Bien le bonjour/bonsoir à vous~
Voici le premier chapitre de ma fiction que j'ai... Beaucoup changé ! En réalité, elle date depuis un moment et je n'ai malheureusement jamais eu l'occasion de la finir pour plein de raison et surtout à cause du manque d'inspiration.
Seulement voilà, quand mon imagination me joue des tours, je l'écoute et je n'hésite pas à faire ce qu'elle me dicte. Je l'ai donc reprise et je vais trouver le moyen d'introduire Ma Trilogie, celle qui me fait rêver : Hunger Games.
Oui, je sais bien que ce premier chapitre ne fait aucune référence sur Hunger Games... Ou presque aucunes. Mais je vous assure que c'est ça !
Il y aura des points de vu différents au fil des chapitres, je préciserai à chaque fois.
... Seulement, je ne sais pas si cela va vous plaire et bien que j'adore écrire, j'aime tout autant avoir des avis personnels des lecteurs. A votre avis : dois-je continuer ? Ou arrêter tout de suite ? Parce que bon... Je sais que j'ai une imagination assez particulière et compliquée à comprendre alors je n'aimerais pas écrire une fiction qui est pour moi seule compréhensible : c'est inutile et ce n'est pas le but.
Merci à ceux qui me donneront des avis !
Je tiens à précisez que le monde contemporain existe. Seul Panem, qui se trouve donc en Amérique, est sous l'emprise d'un régime totalitaire par Snow. Tout les habitants, qu'ils soient du Capitole ou des districts, ignorent l'existence des autres pays et inversement. Je précise également que je fais tout pour vous perdre. S'il y a des choses que vous trouvez illogique, c'est en général normal ! (en général parce que tout le monde peut se trompez !).
JE RAPPELLE QU'IL NE S'AGIT PAS DE LA VIE DE KATNISS OU PEETA !
Remarques :
-Les passages en -Italique- sont les pensées de Nadeshiko (et les pensées des autres personnages quand se sera leur point de vu).
-J'espère qu'il n'y a pas trop de fautes... Je sais que j'en ai peut-être oublié malgré le fait que je me sois relue énormément de fois, n'hésitez pas de me le faire remarquer !
-Les personnages d'Hunger Games appartiennent à Suzanne Collins, bien évidemment, mais les prénoms Japonnais se sont des prénoms que j'ai pris sur wikipédia, parce que j'aimais bien et je souhaitais également arranger la fiction à ma manière, raison pour laquelle, c'est assez spécial ! (Moi-même je sais que c'est spécial.)
Pour vous aider un peu : le personnage principal est la fille de Peeta et Katniss. C'est son histoire à elle qui compte.
Prologue :
C'était mon deuxième jour à la maternité. De mes grands yeux bleu-vert, je parcourais d'une forme demi circulaire, les murs blancs qui m'entouraient. Ils s'arrêtèrent soudain sur une jeune femme qui me regardait, toute souriante. Ce n'est qu'un vague souvenir, mais je sais qu'elle était vraiment très jolie. En tout les cas, j'imagine aujourd'hui que c'était ce que je pensais car lorsque j'étais bébé, je ne savais même pas si j'étais capable de penser.
Était-ce ma mère ou une simple inconnue ?
Sa main se rapprochait de mon visage et enfin, elle caressait le bout de mon nez. Ses gestes étaient léger, doux, très tendres et pleins d'amour. Cependant, aucune expression n'apparaissaient sur mon visage. Rien. Pourtant, mon regard insistant, semblait vouloir dire quelque chose... Je pense que je devais me questionner. J'avais les yeux écarquillaient, rond comme des ballons et j'essayais de savoir qui était cette femme.
Et sans que je ne bouge, elle me prenait dans ses bras, me berçait toujours avec la plus grande des délicatesses et marchait doucement en faisant le tour de la pièce. Elle me parlait. Elle me disait :
_ Maman t'aime fort ma chérie... Je veux que tu le saches. Que tu le saches maintenant, même si tu ne le comprends pas forcément. Je veux que tu ressentes tout l'amour que j'ai pour toi avant qu'il ne soit trop tard... Chuchotait-elle à mon oreille, Je t'aime, je t'aime, je t'aime, répétait-elle.
Je ne comprenais pas, en effet. Mais, je ressentais. Je ressentais sa chaleur me parcourir et arriver jusque mon cœur. De son pouce, elle caressait avec précaution ma petite tête. Mes doigts s'agrippèrent à son collier. Il était en or et avait pour pendentif un... Rectangle ? Oui, je crois que s'était un rectangle. Elle excisait un mini sourire et m'embrassait le front. Tout était calme et paisible... Avant l'arrivé de celui que je ne connaissais pas encore. La porte s'ouvrait très brusquement et alors, tout ce qui était si beau devint sinistre. Les mains de ma mère qui jusque là avaient été d'une finesse extrême devinrent toutes tremblantes :
_ Tu te fous de ma gueule ? Bouges toi ! Criait l'intrus d'un ton glacial.
Je ne savais pas ce qui ce passais, mais je savais que ma mère, je crois que c'était ma mère, avait très peur. Et je comprenais à présent, pourquoi elle m'avait fait ressentir cette chaleur et cet amour...
Chapitre I : Une autre vie.
{Nadeshiko.}
Je regarde l'heure sur mon portable. Il est cinq heures du matin. Je sors mes gants, mon bonnet et mets mon écharpe ainsi qu'un gros manteau bien chaud avant de sortir de cet appartement froid, monotone et mort. Nous sommes aujourd'hui le premier décembre. C'est le début du mois de Noël. Une période si festive, si joyeuse et si familiale devrait me mettre de bonne humeur. Comme tout le monde. Si tout cela était si simple, je le serais. Je serais comme « ce tout le monde ». Joyeuse. Mais je ne le suis pas. Cette période de bonne humeur ne me fait ni chaud, ni froid. Rien. Je sais qu'elle ne représentera et m'apportera rien, encore une fois. Que du malheur. Ça, je sais que j'en aurais encore et encore. Et cela ne s'arrêtera pas demain la veille.
Les mains dans mes poches, le nez dans mon écharpe, je marche en direction de ce parc qui, lui, veut bien m'accueillir pour le reste de ma nuit si courte. Ce soir, je recevrais encore une multitude de coups que je vais devoir supporter sans broncher. Je le sais parfaitement. Mais je sais aussi que si j'étais restée à la maison ce matin, j'en aurais eu dés mon réveil... Alors, à quoi bon rester chez moi ?
Je m'installe sur un banc, à l'abri du vent ainsi que de la neige qui tombe à petit flocon. Je m'assoupis peu à peu et m'endors finalement profondément, attendant la prochaine sonnerie de mon réveil turbulent.
Sept heures quinze. Cette dernière retenti. Je l'éteins alors pour ne pas qu'elle me casse plus longtemps les oreilles. Je me lève de mon banc, regrettant de le quitter et marche vers le lycée dans lequel je dois me rendre... Mais j'y vais en traînant les pieds. Au passage, je m'appelle Nadeshiko Minato et j'ai 15 ans. Ma vie est un cadeau à n'offrir à personne, sous aucun prétexte. Oh non. Elle est même à rejetée. Je suis actuellement en seconde et c'est ma première année d'école. Seulement ma première année. Je ne vous mens pas. Avant cette classe, je n'avais jamais mis les pieds dans une école. Je ne savais même pas ce que c'était. Cela fait maintenant trois mois que je me retrouve cloîtrée dans cette deuxième prison. Mais je l'accorde : elle est moins monstrueuse que la première.
Les cours, c'est barbant ! Pourtant, grâce à ça, j'ai pu enrichir mon vocabulaire, approfondir mes pensées et apprendre tellement de choses. Les élèves, au départ, me regardaient de haut en bas se demandant ce que je faisais ici. Pour eux, je devais retourner au CP. C'était normal. Je n'avais vraiment pas un niveau de seconde. Mais à mon âge, je ne pouvais pas aller en CP. C'était... Impossible. Alors, il a bien fallu que je me mette à bosser. Et bien plus que les autres. Je devais absolument rattraper mon retard. Mais c'était plus facile à dire qu'à faire.
Voilà trois mois que je trime comme une vraie malade. Je sue sang et eau pour y arriver... Après tout, il va bien falloir que je réussisse quelque chose dans ma vie ratée non ? Réussir me fera gagner un avantage. Si je réussis, je pourrais vivre seule. Être libre. Je n'aurais plus à le supporter. Je n'aurais plus besoin de subir, chaque jour, ses paroles horribles, ses dérouillés qui font mal, ses coups... Tous. Je pourrais tout oublier et vivre heureuse... Peut-être ? Ou peut-être que le malheur m'a choisi pour cible dés ma naissance.
Sur ma marche saccadée par la musique, je pousse un soupir désespéré. Malgré ma soif d'apprendre, l'ennuie et la peur règnent encore une fois dans ma tête. L'ennuie de rester sur une chaise pendant cinquante-cinq minutes, à recopier et à écouter des choses parfois incompréhensibles. Et la peur... La peur des autres qui ne me comprennent pas, qui ne me connaissent pas, qui ne savent pas ce que je vis et pire encore, qui me haïssent.
Le malheur est bel et bien présent dans ma vie. Les adolescents de mon lycée me haïssent depuis le premier jour. Depuis mon arrivée.
Pourtant, je n'avais rien fait. Je n'avais rien dit. J'avais moi-même peur de ce premier jour. C'était la toute première fois pour moi. Je ne parlais à personne : raison pour laquelle ils m'ignoraient tous. Ce qui me semble plutôt logique jusque là... Avant ce fameux jour où j'ai malencontreusement demandé à l'une fille de ma classe, -Qui semble être la Reine du lycée, genre, celle qui fait tellement peur à tout le monde qu'elle est respectée de tous- si il était possible que je puisse recopier la fin d'une phrase, personne ne se préoccupaient de moi... Je préférais cela à aujourd'hui.
Ce fameux jour où elle m'a regardé de haut, m'a parlé comme un vulgaire objet et m'a renvoyé balader : cela a été comme une révélation dans la tête de tous. Tout le monde autour de nous a ri et depuis ce jour là, les gens parlent derrière mon dos. -Chose qu'il ne faisaient pas avant. Ou du moins, qui ne montraient pas. Mais quelle logique !-
Il y a ceux qui n'ont pas peur et qui me balancent des méchancetés dés que je passe à côté d'eux de manière haute et forte pour que tous puissent profiter de la 'discutions'. Il y a ceux qui n'ont pas de courage et qui ont tellement pitié de moi, qu'ils n'osent même pas me le dire en face. Et il y a ceux qui veulent bien me répondre quand je leur pose une question. Juste ça. Ni plus, ni moins.
Je ne sais pas si c'est une chance, ou non, mais, leurs méchancetés gratuites ne me font rien du tout. Pour la simple et bonne raison que j'entends ces mots depuis tellement lentement... Trop peut-être pour qu'on en arrive au point grave de l'habitude. Cela n'est pas normal que je prenne ça avec aucun dédain... Mais je garde un minimum d'espoir en me disant qu'ils finiront un jour ou l'autre par se lasser de leur petit manège quotidien.
Sept heures quarante-cinq. Je suis devant le lycée. Je mets mon portable en silencieux et éteins ma musique. A mon plus grand regret...
Une jeune fille qui a vu mon arrivée ne cesse de me regarder. En fait, depuis le début de l'année elle me regarde. Elle m'observe mais elle ne me parle pas. Elle est dans ma classe. Très jolie jeune fille. Assez discrète et très sûre d'elle. Elle a plutôt des bonnes notes et est une élève qui peut être sérieuse tout le long d'un cours et parler de temps en temps quand elle en a l'occasion. Elle s'appelle Hinako Hinori je crois. Elle a de magnifiques yeux bleus clairs comme l'océan ainsi que des cheveux qui égalent les champs de blé. Elle semble plutôt gentille. Mais je n'ai jamais osé aller lui adresser la parole. J'ai trop peur qu'elle ne perde tous ses amis par ma faute.
La cloche sonne. Il est huit heures. Nous avons cours de maths. -Oh, quelle joie, quelle bonheur : ma matière bien aimée-. Je lève les yeux en l'air et essais tant bien que mal de me motiver un minimum. Je finis par pousser un long soupir... -Mouais, c'est mal partie pour la motivation...-
Nous nous installons alors à notre place et le prof commence son cours dans le calme :
_ Mlle Minato, pouvez-vous, s'il vous plaît, venir au tableau pour résoudre l'équation que vous deviez faire pour aujourd'hui, me demande très poliment le professeur qui commence à faire la tournée des tables afin de vérifier que tout le monde a bien fait son travail.
_ Oui monsieur, dis-je en me levant.
Des ricanements ce font entendre dans le fond de la salle. -Voila, ça commence-, je déclare dans ma tête. Je prends le feutre qui se trouve en bas du tableau et écris ce que j'ai fait la veille. Je suis plutôt contente de passer au tableau car pour les équations, je me débrouille pas trop mal.
D'ailleurs, aujourd'hui, je n'ai pas eu le droit à l'éclatement de rire général de la part de mes camarades car mon équation est parfaitement résolu et le professeur n'a rien trouvé à redire. Pas la moindre erreur. -Un point pour moi, zéro pour vous-, je me dis fière de savoir que la journée commençait mieux que je ne l'avais prédit.
Après les maths, c'est au tour du Japonais. Ce professeur est également notre professeur principal. Et aujourd'hui, il nous passe une annonce qui me rend nerveuse :
_ Cette année, vous êtes en seconde et il est grand temps pour vous d'appendre l'Anglais qui est la deuxième langue la plus importante après le Japonais ici. Déclare-t-il sur un ton très sérieux.
_ Des cours d'Anglais ? Répète un élève.
_ Parfaitement, acquise de nouveau Mr. Akashi,
_ Mais monsieur, s'inquiète Reiko, nous n'avons jamais parlé anglais de notre vie !
Bouffonne! C'est bien pour cette raison qu'il a dit "Il est grand temps", je soupire dans ma tête.
_ Eh bien justement Mlle. Loribi, il est grand temps pour vous de la découvrir, cette langue. finit-il par dire en insistant bien sur 'Il est grand temps'.
L'anglais... J'en connais qui vont me maudire encore plus qu'ils ne me maudissent déjà ! Je suis d'origine Américaine. J'ai oublié de vous le préciser ! -Il semblerait que je manque à tous mes devoirs !-
Oui, je sais. Mon prénom est très loin d'être américain. En fait, ma mère est mi-Américaine, mi-Japonaise. Cela fait peur n'est-ce pas ? Je sais... J'ai eût du mal à le croire moi aussi. Le père de ma mère est Japonais et au contraire, la mère de ma mère est Américaine. -Je suis certaine que vous êtes perdus- Mon père est américain. Et, tout comme mon père, je suis Américaine. Enfin, c'est ce que 'mon père' -Que je considère vraiment pas comme mon père- m'a raconté un jour où, pour ne pas changer, était complètement saoul.
D'après ce que je sais, mon prénom, Nadeshiko, a été choisi par ma mère. C'est comme cela que je porterai mon côté Japonnais. Et mon côté Américain, je le porterai de l'anglais que je parle de manière assez facilement. Mais non couramment. D'après ce que j'ai pu comprendre... Bien sûr. De toute façon, je m'en fiche. Oui, je me fiche de mon passé... La seule chose que je souhaite et regrette c'est que ma mère ne sois pas là, qu'elle m'ait laissé entre les mains de ce vaut rien...
Je n'ai jamais vu ma mère outre le souvenir qui me submerge. Mon père ne m'a jamais parlé d'elle... -Pourquoi ?- Je le regrette énormément d'ailleurs. Je ne sais pas qui elle est, comment elle est, ce qu'elle est devenue. Serait-elle morte ? ... Non... Je ne veux pas imaginer cela. J'ai besoin de la voir, de la connaître et me dire que peut-être elle n'est plus de ce monde me fait froid dans le dos.
Bien évidemment, mes camarades ne sont pas au courant. D'ailleurs, de quoi sont-ils courant ? De rien. Ils ne connaissent rien de ma vie.
Et je ne vous cache pas que c'est mieux ainsi.
La matinée se termine et l'heure du déjeuné approche. La queue pour la cantine est déjà grande. J'attends patiemment comme les autres pour manger. Devant moi se trouve deux garçon qui discutent tranquillement ne faisant attention qu'à ce qu'ils sont en train de se dire. L'un d'eux s'appelle Izumi Bokimi et est dans ma classe. Il ne se fait pas tellement remarqué et ne participe que très rarement. Plutôt beau garçon, sa chevelure est noire et ses yeux sont d'un vert éclatant ce qui est assez rare et beau à voir. Il fait un ravage auprès des filles et pourtant, il n'a pas l'air très intéressé.
Celui qui se trouve en sa compagnie, je le connais un peu moins. Nous ne faisons pas partie de la même classe mais son nom est Zenkô Shiina. Qui dans ce lycée ne connais pas Zenkô ? C'est le passage obligatoire de tout le monde : savoir qui il est. Non, ce n'est pas un prince. Non, ce n'est pas un ange. Non, il n'a pas de pouvoirs. Oui, c'est un être humain comme les autres sans rien d'exceptionnel. Mais, -par malchance pour lui- il est le fils du proviseur. Evidemment, il a une côte de popularité énorme. Très féminine surtout.
Roux virant au rouge et parfois même au violet, aux yeux bleu-vert. Particulièrement étrange mais extrêmement attirant je dois bien l'admettre. Néanmoins, il reste un garçon parfaitement normal et comme les autres. -Quoique- Il y a une chose différente des autres chez lui : il dégage une telle... Une telle confiance que s'en est presque rassurant lorsque l'on se retrouve à côté de lui... -Je ne sais absolument pas comment décrire ça... Weird !-
Treize heures dix. Les cours reprennent. Et nous avons sport. Ce que nous faisons ? Du volley. Je suis vraiment nulle au volley ! La dernière fois que le ballon met arrivé dans les mains, il est parti en arrière plutôt qu'en avant. -La honte-. Une fois de plus, je fais tout les efforts les plus sincères pour espérer me motiver un minimum, mais non... Rien, que dalle, nada, nothing.
Dans les vestiaires, les filles parlent et rigolent entre elles. Moi, je préfère rester dans mon coin, comme d'habitude. Une fois prête, je sors du vestiaire et vais rejoindre le prof qui est en train de décharger le matériel. Je suis la première à arrivée dans la salle :
_ Oh, Nadeshiko, fait-il surpris de voir une élève arriver après deux minutes au vestiaire, tu tombes à pic !
_ Avez-vous besoin d'aide ? Je demande gentiment.
_ Oui, dit-il franchement, j'aurais besoin que tu tiennes le haut du filet pour que je puisse l'accrocher.
_ Bien sûr, je réponds en m'avançant.
Cela fait maintenant dix minutes que nous avons terminé d'installer tout le matériel et que nous attendons les autres afin de commencer le cours. Le professeur commence à taper du pied et à s'énerver.
_ Nadeshiko, peux-tu recommander à tes camarades de venir immédiatement ici ! Lance-t-il froidement.
_ Euh..., j'hésite, oui...
J'ai à peine soufflé ce dernier mot. Il a crut que j'étais sa chienne lui ou quoi ? Je suis son élève tout de même ! Je mérite le respect que je sache !
Si maintenant, même les profs, se mettent à me traiter comme tout le monde le fait si bien, je serais un cas désespérée jusqu'à la fin de mes jours.
Ma marche était jusqu'à présent rapide dû à l'énervement soudaine qui était montée en moi. Mais elle ralentie... Lorsque mes yeux atterri sur les portes des vestiaires. La peur revenait au grand galop. Je savais que j'allais me faire jeter...
Alors ? Qu'est-ce que je fais ? Et je commence par qui ? Les filles ou les garçons ?
Avec timidité, je m'approche de la porte des garçons... Autant commencer par eux. Je toque et j'attends :
_ Eh les mecs ! On vient de toquer à la porte !
_ Vous croyez que c'est qui ?
Le pape.
_ Eh, eh, c'est peut-être Aiko qui veut pêcho !
_ Tu es trop nul Nagihiko ! Tu viens de te faire griller tout seul !
_ Je dis ça, je dis rien hein Tsubaza, se défend Nagihiko,
_ Ne joue pas au plus malin avec moi, toi ! Menace Tsubaza,
_ EH les mecs, vous vous calmez oui ? Vous êtes ridicules ! Grandissez un peu !
Ouais, il y a quelqu'un qui attends pendant ce temps. Elle est là. Elle vous entend ! Et elle pense que vous êtes tous des pauvres débiles qui ne pensent qu'à la même chose à chaque fois. Ça joue les malins qui croient tout savoir... Mais si vous arriviez déjà à améliorer vos discutions pathétiques, ça serai un énorme progrès !
Je pousse un soupir. Les mecs sont désespérants et extrêmement démoralisants. Aiko. Ils n'ont que ce prénom là à la bouche. Oui, cette fille est jolie. Mais c'est une vraie garce qui ne comprend rien à la vie, qui n'en fait qu'à sa tête et qui ne se rend compte de rien. Elle est mon principale malheur dans cette classe. Vous vous souvenez la fille dont je vous ai parlé : celle qui m'a regardé de haut, parlé comme un vulgaire objet et qui m'a rejeté. Eh bien, c'est elle :
_ Nadeshiko ?
Cette voix pleine de surprise qui vient de me sortir de mes pensées n'est autre que celle d'Izumi :
_ Qu'est-ce qui se passe ? Me demande-t-il.
_ Pardon pour ce dérangement et pour faire la déception de certains mais, le prof vous attends depuis maintenant, je fais en insistant bien sur 'la déception de certains' et en regardant ma montre, quinze minutes.
_ Et il était incapable de venir lui-même ? Râle-t-il en chuchotant et en levant les yeux aux ciel, bon, merci Nadeshiko, nous arrivons, me sourit-il finalement,
_ Je vous en prie.
Et il referme la porte. Izumi est gentil. -Oui. Contrairement à d'autres. Je suis heureuse d'être tombée sur lui tien!-
Au tour des filles. Et là, ça va être moins drôle.
Je répète ma première scène.
Cette fois-ci, c'est sur ma pire ennemi qui m'ouvre la porte. J'eus une gros soupir dans mes pensées... Je suis très peu confiante et j'essais au mieux de cacher mes tremblements :
_ Oh, une étrangère les filles ! Ricane Aiko.
_ Je... Bafouillais-je.
_ Qu'est-ce que tu veux ? Repris-t-elle sérieusement et froidement.
_ Le prof vous réclame depuis vingt minutes, je réussis à dire.
_ Non, c'est vrai ? Et alors ? Qu'est-ce que ça peut me faire ? Retourne d'où tu viens avant que je m'occupes de toi, grogne-t-elle en en serrant le poing.
Silence.
Elle attend que je parte là ? Elle croit que je vais partir ? Elle croit que j'ai peur d'elle ? Elle m'a bien regardé ?! Elle crut que j'étais sa chienne elle aussi ? Je vais pas me laissé faire. Je me fais assez taper en dehors des cours. J'ai pas besoin qu'elle en rajoute une couche.
J'excise un mini sourire 'diabolique' et me surprends moi-même à ne plus trembler :
_ Tu crois vraiment que j'ai peur de toi ? Je dis soudainement sans aucune crainte.
_ Depuis quand est-ce que tu me parles comme ça, toi ? Grogne-t-elle à nouveau en fronçant les sourcils.
_ Depuis que je l'ai décidé, j'ose, souriante.
_ Tu me réponds en plus ? Crache-t-elle en m'attrapant pas la gorge.
_ C'est la moindre des choses, tu ne crois pas ? Je continue toujours sur un ton neutre et sans avoir bougé d'un pouce, ce qui, je le sais, l'énerve encore plus.
_ D'où sors-tu ton arrogance sale garce ? Tu es si faible, regarde toi, tu ne pourras pas rester comme ça longtemps. Tu ne peux pas résister ! Tu vas te mettre à pleurer, comme d'habitude, une fois que je t'aurais frapper...
_ Et depuis quand tu me connais ? Je la coupe en rigolant nerveusement, quand est-ce que tu m'as vu pleurer ? Le jour tu me verras vraiment pleurnicher pour quelque chose, tu m'appelles d'accord ? Surtout qu'à ce niveau là, tu peux toujours parler. Entre toi et moi, celle qui pleure comme une vache qui pisse, c'est bien toi.
_ EH ! VOUS CROYEZ QUE VOUS ALLEZ SÉCHER ENCORE LONGTEMPS LE SPORT COMME SA ? VOUS VENEZ ICI, TOUT DE SUITE !
Couper par le hurlement du professeur décidément très énervé, Aiko reste sans voix. Néanmoins, elle finit par me lâche. Je tourne alors les talons et dis :
_ Et puis, entre nous... C'est toi la sale garce.
Je ne lui ai pas laissé le temps de répliquer ma phrase car j'étais déjà dans le gymnase.
D'où vient me mon arrogance ? Bien. C'est une excellente question que tu viens de poser ma chère Aiko. A toi de trouver la réponse. Elle n'est pas compliquée. Mais... Seras-tu assez intelligente pour la trouver ?
Le cours avait maintenant débuté depuis quinze minutes. Je vous passerez l'épisode du professeur en train de nous faire un sermon de trente minutes. Je vous assure que je n'exagère pas !
Depuis ma 'discussion' -Si on peut appeler ça comme ça- avec Aiko, Hinako me regarde du coin de l'œil, un sourire aux lèvres. Elle parle avec Reiko, son amie qui s'inquiète pour l'anglais ! Elles sont toujours toutes les deux. Et lors de la récréation, elles retrouvent d'autres filles qui ne sont pas dans notre classe. A mon avis, elles ont dû être séparées en arrivant ici. Au lycée je veux dire.
Reiko est maladroite mais à l'air tout aussi gentille qu'Hinako. Elle sourie et rigole souvent, elle a d'assez bonnes notes et est particulièrement jolie. Ses cheveux châtain clair deviennent roux aux reflets du soleil et ses yeux sont marron clair. Je croix qu'elle est passionnée par la photographie.
Perdu dans mes pensées, j'en ai oublié le ballon qui m'effleure l'épaule au même moment :
_ Pardon Nadeshiko ! S'excuse Izumi confus, tu peux le récupérer s'il te plaît ?
_ Aucun problème.
Je vais donc le chercher en courant. Jusqu'à ce que je me retrouve par terre la cheville enflée. Et comme par hasard, c'est bien évidemment l'une des chiennes à Aiko qui est venue s'occuper de moi. -La garce ! Elle y est pas allée de main morte !- Un croche patte et boum, par terre ! -Aller, au revoir Nadeshiko, à la prochaine!-
Pourquoi faut-il toujours que se soit une autre personne qu'elle qui vienne se venger ? Elle est pas capable d'assumer ses actes et ses paroles toute seule ?
Pour ne pas mettre de l'huile sur le feu, je me tais et garde cette question pour plus tard. Mais un jour, je lui demanderais. Après tout, si elle se croit si maligne que ça, il va bien falloir qu'elle le prouve réellement un jour :
_ Oups, excuse moi, je ne l'ai pas fait exprès ! Exagère Miru de manière très absurde et pathétique.
Ouais, c'est ça ! Niveau mensonge : Zéro !
_ C'est pas grave ! Je dis sur ton et un sourire bien ironique tout en me relevant.
_ Peux-tu marcher ? Demande le prof qui est arrivé entre deux.
_ Euh, moyennement... J'avoue après constatation.
_ Bien, alors que quelqu'un t'emmène à l'infirmerie.
_ Non, non, ce n'est... Je commence.
_ Hinako, puisque tu es la déléguée, emmènes la à l'infirmerie !
_ Tout de suite monsieur.
D'accord. J'aime quand on m'écoute.
Bon, eh bien, me voilà à l'infirmerie avec Hinako. Visiblement, elle avait l'air heureuse d'être la. Pourquoi ? Parce qu'elle loupe le cours de sport ? Je ne vois que ça de toute façon :
_ Madame ? Interroge-t-elle en entrant dans la salle.
Silence.
_ Il n'y a personne apparemment, termine-t-elle par conclure. Veux-tu bien me montrer ta cheville s'il te plaît ?
Douce et calme. Voila comment elle est. Je m'assis sur un des lits présents dans la mini salle de repos et elle en fait de même sur une chaise, face de moi. Elle observe correctement et minutieusement ma cheville et me fait un petit bandage avec ce qu'elle peut trouver dans les placards de l'infirmerie pour soigner tout ça :
_ Ça va, tu n'as presque rien, dit-elle en me regardant le sourire aux lèvres.
_ Oui, j'ai déjà eu dix fois pire, je déclare en lui rendant son sourire.
_ A la cheville ? Demande-t-elle curieuse.
_ Non, pas forcément.
_ Ah...
Ses yeux descendent le long de mon corps et je comprends alors qu'elle me scrute dans le moindre détail. Comme si... Comme si elle me déshabillée du regard. De plus, le silence qui vient de s'installer est pesant. J'ai l'impression d'être l'une de ses prochaine victime ! S'en est presque effrayant... Voir gênant. Car finalement, j'ai plus l'impression qu'elle me scrute telle une fille amoureuse, pleine de désir prise d'une envie de me sauter dessus sans me laisser le temps de donner mon avis...
Soudainement, sa main tiède se pose sur le bas de mon ventre. Mes yeux s'écarquillent légèrement :
_ Qu'est-ce que tu...
_ Tu as un énorme bleu ! M'interrompt-elle impressionnée et un peu choquée.
Je suis prise de surprise... Oui, j'ai un bleu, c'est vrai... Très gênée, je remets mon tee-shirt, qui s'était remonté, correctement en baissant le regard :
_ Oh, c'est rien... Je me suis cognée, mentis-je en disant cela sur un ton un peu plus dur que prévu.
_ Eh ben alors ? Tu n'es pas très convaincante par rapport à tout-à-l'heure, rigole-t-elle doucement, d'ailleurs, je t'ai trouvé très courageuse et tu as rendus service à certaines filles !
_ Ah... Je me radoucie en la regardant.
_ Tu es sûre que ça va ? S'inquiète-t-elle,
_ Oui, oui... Juste un peu fatiguée, c'est tout !
Son regard persistant me fait bien comprendre qu'elle ne crois pas le moindre de mes mots mais en voyant le mien qui doit sûrement dire que je ne veux pas parler, elle ne me pose pas de questions.
Le reste de la journée passe et l'heure de rentrer chez moi vient de sonner. Comme je suis toujours la dernière à sortir des cours, je suis également souvent la dernière élève à sortir du lycée. Heureuse de quitter l'une de mes prisons mais aussi heureuse de retrouvée ma musique avant de retourner en prison.
-C'est tellement compliqué... n'est-ce pas ?-
Je marche comme ce matin au rythme de la musique quand d'un coup, mes yeux sont attirés sur deux personnes. Je suis assez loin d'elles pour qu'elles ne me remarquent pas mais assez près tout de même pour savoir qui c'est. Déjà, c'est une fille et un garçon, ça, j'en suis sûre. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'ils sont en train de se bécoter comme si cela faisait deux ans qu'ils ne s'étaient pas vu -Imaginez le truc!- mais en plus parce que j'ai bien reconnu les visages : il s'agit d'Hinako et de Zenkô.
-Wahou ! Le choc !-
Enfin, non, c'est pas vraiment un choc mais c'est la première chose qui m'est venue à l'esprit. En fait, c'est pas un choc mais une surprise. Oui. Voilà. Quelle surprise ! Je ne pensais vraiment pas à ça. Je l'admets, elle est vraiment très belle Hinako et Zenkô n'est pas moche non plus, surtout pour faire craquer toutes les filles ! Mais je pensais pas qu'Hinako était cachottière ! Peut-être qu'elle est ? Après tout, je ne la connais pas. Et puis, je peux bien parler. Qui dans ce lycée connais ma vie, mon histoire, mon passé ? Personne.
Bon, eh bien, nouvelle de la journée : Hinako sort avec Zenkô. -Enfin, d'après ce que j'ai pu comprendre, ça me semble plutôt logique.-
Après vingt minutes de marche, j'arrive devant la porte de mon appartement. J'appréhende un peu mon retour. J'ouvre la porte et la referme doucement. Je me déchausse, enlève ma couche de vêtements chauds et me rue dans ma chambre sans un bruit. Il semble n'y avoir encore personne.
Incorrigible. Voilà ce qu'il est. Mais ou a-t-il bien pu partir encore ?
Je soupire et sors mon agenda une fois installée confortablement à mon bureau.
Mardi 2 décembre : Maths : Faire exercices 13 et 14 page 145 du livre. Japonais : Répondre aux questions 1,2,3,4,5,7,9 du livre page 268.
Mercredi 3 décembre : Rien.
Jeudi 4 décembre : Contrôle SVT.
Vendredi 5 décembre : Commencement cours d'anglais. Physique : 2 et 3 page 140.
Bon, eh bien j'ai du travail qui m'attend...
Alors que vais pour commencer mon travail, une voix me stop nette dans mon élan :
_ Je peux savoir ou tu étais ce matin ?
Ah, je crois que je vais remettre mes devoirs à plus tard... Et maintenant, dites bonjour à la torture.
Oui, je sais. Je vous entends crier au loin : "Mais qu'est-ce qu'elle nous sort ?" "Pourquoi cette fiction fait partie de la catégorie Hunger Games ?!" "J'ai RIEN compris !" ...
OK : si j'ai mis cette fiction dans Hunger Games, y a une raison. Et surtout : si j'ai mis "Mystery" y a AUSSI une raison. Je ne suis pas très douée pour le suspense et tout ça, mais là, j'ai envie de vous perdre. Alors oui, c'est spécial, mais oui, c'est fait exprès. Je ne compte pas tout vous dévoiler non plus d'un seul coup, sinon, il n'y aurait plus de mystère non plus, et ça ne serait pas marrant !
J'ai voulu changer des fictions que l'on retrouve partout, c'est aussi simple ça.
{Et puis, leur fille a bien le droit d'avoir une vie, aussi, non ?}
Surtout, n'hésitez pas à me donner des avis, j'en ai besoin... Si vous avez réussi à lire jusqu'ici bien sûr ! En tout cas, merci si vous avez lu, et merci à ceux qui me donneront leurs avis (encore une fois !).
