Disclaimer : Ni la saga Harry Potter, ni cette fanfiction ne m'appartiennent, elles sont respectivement à J.K Rowling et DZ2.
Résumé : Abandonné par sa famille, Harry était plus ou moins préparé à une vie de misère et de solitude, jusqu'à ce que le destin lui donne un coup de main en le transformant en Mort, le premier d'une nouvelle génération de Cavaliers. Inutile de dire que ni Dumbledore, ni Voldemort ne s'attendaient à ce Harry particulier. Traduction.
Note : Je ne fais que traduire cette fanfiction, je n'ai pas encore l'accord de l'auteur, si elle accepte, je continuerais à poster, si elle veut que je la retire, je le ferais. Si vous avez la moindre remarque sur l'histoire, je la transmettrais à D72.
Harry/Hermione
Neville/Luna
« Paroles »
« Pensées »
{Gobelbabil}
« Télépathie / lien psychique »
/Fourchelangue/
Chapitre 1 : Les Cavaliers sont Choisis
Le vent soufflait dans la nuit, transportant une odeur qui risquait de changer le monde.
Les communautés de Grande Bretagne étaient scindés en deux parties, puisque la moitié des Britanniques vivaient paisiblement leur vie, alors que l'autre faisait des choses qui, si elles semblaient normal, étaient loin de l'être. En fait, ils faisaient la fête : cette moitié de la communauté Britannique qui célébraient semblaient penser que le Mage Noir Voldemort avait enfin rencontré sa fin, amenant ainsi la fin d'un règne de terreur et de peur qui avait laissé la communauté sorcière divisée pendant des années.
Il y avait des murmures et des rumeurs sur ce qui l'avait vraiment tué, mais l'élément clé de l'histoire était toujours la même : le défunt Mage Noir s'était dirigé vers Godric's Hollow, dans la maison de Lily et James Potter, et, sans que personne ne sache pourquoi, il les avait rendu inconscients, puis avait tourné sa baguette vers les deux enfants Potter, Harry et Jason. Après ça, il leur jeta le Sortilège de Mort et, dans l'instant qui suivit, il y eut une puissante exlosion magique, le Seigneur des Ténèbres était vaincu, laissant deux enfants en pleurs, l'un d'eux – le petit Jason Godric Potter – avec une cicatrice en forme d'éclair sur le front tandis que Hary James Potter n'avait pas été blessé.
C'est Albus Dumbledore qui l'annonça : Jason Potter était le Garçon-Qui-A-Survécu !
Et, alors que le monde faisait la tête, Albus Dumbledore, ami de la famille et directeur de Poudlard, n'avait aucune idée d'à quel point sa déclaration affecterait le futur et combien une simple erreur risquait de changer le monde au point qu'il ne pourrait peut-être plus se relever.
Le choix d'Albus Dumbledore du mauvais Garçon-Qui-A-Survécu allait, un jour, mettre le Monde Sorcier à genoux... devant les Maîtres et Maîtresses de l'Apocalypse.
Pourtant, aucune d'entre eux, ni Lily, ni James, ni Harry, ni Jason ne savaient ce qui se préparait.
À la place, leurs esprits et vies allaient être retournées par une simple petite annonce cinq ans après cette nuit maudite...
« Êtes-vous sûr qu'il n'y a pas d'autre alternative ? »
« Je le regrette, mais non, Lily. » Répondit Dumbledore, sa voix calme malgré la joie qu'il ressentait vu à quel point c'était facile. « Maintenant que les deux garçons approchent de leur septième anniversaire, leur magie va grandir et s'épanouir, tu le sais. Jason possède un grand potentiel, alors qu'Harry ne joue pas avec les autres, et n'a montré aucun signe d'un quelconque potentiel magique. Il a choisi de s'enfermer lui-même dans sa chambre et ne parle même pas à Sirius et Remus quand il les voit. »
« Mais... l'abandonner ? » Demanda Lily, sa voix choquée alors qu'elle regardait par la fenêtre vers le jardin du Manoir Potter ; ses fils, tous deux se ressemblant comme chiens et chat, avaient apparemment décidé d'apprécier un court bain de soleil. « Que... que dira James ? »
« J'ai déjà parlé à James. » Répliqua Albus, sachant que son loyal membre de l'Ordre prendrait son parti sans hésitations. « Et il est d'accord, c'est pour le Plus Grand Bien : il a dit qu'Harry a tendance à parler avec des... Serpentard, et dans une famille fièrement Gryffondor, tu sais à quel point cela peut être dangereux. Si... quand Voldemort reviendra, les... affiliations d'Harry mettraient Jason en grand danger, il st d'accord sur le fait qu'un orphelinat est la meilleure option. C'est soit ça, Lily, soit envoyer Harry au seul endroit où tu as dit que tu ne voulais jamais emmener les enfants : chez Petunia et sa famille. »
« Non ! » Haleta Lily, sachant comment sa sœur traitait n'importe quel parent magique. « Je n'ai pas parlé à Petunia depuis des années, Albus : peu importe ce qui peut arriver, nous avons juré qu'aucun de nos garçons ne verrait jamais ma sœur ou son mari. »
« Alors, » Soupira Dumbledore, feignant la défaite et montrant ce qui pourrait être décrit comme de la compassion. « Tu sais ce que tu dois faire, Lily. Pour le bien de Jason. »
Lily le savait, en effet... mais elle n'aimait pas ça...
Il fallut un maximum de vingt secondes pour se débarrasser d'Harry.
D'abord, durant le diner, Lily donna à son fils une potion de sommeil et l'envoya dans sa chambre où, à précisément 19h00, elle et James transplanèrent avec Harry à l'orphelinat recommandé par Dumbledore et qui avait l'habitude de s'occuper d'enfants magiques. Créant une couverture pour garder son fils au chaud, Lily embrassa son front et, se relevant, elle se retourna vers son mari. « Je n'aime pas ça, James. »
« C'est pour le bien de Jason, Lily-flower. » Lui dit James, une grand partie de lui pas du tout triste de laisser le garçon aux cheveux noirs et aux yeux émeraudes avec des personnes qui, il l'espérait, lui apprendrait ce que ça signifiait de faire partie de sa famille. Passer tout son temps avec ces ennemis que James haïssait et poser des questions à Sirius à propos de sa famille avait mis la puce à l'oreille de James : Harry était un Serpentard, de part et d'autre, et James ne serait pas surpris de découvrir que le stupide gamin n'était pas vraiment son fils.
En plus, il n'était pas fort ni sociable comme Jason, et c'était une mauvaise chose pour James : sa carrière en tant qu'Auror lui prenait beaucoup de temps, mais, en tant que Lord Potter, il avait une image à protéger, tout autant comme membre du Ministère que Père du Survivant. Ainsi, dans l'esprit de James, on lui pardonnerait de ne pas pleurer ou de ne pas montrer d'émotions pour avoir abandonné le plus jeune des jumeaux : c'était la meilleure option, et en plus, ils n'agissaient même pas comme des frères.
Jason était tout ce qui importait. Harry... Harry n'était rien.
Alors, après quelques allusions et un peu de changements dans son attitude concernant Lily, James savait qu'il pourrait la convaincre ; comme Albus l'avait dit, c'était pour le Plus Grand Bien.
Prenant la main de sa femme, James les fit transplaner loin de l'orphelinat, ni lui ni Lily ne retinrent le nom de l'endroit qu'Albus avait recommandé.
L'Orphelinat Wool.
« Joyeux anniversaire... joyeux anniversaire... joyeux anniversaire à moi-même... joyeux anniversaire Harry. »
Harry, à présent âgé de neuf ans, chantait pour lui-même, assis sur le lit de la chambre dans laquelle il vivait, respirant le même air que d'autres enfants, depuis plus d'un an, ses mains ses mains se serrant à la pensée de ce qui l'attendait. Depuis qu'il avait été abandonné par sa famille – et il lui fallu deux jours pour accepter ce fait – et emmené à Wool avec les autres gosses, Harry était devenu une cible à cause de son étrangeté et ses différences.
Il n'était pas comme les autres, Harry était grand pour son âge, et ses cheveux noirs de jais, qu'il préférait coiffer en pique et naturellement ébouriffés, à la différence des cheveux bien coiffés que portait tout le monde, était toujours une des raisons pour lesquelles il était un souffre-douleur. En plus de ça, Harry ne laissait pas les autres enfants le connaître, et il ne paradait pas durant les jours d'adoption comme un petit toutou de cirque. En fait, quand ces jours arrivaient, Harry s'enfermait dans sa chambre, s'appuyant sur la seule chose qui le rendait différent mais qui l'aidait.
Sa magie.
Oui, Harry savait qu'il était un sorcier, il savait aussi qu'il avait été élevé et abandonné par James et Lily Potter, il savait qu'il avait un frère nommé Jason et que ses parents avaient préféré l'ignorer toute son enfance en faveur de la célébrité et du prestige de Jason. Il ne fallait pas oublier le fait qu'Harry, qui était plus studieux et sérieux que Jason, possédait aussi ce que Père appelait des qualités de Serpentard, simplement parce qu'Harry n'avait aucune envie de jouer au Quidditch, et qu'il n'était pas un abruti arrogant comme Jason, qui attendait des louanges à chaque fois qu'il apprenait une nouvelle formule, ou encore qu'il ne démontrait pas une admiration fanatique pour les soit-disant talents de son frère.
Encore plus ennuyeux, si c'était possible, c'était quand son ancien frère et ancien père parlaient d'Harry comme s'il n'était pas là alors qu'il était clairement assis dans la pièce avec eux. C'était des moments durant lesquels ils le traitaient de cracmol, de gamin indigne, et ces mots avaient laissé un vide froid et sombre dans le cœur d'Harry, un vide qui assombrit ses sentiments, ne laissant que ceux en qui il avait confiance avoir accès à ses émotions.
Des gens comme son parrain, Severus Snape – qui avait été choisi par Lily sans que James ne le sache – ou son oncle honorifique et – de l'opinion d'Harry – sa figure paternelle, Sirius Black. Même si Sirius était le parrain de Jason, il n'était avec ce dernier que quand James insistait, et durant les moments ou Harry était avec Sirius, ils parlaient de choses que James et Jason n'aimaient pas : la Famille Black, en plus de l'utilisation de puissante magie pour renforcer ses sorts.
Harry n'était pas un Maraudeur : il le fit comprendre à Sirius la première fois qu'il le rencontra, il n'était pas Mini-Cornedrue ou Bambi ou quelque était le stupide surnom qu'il voulait lui donner. Il était Harry : le mal-aimé aux cheveux de jais, et mouton noir de la famille parce qu'il était différent, ce qu'il trouvait très stupide : sa différence le rendait fort, faisait de lui un vrai sorcier et un guerrier, comme la lignée des Potter avait toujours produits.
Mais non, son esprit guerrier et son sens aigüe de la justice n'étaient pas assez bons pour James Rowan Potter. Non, il voulait un fils qu'il pouvait gâter et faire parader autour des autres comme un chien bien dressé. Il voulait une famille qui était, dans le sens même du mot, parfaite et aussi lumineuse que possible.
Pour tout ça, Harry le savait avant même son huitième anniversaire : il haïssait James Potter, il haïssait Jason Potter et, tout en haut de la liste, il le savait : il haïssait, détestait, et ne serait pas heureux jusqu'à ce qu'il ait la tête d'Albus Dumbledore entre ses mains, séparée de son corps évidemment... juste pour qu'il puisse la jeter à travers la fenêtre du Manoir Potter et donner à James et Jason une véritable raison de crier de terreur.
Pourtant, à travers sa colère et ses espoirs de vengeance, Harry savait qu'il y avait une personne qu'il ne pouvait haïr, et c'était sa Mère, Lily.
Non, il ne pouvait pas la détester : elle avait voulu qu'il soit en sécurité, elle avait essayé de le garder à la maison où il était aimé d'elle, et de Sirius et Remus. Pour cette raison seulement, Harry savait que, s'il trouvait un moyen d'assouvir sa vengeance sur ce monstre fermé d'esprit de James et sa poupée Barbie de fils, il épargnerait Lily.
Sauf si elle choisissait James, évidemment...
« Félicitations, les Potter. » Murmura-t-il alors qu'il s'allongeait dans son lit, ses yeux, d'une couleur verte émeraude si semblable à ceux de sa mère fixant le plafond en prononçant son vœux : « Vous voulez faire de votre ex-fils un parfait Serpentard ; alors par Mordred, je jure de vous donner ce que vous voulez... d'une manière ou d'une autre. »
Harry ne sut pas pourquoi, alors qu'il finissait son serment, il se retrouva soudain très fatigué...
« … Viens... viens à moi... »
La douce voix réveilla Harry presque aussi vite qu'il s'était endormis, pourtant quand il ouvrit les yeux, il découvrit qu'il n'était plus couché sur son lit à l'Orphelinat. À la place, il était couché sur un sol en marbre noir et froid avec un simple rayon de lumière rouge sang venant de l'ouverture en face de lui.
Se remettant sur pieds, Harry regarda autour de lui avec méfiance : il ne reconnaissait pas l'endroit où il se tenait, mais il y avait quelque chose d'étrangement... parfait dans ce lieu, ce que c'était, Harry l'ignorait, mais il en était sûr, d'une façon ou d'une autre, il était destiné à être ici.
« Viens à moi... recueilles-moi... deviens moi... »
La voix revint et, alors qu'il se retournait, le sourcil gauche d'Harry se releva avec curiosité alors qu'il comprit que la voix venait de la lumière rouge ; plissant les yeux, Harry approcha la lumière, sa bouche enfin capable de retrouver sa voix : « Qui est là ? »
« Je suis celui qui peut accéder à tes désirs, jeune maître. » Répondit la voix. « Seulement si tu viens à moi... si tu me recueilles... si tu deviens moi...
« Deviens toi ? » Demanda Harry, se surprenant lui-même alors qu'il avançant la lumière rouge, le rayon changeant pour prendre la taille d'une porte qui sembla s'ouvrir quand il approcha. « Que veux-tu dire ? Qui es-tu ? » La voix le tutoyait, autant qu'il fasse de même.
« Je suis... celui qui marche dans l'ombre... et qui commande les feux de la lumière... » Expliqua la voix, et quelque chose dans ses mots toucha une corde sensible chez Harry alors qu'il passait à travers la porte rouge, pour se retrouver debout sur un sentier de pierre étroit, des murs autour de lui semblaient émaner une lumière vive, et, pendant une seconde, Harry eut l'impression qu'ils bougeaient. Recherchant la voix, Harry ne fut pas déçu quand elle continua : « Viens à moi... jeune maître... viens et revendiques-moi... et le pouvoir de te venger... sera à toi. »
« Et qu'est-ce que ça t'apportera ? » S'écria Harry, restant fixé sur la plateforme de pièce en regardant autour de lui. « Quel prix aurai-je à payer pour devenir toi ? »
« Rien de moins que l'éventuel prix que tous les hommes paient. » Répondit la voix. Harry, qui avait entendu de nombreuses fables et beaucoup d'explications différentes auparavant, savait à quoi la voix référait. Le prix que tous les hommes paient était une référence à l'entité et l'état de vie aussi connu comme la Mort : alors un jour il mourrait quand cette... chose déciderait qu'il ne serait plus utile.
Quand cela serait-il ?
Quand sa revanche serait complète ?
« Je te le demande encore, » Marmonna Harry, sa voix se répercutant dans l'obscurité. « Qui es-tu ? »
« Je n'ai pas de nom... jeune maître... » Lui dit la voix, ses mots faisant se dresser les cheveux sur la nuque d'Harry. « Je suis simplement l'essence de ceux qui sont arrivés avant toi... qui ont invoqué mon aide... et mon pouvoir. Je suis l'arme que tu portera... et le pouvoir que tu possédera... une fois que tu deviendras moi. Qu'y a-t-il, jeune maître ? Ne désires-tu pas leur mort ? La tête de tes ennemis entre tes mains ? Le sang de ceux qui t'ont trahis répandu autour de toi ? Leurs âmes à ta merci ? Ne désires-tu pas... la vengeance ? »
« Je veux la vengeance. » Pensa Harry, son corps le surprenant une nouvelle fois alors qu'il commençait à avancer sur le sentier devant lui, ses yeux à présent fixés sur un point en face de lui, les murs mouvant autour de lui semblant vibrer et se dirigeaient vers lui. « Mais comment ce... cet être sait tout ça sur moi ? À quelle sorte de... créature ai-je affaire ? »
Sa réponse fut bientôt révélée à Harry quand il approcha le bout du chemin, son corps sursautant quand un brasier de flammes noires lévitant s'alluma soudainement juste devant ses yeux, les flammes restant en place un moment seulement, et quand elles tombèrent au sol, l'expression curieuse de Harry revint en force en voyant qu'un autel noir venait d'apparaître, et à l'intérieur du coffret de l'autel, Harry dut se pincer parce qu'il ne pouvait croire ce qu'il voyait.
Ça ressemblait à une faux : une longue poignée, de la taille d'un humain, de couleur noire ébène, qui semblait briller à la lumière des flammes, une boucle d'une magnifique couleur argentée en haut de la faux, en forme de tête de dragon, et, sortant de la mâchoire du crâne, une lame d'un blanc pur courbée comme le croc d'une créature géante. En plus du dessin complexe sur la boucle, Harry ne vit aucun signe d'artisanat magique, et pourtant, en observant la boucle, il ne put s'empêcher de poser sa main sur son cœur, sentant une étrange chaleur monter en lui, les battements de son cœur était à présent en parfaite harmonie avec l'aura noire de mauvaise augure qui semblait battre et vibrer autour de la faux.
« Tu... es... dignes. » Lui dit la voix, l'autel en verre craquelant et se fissurant tandis que la faux restait intacte. « Maintenant, jeune maître... prends-moi... revendiques-moi... deviens moi... deviens le Vengeur... deviens... le Cavalier ! »
« Cavalier ? » Demanda mentalement Harry, ses yeux écarquillés en se souvenant de la légende des êtres qui portaient ce nom : mais c'était juste une histoire, n'est-ce pas ? Un comte utilisé pour terrifier les autres ? « Comment cette... légende peut-elle m'aider à atteindre ma vengeance ? »
« Par toi même, » Murmura la voix, « Tu seras... puissant... mais... combiné avec... ton Frère et sa Soeur... et ton... Élue... tu seras... Immortel ! Si tu désires la vengeance autant que tu le dis, jeune maître, alors fais-le : deviens moi, deviens le Cavalier... le Premier... deviens le prix que tous les hommes doivent payer ! »
« La Mort. » Comprit Harry, ses yeux se plissant sur la faux, son cœur battant la chamade et augmentant la pulsation de l'aura autour d'elle. « Je deviendrais... la Mort ? Un Cavalier avec un Frère, une Sœur et une Élue ? Pourraient-ils être les autres Cavaliers ? »
Son corps semblait vraiment heureux de le surprendre puisqu'il leva la main, une rune noire mystérieuse décorant à présent le dos de sa main, observant la rune, Harry vit que c'était un heptagone, de couleur argentée, une forme à sept côtés avec des lignes semblant courir à chaque extrémité de l'heptagone jusqu'au centre du tatouage. Chacune des lignes était faire de trois couleurs : bleu nuit, vert émeraude et finalement, rouge sang, la plus haute ligne colorée en noir.
Au centre de l'heptagone, une forme étrangement semblable à un crucifix était gravée. Ça ressemblait à une barre de T avec une croix en X superposée à la barre verticale : pour compléter l'image, un texte archaïque entourait l'heptagone, les mots noirs se refermant comme un Ouroboros, pour que, de l'opinion d'Harry, le tatouage étrange ressemble à un pentagramme.
Ce qui était encore plus inhabituel, alors qu'Harry plaçait sa main sur le manche de la faux, c'est que le texte scintilla jusqu'à ce qu'il puisse le lire aussi clairement que de l'Anglais.
JE SUIS MORT ; LE PREMIER CAVALIER ; MAÎTRE DE RAGNAROK ;
OBEISSEZ-MOI ; CRAIGNEZ-MOI CAR VOS ÂMES M'APPARTIENNENT
La main de Harry enveloppa la poignée, ses yeux brûlant de froideur, une fureur noire qui semblait résolue à lui donner ce qu'il espérait, une part de lui notant qu'un sceau bougeait, montait depuis son cœur pour arriver dans son dos, le sceau et la marque à l'intérieure s'élargissant jusqu'à couvrir entièrement sa colonne vertébrale, le haut du tatouage juste en dessous de sa nuque alors que la base du crucifix touchait le bas de son dos, juste au-dessus de la taille.
Néanmoins, l'esprit d'Harry semblait plus clair qu'il l'avait été un an plus tôt ; oui, cette faux, ces nouveaux pouvoirs, ce mystérieux Ragnarok, toutes ces choses lui donneraient les moyens d'accéder à la vengeance et, quand il trouverait et lierait les trois autres à son pouvoir et son leadership, Harry savait ce qu'il devrait faire.
Il leur montrerait ce qu'étaient les vrais ténèbres.
Au moment même où Harry prit la faux de la Mort dans sa main, sa seule décision activa sans qu'il ne le sache une réaction en chaine qui se propagea à travers le monde, commençant dans une maison dans la région de Snowdonia où un certain Neville Londubat, le fils d'une famille qui avait auparavant été amie avec la Maison Potter, claqua la porte de sa chambre et s'affaissa sur son lit. Sa raison : il détestait l'attention et la manière qu'avait Jason Godric Potter d'être parfait constamment, il ne faisait jamais rien de travers, il n'avait jamais tort, et encore pire, il y avait des rumeurs comme quoi la Maison Londubat allait devenir la Maison Gardienne des Potter.
Ce qui voulait dire que Neville allait devenir le vassal de Jason, et qu'il devrait le suivre partout pour s'assurer que la réputation lumineuse de Jason restait intacte et qu'il y avait toujours une raison pour que le Golden Boy n'ait jamais tort.
Cette seule pensée le rendait malade de haine.
Puis, sans avertissement, Neville se redressa soudain, son corps lourd alors qu'il se courbait, avant de relâcher un flot de réelle maladie partout sur le sol, une piscine de vomit mélangée avec du sang qui, pour un moment, troubla le garçon. Ou, ça l'aurait troublé si le sang n'avait pas commencé à bouger, une étrange essence argentée s'élevant de la flaque.
Au même moment, Neville cria de souffrance en sentant une douleur vive et puissante depuis son estomac, comme s'il était marqué sur son abdomen. Pensant rapidement, chose que Jason l'Abruti semblait penser qu'il ne savait pas faire, Neville arracha son t-shirt, regardant dans le miroir accroché au mur, ses yeux s'élargissant quand il vit un sceau noir se former autour de l'endroit où se trouvait son cœur. À l'intérieur de l'étrange heptagone, une étoile à sept branches couleur émeraude touchait le sceau à sept point différents, et malgré le fait qu'il ne le savait pas, Neville vit au centre le même crucifix qu'Harry possédait au dos de sa main, le même texte, mais avec des mots différents, entourant le tatouage.
Alors que Neville leva les yeux de la marque vers la substance argentée qui flottait devant ses yeux, il tendit sa main gauche et, comme Harry, le texte scintilla jusqu'à ce que Neville soit capable de lire ce qu'il était écrit :
JE SUIS PESTILENCE ; LE DEUXIÈME CAVALIER ; MAÎTRE D'ALUCARD ;
FUYEZ LA MALADIE QUE JE GRAVERAIS DANS VOS ÂMES
À la différence d'Harry, vu que Neville ne connaissait rien du choix du premier Cavalier, Neville observa l'objet dans sa main, ses yeux s'écarquillant en reconnaissant une Cape d'Invisibilité, avant de jeter un œil sur l'étoile à sept branches, sa voix lui revenant enfin quand il posa une simple question :
« Quoi ? »
Luna Lovegood, connue de ceux qui choisissaient de ne la voir que pour ses étrangetés comme Loufoca, eut une réaction différente de celle de Harry et Neville, puisqu'elle ne cria pas, ni ne sembla curieuse quand la brûlure toucha son omoplate gauche, le symbole montrant une spirale à sept branche bleue nuit. À la place, un sourire traversa son visage quand elle murmura : « Alors Maman avait raison ; j'ai enfin été choisie... et je vois que la Mort s'est déjà éveillée. Attendez-moi, mes Maîtres et Maîtresse, je viendrais bientôt ! »
Sa propre marque fut complétée quand un brasier de flammes noires éclaira la pièce et, tendant la main vers les flammes, Luna haleta quand elle sentit son corps grandir soudainement, ses sens mentaux, physiques et magiques ajoutant un an d'expérience et de croissance. Il semblait qu'on lui donnait une position égale à ses camarades, un fait qui la fit sourire quand elle chuchota : « Bientôt, nous marcherons ensemble, et mon Seigneur Mort, tu auras ta revanche. »
À l'intérieur des flammes, Luna pouvait voir qu'elle tenait ce qui semblait être une baguette noire qui, mesurée, devait faire 33cm de long ; quelque chose dans cette baguette contenait un pouvoir énorme, et Luna sentit rapidement une puissante faim qui semblait la pousser à utiliser ce pouvoir contre ceux qui lui faisaient du mal. Respectivement la future-salope-en-herbe Ginevra Weasley et son frère Mr 'Je-suis-le-meilleur-ami-du-Garçon-qui-a-Survécu' Ronald Weasley : ils laisseraient le-dit Garçon-Qui-A-Survécu dans la minute s'il perdait sa célébrité.
Mais pendant ce temps, Luna observait sa propre marque gravée quand elle put enfin lire le texte écrit autour du sceau :
JE SUIS FAMINE ; LE TROISIÈME CAVALIER ; MAÎTRESSE DE DELILAH ;
NOURRISSEZ-MOI DE VOS PÊCHÉS POUR QUE JE VOUS CHÂTIE POUR VOTRE AVIDITÉ
Souriant toujours, Luna ramena sa nouvelle baguette contre elle et, se retournant, elle sautilla dans sa maison pour rejoindre l'extérieur, son esprit faisant déjà des plans pour aider son nouveau Seigneur...
Même si elle n'était pas censée savoir qui il était...
Hermione Granger semblait être exactement comme n'importe quelle autre fille... mais elle savait qu'elle ne l'était pas ; à presque 10 ans, Hermione savait qu'elle était différente, non seulement pour son intelligence mais aussi son apparence, de ceux qui la raillaient à propos de ces traits, mais elle savait aussi qu'elle avait quelque chose que les autres n'avaient pas. Elle avait un don en ce qui concernait la magie, puisque d'étranges choses se produisaient quand elle était en colère ou qu'elle avait peur, et la plupart du temps, Hermione finissait par discrètement utiliser ces capacités sur ceux qui la surnommaient le castor, grandes-dents ou une miss-je-sais-tout.
Toutefois, Hermione savait aussi qu'elle devait en apprendre plus sur ces dons pour qu'à la fin, elle puisse faire une chose : rendre tous ceux qui l'avaient insulté désolés de connaître le nom d'Hermione Jean Granger. D'un autre côté, elle comprenait que c'était impossible : personne ne pouvait ni ne voudrait l'aider puisqu'il n'y avait personne de magique près de sa ville natale de Crawley, mais Hermione n'était pas du genre à perdre espoir.
Elle comprenait que, si elle possédait ces pouvoirs, alors d'autres en Angleterre, et peut-être dans la Grande Bretagne le faisaient aussi.
C'est probablement pour cette raison qu'elle ne pleura que brièvement quand elle sentit une magie douloureuse prendre place sur son estomac : heureusement elle était seule – ses parents étaient dentistes et du coup donnaient à Hermione une clé à partir de ses 9 ans – alors, réfléchissant rapidement, Hermione courut jusqu'à la salle de bains et, relevant son t-shirt, elle révéla son estomac pâle, un symbole inhabituel apparaissant sur sa peau.
Ça ressemblait à une cible de tir similaire à celles qu'on pouvait voir dans un stand de tir à l'arc, mais le dessin-cible avait sept cercles entourés autour d'un huitième qui, contrairement au rouge sang des sept cercles, était aussi noir que la nuit. Finalement, dans le plus petit cercle, Hermione vit un symbole crucifix sur l'endroit où se trouvait son nombril alors que le cercle noir, qui ressemblait à une bague, était empli d'un texte qu'Hermione ne pouvait pas déchiffrer.
Ou du moins jusqu'à ce qu'elle regarde le meuble en face d'elle et vit ce qui ressemblait à une chaîne en argent tenant une petite boite à souvenirs sur lequel était gravé le même crucifix qui était sur sa peau. Comme les trois autres avant elle – même si elle ne le savait pas – Hermione tendit la main pour récupérer la chaîne, le boitier s'ouvrant pour révéler une pierre noire en forme de diamant de la taille de son plus gros doigt. Quand la pierre tomba dans sa main, Hermione haleta alors qu'une des extrémités du diamant perça sa peau, une goutte de sang aspirée par la pierre jusqu'à ce que, comme les autres, le texte sur le sceau change pour qu'Hermione puisse le lire :
JE SUIS GUERRE ; LE QUATRIÈME CAVALIER ; MAÎTRESSE DE DAMIEN ;
MES HORDES SONT PRÊTES À TRAQUER VOS ÂMES
Hermione ne savait pas pourquoi, mais soudainement elle se sentit très heureuse, alors qu'elle replaçait la pierre dans son boitier, et passa la chaîne autour de son cou, une part d'elle ne pouvait s'empêcher de sentir vide froid à l'intérieur de son cœur.
Comme s'il y avait une partie de son âme, son essence et sa magie qui n'était pas encore complète.
