Resumé : Reiko Aoki, jeune fille de 17 ans, est obligée de suivre sa mère de Kumo vers Konoha. Accompagnée de son frère jumeau Deidara, elle va donc emménager dans cette ville inconnue et commencer une nouvelle vie, avec une nouvelle famille. Car Hana, sa mère, veuve depuis quelques années, à décidé de refaire sa vie. C'est donc pour cette raison que la famille Aoki a déménagé. Mais Fugaku Uchiwa, le nouveau compagnon d'Hana, a deux fils. Reiko et Deidara vont désormais devoir cohabiter avec Itachi et Sasuke, au lycée comme à la maison. Mais Reiko ne supporte pas Itachi. Comment la vie va-t-elle être désormais ? Vivre avec quelqu'un qu'on ne peux voir est-il réellement possible ? Où n'est-ce qu'une façade ?


Et voilà ! Après une longue absence, j'ai enfin pris le courage de taper et poster le premier chapitre de ma troisième fiction ! Pour ceux et celles qui voudraient savoir, elle comportent déjà 62 pages manuscrites qui n'attendent qu'une chose : se retrouver ici, juste pour vos petites mirettes. J'espère que cette fiction vous plaira autant qu'elle plait à mes lectrices IRL !

L'image est celle que je me fait de mon personnage principal. Reiko a donc le même visage de Yuki Cross de Vampire Knight, sauf qu'elle a les yeux bleus et les cheveux un chouilla plus clair. Pour Hana, la mère des jumeaux, je vous laisse l'imaginer. Cependant, si vous avez vu le film "Yuki et Ame, les enfants loup" et bien c'est exactement le même personnage qu'Hana :)

Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture !


Chapitre I : « Nous n'avons rien en commun. »

Bonjour ! Mon nom est Reiko, jeune lycéenne de 17 ans aux cheveux châtain clair et aux yeux bleus. Il y a quelques semaines, voire un petit mois, j'ai soudainement appris que ma famille allait déménager de Kumo vers Konoha. J'étais heureuse, jusqu'à ce que j'apprenne que ma mère, veuve depuis quelques années – environs trois – avait décidé de déménager pour se rapprocher de l'homme qu'elle avait connu lors de ses nombreux voyages. Ce déménagement, c'était son idée. Pour moi, cela voulait dire tout quitter. Mes amies, la maison où j'avais grandi et où les souvenirs de mon père subsistaient malgré sa mort. Mais pour ma mère, c'était un nouveau départ. Deidara, mon frère jumeau, n'avait pas protesté, son je m'en foutisme habituel remportant la bataille bien avant qu'elle ne commence. C'est ainsi que je me suis retrouvée dans cet avion, coincée entre mon frère et ma mère, à regretter les années passées. Maman n'avait rien voulu nous dire sur notre beau père. Tout ce que l'on savait, c'était qu'il s'appelait Fugaku Uchiwa, qu'il habitait Konoha, qu'il avait deux fils de nos âges et qu'il était extrêmement riche. Réjouissant n'est ce pas ? Il nous avait fallut trois longues heures de route pour arriver à Konoha, en plus des deux heures de vol de Kumo jusqu'à un aéroport du Pays du Feu. De quoi me mettre de bonne humeur. Lorsque nous sommes arrivés à l'aéroport, j'ai de suite compris que notre vie allait radicalement changer, rien qu'en apercevant la voiture qui nous attendaient. Une magnifique Audi S7 Sportback grise, aux allures agressives. Rien de mieux qu'une voiture avec de l'allure pour se mettre Deidara dans la poche. Trois heures plus tard, ce fut la voix d'Hana, ma mère, qui me tira de mon sommeil.

Hana : « Les enfants, nous sommes arrivés. »
Deidara : « T'es sûre de toi Mam' ? Nan pasque bon ... Elle est ... »
Reiko : « ... Un peu grande, cette maison. »

Je n'aime pas ça. Voiture de luxe, maison taille manoir et propriété immense. Tout ce dont je n'ai jamais voulu et ne voudrais jamais.

Hana : C'est un cadeau de Fugaku pour notre déménagement. Ce manoir est neuf et a été construit pour notre arrivée il y a quelques mois. Tous nos meubles y son déjà.

Reiko (assassine) : Et elle est où la belle famille ?
Hana : Reiko !

Reiko : Ce n'est pas parce que je suis obligée de te suivre que j'approuve ce déménagement. Que tu refasses ta vie, ok. Mais vendre la maison de papa et venir ici en laissant à Kumo tous mes amis et ce que j'ai toujours connu ... Non.

Je sens la main de Deidara serrer la mienne et mes yeux tombent enfin sur ceux de maman, emplis de larmes. Une fois de plus, j'ai été trop loin ... Je baisse la tête, honteuse. Heureusement, elle me connait bien et comprend pourquoi je ne fais que baisser la tête.

Hana : J'ai refusé d'emménager avec eux pour le moment. Je préfère que vous preniez vos marques dans le manoir sans qu'ils ne soient là, même s'ils y ont habité deux mois. Ainsi, vous pourrez faire plus ample connaissance avec les garçons au lycée. Ils viendront nous rejoindre d'ici deux ou trois mois, lorsque vous vous connaîtrez assez pour cohabiter paisiblement. N'est ce pas Reiko ? Cependant, les présentations serons faites ce soir, car nous allons dînez chez Fugaku. Vos bagages son déjà à l'intérieur.

Deidara : Maman, tu ne penses pas qu'on aurait voulu souffler avant ?

J'hoche la tête pour approuver Dei', mais notre mère ne semble pas décidée à lâcher prise. Je pousse alors un soupir et emboîte le pas à la femme amoureuse qui a remplacée ma mère. Un seul regard vers Dei' me suffit à lui faire comprendre mon appréhension. Aller manger chez un parfait inconnu et ses fils me file la chair de poule. Heureusement, mon blond de frère est là. C'est la seule chose qui me rassure. Depuis que papa est mort, Deidara est devenu plus fort. Le petit garçon pleurnichard à la tignasse blonde est devenu un homme. Il s'est laissé pousser les cheveux, qu'il remonte en une queue de cheval haute et son éternelle mèche lui barre le regard depuis toujours Lorsque nous étions enfants, il pleurait tout le temps et se faisait énormément battre lors de bagarres entre gosses. Pour quoi que ce soit, il perdait. Mais à présent, il est devenu un mec respecté. Un simple regard de sa part suffisait à inspirer le respect chez les autres. Moi, je suis plus du genre à me cacher derrière lui depuis la mort de notre père. Plus petite que Dei', mes cheveux avaient rapidement foncé alors que les siens étaient restés aussi blonds que les blés. Comme la plupart des filles, je suis frêle, malgré le fait que je sois souvent obligée de me défendre, ce qui a développé mon caractère. Même si l'inconnu me fait peur et que je me repose beaucoup sur mon frère.

Hana : Reiko ! Deidara ! Dépêchez vous, je ne voudrais pas être en retard pour notre premier dîner en famille !
Reiko : Quoi que tu dises, mon seul frère sera toujours et à jamais Dei'. Les fils de ton amant ne seront jamais de ma famille, même si l'on vis sous le même toit maman.

Un soupir a accueillie ma réplique, signe que le message était reçu. Mon exaspération s'est atténuée lorsque j'ai pénétré dans le couloir menant à ma chambre. Vaste, il ne possédait que deux portes coulissantes et visibles insonorisées, se faisant face. Sur l'une, celle de gauche, mon nom était gravé. Celle de droit portait celui de Deidara.

Deidara : Sur mesure. Sis', je crois que ce déménagement était prévu depuis un moment déjà.
Reiko : J'en ai bien l'impression ... Hé mais ...

Je m'étais trompée. Il n'y avait pas deux portes, mais bien quatre. Certainement les portes des chambres des fils Uchiwa.

Reiko : Ils vont vraiment revenir vivre ici ... Super ...
Deidara : Arrête donc de râler Rei' ... Je suis certain que tu vas bien t'entendre avec eux. Après tout, n'était tu pas la fille la plus populaire du lycée à Kumo ?
Reiko : J'en sais trop rien Dei', j'ai un mauvais pressentiment ...

J'ai finalement pénétré dans ma chambre sans la regarder. Je me suis jetée sur ma garde robe pour choisir une tenue potable. Pour ce soir, ce sera une jolie robe tout simple, ayant une jolie couleur rosée, accompagnée de chaussures à talons pas trop haut. J'ai pris une douche puis me suis préparée : cheveux relevés en queue de cheval, avec ma mèche libre, comme toujours. Pas besoin de maquillage trop voyant. Puis j'ai rejoint maman dans l'entrée en compagnie de Dei' et nous sommes remontés dans l'Audi. Direction la maison provisoire des Uchiwa, étonnamment plus petite que le manoir où nous avions emménagé.

Hana : Reiko ma chérie ... Cesses donc de faire la tête, tu es bien plus jolie lorsque tu sourit ...
Reiko : Je ne suis pas réjouie, je ne peux donc pas sourire maman. Je ne suis pas comme Deidara, je n'arrive pas à me sentir pas à me sentir curieuse, ni à avoir hâte de rencontrer cet homme. Je suis heureuse pour toi, mais tu nous as si peu parlé d'eux, que j'ai peur de savoir sur qui on va tomber.

Ma mère à sourit et a pris mes mains, comme si elle comprenait.

Hana : Qu'est ce qui t'inquiète le plus ?
Reiko : Ses fils. Comment suis-je censée m'entendre avec eux alors que je ne connais même pas leurs noms ?
Hana : Tu es sûre de ne pas vouloir attendre le moment venu ? Car nous allons arriver.

Je lui fis un signe de tête négatif. Deidara s'est retenu de rire, je lui ai donc filé un coup de coude dans les côtes. Notre mère, quant à elle, pousse un nouveau soupir. Soudainement, la voiture s'arrête. Et mon cœur aussi.

Hana : Nous y voilà. Ne crains rien ma chérie, ce sont de bons garçons.

Merci maman. Vraiment, merci. Je sens la crise d'angoisse pointer le bout de son nez. C'est pourquoi je ferme les yeux et que je respire profondément, pour m'éviter de perdre le contrôle. Jusqu'à ce qu'une main rassurante se pose sur la mienne, l'air de dire « je suis là, tout va bien ». J'ai ouvert les yeux et rencontrées les prunelles azurées de mon frère et tout mon appréhension s'est envolée : avec lui, tout ira bien. Je suis alors descendue de la voiture, prête à affronter l'inconnu. C'est à ce moment que la porte s'est ouverte et que mon regard s'est posé sur un homme souriant, dont les longs cheveux noirs lui tombaient au creux du dos. Surprise, j'ai retenu un hoquet de surprise et me suis rattrapée à Deidara, que je n'ai plus lâché. Lui est resté de marbre, fier et droit, comme notre défunt père l'aurait fait.

... : Hana, enfin !
Hana : Fugaku.

Elle souriait comme autrefois, lorsque papa rentrait le soir. Les adultes se sont rapidement embrassés et je n'ai pu m'empêcher de détourner le regard, plus par politesse qu'autre chose. C'est seulement lorsque Dei' a pressé ma main que j'ai reposé les yeux sur l'entrée de la maison. Fugaku nous fixait en souriant, tandis que maman devait être en train de nous présenter. Une rougeur m'est montée aux joues lorsque Deidara m'a entraînée dans son sillage, telle une petite fille timide. Finalement, ce sont les paroles de mon frère qui m'on réveillée.

Deidara : Je suis enchanté de faire votre connaissance. Nous vous remercions de prendre soin de notre mère, ainsi que de nous.

Et il s'est incliné. Je l'ai observé faire sans mot dire, assez surprise. Pétrifiée aussi. C'est à peine si j'ai entendu Fugaku s'adresser à moi. Je ne sais même pas ce qu'il a répondu à mon frère pour qu'il se redresse aussi vite et avec le sourire.

Fugaku : Te voilà enfin, Reiko. Ta mère avait raison, tu es aussi jolie qu'elle l'avait dit. J'espère que tu réussiras à t'entendre avec mes imbéciles de fils.

Il était enjoué et me souriait, visiblement heureux. Dei' m'a légèrement poussée, redémarrant mon cerveau et mes sens.

Reiko : Je ... merci.

C'est tout ce que j'ai pu répondre. Il a rigolé, en même temps que ma mère.

Hana : Ne lui en veux pas, les nouvelles rencontres n'ont jamais été son fort. De plus, Reiko est sujette aux crises d'angoisse en présence de l'Inconnu et ce, malgré son fort caractère enflammé.
Reiko : Maman !

J'ai à nouveau rougit et je l'ai fusillée du regard. Mais un bruit de pas descendant les escaliers m'a à nouveau figée. Les fils Uchiwa.

Fugaku : Deidara, Reiko, je vous présente mes fils. Itachi, 18 ans et Sasuke, 17 ans.

J'ai hoché la tête en silence. Devant moi se trouvaient les frères les plus sombres que j'aie jamais vus. Cheveux noirs, vêtements sombres, sauf pour le plus jeune, Sasuke. Ce dernier avait les cheveux en pétard et le visage fermé, bien qu'un fin sourire fût fixé sur ses lèvres. Itachi, lui, était plutôt grand et portait les cheveux longs en queue de cheval basse. Ce mec était certainement le plus beau qu'il m'ait été donné de rencontrer. Mais son regard, sons sourire ... Ils ne me plaisaient vraiment pas. Je me suis alors rapprochée de Deidara, mais il s'est approché d'Itachi en souriant. Un soupir exaspéré m'a échappé et j'ai reculé d'un pas, farouche.

Deidara : Yo ! Moi c'est Deidara, 17 ans. La timide derrière, c'est ma jumelle, Reiko. Le premier qui lui fait du mal, je l'éclate.

Et il a sourit amicalement en lui serrant la main, l'air de rien. Itachi a acquiescé avec le même sourire que Dei' en cessant de me fixer. Ses yeux semblaient dire « je suis totalement d'accord avec toi mec ». Comme si j'allais croire que ces deux là pouvaient être totalement en phase. Il ne m'a pas adressé la parole de la soirée, mais a beaucoup discuté avec mon frère. Quant à moi, j'ai passée la majeure partie du repas à parler avec Sasuke, qui s'est révélé être un mec sympa, malgré son air nonchalant et ennuyé. Quand nous sommes rentrés, je n'ai pas accordé un regard à Itachi. Devoir le supporter le lendemain et les jours à venir n'allait certainement pas m'aider pour ma rentrée dans ce lycée inconnu, mais j'allais devoir faire avec. C'est donc en me posant des centaines de questions que je me suis endormie. Qu'allait être demain ?


Et voilà ! Alors, qu'en avez vous pensé ? Si vous désirez être prévenu(e)s des parutions, n'hésitez pas à vous rendre en page 1 et à poster un commentaire sur l'article "Qui m'aime me suive !"
Le chapitre deux paraîtra dans quelques jours, le temps que je trouve le courage de le recopier sur le pc et de le poster. J'attend vos commentaires avec impatiente !