J'te baiserai, puttana!

Texte yaoi (hommeXhomme), ayant pour acteur Ezio Auditore et Cesare Borgia.

Dans le contexte du jeu Assassin's Creed Brotherhood. Donc les personnages appartiennent à l'histoire de l'Italie (pour ce qui est des Borgias), et à AC (donc à Ubisoft).

Que la lecture de ce texte vous fasse plaisir! :)

Ezio, accrocher sur le bord d'une des fenêtres du Château Saint-Ange, venait tout juste de surprendre une violente dispute entre Cesare et son père Rodrigo à propos de la Pomme. L'assassin eut alors un sourire. Il était enfin près de son but. Il vit alors Cesare tuer son propre père, et violenter sa soeur. Il finit par avoir l'information qu'il voulait, puis partit d'un pas rapide. À ce moment-là, Ezio s'aventura à l'intérieur du château. D'un pas sur, il s'approcha de Lucrezia et lui soutira à son tour l'information qu'il désirait: l'emplacement de la Pomme. Il quitta alors à son tour la pièce à pas rapides.

À présent, il n'avait plus que Cesare pour lui barrer la route. Sachant que celui-ci venait d'être empoissonné par son père, l'assassin était confiant. Il parviendrait, avant le coucher du soleil, à posséder le fragment d'Éden. Il continua alors à courir dans le château, à la recherche d'une sortie. Il devait absolument arriver à trouver la Pomme avant le ténébreux Borgia. Il courrait dans tous les chemins du fastueux château, lorsqu'il tomba face à face avec l'unique personne qui ne devait pas rencontrer: Cesare.

Les deux hommes prirent quelques secondes à s'observer avant de comprendre la situation. Cesare fronça alors les sourcils, et prit un ton arrogant, comme à son habitude:

- Je n'ai pas de temps pour toi, Assassino!

Il poussa Ezio, et continua son chemin.

- Ah, et tu crois que je vais te laisser partir?

Ezio laissa échapper un rire, et rattrapa le Borgia. Il le prit par le bras, le forçant à se tourner vers lui.

- Je ne te laisserai pas atteindre la Pomme avant moi.

D'un geste vif, Cesare délivra son bras de l'emprise d'Ezio et le regarda droit dans les yeux.

- Si tu crois que je vais te laisser prendre possession de ma Pomme.

Il dégaina rapidement son arme, mais avant qu'il n'ait pu s'en servir, Ezio avait déjà réussi à le désarmer. Cesare parut vexé lorsque l'assassin lui sourit.

- Tu es trop impulsif et prévisible.

Puis il jeta son arme sur le tapis.

- Sans ton arme, tu n'es plus rien, dit Ezio d'un ton grave.

Il dégaina alors sa propre arme et la pointa vers le Borgia. Il le força ensuite à reculer dans une pièce déserte. Sans dire un seul mot, craignant sans doute pour sa vie, Cesare obéissait à l'assassin. Une fois les deux hommes dans la pièce, Ezio referma la porte.

- Tu resteras ici pendant que je vais chercher la Pomme.

- Et de quel droit me donnes-tu des ordres?

- Tu tiens peut-être à mourir?

Cesare le regarda sévèrement, et recula de quelques pas, comme s'il avait peur que l'assassin ne décide de le tuer. Voyant son attitude, Ezio ne put s'empêcher de sourire.

- Tu prétends être fort, mais derrière ton armée, tu n'es qu'un faible.

- Viens me dire ça plus près justement pour voir, idiota!

À sa grande surprise, Ezio s'exécuta. Il laissa tomber son arme sur le sol, détacha ses lames secrètes et retira tous ses couteaux en avançant lentement vers le Borgia. Ce dernier fit plusieurs pas en arrière, jusqu'à heurter une bibliothèque derrière lui. L'assassin se rapprocha encore plus près, prit Cesare par le col de son armure et lui répéta ce qu'il avait dit:

- Tu es faible, Cesare, murmura-t-il dans un sourire.

Cesare prit alors à son tour l'assassin par le col, et le plaqua si violemment contre la bibliothèque.

- Et toi? Sans tes assassins et tes armes, tu es aussi faible que moi!

Ezio ne répondit pas à la remarque.

Puis un silence s'installa. Les deux hommes étaient si près. Chacun pouvait sentir la respiration de l'autre sur leur visage. Cesare retenait toujours Ezio par le col de son habit, contre la bibliothèque. Ils scrutèrent leurs regards durant quelques secondes. Ce fut dans un élan spontané que les deux hommes se mirent soudainement à s'embrasser. Mais cela n'avait rien de romantique, c'était irréfléchi et violent. Comme si le seul moyen de refouler leurs haines était de s'embrasser sauvagement.

Leur baiser devint alors plus profond. Leurs langues se découvraient, s'enlaçaient, se caressaient dans leurs bouches enflammés. Soudainement, leurs corps eurent, eux aussi, envie de se découvrir. Ce fut alors dans un bruit de métal que les armures tombèrent brusquement sur le plancher de la pièce. Il ne restait à présent que leurs pantalons et leurs chemises pour tenir obstacle à leur désir. Les hommes continuaient d'échanger de sensuels baisers remplis de frustration refoulée, tout en continuant de se déshabiller mutuellement.

Cesare fut le premier à venir à bout des vêtements de son compagnon. Il avait déchiré violemment la chemise de l'assassin, et n'avait sembler éprouver aucune gêne à faire de même avec son pantalon. Il découvrit alors le sexe enviable d'Ezio. Il stoppa le baiser et offrit à son compagnon un sourire pervers.

- Regarde moi bien faire, chuchota-t-il.

Il s'installa alors à genoux, devant l'assassin, et prit la verge de celui-ci bien en bouche. Il commença de long va-et-vient, allant du bout de sa langue, jusqu'au fond de sa gorge. Il s'amusait à ralentir le processus de jouissance afin de faire gémir le plus fort possible Ezio, lorsque le moment d'extase arriverait. Il prenait son temps. Il caressait son membre tout en longueur avec sa langue, s'amusant à l'effleurer de ses dents au passage. Il adorait voir son ennemi s'affaiblir sous ses faveurs. Il attendait avec impatience de le voir craquer sous la jouissance.

Ezio, lui, essayait de garder son sang froid, et de ne pas craquer. Il tenait une main sur sa bouche, tentant d'étouffer ses gémissements. L'autre main s'agrippa à la sombre chevelure de Cesare, l'incitant à aller plus vite. L'assassin ne pouvait pas nier que le Borgia savait bien s'y prendre. Il savait qu'il ne pourrait pas résister bien longtemps. Cesare allait de en plus rapidement. Il sentait l'assassin venir. Sa respiration était de plus en plus courte, son pouls augmentait considérablement, et son membre durci dans la bouche de Cesare était à son paroxysme.

-Aaahh…

L'assassin laissa alors échapper un long gémissement de jouissance qu'il ne put retenir. Au même moment, une bonne quantité de liquide blanc fut avaler par Cesare. Il remonta donc à la hauteur d'Ezio, et l'embrassa sans retenu, mélangeant salive et sperme.

Les deux hommes échangèrent donc à nouveau plusieurs longs baisers langoureux. Ezio en profita pour, à son tour, déshabiller son compagnon. Il retira alors violemment les vêtements à sa portée, dévoilant le corps musclé et appétissant de Cesare. Il commença alors à découvrir se corps de rêve avec ses mains, puis avec sa langue. Pendant ce temps, Cesare détacha les soyeux cheveux de Ezio, qui tombèrent sur ses épaules nus.

Puis il eut soudainement un moment de silence. Les deux hommes se regardèrent. Un étrange regard traversa leurs yeux. Un regard qui semblait dire: Allons-nous jusqu'à la fin? Cesare répondu lui même à la question d'un sourire vicieux:

- Retournes-toi, assassino.

Sans poser la moindre question, Ezio s'exécuta. Il se mit dos à Cesare et s'agrippa à la bibliothèque en face de lui. Il n'avait jamais vécu ce genre d'expérience, mais il se doutait bien de ce qui allait se produire. Il eut un étrange frisson lorsqu'il sentit le sexe de Cesare frôler le bas de son dos. Il sentit les mains de son ennemi se poser sur ses hanches, et sa tête sur son épaule.

- Je vais te baiser, puttana, chuchota-t-il à son oreille.

Ezio commença alors à avoir des sueurs froides.

À ce moment-là, Cesare mit deux doigts dans sa bouche, les couvrant entièrement de salive, et les pénétra dans l'intimité de l'assassin. Ce dernier tenta d'étouffer son cri en gardant la bouche fermer, mais Cesare l'avait tout de même entendu. Il sourit alors diaboliquement. Il sentait maintenant Ezio totalement sous son emprise. Il fit quelques va-et-vient avec ses doigts, mais il ne semblait pas y prendre plaisir. Dans un soupir de soulagement d'Ezio, Cesare retira ses deux doigts. Puis il s'approcha de l'oreille de l'assassin à nouveau:

- Ce n'est qu'un début mon cher.

Ezio prit deux bonnes respirations, et s'exclama:

- Vas-y, viens en moi!

Il n'en fallu pas plus pour convaincre le Borgia.

Alors que l'assassin se préparait au pire, Cesare planifiait lentement sa pénétration. Il descendit ses mains vers le joli fessier de l'assassin, et approcha doucement son membre vers son intimité. Et d'un seul coup, sans prévenir, il entra dans l'assassin. Ezio poussa alors un cri; celui-là, il n'avait pas pu le retenir. Cesare, continuant de sourire, commença de puissants va-et-vient, tenant l'assassin par les hanches. Il allait de plus en plus rapidement. Ezio ressentait de la douleur, mais aussi du plaisir. Il avait l'impression qu'il pourrait jouir de nouveau. Une jouissance qu'il n'avait jamais eu auparavant. Il prenait étrangement plaisir à ce que Cesare le pénètre ainsi. Il le sentait en lui. Il sentait ses mains brûlantes sur ses hanches. Il sentait sa courte barbe l'effleurer lorsque le Borgia embrassait son cou et le haut de son dos. C'était si agréable. Tellement, qu'Ezio ne pouvait s'empêcher de gémir un peu plus chaque fois que Cesare donnait un violent coup de reins.

-… Plus vite… idiota…

Et Cesare executa les désirs de son compagnon.

La respiration des deux hommes se fit alors de plus en plus courtes. Leurs coeurs s'emballaient, et battaient à tout allure. Les deux hommes étaient bouillant de plaisir. Ils ne faisaient qu'un. Les va-et-vient avaient atteint une vitesse maximal, et les deux hommes s'apprêtaient à jouir en symbiose. Cesare vint finalement en Ezio, et deux formidables cris de jouissance envahirent alors la pièce. Les deux hommes, à bout de souffle, se séparèrent, et s'étendirent sur le sol.

Ezio, couché sur le ventre, avait le visage en sueur. Il sentait sa chevelure se coller à sa figure. Il avait encore le souffle court, mais abordait un sourire de satisfaction. C'était de loin une des meilleures jouissance qu'il est eut. Dommage que ce eut été avec ce stronzo! Il regarda un moment Cesare. Il semblait être dans le même état que lui; le souffle coup et le corps en sueur. Le Borgia lui fit un sourire auquel Ezio ne répondit pas. Il se leva brusquement, et se rhabilla du mieux qu'il put. Il s'apprêtait à partir, laissant son ennemi nu et seul sur le sol. Il se retourna alors vers lui pour lui accorder un dernier regard.

- Je m'en vais chercher la Pomme.

Cesare ne réagit pas. Il restait étendu sur le sol, au centre de ses vêtements, un étrange sourire aux lèvres.

- Arrivederci, Cesare…

Lorsque Ezio se retourna, fit quelques pas et le Borgia ouvrit enfin la bouche:

- N'oublie pas que si je suis empoissonné, tu l'es toi aussi à présent…

L'assassin fit mine de ne rien entendre et quitta la pièce. Il devait s'occuper de la Pomme maintenant.

… FIN?

J'ignore si vous avez aimé.

J'ignore aussi s'il y aura une suite.

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