Je reposte le premier chapitre après avoir fait quelques légères modifications et correction, mais l'histoire est toujours la même, rien n'a changé ^^ Pour celles qui arrivent, n'hésitez pas à m'envoyé des reviews que j'attends avec impatience! ^^


1 Memories and removals


[Bella]


Bella, le camion est là! me cria Alice.

J'arrive, je ferme le dernier carton. Lui répondis-je.

Je venais enfin d'avoir un poste dans un magazine renommé et ma petite sœur venait de terminer ses études de stylisme. Comme ni elle, ni moi n'avions les moyens de payer le loyer d'un appartement dans le centre de new York, nous allions emménager ensemble. J'allais rejoindre Alice qui connaissait déjà la ville et notre aînée, Rosalie, qui y avait ouvert son propre garage de voitures et vivait dans le Bronx avec son fiancé, Royce.

Ce déménagement me ramenait dix ans plus tôt, lorsque ma mère, Renée, s'était mariée pour la quatrième fois et que nous avions dû toutes les trois la suivre chez son nouveau mari, loin de Forks et de mon père.

Renée avait été brièvement mariée à Richard Hale, un riche banquier qui l'avait abandonnée lorsqu'elle lui avait appris qu'elle était enceinte. Bien que son premier mari ne voulait pas d'enfant, il avait reconnu Rose et envoyait régulièrement une pension à son ex-femme jusqu'à ce que leur fille quitte l'université.

Deux ans plus tard, elle tombait amoureuse du nouveau shérif de Forks, Charlie Swan et l'épousait, après seulement quelques semaines, à Las Vegas. Peu après ma naissance, Renée fuit la petite ville pour s'échapper avec son nouvel amant, James Brandon, nous trainant Rose et moi avec elle.

Mais James commença à la battre, ce qui décida ma mère de le quitter alors qu'elle était enceinte sans le savoir. Quelques mois plus tard, naissait Alice, la petite dernière. Celle-ci avait hérité du caractère enjoué et de la petite taille de notre mère, tandis que Rosalie ressemblait du côté de son père et que moi j'étais le portrait craché du mien. Nous étions toutes les trois fort différentes aussi bien physiquement, que moralement.

Bella, Charlie au téléphone! m'annonça ma sœur alors que nous nous apprêtions à partir.

Alice, quand arrêteras-tu de répondre sur mon portable? m'exaspérai-je.

Curieuse comme elle l'était, mon lutin de sœur ne pouvait s'empêcher de décrocher le téléphone de ses proches, aussi bien le mien que celui de Maman, de Rose ou Phil.

A l'âge de 16 ans, alors que Rosalie était partie pour l'université de New York, je laissai ma mère et Alice avec Phil pour aller revivre chez mon père que je connaissais peu. J'avais besoin de me rapprocher de lui.

- Tu vas me manquer ma Bella! me dit ma mère lorsque j'embarquai dans l'avion pour Seattle.

Ainsi je quittai le soleil d'Arizona pour le froid et l'humidité de l'état de Washington. J'allai ensuite à l'université d'Harvard, où j'étudiai le journalisme avec ma meilleure amie, Angela. Cela faisait maintenant un an que j'étais à la recherche d'un boulot et j'étais heureuse d'en avoir trouvé un bon, grâce à l'intervention de Royce, mon futur beau-frère. Je ne l'appréciais pas beaucoup, mais je lui étais redevable pour ce job fantastique.

Jacob vient d'embarquer dans l'avion pour New York, me prévint mon père au téléphone.

Pourquoi il ne m'a pas téléphoné avant? me plaignis-je.

Tu sais comment nous sommes les hommes, on oublie toujours tout.

Ben s'il m'oublie déjà, qu'est-ce que ce sera quand on sera vieux!

Ce n'est pas ce que j'ai voulu dire, Bell's. mais dans la précipitation il a oublié de te téléphoner avant d'embarquer et je me suis dit qu'il valait mieux que je te prévienne.

Merci Papa. Faut que j'y aille, le camion est là.

Je raccrochai et vis que tout était dans le camion et pus enfin quitter mon petit appart misérable pour une nouvelle vie. Je me souvins du jour où j'étais arrivé à Cambridge quatre ans plus tôt avec Angie. Celle-ci m'avait abandonnée pour rejoindre son petit-ami Ben à Seattle à la fin de nos études, me laissant seule dans ce petit appartement où nous avions emménagé pour éviter de vivre sur le campus.

Je pris ma vieille Chevrolet et suivis le camion et la Porsche d'Alice pour la direction de Manhattan.

Tout en conduisant, je me souvins du jour où j'étais arrivée à Forks et que Jacob était arrivé avec la Chevrolet qu'il avait retapée à la demande de Charlie. Billy, le père de Jacob et le meilleur ami de mon père, ne pouvant plus la conduire après son accident, avait décidé de la revendre, à mon plus grand bonheur.


[Edward]


Nos deux pots-de-colle d'anciennes voisines étant enfin parties, j'espérais que les deux nouvelles ne seraient pas aussi chiantes. Lauren et Jessica pouvaient vraiment être agaçantes et j'étais content d'être débarrassé de ces deux folles. Je me souvins lorsque Jasper et moi avions emménagé il y a plus d'un an.

Bonjour, je suis Lauren et mon amie c'est Jessica. Vous êtes célibataires? nous demanda-t-elle.

Heu … Hésitai-je. Non, pas moi, mentis-je. Mais mon frère oui!

Comme c'est dommage! Tu es super sexy. Me lâcha directement ma nouvelle voisine.

A peine arrivé, je me faisais déjà draguer par une allumeuse qui ne s'intéressait qu'à mon physique. J'avais dû faire appel à mon assommante collègue, Tanya, qui me courait après depuis notre première année en fac de médecine. Elle était en plus la sœur de la petite-amie d'Emmett, notre aîné à Jasper et moi.

Heureusement, mon frère me débarrassa vite fait de l'allumeuse et sa colocataire en s'envoyant en l'air l'une et puis l'autre et les laissant ensuite tomber, ce qu'il avait pour habitude de faire après avoir couché une fois avec une fille. Il était rofesseur d'histoire à l'université de Columbia, là où je faisais mes dernières années d'études.

J'espère que les nouvelles voisines seront sexy! me confia mon frère.

Moi j'espère seulement qu'elles seront moins collantes que les deux autres! me plaignis-je.

Je me rappelle du premier jour où Lauren t'es directement rentré dedans! rit-il.

Ouais, ben je te remercie de m'en avoir débarrassé, même si ça n'a pas duré longtemps!

On devrait les inviter, proposa Jasper. Pour faire connaissance.

Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée.

Elles peuvent pas être pires que leurs précédentes.

Si tu veux, acquiesçai-je finalement. Mais si elles m'ennuient, je m'en vais.

Pas de problème petit frère!

Le lendemain, nous entendîmes du bruit dans le couloir et Jasper alla ouvrir la porte, je le suivais pour y trouver deux charmantes jeunes femmes qui étaient en train de monter des cartons dans l'appartement voisin.

Je peux vous aider? leur demanda mon coureur de frère.

Je levai les yeux au ciel.

Pourquoi pas? répondit la petite aux cheveux noirs. C'est gentil, merci.

Avec plaisir, lui dit mon frère avec son ton de charmeur.

La jeune femme regardait mon frère avec de grands yeux brillant, son charme agissait déjà.

Salut! me dit une voix d'ange.

Heu … Salut! répondis-je. Je m'appelle Edward et mon frère, qui n'a même pas prit la peine de se présenter, s'appelle Jasper, plaisantai-je.

Moi c'est Bella, dit la belle brune aux yeux chocolat. Et ma sœur c'est Alice.

Enchanté, lui dis-je en tendant la main.

Je ressentis une décharge électrique lorsqu'elle toucha ma main et restai un moment à la fixer. Elle était magnifique et semblait très sympathique au premier coup d'œil.

En général, je n'avais pas beaucoup d'assurance avec les filles, je savais que la plupart d'entre-elles ne regardait chez moi que mon corps et ça me mettait mal à l'aise. Je n'avais eu que deux relations sérieuses dans ma vie à 23 ans, parce que je me méfiais. Mais Bella m'attirait déjà fortement.

Bella? appela un jeune homme au teint halé. Je mets ça où?

Dans ma chambre s'il te plait, lui dit-elle.

L'indien entra dans l'appartement et en ressortit bien vite, me fixant avec des yeux noirs.

Je suis Jacob, le petit-ami de Bella. Précisa-t-il en se présentant.

Celle-ci rougit.

Moi c'est Edward, le voisin.

Apparemment ce Jacob était jaloux de tout homme qui posait le regard sur sa copine et c'était donc mal parti pour moi. Pour une fois qu'une femme me plaisait au premier regard, elle n'était pas libre. Mais je pouvais déjà voir que Bella n'était pas une femme comme les autres, elle semblait différente de celles qui me couraient après depuis le lycée et je regrettais de pas avoir ma chance. Jasper et Alice remontèrent, tandis que j'observais toujours ma belle voisine. Mon frère le remarqua et me lança un clin d'œil avant de suivre le lutin.