Kikou.

Bon, je n'ai pas pu résister à vous poster tout de suite cette nouvelle fic ayant eu un peu de temps pour écrire cet épilogue mais je n'oublie pas « Equipe ».

Elle aura beaucoup moins d'action que mes précédentes mais j'espère que cela ne vous empêchera pas d'apprécier.

Je pense qu'elle sera plutôt courte et plutôt « bizarre » mais ceci reste de la fiction bien entendu.

Je précise également que NCIS ne m'appartient pas, malheureusement, j'aimerais bien côtoyer MW.

Bon début de lecture.


Précédemment dans NCIS : Quelques jours plus tôt, quelque part dans une forêt, de nuit, McGee et Tony sont traqués par un trappeur. Tony se fait prendre la jambe droite par un piège à mâchoires en acier, de braconnier. L'humidité de la forêt, la poussière, la saleté et la déshydratation font que sa blessure s'infecte. Le lendemain Gibbs sauve ses agents de leur assaillant en l'abattant et retrouve ses deux agents inconscients, mais Tony est dans un état critique. Suite à des convulsions dues à une forte fièvre, il se retrouve en arrêt cardiaque. Après une réanimation, les agents sont emmenés à l'hôpital où Tony subit une première intervention chirurgicale pour enlever les tissus morts infectés avant que l'infection ne se propage sur ses os. McGee légèrement déshydraté et atteint d'une angine a le droit de sortir de l'hôpital puis avec Ducky vont à la rencontre de Tony qui se trouve en soins intensifs mais par la bouche de Gibbs apprennent qu'il est de nouveau en chirurgie pour des caillots de sang s'étant formés dans la nuit. Deux jours plus tard, Tony a réussi à combattre l'infection et est transféré dans une simple chambre entamant les premières séances de rééducation avec toute la douleur que cela lui engendre.


- Je n'y arrive pas.

- Mais si vous vous en sortez très bien.

- J'ai si mal.

- Je demanderais qu'on vous mette sous morphine après, mais il faut combattre cette douleur pour l'instant, pour avancer.

- Raccompagnez-moi dans ma chambre.

- Encore quelques pas.

- S'il vous plaît.

- Agent DiNozzo, vous ne voulez pas retourner sur le terrain avec votre équipe au plus vite !

A ces mots, Tony se tenant avec ses mains aux deux barres parallèles lui permettant de faire sa rééducation en avançant tout en se maintenant, regarde le kinésithérapeute se tenant à côté de lui. Il contracte la mâchoire en resserrant ses mains sur les barres alors qu'il ne marche plus du tout.

- Agent DiNozzo c'est pour votre bien.

Tony lève la voix ayant pour effet de faire retourner tous les autres patients dans la salle de rééducation ainsi que les autres kinésithérapeutes.

- Ramenez-moi dans ma chambre où je le fais par mes propres moyens, et en même temps il lâche ses mains des barres et avance d'un pas puis un autre en le faisant hurler de douleur avant que sa jambe ne fléchisse sous son poids. Le kiné le rattrape avant qu'il ne s'écroule et avec l'aide d'une infirmière l'installe sur un fauteuil roulant.

Tony ne décolère pas et laisse son regard fixe devant lui alors que l'infirmière le pousse hors de la salle sous le regard inquiet du kiné qui hoche la tête de désolation en voyant l'agent disparaitre de son champ de vision.

Dans le couloir menant à sa chambre, Tony pose ses mains sur les roues de son fauteuil faisant stopper l'infirmière.

- Je vais le faire.

L'infirmière accepte que Tony se pousse tout seul en lâchant simplement ses mains des poignées. Ils arrivent quelques secondes plus tard dans la chambre de Tony où ce dernier refuse l'aide de l'infirmière pour se mettre dans le lit. Il sort de son fauteuil roulant en se mettant debout tout en grimaçant puis s'installe dans le lit dont la tête de lit est redressée pour qu'il soit à demi-couché. L'infirmière s'approche et rebranche la perfusion de morphine dans le cathéter au bras gauche de Tony, qui sentant le fluide se déverser doucement dans son corps, ferme les yeux tout en soupirant de soulagement.

- Vous avez besoin de quelque chose ?

Tony rouvre les yeux et hoche la tête négativement.

- Bien si vous avez besoin, n'hésitez pas à appuyer sur le bouton d'appel et celui-là, pour augmenter la dose de morphine, raisonnablement.

- Merci.

L'infirmière sort de la chambre avec un fin sourire alors que Tony referme les yeux. Elle salue de la tête un homme qu'elle croise juste à la porte et s'en va alors que l'homme pénètre dans la chambre au moment où Tony appuie à deux reprises sur le bouton pour avoir plus de morphine rendant le visiteur soucieux.

- Alors cette séance aujourd'hui ?

Tony sursaute persuadé qu'il était seul.

- Ah salut Patron. Tu m'as fait peur. Quoi de neuf ?

Gibbs s'avance vers son agent et regarde la perfusion puis reporte son attention sur Tony qui le regarde.

- Tu as toujours autant mal ?

Tony se redresse un peu dans son lit en grimaçant.

- Nan, ça va. C'est ce stupide doc, il ne veut pas comprendre que je ne peux pas faire ma rééducation tant que j'aurais encore les points. Ca tiraille et ça m'empêche de la faire comme il faut.

- Tu ne peux pas ou tu ne veux pas ?

Tony enlève sa tête des oreillers pour mieux regarder Gibbs et prend de nouveau un ton élevé.

- Attends, tu crois que je n'aie pas envie de retourner au boulot ! Ca fait tout juste cinq jours que je me suis fait opéré, je crois que j'aie fait beaucoup d'efforts jusqu'à présent pour ne pas perdre tout simplement ma jambe. Il me semble que j'aie le droit à une petite pause, non ?

Gibbs ne lâche pas du regard Tony qui le fixe toujours, mais ne répond rien.

- C'est ce qu'il me semblait !

Puis Tony repose sa tête en arrière contre les oreillers en même temps qu'il ferme les yeux de nouveau.

- Je crois que tu devrais partir Boss, je suis fatigué.

- Tu as raison repose toi.

Et sans d'autre échange de mots, Gibbs laisse son agent pour ne pas le contrarier plus qu'il ne l'est déjà, mais non sans inquiétude.

A peine fut-il parti que Tony tourne la tête sur son côté gauche en rouvrant les yeux pour regarder pas la fenêtre le ciel bleu accompagné de plusieurs nuages. Il plisse les yeux et appuie de nouveau trois fois sur le bouton pour augmenter le débit de morphine. Il se sent à présent bien et détendu. Il continu de regarder par la fenêtre où il voit les nuages se déplacer rapidement occultant tout le reste. Il se sent léger et cela le fait sourire. Sa vision devient de plus en plus floue sur les côtés et cligne de plus en plus les paupières jusqu'à ce qu'elles se ferment totalement le plongeant dans un sommeil artificiel baigné par la morphine.


Bon voilou pour cette première partie. Certaines ont bien jugé ce que j'aie voulu faire ressentir à la fin du "Trappeur", donc Bravo. Puis bien sûr j'aimerais votre avis sur ce petit épilogue.