Kisei

M o i a u s s i j e t ' a i m e . . .

Bonne lecture!

Neji savait qu'il avait un problème.

Depuis des années, il avait le même problème et il ne s'en cachait pas. Toutefois, il ne pouvait rien faire pour régler son problème. C'était étrange que cette pensée lui vienne en tête au même moment où il pénétrait Ino avec toute la grâce d'un Hyuga. La jeune fille gémissait sous lui, s'agrippait à ses épaules, mais, sans qu'il puisse se l'expliquer, peu importait le nombre de relations sexuelles qu'il avait avec sa fiancée, il n'était pas capable de se satisfaire. À chaque fois, lorsqu'ils avaient finit et qu'Ino se blottissait contre lui, épanouie, il se sentait en manque de quelque chose.

Ce soir n'était pas différent des autres et, lorsqu'il ressentit les muscles d'Ino se contracter autour de son membre dressé, il poussa un petit gémissement et profita des vagues apaisante de son orgasme, sans pour toutefois se sentir épanoui comme l'était sa fiancée.

Il se laissa mollement tombé près d'Ino et essuya son front couvert d'une mince couche de sueur. Haletante, Ino passa son bras autour de son torse et déposa sa tête dans le creux de son cou en soupirant de satisfaction.

-Wow Neji!

L'Hyuga ne lui répondit pas et regarda le cadran qui était sur sa table de chevet. Les chiffres rouges indiquaient 23 :17. Presque soulager de se retiré de l'emprise de sa fiancée, il se redressa et enfila un mince yukata.

-Je vais voir si Tokiiro va bien.

Ino acquiesça en fermant ses yeux. Déjà, elle était morte de fatigue.

Neji passa une main dans ses cheveux en quittant la chambre qu'il partageait avec Ino. « C'était elle ou Hinata, se rassura-t-il en marchant dans la maison qu'ils partageaient, et jamais je n'aurais fait ça à Hinata-sama... » En soupirant, il poussa la porte la plus près de sa propre chambre pour regarder si Tokiiro dormait. Le petit garçon respirait paisiblement, les yeux clos. Il dormait exactement de la même façon que lorsqu'il était venu le coucher quatre heures plus tôt. Distraitement, il entra dans la pièce et referma derrière lui. Il prit place sur le bord du lit et passa une main dans les cheveux blonds de son fils.

Bon sang il n'arrivait pas à croire qu'il avait vraiment eut un enfant avec la furie qui dormait à quelques pas, dans l'autre pièce. Il devait toutefois avouer que le petit garçon était magnifique. Il avait les cheveux clairs, presque blancs, de sa mère, coupés en broussaille avec les yeux du Byakugan. Même s'il n'avait que trois ans, Neji savait qu'il lui ressemblerait beaucoup. Il était aussi petit qu'il l'avait été à son âge et ne serait sûrement pas beaucoup musclé non plus. Tout es restant masculin, il serait à la fois très féminin, tout comme lui… mais lui, il serait libre. Neji passa de nouveau une main dans ses cheveux, plus par habitude que pas nécessité, puis se leva en faisant signe à la boule de poils qui était coucher au sol. Le chien s'étira en baillant et suivit son maître en dehors de la chambre.

Les deux descendirent l'escalier de la maison et Neji lui ouvrit la porte arrière. Il laissa le chien passé et s'empara de son paquet de cigarette, qu'il cachait soigneusement derrière le pot de farine. De toute façon, Ino ne faisait aucune cuisine.

Il sortit dehors et referma la porte derrière lui. Il alla s'asseoir sur le perron en bois et regarda son chien lever la patte sur un cerisier qu'Ino avait planté et qui était supposé représenter leur amour. Il ricana. Il pouvait bien pisser dessus s'il le voulait.

Avec dextérité, il s'empara d'une cigarette et l'apporta à sa bouche avant de l'allumer. Il inhala la fumée en fermant les yeux. Bon sang que ça lui faisait du bien.

-Crache ça, ordonna alors une voix, à l'autre bout du jardin.

Neji n'ouvrit même pas ses yeux. Il savait à qui appartenait la voix rauque.

-La ferme Inuzuka.

Kiba grogna en s'approchant. Il passa près du chien qu'il caressa légèrement avant de rejoindre l'Hyuga sur le perron. Il laissa le ninja au cheveux longs prendre une autre vague de fumé avant de lui arracha la cigarette des mains et de l'éteindre avec sa semelle.

-Je n'aime pas te voir fumer.

-Ino non plus.

-C'est parce qu'elle t'aime.

-Je sais.

-Moi aussi.

-Je sais.

Kiba soupira et tapa sur ses cuisses pour que le chien vienne le voir, ce qu'il fit en secouant la queue. Il se hissa entre le deux et donna un gros coup de langue sur la joue de l'Inuzuka.

-Bon chien, ricana Kiba en lui caressant les flancs. Quel est son nom, déjà?

Neji arqua un sourcil.

-Hum… je crois que Tokiiro l'a appelé InuInu (N.A : Chienchien)…

-Comment, tu crois?

-Son nom change à chaque jour.

L'Inuzuka ricana de nouveau et laissa le chien partir. Il apporta ensuite son attention à l'Hyuga. Sous la lune, sa peau semblait encore plus crémeuse et douce.

-Lève-toi, Neji.

Neji le regarda un instant avant d'obéir. Kiba lui prit les deux mains et le plaça directement devant lui. Il caressa ses avants bras avant de passer le bout de ses doigts sur le ventre mince de l'Hyuga. Neji soupira et déposa ses mains sur celles tannées par le soleil de Kiba.

-Pas ici…

Sans se soucier des mains qui reposaient sur les siennes, Kiba s'attaqua à la boucle de tissus qui retenait le yukata en place. Il défit la boucle lentement et regarda avec fascination le vêtement se séparer en deux de chaque côté du corps de l'Hyuga, lui laissant une vue parfaite de son corps finement sculpté.

-Humm… approuva l'Inuzuka en passant ses doigts sur la peau fraîchement exposée.

Neji ferma ses yeux et laissa sa tête tomber en arrière.

-Et si Ino regarde par la fenêtre?

Kiba huma le parfum que dégageait son amant et grogna.

-Elle a laissé sa sale odeur sur toi… tu l'as sûrement épuisé… elle doit dormir.

Sans laisser le temps à Neji se protesté, il déposa un baiser en dessus de son nombril en ricana en entendant le gémissement de l'Hyuga.

-Tu es magnifique, Nej…

Il adorait la façon que le fier Hyuga avait de réagir sous son touché. Déjà, son membre commençait à se durcir alors que sa peau se recouvrait de petits picots sous l'air frais de la nuit. Kiba était carrément fasciné. Contrairement à son corps brûlé par le soleil et les travaux physiques, celui de Neji était doux et gracieux. Outre les poils pubiens, son ventre et son torse était complètement dénudé de tous poils et étaient doux au touché.

-Kib-aah

-Oui, Neji?

-Je dois rentrer…

Kiba poussa un grognement désapprobateur et embrassa de nouveau la peau sous le nombril de son amant. Il s'y attarda plus longuement et laissa une petite marque rouge sur la peau parfaite, pour ensuite la lécher pour s'excuser. Neji poussa un autre gémissement et passa ses longs doigts dans les cheveux courts de son amant.

-Je t'aime Neji.

Neji lui répondit en gémissant et caressa les épaules massives de l'Inuzuka. Kiba ferma ses yeux et embrassa la ligne des hanches de l'Hyuga jusqu'au bord de son membre maintenant fièrement dressé, obtenant un autre gémissement de l'Anbu.

-S'il-te-plaît, Kiba…

-S'il-te-plaît quoi?

Neji ouvrit sa bouche, mais la referma aussitôt en entendant la porte menant au jardin s'ouvrir. Rapidement, il se libéra de l'emprise de Kiba et referma son yukata, alors que Kiba se relevait vivement, près à disparaître. Neji, qui avait retenu son souffle, relâcha l'air tout d'un coup en apercevant son fils sortir dehors. Le petit se frottait l'œil droit en tenant son ours en plus de l'autre main. Ses yeux étaient mis clos et il combattait la fatigue, à la recherche de son chien.

-Tokiiro! Mais que fais-tu debout à cette heure?

Kiba se tourna vers le gamin et lui servit un large sourire qui illumina immédiatement son visage endormi.

-Tonton Kiba!

Le gamin alla directement dans les bras du ninja qui le souleva sans le moindre effort.

-Hey, gamin! Tu vas bien?

-Oui! Tu dors ici Kib?

Neji roula ses yeux au ciel en appelant le chien.

-Bien sûr que non, Tokii.

Une fois InuInu à ses pieds, il tendit les bras et Kiba lui donna son fils. Celui-ci s'agrippa immédiatement au coup de son père et échappa son ourson. Kiba se pencha pour Neji et le ramassa avant de le redonner à Tokiiro. Les deux Ninjas échangèrent un regard et Neji baissa les yeux.

-Pourquoi pas, chichi (N.A : Papa)?

-Kiba doit retourner chez lui… il n'étais passé que pour dire bonsoir.

Un dernier regard à son amant et Neji ouvrit la porte. Il rentra dans la maison et attendit que le chien ait passé le cadre de porte avant de la refermé. Par la vitre, Tokiiro salua Kiba avec sa main avant de reposer sa tête sur l'épaule de son père.

Kiba lui rendit son salut avant de quitter le jardin de Neji et Ino. Une fois dans la rue, il soupira en cachant ses mains dans ses poches. Ouah… Neji avait déjà un gamin de trois ans… le temps passait drôlement vite. Il se rappelait, comme si c'était hier, le temps où Neji était son colocataire et qu'ils pouvaient s'adonner à leurs ébats amoureux sans avoir peur de se faire prendre. Malheureusement, il se rappelait aussi le moment où Neji lui avait annoncé que son oncle voulait le marier. Il se rappelait encore plus le jour où Neji lui avait dit qu'il mariait Ino. Le jour où il avait quitté leur appartement. Le jour où il s'était marié. Le jour où il lui avait dit qu'Ino était enceinte. Le jour où Tokiiro était né… Kiba secoua sa tête. Bordel.

-Comment est-ce que j'ai pu laisser ça se produire sans rien faire…

Pourtant, il était présent à la cérémonie, il avait vu son uke être donné à quelqu'un d'autre… et il n'avait rien fait.

Kiba donna un coup sur le mut en brique de son appartement et grimpa les escaliers avec fatigue. Il débarra sa porte et entra dans le petit appartement. Aussitôt, il fut assaillit par les cris orgasmiques venant de la chambre de son nouveau colocataire et il roula ses yeux au ciel. « J'espère que ça ne durera pas toute la nuit, au moins… »

D'un geste las, Kiba se débarrassa de ses souliers et alla dans la cuisine se prendre une bière qu'il déboucha sur le coin de son comptoir, y laissant une autre marque. Il en prit une gorgée et grogna vers la chambre de son colocataire. Putain, avec tout ce bruit il ne pouvait même pas pensé. Le dos courbé, il alla dans le salon et se laissa tomber sur le canapé, canapé qui était aussi son lit. Aussitôt, il alluma la télévision et monta le son pour couvrir les hurlements provenant de la chambre à couché.

L'Inuzuka amena une fois de plus sa bière à sa bouche et en prit plusieurs gorgées. Il s'ennuyait tellement de Neji… Un autre série de gorgée et il déposa sa bière sur la table. Il n'allait pas commencer à boire comme un trou juste parce qu'il avait vu le bel Hyuga. Il bailla longuement et baissa le son pour voir si les cris avaient cessés et fut soulager lorsqu'il n'entendit que le silence. Enfin.

-Hey Kib!

Kiba se tourna pour voir Naruto, qui portait pour seuls vêtements une paire de boxer, aller dans la cuisine pour prendre un verre d'eau. Kiba répondit à son salut par un hochement de tête et s'étendit sur le divan. Alors que son ami calait son verre, une jeune ninja sortit de la chambre et alla le rejoindre dans la cuisine. Elle salua Kiba puis enlaça Naruto par derrière. Elle était déjà tout habillée.

-Je dois y aller, beauté, susurra-t-elle en ricanant.

Naruto se retourna, l'embrassa en pleine bouche avant de la laisser partir. La jeune fille quitta l'appartement en refermant derrière elle. Kiba roula ses yeux au ciel.

-Ce n'est même pas la même qu'hier, Naru…

Naruto ricana et amena une chaise de la petite table à manger dans la cuisine avant de s'asseoir.

-Que veux-tu? Je suis irrésistible.

Kiba ricana à son tour et tourna ses yeux vers la télévision.

-Qu'y-a-t-il? Lui demanda alors Naruto.

Il savait toujours lorsque son meilleur ami n'allait pas… et là plupart du temps, c'était à cause de Neji Hyuga. Kiba resta silencieux et, devant son mutisme, Naruto en déduit qu'il était allé voir le bel Hyuga.

-Tu devrais arrêter d'aller le voir, Kib.

-Facile à dire. Non mais tu l'as vu? Il est encore plus magnifique que lorsqu'il était… à moi.

Kiba avala de travers et Naruto était presque sûr que son ami retenait ses larmes.

-Il sent tellement bon, Naruto… Se cheveux sont parfaits… Sa voix est douce et envoutante…

-Sérieusement, Kiba, tu devrais arrêter. Ça fait déjà quatre and qu'il est marié… il est temps que tu passes à autre chose.

-Je ne peux pas faire ça, Naru.

-Bien sûr que tu peux! Il y a plein de gonzesse super mignonne à Konoha!

-Naruto je ne suis pas trop enclin à faire ça avec des femmes, tu le sais.

-Eh bien il y a aussi des tas de mecs mignons!

-Pas autant que mon Neji.

Naruto resta silencieux. Il savait bien que, peu importe ce qu'il pourrait dire, Kiba n'oublierait jamais l'Hyuga, même si ça le tuait de l'intérieur de le voir avec quelqu'un d'autre et de ne pas pouvoir l'approcher pendant plus que quelques minutes. Même s'il ne voudrait pas être à la place de son ami, Naruto l'enviait d'aimer quelqu'un à ce point.

-Kiba, tu es chanceux d'être amoureux.

Kiba se tourna vers lui et lui servit un drôle d'air.

-Tu veux rire?

-Non, je suis sérieux.

Kiba haussa ses épaules et son ami se releva en s'étirant.

-Bonne nuit, Kiba!

-Bonne nuit Naruto.

Lorsque son ami fut hors de vue et qu'il entendit la porte de la chambre se fermer, Kiba ferma la télévision et se coucha sur le dos, pour regarder le plafond. Il déposa une main sur son torse et l'autre sur son ventre, un peu sous son nombril. Il voulait Neji, il avait besoin de lui… mais maintenant que Tokiiro était né, ce serait trop égoïste de lui prendre son père. Kiba ricana à cette pensée. « N'importe quoi, déplora-t-il. Tu as eut tout le temps que tu voulais pour te sauver avec lui et tu n'as pas prit ta chance… la naissance de Tokiiro ne change rien. »

Kiba ferma ses yeux. Devant lui, il avait le corps envoutant de l'Hyuga. Sa peau blanche et parfaite encadré des pans de son kimono, son membre dressé sous ses touchés, sa peau sensible et sa bouche pulpeuse. Doucement, il glissa sa main sous le tissu de son jeans et soupira. Comment l'Hyuga pouvait à ce point le rendre fou? De son autre main, il baissa la fermeture éclair de son pantalon et le baissa rapidement. Comment pouvait-il le faire bander aussi facilement? Comment pouvait-il le rendre si faible? Kiba serra son membre sous ses boxers et grogna doucement. Il le voulait tellement que c'en était douloureux. C'en était trop. Il savait que même s'il se touchait lui-même, ça n'aurait rien à voir avec les doigts de son amant, ça n'aurait rien à voir avec la sensation de pénétré son petit uke. À cette pensée, il donna un coup solide sur son membre. D'une main, il enleva ses boxers et de l'autre, il agrippa immédiatement sa virilité enfin libre. Il lança ses boxers plus loin et passa son doigt sur son mamelon gauche en caressant le bout de son membre gorgé de sang.

Saleté de famille Hyuga… toujours là à lui enlever son précieux uke pour le jeter dans les bras de la première salope du village. Ne comprenaient-ils pas que Neji lui appartenait? Ne comprenaient-ils pas que c'était pour lui que l'Hyuga écartait ses jambes et caressait son membre en l'appelant? Kiba descendit rapidement sa main le long de sa virilité et poussa un ululement atténué par la paume de sa main qu'il avait amené à sa bouche. C'était pour lui que Neji se penchait en écartant ses deux fesses blanches et crémeuses, c'était pour lui qu'il gémissait et qu'il suppliait, pour lui qu'il amenait ses doigts à son entré. L'Inuzuka accéléra le mouvement de va-vient sur son membre et descendit la main qui recouvrait sa bouche pour l'amené à ses testicules qu'il tâta avec hâte. Ces mêmes que Neji aimait lécher, ces même que Neji suppliait pour avoir dans sa bouche. Sous l'effet d'un spasme, Kiba donna un coup de hanche dans sa main et poussa un gémissement. Neji, Neji, Neji… Le cœur de Kiba accéléra et il sentit sa semence monté le long de sa longueur et ne put le retenir plus longtemps. Le liquide chaud et épais explosa de son membre tendu et se déversa par cascade sur sa main et son ventre alors qu'il continuait à monter et descendre son poing. Il continua à se caresser jusqu'à ce que son gland devienne hypersensible et que la sensation devienne presque douloureuse.

L'Inuzuka ferma ses yeux et lassa sa main tombé sur le côté. Son torse montait et descendait à chacune de ses respirations alors qu'il tentait de reprendre son souffle.

-Je vais devenir fou si ça continu… murmura Kiba en empoignant sa couverture.

Il la monta pour couvrir son corps nu et essuya sa main couverte de sperme sur un papier mouchoir d'une boîte qui reposait sur la table basse.

Ouah un premier chapitre de terminé! J'espère que vous avez aimé! Pour l'instant, je ne sais pas où je m'en vais avec cette histoire, mais j'ai eu cette idée sur un coup de tête alors que j'élaborais le dernier chapitre de mon autre fic, Quatorze mois, alors nous verrons bien où tout cela nous mènera!

En fait, je n'avais pas le goût de terminer ce chapitre mais hey! Je dois bien aller travailler un jour, non? xD Alors on se revoit aussitôt que le temps et l'inspiration me le permettra!

Merci de votre temps!