aurais une prescription médicale aussi longue qu'une facture de téléphone d'adolescente! Je remonte Gibbs m'a refilé une tonne de dossier a compléter avant de me laisser partir ce soir....a plus Ducky! »
Sans laisser le temps au légiste de réagir, il le salua d'un signe de la main et malgré les protestations de Ducky il quitta la morgue en priant pour que l'ascenseur soit là. Coup de chance Abby en sortait tout juste avec les paquets du déjeuner qu'elle s'apprêtait à partager avec le médecin.
« Salut Tony! Tu as une tête d'enterrement! » S'exclama la jeune gothique en le croisant
« Venant de toi je prend cela pour un compliment ! » Lança l'italien en s'engouffrant dans l'élévateur et en appuyant sur le bouton avant que Ducky ne sorte à son tour de la morgue en appelant le jeune homme. Il entendit le médecin juré et la voix d'Abby demander des explications, mais fut bien soulager d'avoir réussi à s'échapper.
Le trajet jusqu'à son bureau se fit rapidement. Il sortit de l'ascenseur en plaquant sur son visage un sourire de circonstance. Il observa ses collègues. Ziva qu'il voyait de dos était debout en grande conversation avec quelqu'un qu'il ne voyait pas à cause de la silhouette de la jeune femme. Gibbs était au téléphone mais ne semblait plus écouter la conversation, concentré lui aussi sur l'inconnu dont il commençait à reconnaître la carrure ce qui le fit froncer les sourcils et accélérer le pas. Le visiteur lui cachait McGee, mais Tony l'imaginait écoutant lui aussi attentivement la conversation.
« La question n'est pourtant pas compliqué, Gibbs! Ou se trouve DiNozzo?! » s'énervait une voix qui fit frissonner Tony. Il n'avait aucun mal à reconnaître la voix impérieuse de L'agent Fornell.
Essayant de réprimer le tremblement qui agitait ses mains, il se prit à espérer que pour une fois son instinct ce soit trompé. Il allait s'annoncer quand une réflexion de Ziva attira son attention sur ce que l'agent du FBI avait dans la main.
« Si vous nous expliquiez ce que vous voulez à l'agent DiNozzo avec votre cube magique! »
« C'est un Rumick cube, Ziva. » rectifia McGee.
Fornell avait levé la main et Tony aperçu le fameux cube aux six faces mélangées dans un sachet d'indice. Son coeur marqua un battement et une douleur aussi fulgurante qu'ancienne le traversa entièrement faisant descendre un voile noir devant ses yeux. Il eut juste le temps de voir Gibbs se tourner vers lui avant qu'il ne s'effondre sur le sol. A ce moment tout perdit son importance! Le jeu allait reprendre.
A suivre...
(Enfin si vous le souhaitez^^)
Vous aurez certainement remarqué que j'ai utilisé le docteur Pitt, voyez le comme un hommage^^ il me fallait un perso spécial et il s'est imposé en même temps que l'idée de développement qui dirige ma fic!