Ceci est un nouvel OS que j'ai pris plaisir à écrire. La fin est disons... pas comme les OSs que j'ai déjà écris, je suis une fois de plus partie dans mes délires, si je puis dire. Cela dit, cet OS me plaît.
Je remercie ma Bêta Eedjil pour le travail qu'elle fait.
Et vous souhaite une bonne lecture.
Dis, tu te rappelles de ce jour ? Ce jour étrange, noir et tellement beau. Tu t'en rappelles n'est-ce pas ? Je sais que tu t'en rappelles, dis moi que tu t'en rappelles. N'était-il pas beau, ce jour où nous deux, les plus grands ennemis jamais connu devions nous haïr une fois de plus, et où finalement ce cauchemar devint pur songe ? N'étais-tu pas heureux avec moi ? N'avons nous pas passé des moments magiques, formidables et merveilleux ? Que te manquait-il ? Qu'ai-je omis de t'apporter ? Que n'ai-je pas pu t'offrir ?
Tu t'en rappelles, n'est-ce pas mon Ange ? Tu te rappelles de tous ces moments de bonheurs à l'état pur que nous avons passé ensemble ?
Mais tu es parti. Me laissant seul. Et seul Merlin connaît le nombre de larmes que j'ai pu verser par ta faute. Le nombre de cauchemars que j'ai pu faire, chaque nuits depuis ton départ. Les larmes restent, ne se tarissent pas. Depuis le temps que tu es parti, elles sont toujours présentes. Ne me quittent plus, tout comme mon amour pour toi qui fort malheureusement pour moi n'a pas décru. Je t'aime toujours autant. Si seulement j'avais su que tu m'abandonnerais. Si au moins tu me l'avais dit. Mais comme c'est toi, tu n'en as rien fait. Évidemment. C'était une évidence. Je n'étais pas assez bien pour toi. N'est-ce pas ? Aies au moins le courage de reconnaître ceci, je t'en pris.
Si au moins tu avais eu le courage de me donner une explication.
Mais tu n'en as rien fait. Comme si tu te contrefichais de moi. Mais peut-être qu'après tout, c'est exact. Peut-être que tu te fiches réellement de moi. Mais pourquoi ne me l'as tu jamais dit ?Pourquoi as-tu laissé grandir mon amour à ce point ? Mais j'aurais dû m'en douter. Tu n'as jamais été capable d'aimer. Tes soi disant amis, je sais pertinemment que tu ne les as jamais aimés. Tes parents ? Comment pouvoir aimer ces êtres abjectes ? Je me le suis demandé si souvent. Je n'ai pourtant jamais eu de réponse.
Alors puisque c'est ainsi, tu auras ma mort sur la conscience, je vais m'en aller. Comme tu m'as quitté. Personne ne pourra plus me sauver. Je partirais rejoindre tous les êtres chers que j'ai perdu. Ils ne seront peut-être pas fiers de moi, mais au moins, je ne souffrirais plus inutilement.
Oui, je suis un lâche, Draco. Je n'ai jamais mérité le courage des Gryffondor. Tu le sais, tout comme moi. Mais si je quitte ce monde, ce sera par ta faute. Mon amour pour toi est bien trop grand pour que je ne puisse l'oublier. Il me consume à petit feu. Je sais que jamais il ne s'éteindra. Alors j'ai choisi de m'éteindre moi. Parce que tu ne sais pas toi, ce que c'est de devoir vivre constamment avec cet amour refoulé. Amour que je ne peux pas vivre au grand jour, plus du moins. Mais, si moi je ne suis pas courageux, toi tu es un lâche. Tu n'es rien qu'un lâche qui n'a même pas eu le courage de me dire que tu partais. Je ne sais ni où tu es allé, ni ce que tu es devenu, ni ce que tu fais et encore moins pourquoi tu es parti. Et après tout cela, tu voudrais que je tepardonne ? Je t'aime toujours, Draco Malfoy. Mais, saches que ce que tu as fait est trop grand pour que je ne te pardonne sans dommage. Même si tu reviens, ce ne sera plus comme avant. Je me demande même pourquoi je t'en parle, puisque tu ne reviendras jamais, puisque je partirais avant.
Lâche, et tu refuseras de l'admettre jusque au bout.
- Draco ? Qu'est-ce que tu fais ?
Le jeune homme blond sursauta violemment et froissa la feuille qu'il était en train d'écrire. Il se tourna et un sourire naquît sur son beau visage fin.
Son amant ténébreux s'approcha doucement et lui déroba un baiser.
- Montre moi ça, susurra le brun ténébreux dans l'oreille de son mari.
Draco lui tendit son morceau de parchemin à contre-cœur.
Harry le lut. Il resta sans voix. Se mit à trembler. Il ne comprenait pas pourquoi Draco parlait pour lui dans sa « lettre ».
- Tu… tu veux me quitter…? Sa voix chevrotait, il tremblait.
Draco se leva et vint se lover dans les bras de son amant. En lui murmurant de tendres mots à l'oreille.
- J'en mourrais si je te quittais Harry. Je ne le supporterais pas…
Il passa une main tendre sur la joue de son aimé et lui releva doucement le visage pour voir une perle rouler lentement sur la pente douce et halé que représentée la peau du Survivant. Le jeune homme blond comme les blés sourit d'un sourire plus que sincère qui aurait fait fondre même les plus homophobes. Et il embrassa Harry, dans une étreinte plus douce qu'il n'en avait jamais eue.
- Ne me quitte pas Draco, je t'aime… Le brun avait murmuré ça si bas que Draco avait failli ne pas l'entendre.
J'espère que ça vous a plu. Pour répondre à ceux qui se posent la question pourquoi Draco a-t-il écrit ça, et bien c'est parce qu'il a des côtés un peu masochistes. Et je n'en sais pas plus que vous, j'ai l'esprit assez bizarre voyez vous. ;)
Si ce n'est pas le cas, je vous invite à me dire pourquoi avec une petite review, même si vous avez aimé d'ailleurs. Sachez que je suis ouverte et que j'apprécie les reviews, qu'importe leurs contenus tant que ça reste basé sur des raisons concrètes. Avis aux amateurs, ça fait toujours plaisir à un auteur de savoir son texte lu.
Amicalement,
Fallen Angel of the Dark_
