Bonjour/Bonsoir !

je vous présente cette mini fiction qui ne prends pas trop en compte les lieux de la trame originelle et même si normalement, Bucky sait parler plusieurs langue, là, non xD

Sur ceux, bonne lecture !


traduction :

I don't understand French, sorry : je ne comprends pas le français, désolé.

May I help you, Sir ? : Puis-je vous aider, monsieur ?

We have to decide. The store will close in a few minutes. : Nous devons nous décider. Le magasin va fermer dans quelques minutes.


En cette belle fin d'après-midi 1945, un jeune soldat américain, en permission, se baladait dans les rues de France, couvert de neige et où quelques flocons tombaient délicatement sur sa veste. Il laissa ses pieds le guider, seul, en quête de chaleur humaine.

Les canons ne s'étaient fait entendre depuis quelques jours. Peut-être était-ce le cheminement vers la fin de la Guerre, qui durait depuis si longtemps.

James Buchanan Barnes – dis Bucky – s'arrêta devant une boutique pour femmes, il n'aurait su donner son nom, car il n'y pas très attention. Il se surprit à s'observer dans la grande vitrine : il ne se reconnaissait pas. Ses cheveux et sa barbe de quelques jours d'un brun si soyeux, ses yeux clairs brillants de naïveté, ses traits réguliers ne s'y trouvaient pas. Ils avaient été remplacés par…un brun sale, des yeux limpides mordus par les horreurs vues et ses beaux traits de jeunesse, portaient une lassitude et de la maturité. Comment avait-il pu devenir comme ça ?

Il décida de rentrer dans cette boutique. Il se dirigea vers les rayons d'habillement. Le brun s'émerveillait de tout ce qui se trouvait autour de lui, comme un enfant découvrant une chose inconnue pour lui, car c'était bien le cas…Jamais il n'avait eu la chance de pouvoir toucher ces tissus d'une légèreté et d'une douceur éclatante, de ne se noyer dans le parfum d'une jeune fille, de toucher leurs peaux de velours…Il aurait aimé pouvoir le faire un jour mais sa vie à la maison l'en avait empêché : son père, depuis que sa mère était partie, ne s'était jamais remis complètement. Bucky était alors âgé de huit ans. Ne pouvant se résoudre à le laisser, il était resté avec lui, l'avait aidé à la ferme comme il le pouvait, allant jouer de temps en temps avec ses amis dans les champs avant de revenir pour aider son père. Quand la vie lui avait parus enfin un peu plus joyeuse, la Guerre avait commencé et il avait dus quitter la ferme pour s'y rendre. Mais maintenant il pourrait, peut-être, profiter de ce moment avant de retourner se battre demain.

- Je peux vous aider, monsieur, l'interpella une jeune fille française.

- I don't understand French, sorry.

La jeune fille partit et revint quelques minutes plus tard avec un homme. Il lui demanda de le suivre et le présenta à une jeune fille du nom de Juliette et repartit. Bucky la trouva magnifique, ses longs longs cheveux brun attachés en chignon – d'où quelques mèches s'échappées –, ses yeux vert forêt exprimaient la naïveté qu'il avait perdu au combat. Son visage de poupée semblait aussi doux que les tissus que Bucky avait pu toucher aujourd'hui.

- May I help you, Sir ? lui demanda-t-elle.

Sa voix était douce, mélodieuse. Une idée saugrenue lui vient : il voulait lui offrir quelque chose, mais quoi ? Comment savoir ses goûts ?

Bucky lui dit, que sa femme l'attendait et qu'il aimerait lui donner un présent avant de repartir en mission mais qu'il manquait d'idées.

Juliette lui posa plusieurs questions quelle était sa couleur de cheveux ? De ses yeux ? De sa peau ? Aimait-elle le parfum ? Ou de l'eau de Cologne ? Une paire de gants de soirée ou bien un tissu plus « sport » ?

Bucky ne savait pas ses goûts, les devinant à chaque réponse : au début cherchant ses mots puis avec de plus en plus d'assurance. Bucky se plaisait à répondre, enrichissant ses dires avec des détails que même lui ne savait pas d'où ils venaient. Le rouge lui montait légèrement aux joues. Bucky était pris dans l'ivresse de sa voix si gracieuse, de ses gestes simples mais enivrants.

- We have to decide. The store will close in a few minutes.

Il ne voulait pas partir, pas maintenant. Juliette lui proposa un poudrier que Bucky accepta.

La brune lui proposa de faire graver les initiales de sa bien-aimée. Elle lui dit qu'il pourrait le récupérer demain, Bucky lui avoua qu'il ne pourrait sûrement pas revenir : il partait pour une mission.

Bucky accepta tout de même de faire graver ses initiales. Peut-être qu'il pourrait repasser demain, ou un autre jour, si Dieu le voulait bien.

Juliette lui tendit un papier et Bucky écrivit ces initiales « J.S » qu'il avait pu lire sur sa blouse.

Submergé par un élan, Bucky lui raconta tout : qu'elle était la seul femme qu'il ait connu ici, qu'il voulait lui faire se présent qu'on homme offrait à une femme qui est sur le point de partit en Mission. Qu'il y laisserait sûrement sa vie, là-bas, seul, où personne ne penserait à lui.

En pleurs, Bucky lui promit de lui écrire, de penser à elle, le jeune soldat supplia de faire graver ses initiales. Bucky partit en essuyant ses larmes sur ses joues sales.

Le soir même, alors qu'il préparait ses affaires pour le « voyage », Steven Rogers – dis Steve ou Captain America – toqua contre la porte de sa minuscule chambre.

- Bucky, on y va, tu es prêt ?

- Toujours, sourit-il un peu triste.

Et c'est ainsi, que Bucky dut s'en aller pour le Nord de l'Angleterre.

Sa mission était simple, désamorcer une bombe sur un avion, avec l'aide de son meilleur ami, Steve Rogers. Une fois à bord de l'engin et celui en vol, le désamorçage ne se passa comme prévu. La bombe explosa, laissant un trou béant sur l'avion. Bucky essaya de se retenir comme il pouvait, mais à cause de la force du vent et de l'attraction terrestre, il se retrouvait attiré par le vide. Mais le vide, n'était en rien rassurant, car en dessous de lui, se trouvait l'océan Atlantique. Il appela son seul ami, qui s'était fait assommé à cause de la puissance de l'explosion. Il cria son nom plusieurs fois avant que celui-ci ne se réveilla et couru vers lui, sautant à travers les trous.

Steve agrippa une barre derrière lui et se penchant pour attraper le bras de son ami, mais à cause du vent, ne parvenait pas à le tenir complétement.

Ne pouvant s'empêcher de paniquer, le jeune soldat ferma les yeux et s'imagina retourner dans cette boutique, pour pouvoir revoir cette jolie Juliette.

En poussant sur ses bras, s'agrippant comme il pouvait au Super Soldat à la barre pendant dans le vide, Bucky se promit à lui-même de revenir vivant pour cette jeune-fille, il le devait.

Mais au moment où il était en train de remonter, les ails de l'engin s'enflammèrent, le faisant lâcher prise et par la même occasion, celle de son ami. Et il chuta, se disant que la fin était venu, qu'il ne pourrait jamais regagner la terre ferme et qu'il périrait dans les eaux, son corps ne pouvant être retrouvé.

Bucky s'écrasa contre l'océan, ses équipements et la hauteur de sa chute l'entrainant vers le fond. Par malchance, le choc de l'entrée dans l'eau ne l'avait pas assommé et maintenant, il suffoquait. Il sentait l'eau s'infiltrer dans ses poumons, le brisant d'oxygène. Plus il s'enfonçait dans les profondeurs, plus il sentait la vie s'échapper de son corps. Sa dernière pensée fut pour cette jolie Juliette, qui devait sûrement l'attendre, dans la boutique avec son poudrier en main.


alors ? vous en avez pensés quoi ? ^^

si vous voulez tout savoir, c'est le points de vue homme, de la nouvelle Initiales, de je sais plus qui, qui évoque se passage mais tu points de vue de la fille, Juliette ^^

à une prochaine fois,

Nashi~