Coucou les amis! Me revoilà avec une nouvelle histoire! Enfin, nouvelle histoire, façon de parler! Il s'agit en fait d'une vieille histoire que je publie sur cette platforme -ci! J'espère que vous aimerez! Le résumé complet c'est:
Poudlard. Pendant la grande bataille finale.
Hermione court, comme si sa vie en dépendait.
Et c'est le cas, elle est poursuivie par deux mangemorts.
Au tournant, elle se retrouve dans une salle, en compagnie de Drago Malfoy, son ennemi juré.
Mais c'est lui, ou les mangemorts.
Elle fait alors le choix qui changera sa vie, rester avec Malfoy.
Réponse au défi de Skima, en 3 chapitres, alternant les différents points de vue.
Donc c'est un Dramione, ce qui n'est pas surprenant! Je publie toutes les semaines, et il n'y a que 3 chapitres ;) Enjoy les loulous! xxx
Chapitre 1
PDV Hermione
Mes pieds martelaient le sol en rythme avec le battement de mon cœur. J'avais un peu de culpabilité à laisser Harry, Ron et Ginny combattre sans moi. Mais je n'avais pas le choix. A aucun moment je ne l'avais eu. J'entendais les pas pressés des deux mangemorts derrière moi. Je ne les avais pas reconnus, mais apparemment, eux si. Je les avais entendu jubiler . Tuer une sang de bourbe, qui plus est la meilleure amie du Survivant, quel honneur !
Ils ont oubliés la notion être humain dans leurs propos.
Mais, à vrai dire, j'étais trop occupée à courir pour sauver ma peau, je ne pouvais donc pas dispenser un cours sur la morale humaine.
Il parait que quand on va mourir, on voit une lumière blanche. Laissez moi vous dire que c'est totalement faux. Tout ce que je voyais, c'était un trou noir qui m'avait l'air sans fond. Un trou de désespoir. Je sentais les dernières forces, qu'une ultime poussée d'adrénaline m'avait donnée, me quitter peu à peu.
J'étais totalement perdue. S'il n'y avait rien au prochain tournant, vous auriez pu m'appeler " Feu Hermione Granger ". Pas très réjouissant.
N'ayant, de plus, jamais aimé le sport, c'était un véritable supplice. Je préfèrerait presque mourir. Presque. Car, si c'‚tait le cas, il aurait suffit que je m'arrête de courir, et je ne courrais plus jamais.
Mais il fallait que je vive. Pour Harry, pour Ron, pour Ginny, pour tous les autres, et pour moi.
J'entendis comme un murmure derrière moi et me baissais aussitôt. Une lumière verte passait au dessus de moi pour venir s'écraser contre une statue. Le mangemort émit un juron, je me retournais, toujours en courant, et lui adressait un magnifique doigt d'honneur.
Ils étaient ralentis par le fait qu'ils portaient une robe de sorcier. Moi j'avais des vêtements moldus. C'est à ça qu'ils m'avaient repérés. Mais bon. Ca me sauvait.
Oh les jogging, quelle merveilleuse invention! Faudrai que je pense à en parler à M. Weasley. Mais je pense qu'il était un peu occupé à ce moment
Je me retrouvais face à un dilemme. Gauche, Droite ? Va Pour la droite. Je courais toujours, au hasard.
Et merde. Un mur. Avec un tableau à la gloire de Voldemort. C'n'était pas un tableau pourrave que je voulais, c'était un moyen imparable d'échapper aux mangemorts !
Soudain, une porte se matérialisait devant moi. Ni une ni deux je m'y précipitais.
Et c'est ici que j'en suis. A l'entrée d'une pièce ressemblant à un salon. Vert.
Vert comme la couleur, pas comme écologique.
Quelle faute de goût! Le rouge, ça c'est une vrai couleur!
J'essais de m'éloigner de la porte, mais un mur invisible me retient. J'entend alors une voix :
- J'ai ma baguette. T'es qui toi ?
Je n'y crois pas. Moi, coincée avec cet... abruti!
- " T'es qui toi ". Intéressant, au moins au niveau de Crabe et Goyle. Tu t'es surpassé. Tu t'es entraîner avec tes amis mangemorts, Malfoy ? Et puis, vu que c'est toi qui tiens la baguette, je n'ai pas trop à m'inquiéter.
- Granger ?
- Nan le pape abruti. Vire moi ce putain de mur, faut que je bouge.
Il ne répond pas, mais je sens le mur céder. Je m'avance et m'assois sur le canapé. Malfoy sort de l'ombre.
- Qu'est ce que tu fais là, Bourby ?
- Je joue à cache-cache avec tes petits copains.
Il m'observe. Ses yeux sont bleus. Comme d'habitude j'y décèle une profonde haine envers moi.
La dernière fois, Ginny m'a dit que c'était le contraire de l'amour. Je lui ai répondu que, pas du tout, le contraire c'est l'indifférence.
Mais là, il ne réplique pas, me tourne le dos. Génial, je suis coincée avec un primate qui me voue une haine surhumaine, et une indifférence pathologique.
J'observe la pièce. Une sorte de cube vert. Avec un fauteuil vert, un canapé vert, et une moquette verte. Un des cotés du cube n'est qu'une vitre.
Vu qu'il ne dit rien, je tente une approche :
- C'est sympa ici. C'est très ... vert.
Il se tait.
- Non, sérieusement, une petite cheminée par ici et ça serait parfais.
Encore une fois, il ne répond pas. Je suis bloquée avec une carpe oxygénée ! Allez, le tout pour le tout. Je me lève et marche, observant les murs :
- Il faudrait nuancer le vert. Tu sais, l'éclaircir. Presque Blanc. Ou totalement. Puis on repeint en... Je sais pas moi, Or ?
- Écoute moi bien, Granger, je suis ici avec toi, et ça me plait autant qu'a toi, donc ferme la !
- Si tu ne veux pas de moi, balance moi par la porte !
- Ne me tente pas.
- Mais écoute toi, espèce de crétin prétentieux, ce n'est pas parce qu'un mini mangemort me dit de me taire que je m'exécute !Tu n'as aucun droit sur moi ! C'est vrai, en même temps que ça te tenterait. Assassin‚ indirectement une sang de bourbe ! Garder les mains propres ! Quel beau crédit aux yeux de Lord Voldemort ! Tu n'es qu'un mouton Malfoy ! Et tu veux que je te dise, je ...
Il bondit soudain et plaque sa main contre ma bouche. Son autre main passe sur mes hanches, caresse, tâtonne... Alors il saisit ma baguette et la lance loin. Il me maintient contre lui, tordant mon poignet, de façon à ce que je ne puisse bouger un muscle sans qu'un fulgurante douleur me saisisse. Sa bouche s'approche de mon oreille et il me murmure :
- Tu quoi, Granger ? Tu fais moins la maligne quand tu n'as plus le contrôle entre tes mains. Pas de baguette. Coincée. Alors vas-y Bourby, insulte moi. C'est le seul plaisir que tu puisse t'offrir.
Il me repousse violemment et je m'écrase par terre. Il me regarde sans expression. Je me recroqueville, tenant mon poignet endolorie. Je pleure. Je ne sais pas pourquoi. Je pleure c'est tout. Soudain j'entend un raclement de gorge en face de moi. Je relève la tête.
Drago Malfoy me tend ma baguette.
- Pas contre moi, Granger, je te battrais. Mais si les idiots qui te poursuivaient arrivent à entrer, il faut mieux que tu soit armée.
Je saisi ma baguette, le remercie d'un coup de tête et vais m'asseoir le plus loin possible de lui, sur le canapé.
Au bout d'un temps qui me semble une éternité il se tourne vers moi et m'adresse la parole :
- Je suis fatigué. Monte la garde.
- Mais je...
- Y'a pas de mais Granger.
- Je pourrais te tuer pendant ton sommeil, tu le sais ça?
- Tu ne le fera pas.
- Et pourquoi donc?
- Car cet endroit est maintenu par ma magie. Si je meurt, il disparaît, et tu te retrouve à la merci de Niavanne.
Et il s'allonge sur le canapé, m'obligeant à déménager sur le fauteuil.
Voilà le premier chapitre! Vos avis me feraient très plaisir! Même si celle-ci est déja écrite, je peux toujours m'améliorer! :) Bisous et bonne semaine!
