Holàààààà! Como estas? Je dédie ce OS à Sonia! Nos discussions intensifs ont été une grande source d'inspiration! Mis à part ça, j'espère sincèrement qu'il va vous plaire mon petit crack!fic sur le beau et ténébreux Henry Morgan!

ENJOY


TEXTO ET QUIPROQUO

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Assis sur le confortable fauteuil en cuire de son spacieux bureau, le légiste Henry Morgan jouait distraitement avec son magnifique stylo plume, l'esprit ailleurs, ignorant royalement l'énorme tas de feuille administrative qui l'attendait sur son bureau acajou.

Pour une fois, le Dr Morgan n'avait pas la tête à travailler comme à son habitude - Et si son fils Abe le savait, il allait avoir droit à une série de question sans fin suivit d'un gobage de médicaments en règle.

La cause de cette subite distraction de la part de Henry se trouvait en face de lui, sur son bureau, sous ses yeux, enveloppé dans un ridicule paquet rose bonbon et d'un ruban vert qui donnait envie au jeune homme de s'arracher les yeux au couteau. Celui qui avait eu l'idée du paquet cadeau devait sérieusement en vouloir au pauvre immortel.

Prise d'une subite impulsion, Henry vérifia discrètement que personne ne traînait dans la morgue, avant d'ouvrir délicatement le papier cadeau et de prendre entre ses mains un morceau de papier sur lequel se trouvait un petit mot.

« On en avait un peu marre de déranger Abe ou de t'envoyer un hibou voyageur / envoyer des messages par fumés quand nous avions besoin de toi et ton expertise. Donc avec le commissariat, inclus Abe et Lucas, nous avons décidés de t'acheter un téléphone portable. Avec ce petit joyau de la technologie moderne tu pourras faire des photos, appeler tes proches ou même leur envoyer un message (alias : texto) sans passer par La Poste. MAGIQUE ! Utilises le à bon escient.

Jo M.

P.S : J'attends avec impatience tes photos de toi (MMS) dénudé ou je pourrais admirer sans me lasser de ton fessier à croquer. »

En lisant le petit mot que lui avait laissé Jo dans le papier cadeau, Henry ricana bêtement jusqu'au post-scriptum ou ses joues prirent brusquement une jolie teinte vermeil, légèrement gêné par l'audace de cette jeune femme. Cependant elle savait le chauffer comme jamais.

Posant doucement la lettre, Henry observa le petit bout de plastique noir qui tenait entièrement dans sa main. Le docteur n'avait jamais été grand fan des grosses avancées technologiques après les années 2000, mais il fallait bien s'adapter avec son temps et travailler avec la police requérait souvent d'être joignable à tout moment.

« J'attends avec impatience tes photos de toi dénudé ou je pourrais admirer sans me lasser de ton fessier à croquer. »

Hésitant le temps de cinq secondes, Henry tapota vite fait sur son portable avant d'appuyer sur « Send ».

HM : Bien reçu ton petit mot. Cependant Miss Martinez votre post-scriptum m'a laissé sur la faim. Henry.

Posant son portable, Henry tapota du bout des doigts sur son bureau en acajou, de manière impatiente et impérieuse avant de se jeter sur son portable.

HM : J'attends avec impatience la fin de cette foutue journée ou je pourrais être avec toi, t'admirer dans ton nouveau sous-vêtement, tes cheveux lâchés. Henry.

Essayant de mettre le plus de distance entre lui et le portable, le légiste en chef tenta de travailler pour oublier sa libido qui commençait à furieusement augmenter.

Regardant niaisement la première feuille qu'il avait piochée dans le tas, essayant vainement de comprendre pourquoi il avait mis « hémorragie interne » à la place du nom de la victime, l'esprit d'Henry ne pouvait se défaire de l'image d'une belle détective en sous-vêtement couleur rouge sang, dansant de manière languissante trainant ses mains sur son corps de déesse devant lui….

Oh…

PU-TA-IN !

Bougeant inutilement sur sa chaise pour pouvoir prendre une pose un peu plus confortable, le beau docteur reprit vivement son portable tel un addict devant sa came avant de retaper furieusement dessus.

HM : Je ne peux me concentrer sur mon travail sachant que j'ai cette image de toi dansant de manière suggestive, tes doigts trainant sur ton corps. Un véritable appel à la débauche. Je suis là dans mon bureau, personne n'est présent et j'ai un besoin IMMENSE de sentir tes doigts sur MON corps et sur mon mini-Henry. Pitié Jo, descends, mon corps est prêt, j'ai besoin de te faire mienne, de te prendre sur ma chaise, de te mordiller et d'entendre tes petits souffles de joie. MISS MARTINEZ FAISONS LE AU BUREAU MAINTENANT ! Henry.

Jetant à moitié son portable sur son bureau sous le coup de l'excitation, le docteur pria tous les Dieux possibles et inimaginables que sa belle lui réponde sous peu.

Brr Brr

MIRACLE !

Se jetant sans aucune retenue sur son nouveau jouet, le docteur ouvra le petit message qu'il venait de recevoir.

?: Doc ?

Brr Brr

?: C'est le numéro de Lucas.

Comme dans un mauvais film d'horreur, au ralenti, le docteur Henry Morgan releva son visage du portable, horrifié par ce qu'il lisait, regardant son pauvre assistant qui le regardait d'un air béat à travers la paroi de verre, le visage blême et visiblement traumatisé par ce qu'il avait lu, son propre portable à la main, pétrifié et ne sachant quoi faire.

Les deux compères allaient avoir besoin de plusieurs années avant d'oublier ce moment fort fâcheux et plusieurs siècles avant que le Dr Henry Morgan puisse de nouveau toucher un portable de sa vie.


END

Et voilà! Je sais, c'est déjà fini! Qu'en avez-vous pensé? Bien? Pas bien? A vos review!