Titre Les flammes de la folie...

RésuméEntre illusion et réalité, il n'y a qu'un pas pour Harry. Est-il vraiment prisonnier de Voldemort ou tout simplement prisonnier de sa tête ? Venez lire pour le découvrir... UA

DisclaimerEt non, je ne suis ni multimillionnaire, ni l'auteur d'Harry Potter comme vous le savez sûrement déjà ! Je ne fais que lui emprunter ses persos pour cette fiction, dont l'histoire est sortie tout droit de mon imagination farfelue qui elle est tout droit sortie de mon cerveau complètement déglingué !

Notes de l'auteur (autrement dit moi !! Quel narcissisme ! Parler de soi à la troisième personne ! XD) C'est un HPDM, j'ai fait pas mal de recherches pour cette fiction (vous comprendrez pourquoi en lisant...) donc j'espère sincèrement que je ne ferai pas d'horribles "bourdes" pour les prochains chapitres ! Ce qui serait tout à fait mon genre, Margue pourrait vous le confirmer ( c'est pas de ma faute !! c'est mes cheveux... dur d'être blonde ! XD).

A partir du premier chapitre, ce sera une alternance de POV, ce qui est un véritable défi surtout pour ceux d'Harry (vous allez voir que de se mettre dans la peau du brun n'est pas une mince affaire... lol).

Enfin bref, j'arrête mon blabla et vous souhaite une bonne lecture !

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oOoOo Prologue oOoOo

Aux premières lueurs de l'aube, un jeune homme ouvrait péniblement les yeux. Comme tous les jours depuis qu'il était en âge de comprendre, il avait un léger pincement au cœur, en sachant qu'il n'aurait pas la possibilité - comme toutes les autres fois - de prendre son petit-déjeuner avec ses parents. C'était un désir simple, tellement simple que pour toute autre personne que lui, il s'agissait d'un évènement banal et normal. Mais pas pour lui. En effet, ses parents étaient morts 18 ans plus tôt lors d'un accident de voiture. Le véhicule des Potter avait été percuté par un poids-lourd alors qu'ils revenaient d'une soirée chez l'un de leurs amis, à l'occasion d'Halloween. A cette époque la presse avait fait ses choux-gras de cette tragédie, s'intéressant plus particulièrement au seul rescapé de l'accident, un petit garçon de tout juste un an, qui avait miraculeusement réussi à s'en sortir, avec pour unique blessure, une cicatrice au front dû à un éclat de verre. Ce petit garçon, c'était lui, Harry Potter aujourd'hui âgé de 19 ans. C'était un jeune homme plutôt petit et frêle pour son âge, il avait un visage fin avec de grands yeux de jade, entourés d'indomptables cheveux ébènes. Toute sa personne dégageait une telle aura de fragilité que s'en était troublant.

La chambre de Harry était claire et lumineuse et était simplement composée d'un lit aux draps blancs et d'une table de nuit, il y avait une porte près de la grande fenêtre, à gauche du lit, qui menait à une petite salle de bains. Comme toutes les autres chambres de cet endroit. Il était arrivé ici deux mois auparavant, ce qui avait fait la joie de son oncle, de sa tante et de leur fils Dudley. Les Dursley - puisque c'était leur nom - étaient les seuls membres de sa famille encore vivants. Le brun avait vécu avec eux depuis la mort de ses parents, mais ils ne lui avaient jamais apporté l'amour dont un enfant a besoin. Jusqu'à ses 11 ans, il avait été forcé de dormir dans un placard à balai situé sous un escalier et devait préparer les repas pour toute la famille, faire le ménage ou toutes autres corvées gênantes. Le jeu favori de son cousin était de faire de sa vie un enfer ce qu'il faisait très bien, comme la fois où il l'avait enfermé dans la cave, après un dîner. Il y était resté toute la nuit sa tante, Pétunia, l'avait fait sortir le lendemain matin, quand elle s'était rendu compte que le petit déjeuner n'était pas encore prêt et que son cher neveu ne se trouvait pas dans son placard et avait décidé de le chercher dans la maison.

Son oncle, Vernon, avait été plus que ravi d'être enfin débarrassé de son neveu. La seule raison qui ne l'avait pas poussé à s'en débarrasser avant, était sa femme. Bien qu'elle détestait Harry - et il le lui rendait bien - il restait tout de même le fils de sa sœur Lyly, qu'elle adorait. Sa mort l'avait absolument bouleversée, contrairement à celle de son mari, James Potter, qu'elle considérait comme un moins que rien. Et comble de ses malheurs, le gamin ressemblait énormément à son père. La seule ressemblance avec sa mère était ses yeux. Ses yeux d'une magnifique teinte émeraude qui étaient aussi expressifs que ceux de sa défunte mère...

Avant son arrivée ici, Harry était sur le point d'entrer en première année de lettres, à Cambridge, il avait également un job de serveur, à mi-temps, qui lui permettait d'acheter ses fournitures scolaires - puisque son oncle ne voulait pas dépenser un seul centime pour ses études supérieures - et de mettre de l'argent de côté pour pouvoir voler de ses propres ailes et se prendre un logement.

Le garçon aux yeux verts décida de se lever de son lit, et d'aller se passer un peu d'eau sur le visage dans la salle de bains, puis revint s'asseoir sur son lit et ouvrit le tiroir de sa table de nuit. Il en sortit une photo légèrement abîmée d'avoir été trop souvent manipulée. Elle représentait un parc verdoyant magnifique, ou un couple souriait tendrement à un petit garçon qui riait aux éclats dans les bras de sa mère. L'homme était de taille moyenne, brun avec des yeux marrons, cachés par des lunettes rondes ; la femme était rousse et avait des yeux verts qui pétillaient de bonheur, le petit garçon qu'elle tenait précieusement dans ses bras, avait quelques cheveux bruns éparts. C'était la seule photo qu'Harry avait de lui et de ses parents... Il avait d'autres photos où ses parents étaient tous les deux mais aucune autre ou ils étaient tous ensemble. Sur cette image, il était évident que ses parents l'aimaient, et même lorsque sa tante lui disait d'horribles choses comme quoi son père était un monstre, il avait juste à regarder cet instant figé du temps et tous ses doutes s'envolaient.

Il était perdu depuis de longues minutes dans sa contemplation lorsque la porte s'ouvrit avec fracas sur deux personnes, ce qui le fit sursauter.

- Et bien monsieur Potter, comment ça va ce matin ? dit l'un des nouveaux arrivant du nom de Mcnair en rentrant dans la pièce, c'était un homme assez gras. Il avait des cheveux châtains et un regard bovin de couleur marron. La femme qui l'accompagnait tirait un chariot qui paraissait assez lourds. Elle avait une quarantaine d'années, ses cheveux bruns encadrait un visage pâle qui était figé dans une expression froide et hautaine, ses yeux sombres étaient calculateurs, elle était assez mince mais contrairement à Harry, aucune aura de fragilité ne se dégageait de Bellatrix Lestrange mais plutôt une aura de malveillance malsaine. La brune prit quelque chose sur le chariot et s'approcha du jeune homme.

- Laissez-moi partir d'ici espèces de sales Mangemorts !

- Voyons Potter vous savez bien que c'est impossible. S'exclama Lestrange, un rictus mauvais plaqué sur ses lèvres.

- Qu'est-ce que votre maître attend pour me tuer ?! Il est effrayé à l'idée que je puisse le détruire, vous parlez d'un Seigneur des Ténèbres !! Mais laissez-moi vous dire une chose : c'est un imposteur, un simple sang-mêlé du nom de Tom Jedusor, il prône la supériorité des sangs-purs alors qu'il n'en ait même pas un !! Vous essayez de me faire perdre la raison dans cet endroit mais vous n'y arriverez pas, je vois clair dans votre jeu, tout ceci n'est qu'une mascarade organisé par votre putain de maître, Voldemort. Je ne tomberai pas dans votre piège ! Vous avez de la chance que je n'ai pas ma baguette. Dit-il, en pointant un doigt en direction des deux autres.

- Calmez-vous Potter !! répliqua la femme. Elle lui tendit un petit gobelet en plastique transparent. Avalez-ça.

Harry donna un coup avec sa main droite dans le gobelet, faisant tomber les deux comprimés qu'il contenait sur le sol immaculé.

- Va te faire foutre Lestrange ! Tu ne crois quand même pas que je vais avaler ces foutues potions sous prétexte qu'ils sont sous forme de cachetons, cracha-t-il.

Mcnair s'approcha de lui et l'immobilisa sur le lit avec la force de ses bras. Le plus jeune essaya d'échapper à son emprise mais il était bien moins fort que celui qui le retenait.

- Bellatrix, viens lui faire avaler. Dépêche-toi ! La femme alla reprendre le nécessaire sur son chariot et s'approcha de son compère avec rapidité. Elle ouvrit brutalement la bouche du garçon aux yeux verts et le força à avaler en plaquant une main sur ses lèvres. Après un petit moment, elle enleva sa main tandis que Mcnair se relevait, pensant avoir réussi jusqu'à ce que Harry lui recrache tout à la figure. Il profita de leur surprise à tous les deux pour mettre un beau crochet du gauche dans la joue de l'homme en face de lui... ce qui ne le fit qu'à peine frémir, alors que lui, avait l'impression de s'être broyé la main !

Une fois le choc passé, Mcnair l'immobilisa pour la seconde fois depuis son arrivée, pour éviter tout autre débordement de la part du dernier des Potter.

- Il vaudrait mieux aller chercher le chef. Vas-y, je le tiens. Dit-il à sa coéquipière.

Elle sortit de la pièce et parcourut tout un dédale de couloirs rouges, bleus, jaunes avant de s'arrêter dans un couloir vert, devant une haute porte peinte de la même couleur que les murs du couloir. Elle frappa à la porte et attendit qu'on l'autorise à pénétrer dans la salle, ce qui arriva peu de temps après. Elle entra dans une grande salle blanche où trônait un grand bureau ancien en bois noir. Derrière, se trouvait un fauteuil en cuir sombre qui était tourné vers la fenêtre ou l'on pouvait voir un ciel sans nuage en cette belle matinée d'automne. Le siège se retourna, révélant un homme qui était en train de lire.

- Bonjour, Bellatrix. Que me vaut le plaisir de te voir ?! Dit l'homme en relevant légèrement la tête. Il était plutôt beau, brun avec des yeux noisettes et semblait bien bâti.

- Je ne sais pas si c'est vraiment un bon jour... Nous avons encore un problème avec Potter. Il n'a pas voulu prendre le nouveau traitement. Je pense qu'il vaudrait mieux que vous interveniez pour le calmer.

- Très bien, s'exclama-t-il d'un air las. Il sortit une petite chaîne qui se trouvait autour de son cou, en dessous de sa robe et prit une des petites clés qui était accrochée dessus puis se dirigea vers le fond de la pièce où se trouvait une armoire. Il l'ouvrit et y prit quelque chose qu'il mit dans sa poche pour ensuite rejoindre la femme qui l'attendait calmement à l'entrée. Il ferma la porte avec une clé du trousseau qu'il sortit de sa poche puis ils parcoururent le même chemin qu'avait emprunté Lestrange, mais cette fois-ci en sens inverse.

Quand ils entrèrent dans la pièce où se trouvait Harry et Mcnair, il trouvèrent ce dernier dans le dos du plus jeune, ses mains posées sur son torse, entravant ainsi les bras du brun - qui se débattait - avec les siens. Le nouveau venu s'approcha, sortant un flacon contenant un liquide transparent ainsi qu'une seringue. Harry ne l'avait pas vu entrer, trop occupé qu'il était d'essayer d'échapper à Mcnair. Lorsqu'il releva la tête et le vit, il lui lança un regard de haine pure.

- Tiens tiens, tu prends enfin le temps de venir me rendre une petite visite Tom ? Dit-il avec ironie.

- J'y suis forcé M. Potter puisque vous ne voulez pas vous tenir tranquille. Répondit le chef tandis qu'il plantait l'aiguille de la seringue dans le flacon, extrayant un peu de liquide puis s'approcha de Harry. Et il en sera ainsi tant que vous nous ferez de telles crises. Il attrapa fermement le bras du garçon aux yeux émeraude et y planta l'aiguille dans une veine, injectant tout le produit, qui commença peu à peu à faire effet et à détendre les muscles de Harry. Il s'adressa ensuite à Lestrange et Mcnair.

- Il devrait bientôt s'endormir grâce au calmant que je viens de lui administrer. Mcnair, allez le déposer sur son lit. Vous pouvez le laisser seul. Quand il se réveillera, il devrait se sentir beaucoup plus calme.

- Bien docteur Jedusor, s'exclama l'infirmier.

- Avons-nous découvert comment ont commencé ses crises ? Demanda Lestrange.

- Non. Je me demande bien quel en a été l'élément déclencheur... La psychiatre ne l'a toujours pas découvert puisqu'il refuse de lui dire quoique ce soit ! Il faudra que j'en parle au directeur de l'hôpital si ça continue comme ça.

- Qu'est-ce que Dumbledore pourrait faire de plus que nous, Docteur ?

- Sûrement rien, répondit-il acide, mais vous êtes bien placés tous les deux, pour savoir que c'est le protocole !

Le médecin en chef, épousseta sa blouse blanche, fit un signe de tête en direction de l'infirmière, puis sortit de la chambre de son patient, passant devant un jeune homme qui avait assisté à toute la scène, la porte étant restée entrouverte. Il restait là, sans pouvoir bouger. Il était fasciné par les grands yeux verts qui le fixaient depuis qu'ils l'avaient repéré. Peu à peu Harry sentit son esprit sombrer et ses yeux se fermer sur l'étrange garçon aux orbes gris. Il ne l'avait jamais vu ici, peut-être était-ce un autre prisonnier... il se promit de le découvrir juste avant de sombrer dans l'inconscience.

- Malfoy, qu'est-ce que vous fichez là ? Aboya Bellatrix Lestrange. Le jeune homme laissa ses yeux gris errer encore quelques secondes sur le visage d'Harry puis il se retourna vers l'empêcheuse de tourner en rond, avant que celle-ci ne ferme la porte après la sortie de Mcnair qui filait déjà dans le couloir.

- Rien, je faisais une petite visite des lieux, ça ne se voit pas ? Répondit-il sarcastiquement. L'infirmière contempla longuement le jeune homme devant elle. Il était vraiment très beau avec ses cheveux d'un blond presque blanc, ses yeux gris et sa peau d'albâtre. Même son sourire faux en ce moment était magnifique. Il ressemblait à un ange tout droit tombé du ciel. Mais ne dit-on pas qu'il ne faut pas se fier aux apparences ? Draco Malfoy en était le parfait exemple...

Après une légère pause, la femme en blanc reprit sèchement, alors qu'elle commençait à s'en aller dans la même direction que son partenaire :

- Retournez dans l'aile verte de l'hôpital M. Malfoy, vous n'avez rien à faire ici !

Draco regarda la porte rouge pendant encore un instant puis s'en alla en direction de sa chambre, après s'être fait la promesse de découvrir ce qu'il se passait dans la tête de ce "M.Potter".

- Et foi de Draco, je le découvrirai d'une manière ou d'une autre, murmura-t-il à lui-même. De toute façon, j'ai tout mon temps puisqu'il n'y a rien dans ce foutu hôpital... Ah si !! Des dingues, des dingues et ô surprise des DINGUES !! Ouais bon, lui aussi est sûrement complètement toqué, mais il a l'air d'avoir du caractère, contrairement aux autres dégénérés...

Voilà comment se déroulait une matinée tout à fait banale en ces lieux. C'était leur quotidien à tous, aussi bien aux patients qu'au personnel.

Bienvenue dans le service psychiatrique de l'Hôpital privé Ste Mangouste...

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Et voilà pour le prologue !!

Dîtes moi ce que vous en avez pensé, et si vous avez des critiques à faire (attention hein, je ne parle pas de critiques "gratuites" du genre "c'est nul !!" ahhh... et pourquoi ? lol) n'hésitez pas ! Ca pourrait m'aider à de pas refaire les mêmes erreurs...

La suite viendra bientôt, ce sera un POV du père noël et il s'appelle : "Rencontre avec la psy"

Kissou