Cette fanfic est une TRADUCTION, c'est-à-dire que cette fic ne m'appartient pas. Son propriétaire étant Miyuki Winter. A qui, bien sûr, j'ai demandé la permission de traduire cette fic ^^

Ici la fic originale : s/7071124/1/Feelings-into-Words

J'ai gardé le titre original, parce que 'Sentiments dans les mots' ça le fait pas trop ^^

Donc, Feelings Into Words, chapitre 01 ! Le 02 sera vite traduis ^^


Les yeux d'Izaya s'ouvrirent doucement, sa vision un peu flou pendant qu'il parcourait du regard l'environnement familier de son bureau. Il gémit en s'asseyant sur le canapé en forme de L. Sa tête – non, son corps entier lui faisait mal. Il toussa plusieurs fois, ce qui intensifia la douleur dans sa poitrine. Il gémit, et se rallongea sur le canapé. Depuis quand respirer était-il devenue quelque chose de difficile à faire ?

Izaya s'était endormi sur le canapé de son bureau la nuit précédente après avoir rencontré quelques clients. Ça avait été une nuit occupé pour l'informateur, qui avait prévu de passer une nuit blanche pour rattraper son travail en retard. Il avait annulé tous ses rendez-vous avec ses clients pour aller à la recherche d'un certain blond ex-barman, qui était pour Izaya une source d'amusement sans fin. Maintenant sa procrastination se retournait contre lui. Il avait donc organisé de nombreux rendez-vous en une nuit, essayant désespérément de rattraper le temps perdu. Avec le recul, ce n'était probablement pas une bonne idée, considérant que ça avait été une nuit froide, et que tous ses rendez-vous prenaient place dans des ruelles sombres et humides. Et ça n'avait pas non plus aidé qu'un de ses clients soit visiblement malade.

« C'est trop demandé d'être prévenant envers les autres quand tu es malade ? » Izaya se demanda à lui-même. Lentement, il s'assit de nouveau et prit son téléphone. Il chercha dans sa liste de contact, trouva le numéro qu'il cherchait, et appuya sur le bouton d'appel à côté du nom de Shinra. L'appel tomba directement sur le répondeur.

« Mince Shinra ! Quel genre de docteur éteint son téléphone ? » Izaya toussa encore tout en pensant que Shinra était probablement en train de passer son jour de congé à prendre du bon temps avec Celty. Izaya se força à se lever et s'éloigna du canapé qui semblait presque appeler son corps douloureux. Il se détourna de l'idée de dormir toute la journée et choisis plutôt d'aller chez Shinra où il pourrait obtenir quelques médicaments qui lui permettrait au moins de travailler sur son ordinateur. Izaya écrivit une brève note pour Namie, lui disant de prendre sa journée. Il enfila son manteau, et sortit dans l'air froid d'automne qui semblait souffler directement à travers lui. Il frissonna légèrement. Ça allait être un long voyage.


Shizuo venait juste de regagner son calme après avoir jeté un autre distributeur droit dans les airs, seulement pour le voir s'écraser pratiquement à un pas de l'homme écroulé sur le sol devant Shizuo. L'homme avait crié quelque chose à propos d'avoir besoin de l'argent pour aider sa mère malade ou quelque chose dans le genre, mais Shizuo n'y avait pas prêté attention. C'était toujours la même chose. Tom leur demandait de rendre l'argent, ils sortaient des excuses lamentables, et Shizuo se mettait en colère. Il n'était même pas certain de pourquoi il était si furieux après cet homme. Peut-être c'était le stress de la journée qui s'accumulait, ou alors le fait qu'il soit tombé à court de cigarettes une heure plus tôt. De toute manière, la créature qui gisait criant et pleurant à ses pieds avait dépassé les bornes.

« Vous les gens devraient savoir que quand vous empruntez de l'argent, vous allez devoir le rendre ! » Shizuo grogna à la chose sur le sol qui s'appelait lui-même un homme.

« J-Je suis d-désolé ! Je ne p-pouvais pas p-prévoir que ma m-mère tomberait m-malade ! » "L'homme" s'écria d'une voix désespérée.

Shizuo n'était peut-être pas un expert, mais il pouvait quand même dire quand quelqu'un lui mentait. « D'accord, allons voir ta mère à l'hôpital alors. Dans lequel as-tu dis qu'elle était déjà ? » Shizuo avait soulevé "l'homme" du sol par sa veste et le regardais avec mépris. Il pouvait voir "l'homme" se briser sous son regard. Tom s'assit simplement en arrière et regarda, se doutant que ce serait finit dans quelques secondes. Son intuition ne le trompa.

« D-D'accord ! D'accord ! Elle n'est pas à l'hôpital ! Tenez ! J-Je vous rends l'argent ! » La chose pleurnichante accrochée à la main de Shizuo chercha dans sa poche et en retira son porte-monnaie, duquel il sortit une liasse de billets. « Prenez-le ! Juste, s'il-vous-plaît ! Ne me faîtes pas de mal ! » Il était hystérique à ce moment.

Shizuo lui arracha l'argent des mains et le tendis à Tom sans briser le contact visuel avec l'homme pathétique qu'il tenait. Après une dernière secousse, il lâcha "l'homme" sur le sol, et le dépassa.

Tom lui cria après. « Hey, Shizuo ! Où est-ce que tu vas ? »

« J'ai besoin d'une cigarette. » Shizuo répondit impassiblement pendant qu'il marchait en direction de la supérette la plus proche.

« Très bien. On se retrouve ici dans une heure, d'accord ? »

Shizuo leva une main pour signifier son accord sans se retourner et continua à marcher.