En regardant un peu sur fanfiction, j'ai vu qu'il n'y avait aucune fic sur
Lupin 3 (Edgar détective cambrioleur en traduction française), aussi ai-je
décidé de me lancer dans cette entreprise. Bonne lecture et dites-moi ce
que vous en pensez.
Personnages :
Brigitte Lupin- Laroche : âgée de 28 ans, 1m75, 57k, cheveux roux, yeux noirs
Edgar Lupin « de la Cambriole » : âgé de 35 ans, 1m80, 70k, yeux noirs, cheveux noirs Magali Mine : âgée de 32 ans, 1m70, 59k, yeux marron, cheveux auburn Yokitori Goemon : âgé de 35 ans, 1m85, 70k, yeux noirs, cheveux noirs Isidore Jigen : âgé de 36 ans, 1m85, 70 k, yeux noirs, cheveux noirs Gaston Lacogne : âgé de 53 ans, 1m 80, 75k, yeux noirs, cheveux noirs Paul Dufour : âgé de 58 ans, 1m77, 85k, yeux gris, cheveux poivre et sel
PARIS, La Sorbonne.
Arrivée de bonne heure, Brigitte attendait, anxieuse dans le bureau du doyen de la faculté. Après avoir réussi brillamment l'année passée le concours de maître de conférence, en criminologie, elle avait été nommée dans la prestigieuse université entant que professeur de maîtrise. La jeune femme avait accueilli la nouvelle, deux mois plus tôt, avec une joie patinée de méfiance. Lors de son premier entretien avec M.Dufour, le doyen, ce dernier avait insisté sur les brillants travaux de Brigitte concernant les processus mentaux propres aux voleurs de haute lignée. Dufour avait été impressionné du fait qu'à 28 ans à peine, Brigitte était capable d'échafauder une théorie digne d'experts de plus de 30 ans de carrière. Et depuis, la jeune femme vivait dans l'angoisse que l'on découvre sa véritable identité. Lors de son entrée dans le monde étudiant, elle avait choisi de prendre le patronyme d'emprunt de son illustre grand-père Laroche. Un nom somme toutes assez répandu, mais cependant bien présent dans les archives d'interpol. A tout moment, un petit malin pourrait faire le rapprochement entre Brigitte et le fameux Arsène Lupin. Sans compter sur Edgar, son frère aîné, qui ne cessait de faire la nique avec bonheur à tous ces messieurs de la police ! Malgré elle, cette pensée fit sourire Brigitte. Finalement, Edgar et elle n'avaient pas suivi des voies si différentes. Tous deux s'étaient inspiré de leur grand-père, Edgar en l'imitant totalement et elle en étudiant ses processus mentaux. Comme pour chasser ses pensées de son esprit, la jeune femme repoussa ses longues boucles rousses derrière ses épaules menues et se versa une grande tasse de café. C'est à ce moment que M.Dufour fit son entrée. Soucieux de se mettre en scène, le doyen se dirigea lentement vers son fauteuil, alluma une cigarette et planta son regard gris acier dans les yeux noirs de Brigitte.
« Enchanté de vous revoir, Mademoiselle Laroche. Je suis vraiment très heureux que vous intégriez mon équipe ! Votre précédent directeur m'a dit le plus grand bien de vous ! Dit Dufour avec chaleur. »
« Oh, mais tout le plaisir est pour moi ! Répondit modestement Brigitte. »
« Voyons, voyons, ne soyez pas si humble, Brigitte....je peux vous appeler Brigitte ? »
« Oui, bien sur. »
Monsieur Dufour se détendit, afficha un sourire bonhomme et reprit :
« Et bien, ma chère Brigitte, j'ai une nouvelle qui, je l'espère, vous satisfera pleinement. Vous aviez demandé, je crois, à faire une enquête auprès d'un représentant de l'ordre spécialisé dans la haute criminalité..... »
« En effet, oui. »
« Et bien, je vous ai trouvé le plus fameux qui soit, ma chère ! »
« Ne me dites pas que je vais rencontrer l'inspecteur Colombo en personne, plaisanta Brigitte, rassurée par le ton engageant de Dufour. »
« Presque ! L'inspecteur Lacogne, d'interpol ! »
En entendant ce nom, Brigitte eut un léger mouvement de recul qui, par chance, échappa au doyen. Elle parvint finalement à articuler d'une voix quasiment neutre :
« Lacogne ? LE Gaston Lacogne ? »
« En personne, ma chère ! Celui qui poursuit depuis tant d'années le Célèbre Edgar de la Cambriole. Vous connaissez ? Le petit fils d'Arsène Lupin. »
« Euh....oui, oui, qui, dans notre profession n'en a pas entendu parler ? »
« Hé, hé, je pensais bien que cette annonce ne vous laisserai pas de marbre, poursuivi Dufour avec suffisance. Mais...j'avoue que ma démarche n'est pas absolument désintéressée.... »
Brigitte sentit alors tout son corps se raidir, comme si elle eut été dans l'attente de l'annonce de la troisième guerre mondiale ou de toute autre nouvelle tout aussi désolante. Mais enorgueilli par ses propres paroles, le doyen ne perçut pas le malaise de la jeune femme. Il poursuivit, guilleret :
« Oui, j'attend de votre entretien avec Lacogne une collaboration fructueuse. Jusqu'à aujourd'hui, aucun criminologue n'a été capable de fournir une étude valable sur le cas de la Cambriole... »
Au fur et à mesure que Dufour parlait, Brigitte sentait son malaise croître. Il n'allait tout de même pas lui demander d'étudier son propre frère comme un animal de laboratoire !
« .....mais je pense, chère amie, que vous disposez de tout le talent requis pour mener à bien pareille entreprise ! Ah, nous tenons là la plus belle étude de criminologie jamais entreprise ! »
« Oui, mais... »
« Ne soyez pas si modeste, voyons ! J'ai prévenu notre ami Lacogne. Voici son numéro, dit Dufour en tendant à Brigitte une carte de visite. Il attend votre appel ! »
Sans laissez à la jeune femme le loisir de répliquer, Dufour tourna les talons et sorti du bureau. Et voilà ! Elle s'était laissé avoir ! Ce qu'elle redoutait depuis sa première année d'étude venait à l'instant de se produire. Devoir disséquer les comportements mentaux de sa propre famille, que pouvait-on imaginer de pire ! Soudain, elle fut prise d'une envie folle de poursuivre Dufour pour l'implorer de la décharger de cette enquête. Mais Brigitte finit peu que peu par se raviser. Refuser le travail que n'importe quel criminologue rêvait d'accomplir revenait au pire, à révéler son identité si soigneusement camouflée, au mieux à passer pour une idiote versatile et incapable. Brigitte se servit une grande tasse de café qu'elle avala d'un trait pour se remettre de ses émotions, puis elle sortit tranquillement du bureau en se promettant d'appeler son frère sitôt qu'elle serait rentré dans son coquet appartement du XVIème arrondissement. En chemin, au volant de sa Smart, la jeune femme se prit à éclater de rire au souvenir de son entretien avec Dufour. Mais quelle idiote tu fais, Brigitte ! Se dit-elle. Dufour n'a aucun moyen de remonter à tes origines ! Si Edgar avait été là, il se serait bien moqué de toi, ma pauvre fille !
Voilà, c'est tout pour aujourd'hui ! Si vous aimez, laissez-moi une petite rewiew, ça serait sympa !
Personnages :
Brigitte Lupin- Laroche : âgée de 28 ans, 1m75, 57k, cheveux roux, yeux noirs
Edgar Lupin « de la Cambriole » : âgé de 35 ans, 1m80, 70k, yeux noirs, cheveux noirs Magali Mine : âgée de 32 ans, 1m70, 59k, yeux marron, cheveux auburn Yokitori Goemon : âgé de 35 ans, 1m85, 70k, yeux noirs, cheveux noirs Isidore Jigen : âgé de 36 ans, 1m85, 70 k, yeux noirs, cheveux noirs Gaston Lacogne : âgé de 53 ans, 1m 80, 75k, yeux noirs, cheveux noirs Paul Dufour : âgé de 58 ans, 1m77, 85k, yeux gris, cheveux poivre et sel
PARIS, La Sorbonne.
Arrivée de bonne heure, Brigitte attendait, anxieuse dans le bureau du doyen de la faculté. Après avoir réussi brillamment l'année passée le concours de maître de conférence, en criminologie, elle avait été nommée dans la prestigieuse université entant que professeur de maîtrise. La jeune femme avait accueilli la nouvelle, deux mois plus tôt, avec une joie patinée de méfiance. Lors de son premier entretien avec M.Dufour, le doyen, ce dernier avait insisté sur les brillants travaux de Brigitte concernant les processus mentaux propres aux voleurs de haute lignée. Dufour avait été impressionné du fait qu'à 28 ans à peine, Brigitte était capable d'échafauder une théorie digne d'experts de plus de 30 ans de carrière. Et depuis, la jeune femme vivait dans l'angoisse que l'on découvre sa véritable identité. Lors de son entrée dans le monde étudiant, elle avait choisi de prendre le patronyme d'emprunt de son illustre grand-père Laroche. Un nom somme toutes assez répandu, mais cependant bien présent dans les archives d'interpol. A tout moment, un petit malin pourrait faire le rapprochement entre Brigitte et le fameux Arsène Lupin. Sans compter sur Edgar, son frère aîné, qui ne cessait de faire la nique avec bonheur à tous ces messieurs de la police ! Malgré elle, cette pensée fit sourire Brigitte. Finalement, Edgar et elle n'avaient pas suivi des voies si différentes. Tous deux s'étaient inspiré de leur grand-père, Edgar en l'imitant totalement et elle en étudiant ses processus mentaux. Comme pour chasser ses pensées de son esprit, la jeune femme repoussa ses longues boucles rousses derrière ses épaules menues et se versa une grande tasse de café. C'est à ce moment que M.Dufour fit son entrée. Soucieux de se mettre en scène, le doyen se dirigea lentement vers son fauteuil, alluma une cigarette et planta son regard gris acier dans les yeux noirs de Brigitte.
« Enchanté de vous revoir, Mademoiselle Laroche. Je suis vraiment très heureux que vous intégriez mon équipe ! Votre précédent directeur m'a dit le plus grand bien de vous ! Dit Dufour avec chaleur. »
« Oh, mais tout le plaisir est pour moi ! Répondit modestement Brigitte. »
« Voyons, voyons, ne soyez pas si humble, Brigitte....je peux vous appeler Brigitte ? »
« Oui, bien sur. »
Monsieur Dufour se détendit, afficha un sourire bonhomme et reprit :
« Et bien, ma chère Brigitte, j'ai une nouvelle qui, je l'espère, vous satisfera pleinement. Vous aviez demandé, je crois, à faire une enquête auprès d'un représentant de l'ordre spécialisé dans la haute criminalité..... »
« En effet, oui. »
« Et bien, je vous ai trouvé le plus fameux qui soit, ma chère ! »
« Ne me dites pas que je vais rencontrer l'inspecteur Colombo en personne, plaisanta Brigitte, rassurée par le ton engageant de Dufour. »
« Presque ! L'inspecteur Lacogne, d'interpol ! »
En entendant ce nom, Brigitte eut un léger mouvement de recul qui, par chance, échappa au doyen. Elle parvint finalement à articuler d'une voix quasiment neutre :
« Lacogne ? LE Gaston Lacogne ? »
« En personne, ma chère ! Celui qui poursuit depuis tant d'années le Célèbre Edgar de la Cambriole. Vous connaissez ? Le petit fils d'Arsène Lupin. »
« Euh....oui, oui, qui, dans notre profession n'en a pas entendu parler ? »
« Hé, hé, je pensais bien que cette annonce ne vous laisserai pas de marbre, poursuivi Dufour avec suffisance. Mais...j'avoue que ma démarche n'est pas absolument désintéressée.... »
Brigitte sentit alors tout son corps se raidir, comme si elle eut été dans l'attente de l'annonce de la troisième guerre mondiale ou de toute autre nouvelle tout aussi désolante. Mais enorgueilli par ses propres paroles, le doyen ne perçut pas le malaise de la jeune femme. Il poursuivit, guilleret :
« Oui, j'attend de votre entretien avec Lacogne une collaboration fructueuse. Jusqu'à aujourd'hui, aucun criminologue n'a été capable de fournir une étude valable sur le cas de la Cambriole... »
Au fur et à mesure que Dufour parlait, Brigitte sentait son malaise croître. Il n'allait tout de même pas lui demander d'étudier son propre frère comme un animal de laboratoire !
« .....mais je pense, chère amie, que vous disposez de tout le talent requis pour mener à bien pareille entreprise ! Ah, nous tenons là la plus belle étude de criminologie jamais entreprise ! »
« Oui, mais... »
« Ne soyez pas si modeste, voyons ! J'ai prévenu notre ami Lacogne. Voici son numéro, dit Dufour en tendant à Brigitte une carte de visite. Il attend votre appel ! »
Sans laissez à la jeune femme le loisir de répliquer, Dufour tourna les talons et sorti du bureau. Et voilà ! Elle s'était laissé avoir ! Ce qu'elle redoutait depuis sa première année d'étude venait à l'instant de se produire. Devoir disséquer les comportements mentaux de sa propre famille, que pouvait-on imaginer de pire ! Soudain, elle fut prise d'une envie folle de poursuivre Dufour pour l'implorer de la décharger de cette enquête. Mais Brigitte finit peu que peu par se raviser. Refuser le travail que n'importe quel criminologue rêvait d'accomplir revenait au pire, à révéler son identité si soigneusement camouflée, au mieux à passer pour une idiote versatile et incapable. Brigitte se servit une grande tasse de café qu'elle avala d'un trait pour se remettre de ses émotions, puis elle sortit tranquillement du bureau en se promettant d'appeler son frère sitôt qu'elle serait rentré dans son coquet appartement du XVIème arrondissement. En chemin, au volant de sa Smart, la jeune femme se prit à éclater de rire au souvenir de son entretien avec Dufour. Mais quelle idiote tu fais, Brigitte ! Se dit-elle. Dufour n'a aucun moyen de remonter à tes origines ! Si Edgar avait été là, il se serait bien moqué de toi, ma pauvre fille !
Voilà, c'est tout pour aujourd'hui ! Si vous aimez, laissez-moi une petite rewiew, ça serait sympa !
