Coucou à tous !
Voici la première fiction que je poste ici (je n'ai mis que des OS avant) et elle est à propos du superbe et intrigant couple Clato. Cependant je ne vais pas refaire une autre interprétation de leur véritable histoire je vais épicé un peu les choses.
Imaginez un peu si les évènements des 74ème Hunger Games s'étaient déroulés autrement, si Peeta s'était bien fait tué dès le départ, si Clove n'avait jamais mentionné Rue au festin à la Corne d'Abondance ... Que se serait-il passé pour nous deux tributs du 2 ? Peut-être que l'un d'eux aurait gagné. Voici donc comment j'aurais voulus que les Jeux se passent pour eux.
Disclaimer : L'univers Hunger Games ne m'appartient pas ainsi que la plupart des personnages, mais appartient à Suzanne Collins.
Des marionnettes. De simples jouets. Voilà ce que ces tributs étaient pour moi. Nous, enfants des districts, avons été choisis pour se battre à mort dans une arène. Je devais tuer tous ces tributs. Mais je ne les ais pas tué. Je les ais massacrés. J'ai adoré trancher la peau de mes adversaires. Je souriais à la vue du sang et je jubilais quand il giclait sur mon visage. J'étais dans mon éléments quand les cris raisonnaient dans l'arène entière. La plupart ont péris sous son épée. D'autres, sous mes lames. Lui-même est mort à cause de moi. Je l'ai tué indirectement, mais je suis la responsable de la perte de sa vie. Il avait prévu son coup. Il savait que je tuerai son assassin. Mais il n'avait sans doute pas prévu que je le regarderai mourir, et que cela me hanterai. Finalement, moi aussi je n'étais qu'un jouet. Celui du Capitole. Je l'ai compris trop tard. Beaucoup trop tard. J'aurais dû prendre en compte les sentiments humains qui étaient cachés profondément en moi, et que l'on m'a apprit à renier. Tout aurait pu être différent. Absolument tout. Je dois trouver un moyen de mettre un terme à cet enfer qui est devenu mon existence. Je dois le rejoindre. Peut-être que les autres seront avec nous. Dans l'arène. Dans notre arène. Une partie de moi est morte là-bas. Je compte bien apaiser mon âme une bonne fois pour toute, car être en vie est le pire des calvaires que je puisse vivre.
