Chapitre 1 : Un tour du monde ?!
« Je m'appelle Calua … Si vous lisez ceci, c'est que j'ai eu la grande patience d'écrire ce résumé rien que pour vous … vous êtes content ? Tant mieux ! Car il m'a fallu plus de deux heures à retrouver ce stylo de mes deux ! Bref, c'est pas que ça m'ennuie mais … bon, pour ceux qui viennent d'arriver :
Moi et mes amis (si on peut les appeler ainsi) nous nous sommes retrouvé presque amnésique dans un monde peuplé uniquement de Pokémon … déjà, ça, ce n'est pas très crédible … surtout quand on vous dit que les Pokémon en question parlent et qu'ils ont à peu près les mêmes coutumes que nous, et ça, ce n'est que le début ! Lorsque nous avions débarqué par le biais d'une quelconque machine … en supposant que c'était une machine, et bien ce peuple nous a accueillie de la plus belle manière qui soi ! On s'est retrouvé, moi ainsi que les autres dans un labo de recherche pourri qui sent l'eau de javelle pendant un an ! Maintenant c'est sur ! Tu me parle encore de laboratoire je t'explose ! Heureusement que l'Ombre nous a sortit de là grâce à son … pouvoir noir … c'est assez compliqué dans ma tête en réalité, Rei, mon ami blond qui a toujours de mauvaises idées, à aussi des pouvoirs et moi comme par hasard, je suis le seul qui n'en ai pas ! Enfin si mais c'est pas un pouvoir aussi impressionnant que ces deux guignols … enfin bref ! Ensuite, une Dracaufeu qui a le béguin pour Rei nous a aidé à nous cacher, et c'est pour cela qu'on peut se changer en Pokémon nous aussi, la classe ! Moi je peux me changer en Flobio, Rei en Dracaufeu et l'Ombre en Braségali ! Sinon, on a appris par le père de la Dracaufeu qui travaillait dans le labo que les scientifique de celui-ci avait créé un humain artificiel, alors là ! Je vous raconte pas le tabac que ça a fait ! Ce truc à tué l'Ombre, l'émo du groupe, une fois ! Mais heureusement, celui-ci à finalement survécu … ne vous inquiété pas, moi aussi j'avais rien compris à ce moment là.
Après le créateur de l'humain artificiel, Mewtwo, a voulu détruire le monde dans le but d'être tout seul … je ne sais pas … il avait peut être envie de … bon et après, nous l'avions tué grâce à moi et je dis bien grâce à MOI car les autres ont rien foutu … et là, nous sommes le lendemain de cette événement et on cherche avec les autres un truc à faire … parce qu'on sait pas et qu'on s'ennuie à mourir … enfin, moi personnellement, je cogite sur Mewtwo car chez nous, on dit qu'il a été créé par des humains, que c'est un clone, si ce monde est censé être logique, ce type n'aurait pas du existé … ça m'énerve ! Moi, étant un gros fan de Pokémon, je suis dans l'incompréhension … sauf les autres … c'est un peu pour ça aussi que je suis un peu distant par rapport à eux … ils m'énervent ! »
Après avoir écrit ces lignes, Calua rangea son stylo dans sa poche et admira sa belle page d'écriture, mais quelqu'un regarda par le dessus de son épaule dans le but de savoir ce que Calua, le petit rigolo de la bande, était en train de faire, ce quelqu'un, ricana un coup et remarqua à son ami roux d'une voix calme et grave :
- Alors comme ça on se prend pour Jacques Prévert ?
Calua ne répondit pas, et se contenta de déchirer sa page d'écriture nerveusement, soudain, une voix amicale retentit alors dans les oreilles des deux compères :
- L'Ombre, Calua, ramenez vous ! J'ai trouvé !
- Qu'est-ce que tu as trouvé Rei ? s'étonna l'Ombre en se tournant vers son ami.
- J'ai pensé qu'on pourrait faire un tour du monde ! Non ? Ça serait vachement sympa, comme ça, on voit du paysage ! reprit Rei d'une voix joyeuse en s'approchant de ses amis.
- J'avais pas tord quand je disais qu'il avait que des idées de merde, ricana Calua dans sa barbe.
- Oui, pourquoi pas, ça nous ferait prendre l'air, remarqua le ténébreux en souriant à son ami à la chevelure claire.
- Mais je le crois pas ! Ils sont tous cinglé ici ! reprit Calua toujours en parlant dans sa barbe.
- Personnellement, je suis partante ! fit une voix sympathique qui semblait venir d'une pièce voisine.
- Même l'autre énergumène s'y met ! Je le crois pas ! soupira Calua en baissant la tête.
- Mais qu'est-ce qu'il ne va pas ? s'étonna Rei en entendant son ami marmonner derrière lui.
- Non, rien laisse tombé, j'ai l'impression qu'on est pas sur la même longueur d'ondes toi et moi … soupira à nouveau le rouquin.
- Qu'est-ce qu'il se passe ? s'étonna la Dracaufeu dont Calua avait parlé précédemment en entrant dans la pièce où nos héros discutaient.
- Laisse tombé Adréa, ricana l'Ombre, c'est Calua qui nous fait encore un caca nerveux.
Le rouquin croisa ses bras et se mit à bouder dans un coin.
- C'est une bonne idée le tour du monde, ça fait rêver … mais … on a pas les moyens. remarqua la Dracaufeu tout en se grattant l'arrière du crâne.
- C'est vrai, confirma le ténébreux du groupe, on s'emballe un peu je trouve.
- Ça serait sympa pourtant ! Non ? fit Rei en espérant obtenir une réponse positive de ses amis.
Calua décroisa alors ses bras et dit d'une voix engagée pleine de vérité :
- Pas de véhicule, pas de nourriture, pas d'argent, c'est qu'on risque de tenir même pas deux jours sans ces précieux objets.
- Pour une fois, Calua n'a pas tord, soupira le blond à voix basse.
- Répète un peu Rei, j'ai mal entendu, ricana Calua d'un léger air de fierté.
- J'ai dit : Pour une fois, Calua n'a pas tord, soupira à nouveau Rei.
- Plus fort ! J'entends rien ! ricana à nouveau le rouquin d'une voix moqueuse.
- Calua n'a pas tord ! hurla Rei avec énervement.
- « Calua a toujours raison » vas-y ! Dit le ! lança Calua d'une voix ensoleillée.
Soudain, le rouquin reçu une énorme claque derrière la tête de la part de l'Ombre, « il l'avait bien cherché » conclu ce dernier.
Après une longue réflexion dans la salle à manger, Adréa se leva et prononça d'une voix forte et clair :
- Bon ! J'ai une idée ! Allons voir mon père !
- Je pense pas que ça soit la meilleur idée du siècle, soupira l'Ombre d'un air blasé.
- Et pourquoi donc ? s'étonna la Dracaufeu vexé.
- Ton père ne voudra sûrement pas que tu participes à un voyage qui pourrait durer plusieurs mois et encore, on a pas de moyen de transport … soupira à nouveau le ténébreux.
- Bon certes, ronchonna Adréa, mais on va quand même le voir, car ça fait longtemps que je ne l'ai pas vu tout de même.
- D'accord ! lança Calua, on t'attends ici.
- Ah non Calua ! déclara Rei à celui-ci qui était juste à côté, on y va ensemble !
- N'oubliez pas de vous transformer avant de sortir, on ne sait jamais, suggéra Adréa au groupe.
- Ça marche, répondit l'Ombre d'un sourire.
Le rouquin poussa un gros soupir avant de suivre Rei, l'Ombre et Adréa à l'extérieur de la résidence, là où ils logeaient habituellement.
Après quelques minutes de préparation, notre groupe prit son envol dans le ciel qui était exceptionnellement bleu aujourd'hui.
C'était donc partit pour un voyage de plus de 20 minutes à parcourir la contrée du feu, la vue y était splendide ! Nos héros pouvaient même apercevoir non loin de leur position les magnifiques montagnes et volcans de toutes sortes ! Après quelques minutes de vol, nos héros, commencèrent à discuter de tout et de rien, comme ils en avaient l'habitude maintenant, mais, soudainement, Adréa s'arrêta, Rei fit de même et se tourna vers son amie :
- Qu'est-ce qu'il ne va pas ? s'étonna celui-ci.
- Non ! Ce n'est pas possible ! s'esclaffa la Dracaufeu très surprise.
- Mais qu'est-ce qu'elle raconte ? s'étonna le rouquin sur son dos en soupirant.
Soudain, Adréa se mit à piquer rapidement à toute vitesse, Rei ainsi que l'Ombre, se mit à la suivre tendis que Calua poussait des cris de détresse sur son dos.
Une fois atterrit, Calua vomit alors son petit déjeuner sur le dos d'Adréa avant de descendre :
- Ne fait … plus jamais ça ! Pigé ?! hurla le rouquin en désignant Adréa.
Celle-ci ne répondit pas à cette remarque, elle se contentait de fixer au loin un étrange Voltali vert. Elle se rua soudainement sur celui-ci :
- Joey ? fit-elle surprise.
- Adréa ? répondit le Voltali en la fixant du regard, surprit à son tour.
- C'est qui ce gugusse ? demanda Calua énervé à la Dracaufeu.
Au même moment, Rei, accompagné de l'Ombre descendirent du ciel tout en observant la scène, une fois les pieds sur terre, Rei se rua sur Adréa :
- Mais qu'est-ce qui t'as pris ?! Et puis c'est qui lui ? fit-il d'une voix angoisser.
- Un ami de longue date ! répondit Adréa d'une voix calme et nostalgique, on a fait l'école et le collège ensemble !
- Je confirme ! répondit Joey en ricanant.
- C'était pas la peine de me provoquer un malaise à cause de ce crétin, râla Calua en croisant les bras.
- Répète un peu ! se mit soudainement à hurler le Voltali frénétiquement en montrant ses crocs.
- Euh … moi ? J'ai dis quelque chose ? souffla Calua surprit.
- Donc … je vous présente Joey, on se connaît depuis qu'on est tout petit, c'est un bon gars mais l'école et le collège ne l'ont pas vraiment réussi, il s'est fait harcelé pendant presque huit ans à cause de sa couleur qui est différente de la normal, expliqua Adréa à voix basse au groupe.
- C'est jaune normalement un Voltali non ? demanda l'Ombre à Adréa d'une voix basse.
- Je pense oui … mais évite de parler de « normalité » avec Joey si tu ne veux pas finir électrisé, murmura Adréa.
- Oui, en bref, c'est un gros susceptible … soupira à nouveau Calua à voix haute.
- Qu'est-ce que tu viens de dire là ? Répète pour voir ? rouspéta Joey.
- Joey est un gros susceptible ! ricana Calua d'un air de moquerie en désignant celui-ci.
- Ne joue pas à ce petit jeu avec moi, menaça Joey en dressant les poils de sa fourrure sur son dos.
- Joey est un gros …
Calua n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'il se retrouva par terre, tout raide, Joey venait de lui administrer une magnifique Cage-éclair afin de paralyser ce dernier.
- Tu as bien fait, s'esclaffa Rei en voyant son ami à terre.
- De rien, s'esclaffa également Joey.
- Mais, dit moi, s'étonna Adréa, qu'est-ce que tu fais ici ?
- Rien, pour tout te dire, j'ai arrêter le lycée car ça m'énervais à un point ! Tu ne peux pas savoir, du coup, je me balade un peu partout, expliqua le Voltali d'une voix blasé.
- Et … ils en pensent quoi tes …
Rei non plus n'eut pas le temps de finir sa phrase, sa bouche fut aussitôt couverte par la main d'Adréa, celle-ci expliqua à voix très basse que Joey n'a jamais connu ses parents, qu'il était en orphelinat, Rei comprit aussitôt et enleva la main qu'Adréa avait posé sur sa bouche afin de finir sa phrase :
- Et … ils en pensent quoi tes … potes ?
- J'en ai pas, grogna Joey.
- Ah oui … carrément ! Ça rigole pas le racisme chez vous … souffla l'Ombre à Adréa.
- Il n'y a pas que du racisme là dedans, crois moi, souffla Adréa à voix basse d'un air blasé.
- En même temps … vu comment il est susceptible, ricana faiblement Calua au sol.
- Tu en veux encore ? fit Joey accompagné d'un sourire moqueur.
- Non, ça va … merci, soupira Calua en se levant.
- Et vous ? Vous faites quoi de beau ? s'étonna Joey en s'adressant au groupe.
- On mange des gaufres, on profite de la vie … et on organise un tour du monde, expliqua Rei sur un ton neutre.
- Qui te dit qu'on le fera ce tour du monde … soupira l'Ombre d'une voix grave et sombre.
- Un tour du monde ! fit Joey impressionné, moi, à côté, ma vie est plutôt banale.
- Viens avec nous ! proposa Adréa à son ami vert.
- Vraiment ? Je veux dire … réellement ?! cria Joey de joie.
- Bah … là on va voir mon père, Gahar, et je pourrait toujours lui demander, qui sait, peut être qu'il sera partant ! expliqua Adréa.
- On va avoir une autre bouche à nourrir … enthousiasme, soupira à nouveau Calua d'un air bougon.
- Je suis partant personnellement, fit Rei d'une voix joyeuse.
- Pareil pour moi, conclu l'Ombre d'un ton calme et sombre avec un brin de gaieté.
- Non ! Moi je veux pas … rouspéta Calua.
- Et bien allons-y ! l'avis de Calua ne compte pas de toute manière, s'esclaffa Adréa en se tournant vers celui-ci.
Calua ne répondit pas à cette remarque et continuait de répéter qu'il ne souhaitait pas que Joey participe au tour du monde si celui-ci avait bien lieu, une autre cage-éclair de la part de Joey suffisait à calmer le râleur de service.
Pendant le vol, Joey était sur le dos de Rei, avec l'Ombre et Adréa avait toujours Calua car personne d'autres ne voulait qu'on lui vomisse dessus … Adréa témoignait comme quoi ce n'était pas la plus palpitante des sensations.
Au bout de deux minutes de vol, Joey se mit à ouvrir la discussion :
- Tiens, au fait, comment vous vous appelez ? Désolé de ne pas vous l'avoir demandé plus tôt …
- T'en fait pas, ricana le blond, moi, tu l'auras deviné, je m'appelle Rei, et le Braségali un peu sombre, c'est l'Ombre, et le Flobio que tu as électrisé tout à l'heure, c'est Calua.
- Eh bien, s'esclaffa Joey, vous en avez des noms originaux !
Il y eut un grand silence d'un seul coup puis, après quelques secondes d'attentes, le blondinet se mit à rire :
- Tiens ! Calua n'a pas fait de remarque sur les noms d'ici ça m'étonne de lui !
- Moi aussi ça m'étonne, ricana l'Ombre tout en regardant Calua tout raide sur le dos d'Adréa.
Mais, celui-ci se leva aussitôt après avoir entendu les paroles de Rei et du ténébreux et décida d'agir au plus vite pour ne pas salir sa réputation :
- Les noms d'ici, ils sont tous … merdiques !
Puis il reprit sa position initial, celle d'une victime d'une cage-éclair assez puissante.
- Comment il a fait pour bouger ! cria Joey impressionné, il était paralysé !
- Si tu veux mon avis, soupira Rei, je pense que Calua ferait tout et n'importe quoi pour faire son intéressant.
- Il a toujours été comme ça, personnellement je ne lui en veux pas … souffla l'Ombre.
- Sinon, Joey, qu'est-ce que tu fais dans la vie ? demanda poliment Rei tout en regardant son ami vert à la couronne blanche.
- Rien de spécial … soupira celui-ci, j'aire un peu partout à la recherche de petit boulot, j'ai quitté l'orphelinat récemment et là, je suis tombé sur vous.
- Ça doit pas être simple tout les jours dis moi, répliqua Adréa en s'incrustant dans la conversation tout en s'approchant.
- Tu n'imagine même pas … répliqua le Voltali.
- Ah ! Je crois qu'on arrive chez toi Adréa, je me trompe ? demanda l'Ombre à cette dernière.
- Exactement, répondit celle-ci, posons nous !
C'est alors que notre groupe, fatigué du voyage, atterrit devant la porte d'entrée, celle-ci s'ouvrit immédiatement, et un grand Dracaufeu rouge vif se trouvait derrière, celui-ci se précipita alors sur sa fille et la prit dans ses bras, Calua descendit du dos de cette dernière et alla rejoindre ses amis qui était en train de discuter avec le père d'Adréa :
- Je commençais à m'inquiéter, soupira Gahar au groupe, et puis finalement, l'Ombre n'est pas mort !
- En théorie je devrais l'être mais … c'est une bien longue histoire, expliqua ce dernier gêné.
- Ne vous inquiétez pas pour Oleg, il a eu son compte, conclu Rei d'un sourire.
- Comment ça ? s'étonna Gahar d'un air intéressé.
- On l'a tué, lui, ainsi que son maître, Mewtwo, confirma Adréa.
- Mewtwo ? Vous l'avez tué ? demanda Gahar en haussant le ton.
- Bien sur ! Il voulait détruire ce monde pour en recréer un à son image, mais nous l'avons stoppé à temps ! expliqua Calua d'un ton fière.
- Vous me raconterez tout ça à l'intérieur, conclu Gahar en voulant changer de conversation.
Mais c'est alors qu'il posa ses yeux sur le petit être vert qui paraissait minuscule à côté d'eux, il s'esclaffa :
- Tiens ! Mais c'est Joey ! Comment vas-tu ?
- Très bien et vous ? s'esclaffa celui-ci à son tour.
- Oh ! Vous le connaissez aussi Gahar ? demanda Rei au père d'Adréa.
- Bien sur ! Répondit celui-ci, Adréa l'invitait souvent quand ils étaient petit pour jouer et puis un jour, lors du passage au lycée, on l'a perdu de vue …
- J'étais dans un autre lycée … soupira le Voltali d'une voix monotone, Adréa était ma seule amie, tout les autres ne voulait pas traîner avec « l'Alien » comme ils aimaient m'appeler …
Rei se retourna vers Calua qui avait du mal à se retenir de rire, il lui fit signe de se faire discret et surtout de se la fermer dans ce genre de situation.
- Ça ne devait pas être facile tout les jours, répliqua l'Ombre.
- C'était pas facile tout les jours, confirma le Voltali en soupirant un grand coup.
Puis soudainement, Joey reprit du poil de la bête et leva subitement la tête en direction de Gahar en souriant à ce dernier.
- Mais aujourd'hui, c'est fini ! Je n'aurais plus à m'isoler maintenant ! Je vais montrer au monde ! Que Joey est certes vert, mais qu'il reste quelqu'un à qui on peut faire confiance ! fit-il d'une voix héroïque.
- C'est comme ça qu'il faut raisonner ! conclu Rei en souriant au Voltali.
- J'en peux plus ! Je craque ! Il est trop énorme ce type ! fit Calua en explosant de rire … littéralement !
- Bon … rentrez ! On va passer à table, je vais rajouter des couverts ! conclu Gahar en changeant de conversation et en se tournant vers la porte d'entrée qui était restée ouverte.
- Le groupe hocha la tête et pénétra dans la bâtisse.
Le père d'Adréa ne cuisinait pas mieux que sa mère, le Magicarpe était presque immangeable, Calua le fit immédiatement savoir en vomissant dans son assiette, mais les autres ont tout fait pour s'empêcher de faire la même erreur que Calua.
L'Ombre, qui est d'un naturel assez calme et reposé à son habitude était aussi vif que n'importe qui à ce moment là en ce qui concerne plus particulièrement le déplacement vers les toilettes. Par contre, son excuse était imparable : « Je crois que je digèrent pas très bien les gaufres ». Après avoir entendu ceci, Calua le prit très mal, vu que c'était ses gaufres que le groupe avait mangé hier et se mit à se disputer avec le ténébreux.
Rei, ainsi qu'Adréa, se regardèrent tout les deux en se souriant mutuellement, ils se retenaient tout les deux de vomir, il y avait alors une sorte de petit jeu entre les deux compères, celui parmi eux qui vomissait le premier avait un gage, finalement, se fut Rei qui perdit la partie, il eut alors comme gage de nettoyer l'intégralité de la vaisselle ainsi que les rejets de nourritures de Calua et de lui même, les seuls qui étaient dans l'incompréhension, était Gahar et Joey qui trouvaient le Magicarpe excellent.
Au bout d'un certains moment, Gahar demanda au blond quelques informations à propos de Mewtwo, car ils en avait parlé au téléphone il y a trois jours :
- Le combat qu'on a mené face à lui était d'une rare violence, expliqua Rei en buvant un peu d'eau qui lui restait dans son verre.
- Je confirme, soupira Adréa.
- Où vous êtes-vous battu ? demanda alors le père de cette dernière.
- Sur une île qui flottait grâce aux pouvoirs psy de Mewtwo, expliqua l'Ombre en tentant de finir son assiette.
- C'était donc ça ! fit Gahar impressionné.
- Quoi ? Vous l'avez vu ? demanda le blondinet en se tournant vers le père de son amie.
- Oui, ils n'arrêtaient pas d'en parler aux informations, il y avait un orage terrible qui empêchait les caméras d'approcher, et après quelques heures, l'île s'est écrasée sur l'agence de sauvetage, bilan : dix morts et 4 blessés retrouvé sous les décombres ainsi qu'un cadavre déshydraté et éparpillé un peu partout, expliqua Gahar en mangeant un morceau de Magicarpe qui traînait dans son assiette.
- « Un cadavre déshydraté ... » ça ne serait pas Oleg, par hasard ? Enfin, ce qu'il en reste ? demanda le ténébreux.
- Si c'est le cas, il ne faut plus s'en soucier, s'esclaffa Rei en regardant son ami au regard rougeâtre.
Après avoir terminé cette phrase pleine de sagesse, Rei tenta de toute ses forces d'avaler un morceau de Magicarpe qui restait dans son assiette, il avait trop faim pour rester le ventre vide. L'Ombre, qui n'avait rien d'autre à faire, jeta un coup d'œil dans son assiette et fit une remarqua à Gahar sur ce dernier, celui-ci, vexé, lança à l'émo :
- Pas frais ? mon Magicarpe ?
- Je dirais même plus ! fit Calua, il est dégueulasse.
- Je suis un peu d'accord, souffla Rei à voix basse.
- Ah ! Vous les humains vous n'avez vraiment aucun goût pour les bonnes chose ! râla Gahar d'une voix autoritaire.
C'est alors que soudainement, plus personne ne parlait à table, le groupe regarda alors Joey qui s'était tut depuis le début du repas, il faisait des yeux globuleux et avait ses oreilles toutes dressé vers le haut, il se mit alors à regarder Rei, l'Ombre ainsi que Calua d'un regard vide, bouche bée.
- La boulette … soupira Calua.
- Il sait ce que c'est au moins ? murmura Rei à son amie juste à côté.
- Joey est un type qui c'est toujours intéressé au mystère de la vie, il a même rencontré Arceus ! Enfin, je ne l'ai pas cru lorsqu'il me l'a dit, Arceus lui aurait apparemment raconté qu'une forme de vie était à l'origine de la notre, et qu'elle se nommait les « Humains ». murmura doucement Adréa à son ami proche.
- Bon … on lui dit ? soupira l'Ombre en se tournant vers Rei.
- Personnellement, ça me pose aucun problème … souffla Calua en se mettant à rire.
- Oui au pire … à part lui provoquer une crise cardiaque je vois pas où est le risque, conclu Rei au groupe.
- C'est quoi cette histoire ! Vous allez me dire ce qu'il se passe ?! Et puis qu'est-ce que ça veut dire cette histoire d'« Humain » ? demanda frénétiquement et nerveusement Joey tout en ayant des sueurs froides.
Les trois compères, Rei, Calua ainsi que l'Ombre se changèrent devant le regard béa de Joey en leurs formes premières, en humain !
Joey n'en cru pas ses yeux, il ne pouvait plus refermer sa bouche tellement ce moment était incroyablement paranormal … enfin, pour lui, les autres, pensait qu'il venait de faire un arrêt cérébrale et tentèrent alors de le stimuler au plus vite, finalement, le Voltali réussi à placer une phrase :
- Ce … Ce n'est pas possible ! Vous … Vous êtes des humains !
- C'est assez drôle de voir sa réaction tout de même, ricana Rei, on dirait moi la première fois que j'ai vu un Pokémon.
- Ce … C'est pas normal ! Les humains, nos créateurs … vivent dans une autre dimension ! bégaya Joey en sueur.
- Tu sais déjà tout ça ?! s'étonna le ténébreux.
- Oui, apparemment, il le sait déjà, confirma Adréa auprès de ce dernier.
- Je n'arrive pas à le croire ! Je parle à un humain ! s'esclaffa Joey.
- Te réjouis pas trop vite … soupira Calua avec un léger sourire, maintenant, tu me respectes !
- Ah … lui aussi c'est un humain, soupira le Voltali en passant brutalement de l'état de choc à la déception la plus grande.
- Oui, confirmèrent l'Ombre ainsi que le blondinet en soupirant à l'unisson.
- Et si tu veux savoir, on est ici à cause d'un accident avec une machine de ma création, il y a eu une explosion et nous voilà ! Par contre, je ne sais pas pourquoi j'ai créé une telle machine, mes souvenirs sont encore flous, expliqua Rei à son ami vert.
- In … incroyable ! fit celui-ci en extase, je suis en train de parler à un humain !
- Je crois qu'on a un fan, ricana l'Ombre d'une voix sombre.
- On reste des personnes normales, t'emballes pas surtout, ricana Calua à voix basse.
Après avoir dit ces mots, Calua retrouva sa forme de Flobio puis, il reprit un peu de Magicarpe, son excuse était rempli de finesse : « ça fera plus à nettoyer pour Rei », celui-ci soupira à son tour et retrouva également sa forme précédente, l'Ombre fit de même.
Joey reprit ses esprits mais, il était encore en extase devant ce spectacle, il commença à poser des tas et des tas de questions aux trois hommes sur leur monde, leur habitude alimentaire ainsi que leur mode de vie.
Gahar quant à lui, décida pendant la scène de quitter discrètement la table et de se diriger vers le canapé du salon, mais, celui-ci se fit aussitôt interpellé par le blond, il se retourna alors vers le jeune homme :
- Gahar, demanda poliment le blondinet, j'aurais quelque chose à vous proposer.
- Quoi donc ? s'étonna un minimum le Dracaufeu en allant dans la cuisine chercher une bouteille dont le liquide pouvait faire penser à de l'alcool.
- J'aimerais organiser un tour du monde avec mes amis afin de découvrir votre monde, c'est certes un projet fou, mais j'ai comme seul argument de ma folie le fait que ce que je suis en train de vivre, n'est pas prêt de se reproduire, expliqua Rei d'une voix engagée.
- C'est un bien beau projet, fit Gahar d'un ton neutre tout en ouvrant la bouteille.
- Et du coup … j'aurais voulu savoir si c'était possible si vous pouviez nous apporter votre aide, fit Rei en reprenant son explication.
- Pas de problème, vous pouvez compter sur moi, soupira le père d'Adréa tout en commençant doucement à boire le contenu de la bouteille.
- Adréa s'est proposée pour venir avec nous … continua d'expliquer le blond à voix basse.
Au fur et à mesure que le blond parlait à Gahar, sa bouteille se vidait de plus en plus vite.
Une fois celle-ci vidé de son contenu, Gahar la posa sur la table basse en pierre et se leva dans le but d'aller en prendre une autre, sa route fut coupé par sa propre fille.
- Papa ! Ça suffit ! cria-t-elle, arrête de boire de la liqueur de baie fraive ! Ne pense plus à Maman ! D'accord ?
- Tu … lui ressemble tellement, sanglota le père en prenant sa fille dans ses bras.
- Ah … firent Rei, Calua et l'Ombre à voix basse.
- Je crois qu'il a toujours pas avalé la pilule, murmura l'Ombre au reste du groupe.
- Tout ça c'est à cause de nous, culpabilisa Rei à voix basse
- Ça c'est fort ! Un Dracaufeu alcoolique ! fit Calua en se mettant à pouffer dans sa barbe.
C'est alors qu'Adréa plaça son père sur le canapé et se mit à lui expliquer calmement qu'il fallait à tout prix oublier le deuil de Mona, le père baissa les yeux et dit à voix basse à sa fille.
- Alors comme ça, tu veux te lancer dans un tour du monde d'après ton ami ?
- Oui, je veux y participer, répliqua Adréa d'une voix engagée.
- Il n'y a pas que de l'amitié entre ce garçon et toi n'est-ce pas ? demanda Gahar en levant les yeux vers sa fille tout en souriant légèrement à celle-ci.
Sa fille ne répondit pas et se contenta de détourner le regard, mais le père prit sa main et lui dit alors d'une voix sage et mélancolique :
- C'est certes un humain mais c'est lui que tu aimes, je le vois dans tes yeux.
- A … arrête papa, je … c'est pas drôle, souffla Adréa gênée en rougissant toujours en détournant le regard.
- Sache que je ne jugerais jamais tes choix, reprit le père toujours sur la même voix, du moment que tu sois heureuse auprès de lui, c'est tout ce qui importe.
- Bon … c'est pas que je m'ennuie, mais j'ai sommeil, répliqua Calua en se forçant de bailler.
- Pareil pour moi, soupira l'Ombre gêné tout en suivant Calua vers les escaliers en pierre.
- Les histoires d'amour, c'est pas ma tasse de thé, râla le rouquin tout en montant les escaliers accompagné du ténébreux.
- Rei, je vais débarrasser la table et m'occuper de la vaisselle, va voir Gahar et Adréa, suggéra Joey à celui-ci tout en lui échappant un petit sourire.
- Mais ? Comment tu vas faire pour tout débarrasser et tout nettoyer ? s'étonna le blond.
- Je m'occupe de tout ! Vas-y ! ordonna le Voltali d'un ton neutre.
« Il a vite reprit ses esprits Joey dit donc ! » pensa le blond dans sa petite tête de rêveur.
Finalement, Rei suivit les ordres soudains et brefs de Joey et se dirigea vers le salon où se trouvaient Gahar ainsi que sa fille qui discutaient, Adréa se retourna lentement et regarda alors notre héros de ses yeux bleu clair rempli de joie et le prit dans ses bras et le serra aussi fort qu'elle le pouvait, Rei ne s'y attendait pas vraiment, il serra à son tour son amie dans ses bras, derrière l'épaule d'Adréa, le jeune homme remarqua le regard souriant du père qui était devenu soudainement très nostalgique, Puis, celui-ci prit une position confortable sur le canapé et ferma ses yeux.
Au loin, Joey voyait la scène depuis la cuisine, ému, il versa une larme en repensant à sa vie qui n'était pas aussi bien que la leur.
Les deux Dracaufeu lâchèrent prise et se regardèrent tout en se souriant mutuellement.
« Allez vous coucher, je vais préparer deux trois trucs pour demain » suggéra le père en souriant aux deux compères.
Rei et Adréa obéirent et montèrent à l'étage tout en laissant Joey avec toute la vaisselle à faire, Gahar proposa son aide à ce dernier, le petit Voltali qui avait bien du mal à porter les couverts accepta avec joie l'aide du père, celui-ci dit alors à Joey de partir se coucher également, qu'il ne restait plus grand chose à faire, avant de partir, le Voltali demanda à Gahar d'une voix monotone et fatiguée :
- Ils ont vraiment l'air de s'aimer tout les deux …
- Oui, confirma le père d'une voix calme tout en rangeant une assiette lavée dans un tiroir.
- Ça ne vous fait rien de savoir que votre fille aime un humain ? Quelqu'un d'une espèce différente ? demanda le Voltali à Gahar.
- Non, répliqua ce dernier d'un ton sec.
- Il y eut un léger silence, puis, Joey reprit la conversation.
- Vous avez un don pour ça on dirait, voir dans les yeux des gens, remarqua Joey avec une légère admiration.
- Oui on peut dire ça, souffla le Dracaufeu avec un brin de fierté avant de reprendre sur une question : Mais dit moi, tu t'en ai vite remis de cette histoire d'« humains ».
- Je me retiens pour ne pas passer pour un attarder mental … si je ne le faisais pas, je serais complètement fou, s'esclaffa Joey tout en regardant Gahar de ses yeux noirs.
Ce dernier éclata de rire, puis croisa le regard du Voltali et conclu alors de sa voix sage :
- Oh toi, tu as eu un chagrin d'amour.
- Oui, soupira Joey tout en baissant la tête, Une Noctali que j'ai connu au lycée où j'étais, je l'aimais tellement … mais, en réalité, ce n'était pas une véritable amie, c'était juste quelqu'un qui n'avait pas beaucoup d'ami au début et qui s'est servi de moi ! Puis quand elle a commencé à en avoir, elle m'a laissé tombé, c'est un peu pour ça aussi que j'ai quitté le lycée.
- Eh bien ! Tu en as vu de toutes les couleurs dit moi ! Aller, va donc te coucher, suggéra Gahar.
- Très bien, je vais dans quelle chambre ? demanda le Voltali au Dracaufeu.
- La même que celle de l'Ombre et de Calua, répondit ce dernier.
- La … La chambre des humains ! Merci Gahar ! fit alors Joey à ce dernier en sautillant dans tout les sens et en se dirigeant vers les escaliers en hâte afin de rejoindre sa chambre.
Le père d'Adréa fit un clin d'œil au Voltali avant que celui-ci ne monte complètement les escaliers pour l'encourager de continuer à aller de l'avant.
Dans le couloir à l'étage, Rei remplaça Adréa dans la salle de bain histoire de faire sa petite toilette à son tour, puis, il se dirigea dans le couloir, la chambre d'Adréa était à sa gauche et celle des autres était à sa droite, sans hésitation, le jeune homme prit à gauche, mais avant d'emprunter la porte, il se fit interpellé par Joey qui venait d'arriver dans le couloir, il engagea la conversation :
- Dit moi Rei … Comment vous vous êtes rencontré toi et Adréa ?
Étonné par la question de Joey, le blond répondit d'une voix calme et fatigué :
- Cela fait plus d'un an qu'on se connaît elle et moi, au début, j'étais complètement perdu ! Et puis je l'ai vu arrivé, elle a descendu les escalier avec grâce sans trop faire de vacarme contrairement à Calua qui faisait un souk pas possible ! Je suis allés ensuite au lycée avec elle et par la suite, on s'est rapproché et j'ai su à un moment que c'était elle que j'aimais, mais malheureusement, le CEEI nous a attrapés, moi, l'Ombre et Calua, nous nous sommes retrouvé dans un laboratoire de recherche sur les êtres inconnus. On m'a donc séparé d'elle pendant un an mais heureusement on a réussi à s'enfuir grâce à l'Ombre, on a failli devenir cinglé !
- Hé bien ! répliqua Joey épaté.
- Et quand nous sommes revenu, Adréa ne pouvait plus s'arrêter de pleurer tellement elle était heureuse de nous voir, elle ne me lâchait plus, reprit Rei.
- Mais, au niveau des conventions sociales, c'est pas très bien vu … toi et Adréa, vous n'êtes pas de la même espèce ... expliqua Joey à voix basse.
- Au diable les conventions sociales ! répliqua Rei d'une voix engagée.
- D'accord … d'accord, et bien … bonne nuit alors, répliqua Joey d'une voix calme tout en partant en direction de la chambre en face de celle d'Adréa.
- Bonne nuit ! répondit Rei en saluant le Voltali avant d'entrer dans l'autre chambre.
En entrant dans cette dernière, Rei ne vit pas Adréa dans la lueur reposante de cette chambre, mais la porte derrière lui se referma, c'était bien évidemment Adréa qui avait fermée cette dernière, l'adolescent se retourna alors vers elle et lui fit un sourire, cette dernière lui répondit aussitôt par un petit clin d'œil, c'est alors que Rei décida d'ouvrir la conversation :
- Il l'a bien prit ton père finalement, et puis il a de sacrés dons ! ricana Rei.
- Dès qu'il m'a parlé de toi, j'ai eu super peur ! Et pour ses dons, je pense que je vais y croire plus sérieusement maintenant ! s'esclaffa également Adréa à voix basse.
Ils continuèrent de se regarder tout les deux sans bruits tout en rougissant, puis finalement, Adréa et Rei, s'en allèrent tout les deux se coucher dans un grand plumard pour une bonne nuit de sommeil.
Mais, au bout de quelques minutes, Adréa se leva subitement sur le lit et s'avachit sur Rei et lui lança tout en éclatant de rire :
- Aller ! Vas-y ! essaye de te lever !
- Ah ! Non ! Ça c'est vache ! fit le jeune homme en éclatant de rire.
- Alors ? C'est donc ça la force de notre sauveur ? fit la Dracaufeu d'un ton moqueur.
- Tu vas voir ! ricana Rei vexé.
Ce dernier roula sur lui même et emporta Adréa dans sa chute, les deux Dracaufeu tombèrent du lit.
Une fois au sol, nos deux compères éclatèrent de rire tout en se fixant d'un regard amusé, et c'est là qu'ils s'échangèrent tout les deux une phrase qu'ils ne pouvaient plus attendre de se dire : « Je t'aime », ils prononcèrent cette belle phrase à l'unisson avec une voix mélancolique, calme et reposée, mais ce qu'ils ne savaient pas par contre, c'est que deux personnes les écoutaient attentivement ! Calua ainsi que l'Ombre avaient leurs oreilles collées à la porte, le ténébreux lança :
- C'était quoi le bruit juste avant ? Ils sont tombés du lit ?
- Mais non ! rouspéta Calua, vu qu'ils sont tout les deux imposants et qu'ils font un vacarme pas possible, ils font du Sumo !
- T'es trop con Calua, soupira l'Ombre en enlevant son oreille de la porte.
- Si ça se trouve c'est vrai ! râla le rouquin en suivant son ami vers leur chambre qui était juste en face.
- Bah ! On les laisse tranquille, de toute manière, ce n'est pas nos affaires, soupira le ténébreux en baillant
La nuit fut bien calme, sauf quelques fois, où l'Ombre, Calua et Joey entendirent quelques petits mots doux venant de l'autre pièce, malgré cela, nos héros sont tout de même parvenu à s'endormir !