Chapitre 1
Heishi point-de-vu
La réunion de publication s'éternise, enfin il ne reste qu'un manuscrit. Je lance un rapide coup d'œil vers l'horloge tout en essayant de cacher un bâillement d'ennui, Aida me tend le manuscrit avec un regard sévère, visiblement il la remarqué. 19h voilà plus de 9h que nous sommes assis ici à débattre. Je commence à lire le résumé rapidement et au fur à mesure de ma lecture, je me fige légèrement puis le tend à Sasaki sans un mot. Je déteste, non je hais ce genre de scénario, ceux qui nous dénigre, nous schizophrène, nous réduits au rang de simples monstres de foire. Je me tourne vers Sasaki, il fronce les sourcils et serre les dents avant de se mettre à lire à voix haute. Après une courte délibération il est refusé, lentement je regarde les éditeurs quitter la pièce un par un. Après quelques minutes je suis seul avec Sasaki, je le sens m'enlacer et poser son menton sur ma tête.
Sasaki: ça va.
Je prends ses mains dans les miennes et les serres doucement
Heishi: non, pas vraiment.
Il sait comment je réagis a ce genre de manuscrits, nous restons quelque minutes dans cette positions puis il dépose un baisser sur ma joue avant de m'embrasser.
Sasaki : rentrons, il est tard.
Nous sortons du bureau et nous dirigeons vers le stationnement, en avançons dans les couloirs j'ai la désagréable impression d'être observé, mais pas de façons anodine. Je sens un regard lourd de haine poser sur mon dos, je me rapproche de Sasaki m'accrochant à son bras légèrement tremblant. Voilà de nombreux mois que les autres sont au courant pour notre relation et que nous, nous affichons de plus en plus librement. Je me souviens lorsque nous leurs avons annoncé, j'ai été agréablement surpris par leurs réaction, seuls quelques auteurs ont eu des commentaires légèrement homophobe mais furent rapidement réprimander par leurs éditeurs. Ma seule crainte reste qu'il apprend pour ma maladie et certains commentaires qui ont été dits au cours de la réunion me font craindre le pire. Arriver au parking mon impression devient de plus en plus forte, je sens un frisson parcourir ma colonne et serre son bras tremblotant. Je le sens se tendre sous ma poigne je desserre ma prisse, je crois que je lui aie fait un peu mal.
Heishi : désolé.
Il m'ouvre la portière et dépose un baiser sur ma tempe. En route vers notre appartement je regards par la fenêtre distrait, essayant de comprendre cette impression, celle que me hurle que quelque chose de mauvais va arriver. Perdue dans mes penser je ne l'entends pas m'appel et sursaut lorsqu'il ouvre ma portière nous sommes arrivées, l'habituel trajet d'une demi-heure m'a paru ne durer que quelque seconde.
Heishi : désolé.
Il me tend la main et je la prends légèrement hésitant. Nous entrons dans l'appartement, il me prend par la main et me guide vers le salons nous, nous assoyons sur le canapé. Il me prend dans ses bras j'enlève mes lunette et pose mon visage dans le creux de son coup.
Sasaki : Heishi, mon cœur qu'est-ce qu'il y a.
Je me blottie un peu plus dans ses bras.
Heishi : je… j'ai peur…
Il semble surpris par déclaration et ressert son emprise autour de ma taille.
Sasaki : pourquoi?
Heishi : il y a des semaines que je n'ai pas fait de crise qu'est-ce qui se passerait si j'oublie mes médicaments, ou si je refuse de les prendre et fait une crise au bureau. Comment réagiront-ils ont l'apprennent et avec ce qu'ils ont dit à la réunion et ce qui ses passes après…
Oui, j'ai tendance à arrêter ma médication, bien que cela arrive de moins en moins souvent je l'ai fait il y a quelques semaines. Sasaki ma retrouver dans un état déplorable, à certains moments je me demande même pourquoi il reste encore avec moi.
Sasaki : Après la réunion … de quoi parles-tu.
Il prend mon visage dans ses mains et me regarde droit dans les yeux, après quelque seconde je détourne le regard et rougie.
Heishi : Après la réunion j'ai eu la désagréable sensation d'être fixé et depuis j'ai … j'ai l'impression que quelque chose va arriver quelque chose de mauvais.
Il soupir de soulagement, il envisageait probablement a quelque chose de plus grave.
Sasaki : ne t'en fait pas la réunion a été longue, c'était probablement la fatigue ou ton imagination, et pour ce qu'ils ont dit, je leurs parlerais demain.
Il m'embrasse doucement avant de se lever préparé le repas, je reste au salons travailler un peu. Le diner se passe normalement, il a même réussi à me faire rire et chasser mes inquiétudes. Puis nous, nous préparons pour aller nous coucher, je reste quelque minutes médicaments a la main hésitant légèrement Sasaki semble s'en apercevoir, au final je fini par les prendre. Les inquiétudes qui m'avait quitté lors du repas me revienne petit à petit, je sursaut légèrement lorsqu'il passe ses bras autour de ma taille.
Sasaki : ne t'en fait pas, je suis sûr qu'il n'arrivera rien.
Heishi : je sais, mais…
Sasaki : pas de mais, essaie un peu de te détendre.
Il commence à masser délicatement mes épaules, déposant de temps s'en temps quelque baisser sur ma nuque. Je me laisse aller à petit à petit a ses caresses et je me détends doucement dans ses bras. Après une dizaine de minute il m'attire vers le lit et m'allonge dans ses bras, je me blottie confortablement contre son torse et m'endors paisiblement.
