Voici le prologue d'une nouvelle fiction. Par contre je risque de poster qu'une fois par semaine. boulot oblige :=).
Comme d'habitude je vous dis bonne lecture à tous. En espérant que vous aimerez aussi cette histoire.
Prologue
Il avait fait chaud, vraiment très chaud. L'orage avait éclaté en fin de journée. Un éclair zèbre le ciel et éclaire brièvement une des sorties de Central Park sur la 5ème avenue. Un homme court, pieds nus. Son pantalon est déchiré et sa chemise violette à fine rayures est tâchée de sang. Il s'engage sur la route sans faire attention. La voiture freine mais le percute tout de même. Le conducteur sort et se précipite vers l'homme couché sur la chaussée.
- Monsieur ! Monsieur ! Tenez bon, il est effrayé par le sang. J'appelle les secours, ils vont arriver !
Sur l'upper west side, Beckett arrive au 45 West 81 th Street. Elle prend un des ascenseurs de l'hôtel Excelsior et va jusqu'au 16ème étage, suite 604. Elle entre en remettant son portable dans la poche de son trench-coat. Castle ne répond toujours pas. Elle essayera plus tard. Pour l'instant elle doit se concentrer sur le carnage qu'elle a devant les yeux. Il n'y a pas moins de cinq cadavres. Tous tués par armes à feu apparemment.
Un est allongé au travers d'une table de poker, les jetons éparpillés autour de lui. Deux autres sont étendus devant le bar au milieu des tabourets renversés. Un autre se trouve sur le canapé, devant lui, un autre homme couché parmi les vestiges d'une table basse en verre. Et enfin le dernier à quelques mètres seulement de la porte de la chambre. Comme s'il avait voulu si réfugier.
Les flics de la scientifique ont de quoi s'occuper, tout comme Lanie vers laquelle elle se dirige.
- Alors qu'est-ce qu'on a ?
- Plusieurs heures de boulot, je vais demander à Permulter de m'aider.
- Ce n'est pas…
- Je sais ma grande, ta groupie n'est pas avec toi ?
- Je n'arrive pas à le joindre. Alors ?
- Ah oui, c'est tout frais, moins d'une heure. Ces messieurs ont été tués par du 9mm, je dirais avec un 357 Magnum. Ils ont tous une balle dans la tête.
- Des exécutions ?
- Non, ils ont aussi des blessures sur le corps. Je dirais que la balle dans la tête est un message.
- Vu la disposition des corps, je dirais qu'il y avait au moins deux tireurs. Nota Esposito.
- On sait qui sont les victimes ?
- Ce type, il montre le gars sur la table est Manuel Bora, un homme d'affaire bolivien. Pour les autres, on n'a trouvé aucuns papiers. Castle n'est pas là ?
- Non, il n'est pas là. Il vous manque tant que ça ?
- Non mais ça lui aurait plu. Une partie de poker qui finit en bataille rangée.
- Et où est la 6ème victime ?
- J'étais sûr que tu remarquerais le nombre de chaise ! Tout laisse à penser que cette personne à réussit à fuir. Il y a des traces de sang sur les murs, ici. Il montra des trainées. Et aussi dans le couloir qui mène au deuxième ascenseur. La scientifique a relevé plusieurs empreintes dans l'ascenseur et au garage du premier sous-sol.
- Quelqu'un est partie récupérer les enregistrements des vidéos ?
- Oui, Ryan. Allez, rappelle-le.
- D'accord.
Elle s'éloigne et compose de nouveau le numéro de Castle. Pendant ce temps Lanie et Esposito se sont rapprochés du corps sur le canapé.
- Qu'est-ce que c'est que ça ? Demande Esposito, on dirait les vibrations d'un téléphone.
- Je crois que ça vient de notre victime là. Lanie désigne le cadavre sur le sol.
- Ça doit être son portable, on peut le bouger ?
- Oui, je l'ai examiné. Attend je t'aide.
Ils basculèrent le corps et Javier attrapa le téléphone. Il ne sonnait plus, mais il rechercha le journal d'appel. Il fixa Beckett d'un air étrange. Elle laissait un message à Castle.
- Dès que vous le pouvez, appelez-moi Castle. Ca va vous plaire.
- Ça m'étonnerait qu'il le fasse, commente Esposito, il tend le téléphone à Beckett. C'est celui de Castle.
Au même moment Ryan pénètre dans la suite, plutôt agité.
- Vous ne devinerez jamais qui est l'homme qui a échappé au massacre !
- Castle ! Répondent-ils en chœur.
Un éclair, un coup de tonnerre plus fort que les autres, la foudre s'abat sur un arbre de Central Park. Une ambulance qui part toutes sirènes hurlantes. Deux hommes qui observent la scène de loin.